Better at the latter end of a feast, than the beginning of a fray.
Mieux vaut arriver sur la fin d'un repas, qu'au commencement d'un combat

Absurdité. Les sueurs qui coulent le long de ton front montrent un état de vulnérabilité, pourtant tu te dois de tenir afin de faire la fermeture. Le souffle court t'empêche de servir quelques clients avant que l'un de tes employés t'emmène dans la réserve en demandant à la troisième personne de prendre ta place pour continuer de faire tourner le coffee shop. Tu t'assoies sur l'une des chaises en posant une main sur ta poitrine pour essayer de reprendre une respiration lente et courte, c'est assez difficile. L'envie de pleurer était vraiment tentant, tu te met en boule pour soupirer légèrement. Les crises d'angoisses est tant hantise surtout durant tes heures de boulot, heureusement que tu as des employés au top, en n'ayant aucun jugement de leurs parts. Vous devriez rentrer, Elsie... On va s'occuper et je ferais la fermeture à votre place. tu lèves calmement ton regard vers ce jeune homme qui doit avoir à peu près le même âge que toi, voir un peu plus grand. Tu te pinces les lèvres avant de prendre une grande inspiration avant de te lever pour être à sa hauteur, même s'il est plus grand en taille que toi. Vous avez raison, je vais me reposer... Je m'excuse de vous faire travailler plus tard. il te sourit en te tapotant une épaule pour te rassurer en t'offrant un simple clin d'oeil avant de quitter la réserve pour ne pas laisser trop la caissière prendre du retard. Tu t'étires doucement avant d'aller prendre tes affaires dans ton bureau en jetant ton sac sur l'épaule en saluant chaque employé en les remerciant d'avance. Tu es sujet aux crises d'angoisses, tu ne contrôles jamais et ne possède pas une montre qui te prévient lors d'une crise, c'est dommage.

Cependant, tu savais que la journée risque d'être longue en ayant eu un cauchemar nocturne en te levant en hurlant et en sueur. Tu sers les poings en soupirant doucement avant de prendre un taxi pour éviter de conduire et être un danger public, tu avais ranger tes clefs de voiture dans le bureau en fermant à clefs ton bureau. C'était quelque chose que tu fais souvent, personne n'avaient le droit d'entrer dans ton bureau. C'était la pièce où que tu te repose quand rien ne va, mais aujourd'hui... tu n'aurais pas su reprendre ton poste. Tu remercies le chauffeur d'un sourire en lui offrant la monnaie en pourboire. En rentrant à l'intérieur de ton appartement, ta mère décide de t'appeler en te raconter la rencontre arranger entre ton frère Elias et un jeune homme, un sourire sur les lèvres étant surprise qu'il accepte sa demande. Tu n'avais pas prévu qu'elle t'en propose une énième fois un rendez-vous avec un homme pour t'ouvrir aux mondes, elle se mange un refus gentiment. Tu étais plus directe que ton frère sur le sujet, tu n'as pas envie de souffrir pour un homme. Pour des relations amoureux... Personne n'arrive à te comprendre et à te rassurer lors de tes terreurs nocturnes, ils prennent la fuite au moindre faux pas. Oui, ça ne fait que te blesser de plus belle.

Tu avais envoyer un message à ton frère afin d'avoir des nouvelles sur ce fameux rendez-vous en lui faisant part de ta crise d'angoisse. C'était l'un des seuls qui arrive à te comprendre. Il est très présent pour toi, vice versa. Vous n'avez pas le même sang, mais cela n'empêche pas de le considérer comme tel. C'est ton frère, point. Tout comme Ava et Elio. Tu partages leurs vies depuis tes onze ans, tu les aimes. Pourtant, tu es beaucoup plus proche d'Elias, tu n'arrives pas à comprendre et dire pourquoi. Un sourire s'étire quand celui-ci annonce venir te voir. Tu sais que tu n'avais pas besoin de parler, mais est-ce qu'il serait peut-être pas mal d'enfin de t'ouvrir sur tout ton malheur que tu encaisses depuis des années ? Du moins, de parler d'une partie de l'ice Berg ? Tu t'étais mise sous la couette après être passer sous la couette pour te rafraîchir et te mettre à ton aise. Flemme de préparer quoi que ce soit, tu avais envie d'une bonne glace pour enfouir ton chagrin et tes souffrances.

Tu poses ton téléphone après avoir répondu à son dernier message en fermant les yeux simplement pour reposer les yeux. Tu n'avais pas été trop productives et ça te frustre. Oui, étant minutieuse dans ce que tu fais, tu n'arrives jamais à être satisfaite quand tu rentres chez toi en cours de journée à cause de tes crises d'angoisses qui t'handicap la vie. Un léger soupir avant d'entendre la sonnerie annonçant l'arrivée de ton frère. Tu te lève rapidement pour lui ouvrir attendant devant la porte en l'ouvrant pour l'accueillir quand celui-ci arrive dans ton palier en moins de cinq minutes. Tu ne peux t'empêcher d'avoir le sourire jusqu'aux oreilles en le voyant avant de te jeter dans ses bras quand il rentre. Tu fermes la porte d'un coup de pied en restant dans ses bras. C'est ta place favoris. Je suis contente de te voir, Elias. siffles-tu en le serrant doucement.

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Tu as anticipé le moment où tu te mettras à te ronger les ongles. Il est là. Il te nargue et se moque royalement de ta gueule. Ton esprit alarmé ne cesse de répéter inlassablement la même remarque ; tu aurais dû le savoir Elias. Oui, tu aurais dû connaître la finalité de ce rendez-vous arrangé avec un total étranger. Certes, dès le premier regard, il t’a tapé dans l'œil. Il est parfaitement à ton goût, la peau basanée, grand, arborant un sourire ravageur. Mais au-delà de l’attirance physique il y a … rien. Nada. Que dalle. Vous n’êtes pas sur la même longueur d'onde. Vous vivez dans deux mondes différents, à l’opposé. Toi, ton univers tourne autour de la science, la logique et les atomes. Lui, il aime l’art, un artiste passionné et exalté. Son centre d’intérêt avait éveillé des souvenirs. Des images terribles et extrêmement traumatisantes. Son appareil photographique a mis en marche la bobine de tes tourments. Contre ton avis, tu as eu des sueurs froides tout au long de l’échine dorsale. Les nausées se sont manifestées et tu as compris. Tu dois couper court à cette mascarade et arrêter de vouloir aller au bout de ce rendez-vous raté. Pour une fois, vous étiez d’accord sur une chose ; c’est préférable de stopper net. Que chacun de vous retourne à sa vie normale. Après son départ, tu es resté dans le café choisi par ta mère. Cette même mère qui essaie de te contacter mais à chaque fois, tu refuses son appel. Tu ne veux pas lui parler. T’étais bien dans ton cocon protecteur, entouré de ton travail et de ta famille. T’avais pas besoin qu’elle t’ensorcelle avec des faux espoirs. Oui parce que, pendant un instant, un court instant, tu as espéré pouvoir trouver LA bonne personne. Encore une chimère et tu as la haine contre elle, contre ce bâtard de père qui t’a bousillé jusqu’à la moelle, contre ton cerveau qui refuse d’aller mieux. Ta soirée était toute tracée. Tu vas boire comme un trou. Boire jusqu’à perdre connaissance. C’était le programme jusqu’au moment où tu as reçu un texto de sa part. Ta sœur, Elsie. Quand tu as lu les quelques lignes écrites, tu as eu un petit sourire. Elle est télépathe ? Ou bien, se trouve-t-elle dans le même état d’esprit que toi ? Elsie est probablement la seule qui comprend tes démons. Elle en a les mêmes, cachés dans les méandres de son esprit et qui attendent le moment propice pour attaquer et la rendre malade. Elle a connu l’enfer elle aussi. Une expérience qu’une gamine de son âge, ne devait absolument pas vivre. Vous n’en avez pas parlé. Tu ne t’es jamais ouvert quant à ton propre cauchemar et peut-être qu’un jour, tu le feras. Mais là, tout de suite, tu sais que tu peux trouver du réconfort auprès d’elle. Vous n’avez pas besoin de parler. Pas besoin de vous lamenter, la présence de l’un aide l’autre. C’est toujours mieux que de boire jusqu’à l’épuisement. Alors c’est décidé. Tu payes la bière que tu as commandée et tu sors dans ce froid sibérien. Merde. Tu n’es pas venu à vélo, tu vas devoir prendre les transports en commun ou bien … tu pourras marcher un peu ? Après tout, tu es pas loin de chez elle. Tu te mets en marche, le visage enfoui dans la grosse écharpe nouée autour de ton cou. Tu t’arrêtes pour acheter des cigarettes, des chips, des boissons et deux pots de glace. Encore dix minutes de marche et te voilà, à sonner à sa porte. Quand elle ouvre, tu lèves les deux sachets que tu tiens dans les mains et lui souris. “ Commande express ! tu … ” Tu n’as pas le temps de finir ta blague à deux balles, elle te saute dans les bras. Cela te réchauffe le cœur et en même temps, tu comprends que c’est plus grave que cela en a l’air. Doucement, tu la serres contre toi, déposant un baiser sur le haut de son crâne. “ Moi aussi Elsie. ” Dis-tu, lèvres contre ses cheveux. Tu te détaches doucement d’elle et tu poses les achats par terre le temps d’enlever tes chaussures. “ Ça va pas trop mal ? ” Tu arbores une expression compatissante. Vous faites pitié tous les deux. Vous n’êtes pas du tout en forme et pourtant, vous essayez, avec hargne. “ J’ai ramené de la glace. On peut se poser au chaud, plaid, netflix ? ” Voilà un bon programme plutôt alléchant pour toi. Ca te fera oublier cet énième échec que tu viens de vivre.

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Néant totale. Tu ne laisses aucunement la place à ton frère qui à un an de moins que toi finir sa phrase pour lui sauté dans ses bras. Les bras autour de son corps et ton visage au creux de son épaule pour le sentir auprès de toi, ta place favorite. Ton corps se détends légèrement quand il se trouve dans ton périmètre de sécurité, le sourire sur le visage en le serrant doucement en sentant son doux baiser sur le front avant de te décaler pour le laisser entrer malgré tout. Tu t'étais littéralement jeté sur lui sans même le laisser se mettre à son aise, tu avais pensé à ton besoin avant tout. Un léger sourire sur la face avant de fermer la porte à clefs derrière ton frère en prenant sa veste pour la ranger dans l'armoire dédier aux vestes et doudounes.  Lorsqu'il te demande si ça va, ton regard se pose doucement sur lui en haussant une épaule qui voulait tout dire sur ton état. Tu n'allais pas bien et ne voulais pas mentir, surtout pas à ton frère. De toute façon, il l'avait sentis par tes réponses aux messages avant son arrivée et tu étais trop franche pour lui mentir. Un petit soupir avant de secouer le visage sans dire un mot, tu avais remarquer qu'il n'allait pas bien non plus. Posant une main sur la sienne en la serrant doucement pour le réconforter à ta façon. Au vu de votre état, personne ne peux remonter le moral de l'autre, mais la simple présente suffit pour faire descendre tes sombres pensées. " Le programme est top ! Je n'aurais pas dis mieux avec le froid de canard qui commence à se faire sentir, malgré que ce soit encore l'automne." dis-tu en abordant un fin sourire sur le visage avant de t'avancer vers la cuisine en jetant un regard vers ton frère. "J'ai des restes en guises de repas, tu as mangé ou pas ?" c'était surtout pour savoir si tu réchauffes tout ou juste la moitié, tu n'avais pas manger de la journée que ton ventre te le fait entendre. Un léger rire s'échappe de tes lèvres en posant une main sur ton ventre. "On dirait que je t'ai tirer profit d'une situation, j'espère... que je ne te gâche pas ta soirée ?" fis-tu en sortant ton plat de riz blanc que tu met sur le feu et dans une autre une poêlé de légumes avec du boeuf. Tu essaies de préparer tes repas le dimanche pour ne pas passer des heures dans la semaines avec ton manque de temps. Être gérante est assez compliquée, mais tu es fière de ton parcours. Pourtant, tu avais tellement hâte d'enchaîner les pots de glace avec ton frère, c'était des moments que tu chéris beaucoup. Tu mets le tout à petit feu pour éviter de tout brûler, vous y compris. Tu te tournes vers lui en croisant les bras en le toisant. "Tu as pris quel goût ? Sinon... je pense qu'on peut mettre au congélateur pour le dessert ?" cela serait con que ça fond devant vous durant le repas. Tu avais pas mal de films en attente, donc cela tombe bien... Regarder un film avec ton frère et discuter, mais es-tu prête à réellement t'ouvrir ? Tu doutes. Pourtant, tu ressens le besoin de parler, aujourd'hui sans pour autant entrer dans les détails.

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Un petit sourire s’immisce sur tes lèvres quand elle approuve le programme de la soirée. Quoi de mieux que s’engouffrer de futilités et en regardant un film ? C’est le meilleur moyen d’oublier. De penser à tout sauf à vos tourments. Les tiens sont démesurés. Ils n’ont pas de début encore moins de fin. Tu sais juste qu’ils ont pris trop de place dans ta vie. Ils ont trop grandi au point de prendre une place incommensurable dans ton esprit. Tu as essayé de les ignorer en t’enterrant sous ton travail. Tu en es devenu un workaholic. Un vrai accro. T’étais bien dans ton addiction mais la proposition de ta mère a changé les choses. Elle a soufflé en toi un fléau sous le nom de l’espoir. Tu n’aimes pas l’espoir. Tu l’exècres parce que la chute ne peut que te rendre malade et encore plus malheureux. Tu fermes les yeux un court instant. Arrêtes d’y penser Elias et concentres toi sur ta soeur et sur sa proposition. Doucement, tu secoues la tête dans un mouvement négatif. “ Non j’ai pas fait. ” Le pire ? Tu n’as pas mangé depuis ce matin. Mais l’idée d’ingurgiter autre chose que des cochonneries te donne des nausées. Tu la rejoins dans la cuisine, les deux sachets dans les deux mains. Tu souris tristement à ses mots. Te gâcher la soirée ? Loin de là. “ Pas du tout Elsie. Ca m’fait du bien d’être là, avec toi. ” Et ce n’est pas un euphémisme. Tu es toujours amer suite à ce rancard mais tu es heureux d’être là, avec ta soeur. Parce que tu la connais, la brune. Elle te harcèlera pas pour lui donner des explications. Elle usera pas de divers moyens pour te tirer du ver du nez. Elle patientera. Elle prendra ce que tu auras à lui offrir. Elle t’écoutera quand tu auras envie de te confesser. Et toi, tu feras exactement la même chose. Tu sors les deux pots de glace pour les mettre dans le frigo. “ Cookies, comme tu m’l’as demandé et framboises. J’aime bien le parfum framboise. ” Ce sera ta consolation tout comme les chips que tu vides dans un saladier. Tu en piques une non sans regarder ta soeur derrière les fourneaux. “ T’as vu, j’ai pas pris d’alcool. ” Parce que, dans ses textos, elle t’a proposé de la rejoindre au lieu de te saouler comme tu avais prévu de le faire. Tu lui souris, doucement, ressentant sa peine, similaire à la tienne. Tendrement, tu lui attrapes le bras pour la faire pivoter jusqu'à toi. Là, tu la prends une fois de plus dans tes bras. Ce câlin, tu en as besoin et tu sais qu’elle ne le refusera pas. Vous restez ainsi, un moment. Sans dire le moindre mot. Tu n’entends que sa respiration et sa chaleur. Ça te fait du bien. A contre coeur, tu la relâches mais tu la gardes contre toi. Ta main chasse quelques-unes de ses mèches rebelles. “ J’suis là d’accord ? Ça va aller. ” Vraiment ? Tu n’en sais rien. Mais il le faut, vous n’avez pas le choix. Tu la lâches totalement pour qu’elle s’occupe de son dîner. Toi, tu mets une assiette sur la table avec des couverts, pour elle évidemment. “ Quel film pour ce soir ? Pitié, pas de comédie romantique. ” T’as carrément la chair de poule à cette idée. Tu n’as pas besoin de romantisme ce soir. Ce domaine n'est définitivement pas fait pour toi.

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Lorsque ton frère t'indique ne pas avoir faim, tu arques un sourcil interrogateur vers lui avant de hausser une épaule en enlevant seulement pour une part. Tu aurais préférée manger en sa compagnie, mais tu n'es pas du genre à forcer que ce soit de manger ou de te parler de ses mal-êtres. Tu penches le visage sur le côté en te pinçant la lèvre doucement avant de sourire doucement et tendrement. Il fait autant de peine à voir et tu aurais tant aimé et pouvoir prendre ses démons pour les prendre sur tes épaules parce que tu es cette personne, Elsie. Tu arrives à encaisser le mal qu'on peut te faire, tu le vis depuis que tu es petite. Un abandon est quelque chose qu'un enfant ne doit pas vivre et pourtant, tu es adoptée par la famille Sterling. Un couple de chirurgien. Un couple aimant. Pourtant, tu fais tout pour être la fille parfaite et accepter ton sort, mais ton corps n'accepte pas tout ce fardeau. Ton corps rejette tes sombres démons par des crises d'angoisse et des cauchemars nocturnes pour bien pourir ton quotidien — comme ce soir-là. — un long soupire s'échappe d'entre tes lèvres avant de finir de réchauffer ton repas sain en jetant un oeil à ton frère pour être sur qu'il est bel et bien en face de toi. "Et cela me fait du bien de te voir, Elias..." bien que le rendez-vous arrangé soit un échec, mais à tes yeux... Il y a des non-dits derrière tout ça, il s'arrête aux simples paroles qu'il n'a dit pas et tu aurais apprécié lui dire de ne pas perdre espoir, tu ne fais rien. Lorsqu'il t'annonce les goûts des glaces, un large sourire étire ton jolie minois en hochant positivement le visage. "Très bon choix, on va se régaler et s'empiffrer comme des oies." dis-tu en riant légèrement avant de poser les ingrédients chaud dans l'assiette qu'il vient de poser sur la table. Tu ouvres la bouche pour prendre la parole lorsque tu te sens pivoter face à ton frère avant de sentir son doux corps se heurter contre le tiens. Tu enroules son corps de tes bras en posant ton visage sur son épaule et passant une main délicatement sur sa chevelure en la caressant tendrement. Un simple câlin pour certain, c'est différent pour vous. Il en a besoin et il sait qu'il trouvera toujours tes bras ouverts vers lui et vice versa. C'est cela votre relation fusionnel. Pas besoin de parler, mais d'être présent pour l'un ou l'autre et des câlins de réconfort. Restant tout près de lui et levant le visage pour poser ton doux regard vers lui en souriant tendrement en posant une main sur sa joue avant de l'embrasser sur sa joue de libre. Tu étais très tactile envers Elias. Beaucoup trop, même. Tu fermes un instant les yeux lorsqu'il remet tes mèches à leurs places en hochant le visage. "Ca va aller aussi, Elias... J'suis aussi là, hein. dis-tu en caressant du bout des doigts sa joue en le fixant un long moment avant de te décaler pour t'asseoir pour manger ton repas déjà prêt et servis. Tu roules des yeux avant de rire doucement. "Pourtant c'est ce qu'il y a de mieux pour se remettre d'un vilain échec..." dis-tu en prenant une bouchée de ton plat. "Je plaisante, que penses-tu d'un bon thriller ou action ?" proposes-tu en le toisant derrière ta tasse près de tes lèvres afin de boire quelques gorgées pour t'hydrater.

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Oui cela te fait du bien d’être là, avec ta sœur. Tu es fier d’avoir quitté ce bar, de n’avoir pas succombé à la tentation d’envoyer le monde valser et ne quitter l’établissement qu’une fois les bouteilles dévalisées. Tu es fier d’avoir regardé ton téléphone après avoir reçu la notification et tu es encore plus fier d’avoir accepté l’invitation de la brune. Des années plus tôt, t’aurais éteint l’engin, coupant ainsi tous les ponts avec tout le monde ne serait-ce que pour une soirée. C’était ta façon à toi de te protéger et de gérer tes tourments ; t’enfermer sur toi-même et boire jusqu’à l’épuisement. Le lendemain t’aurais fait comme si rien ne s’était passé, t’excusant non sans inventer un quelconque mensonge pour expliquer le pourquoi du comment ton téléphone était éteint. T’aurais aussi passé le restant de la semaine au labo, le seul endroit au monde capable de t’aider contre tes pensées nuisibles. Mais non Elias, tu as évolué. Tu ne fuis plus tes problèmes, tu essaies de les affronter même si tu n’es pas capable de les résoudre pour le moment. Et concrètement, qu’est ce qu’il y a à résoudre ? Tu as eu un rencard qui s’est très mal passé. T’y peux rien. Il y a aucune solution à cela quand bien même, tu as eu un réel coup de coeur pour Noé. Ce n’était pas réciproque, fin de l’histoire. Tu te perds dans tes réflexions avant de te perdre dans les bras de la brune. C’est curieux. Tu n’as aucun lien de sang avec Elsie. Si vous n’étiez pas adoptés par les mêmes parents, vous seriez totalement étrangers. T’aurais jamais voulu te tourner si tu la voyais dans la rue. La vie en a voulu autrement. Les Sterling ont fait en sorte de vous élever comme frère et sœur et elle l’est. Elle est ta sœur même si un sang différent coule dans ses veines. Tu la relâches doucement. En ayant en tête l’idée réconfortante d’avoir des câlins tout au long de la soirée, ce serait l’idéal. Suite à sa tirade similaire à la tienne, tu lui souris, tendrement non sans poser un petit baiser sur sa joue, l’imitant. Tu prends place en face d’elle, les phalanges piquant déjà dans le saladier contenant les chips. Tu fais une petite moue aux paroles de ta sœur. “ Moué. C’est ridicule en vrai. Qui se sentirait bien en voyant un couple heureux alors qu’il est seul et s’est fait rejeter quelques heures auparavant ? ” La moue persiste sur ton faciès alors que tu grignote sans grande conviction. Tu réfléchis aux propositions et après avoir pris une gorgée d’eau fraîche, tu reprends la parole. “ Pourquoi pas un thriller. Un peu de frayeur. ” Là, tu reprends ton sourire. Tu aimes le monde paranormal et ta famille le sait. Le fait que tu fasses des urbex et que tu tiens une chaîne connue sur le net en est la preuve. “ D’ailleurs ! Lors du dernier urbex avec les potes dans un hôpital psychiatrique, on a vu des choses trop dingues, faut que je t’envoies les vidéos. ” Te voilà tout souriant, excité et les yeux pétillants. En réalité, tu t’estimes chanceux d’avoir trouvé une échappatoire capable de te faire oublier tes démons ne serait-ce que momentanément.

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Elias et toi êtes complémentaires par vos tourments qui vous guettent du coin de l'œil, tu pensais pouvoir gérer à force en jouant les personnes fortes et courageuses. Pourtant, tu es humaine avec les mêmes émotions et sentiments et quand la goutte à déborder le vase, c’est une explosion d’émotions qui submerge ton corps frêle. Tu n’as pas la réponse à la guérison de tes souffrances depuis ta naissance, il est vrai que tu n’avais pas été gâté par la vie entre l’abandon de tes parents biologiques et le kidnapping peu de temps après la dernière adoption. C’était un trop plein pour toi pour savoir gérer sans devoir voir une psychologue, tu avais toujours refusé d’aller consulter ne voulant pas te sentir jugé et critiqué. Tu l’avais vécu lors d’une séance chez un psychologue en étant enfant, c’était peu de temps après le retour de ces fameux jours. Il ne fallait pas être grand pour deviner ce que pense la personne en ayant croisé son regard rempli de haine et de moquerie. C’est l’une des raisons qui a voulu ton mutisme pendant quelques années après, c’est notamment grâce à Elias que tu avais su reprendre la parole car il ne t’avait jamais abandonné depuis ton retour, il te parlait à chaque fois même s’il n’avait pas de réponse. A la place, tu lui offrais souvent un sourire sincère alors que tu l’avais perdu ton sourire à cette époque, mais tu te sentais en sécurité auprès de lui. C’était ton sauveur et voulais être présent pour lui à chaque fois. Tu étais heureuse de passer la soirée avec ton frère, il te manque. Tu sais qu’il travaille énormément et ne prends pas de temps pour lui et cela t’inquiète, surtout lorsqu’il ne va pas bien. Tu reviens à toi lorsqu’il pose un baiser sur ta joue et tes lèvres s'élargit avant de poser tes mains sur ses joues « je me sens un peu mieux grâce à toi, Elias. » avoues-tu avant d’aller prendre ton assiette et t’installer à ses côtés en se décidant du type de film. Tu ne pouvais pas comprendre ce qu’il ressent, tu n’es jamais tombé amoureuse de quiconque et les peu de fois où tu as pu tenter l’aventure, ont abandonné à la moindre crise d’angoisse qui se montre. Tu ne pouvais pas leur en vouloir, les personnes anxieuses avec des traumatismes comme les tiennes, tu ne penses pas avoir le droit à un peu de bonheur et d’amour. Pourtant, ce n’est pas le cas de ton frère, tu ne connais pas ses traumas, mais souhaite qu’il puisse vivre de belle aventure avec ce garçon. « Je suis sûr que c’est ton ressenti, Elias… Il est peut-être juste maladroit. Dans mon cas, j’aurais très bien pu sortir des choses pareilles sans réellement penser mal. » commences-tu en posant une main libre sur sa jambe pour la tapoter doucement « Au pire, tu peux toujours lui envoyer un message pour lui faire part de tes ressentis et savoir ce qu’il pense réellement ? Afin d'apprendre ce qu’il pense. Il a peut-être eu peur, également. » dis-tu simplement en mangeant en amont avant de lever les yeux sur lui en souriant tendrement « Ne juge pas seulement suite à une rencontre louper, tenter un second, un troisième et ainsi de suite. » déclares-tu en riant légèrement, car tout n’est pas perdu au final. Le stress et l’angoisse peuvent être un trouble qui favorise les maladresses lors d’une première rencontre, c’était ce que tu penses en entendant son récit. « Cela me va pour un thriller, je te laisse choisir étant pas douée pour choisir les films. » siffles-tu en rigolant avant de poser ton assiette sur la table basse avant de te positionner au fond de ton canapé en ayant pris ton verre de boisson. « Mh…. Je crains beaucoup, mais promis, je regarderais en journée.. Juste, il n’y a pas de fantôme sortant de nul part ? » demandes-tu en le regardant dans les yeux avant de rigoler, tu étais sûrement la seule à être facilement effrayée par le paranormal. Le film est enfin mis en route, tu finis par te coller à ton frère en passant tes bras sur les siens et posant ton visage sur son épaule en gardant le regard sur le film « J’espère pour toi qu’il ne fait pas peur, sinon tu restes dormir avec moi. » avoues-tu en riant même si ce n’était pas une blague.

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« je me sens un peu mieux grâce à toi, Elias. » Que dire face à une telle révélation ? Tu te contentes de sourire doucement alors que ton palpitant s’agite dans ta cage thoracique. Grâce à toi. Vraiment ? Qu’as-tu fait pour l’aider à s’en sortir ? Rien, en réalité. Ses mots te ramènent des années en arrière. Après son enlèvement, elle était l’ombre d'elle-même. Elle ne parlait pas, ne mangeait pas. Elle se contentait de rester dans un coin, plongée dans le vague et des réflexions totalement obscures pour vous. Si ta famille avait décidé de la laisser tranquille, se disant qu’elle reviendrait vers vous quand elle se sentirait prête, toi, têtu et borné, t’étais pas d’accord. Tu voulais pas laisser tomber et t’avais continué à l’embêter. Tous les jours. A lui parler de tout et de rien et en réponse, elle te souriait. Tout le temps, sans interruption. Jusqu’au jour où elle avait murmuré ses premiers mots après des mois de mutisme. Toi, t’en étais content et à aucun moment tu ne t’es vanté les mérites d’un tel exploit. L’important était qu'elle se portait bien. Voilà, c’est tout ce qui t’importait. Là, elle recommence. Elle recommence à te remercier alors que tu n’as rien fait. Peut-être est-ce ta présence ? Possible, après tout, la sienne t’aide à ne pas avoir des idées noires. Glissant une fois de plus la main dans le saladier pour attraper une chips, tu écoutes les mots de ta soeur. Elle a cette capacité à être éloquente. A passer le message en faisant preuve d’une telle douceur. Son choix de mots te touchent aussi et tu te rends compte de la véracité de chaque phrase. Tu hoche alors la tête, doucement, comme si tu étais pris dans une immense réflexion. “ Tu as sans doute raison. ” Oui, sans doute. Noé est maladroit. Tout comme toi. Tu l’avais compris, tu l’avais vu. Peut-être qu’il éprouvait les mêmes craintes que toi. Oui, ce rendez-vous était une énigme et tu n’as pas encore envie de la résoudre. Là, tu veux profiter de la soirée avec ta soeur alors tu choisis un film comme demandé par ta frangine. Tu prends place à ses côtés, un sourire malicieux sur les lèvres. “ On n’en a pas la moindre idée. On a vu des choses, vécu des choses impressionnantes et on sait pas ce qu’on a vécu et ce qu’on a vu, t’vois ? C’était quelque chose. ” D’ailleurs, cette vidéo authentique a eu beaucoup de vues et elle a crée une polémique. Maintenant que t’y penses, pourquoi t’as pas parlé de cela à Noé ? Pourquoi tu n’as pas essayé d’apprendre à le connaître toi aussi ? La réponse s’impose doucement mais sûrement à toi alors que tu regardes l’écran encore noir. “ T’sais. J’pense qu’j’suis pas encore prêt pour avoir une relation. J’pense que j’ai saboté le rencard en parlant de sciences et d’atomes tout en sachant parfaitement que cela peut déranger les non-initiés. C’est comme si, j’avais décidé, dès le départ, d’ne pas donner une chance à cette rencontre. ” Dis-tu dans un ton solennel parce que tu viens d’y penser. Tu viens de t’en rendre compte. Cependant, ne voulant pas t’éterniser sur cette histoire, tu souris doucement à ta sœur. “ J’dormirai avec toi, j’ai aucune envie d’rentrer. ” Et après avoir posé un baiser rapide sur sa joue, tu appuies sur play. Mais tu es toujours et encore perturbé surtout avec ces dernières révélations faites par toi-même sur ton propre comportement.

Come on, hop on, let's take a ride
Come and meet the travelers who came to town

La franchise était toujours au bout des lèvres, n'aimant pas le mensonge, tu penses réellement ce que tu dis à ton frère. Le passé est souvent présent dans tes pensées, tu avais clairement vu de la peine dans le regard de tes parents lorsque tu avais eu ton mutisme à cause de ton enlèvement. Ce n’était pas contre eux que tu avais perdu les mots, mais à cause du choc et des traumatismes. Pourtant, tu pouvais compter sur ton frère pour te parler à chaque fois même s’il n’avait le droit à un sourire. Ce n’était rien du tout un simple sourire souvent triste, mais tu n’arrivais pas à sortir un mot de tes lèvres. Cependant, tu tenais à ce qu’il soit le premier à entendre ta voix lorsque tu as repris la parole. Cela te tenait à cœur. Un sourire s’échappe de tes lèvres en y pensant avant de poser ton doux regard vers lui. Tu essaies malgré tout d’être sage dans tes paroles et honnête, les récits de ton frère te montrent simplement la maladresse de ce rencard. Ta mère avait essayé de t’organiser un rendez-vous pour t’aider à faire de nouvelle rencontre, tu avais gentiment refusé. Tu étais beaucoup plus directe que ton frère, ce n’était pas dans tes priorités. Personne ne souhaite être en couple avec une demoiselle ayant constamment des crises d’angoisse, n’est-ce pas ? Tu lui offres un sourire avant de tapoter sur sa main avant de continuer de manger ton plat à ses côtés en piquant des chips en amont. La conversation se tourne sur la vidéo et tourne le regard vers lui en plissant des yeux. Il avait l’air d’apprécier le moment contrairement à toi qui a peur des choses paranormales « Je n’en doute pas, je regarderai en journée. Pour éviter de faire plusieurs arrêts cardiaques. » siffles-tu en rigolant en te calant au fond du canapé tout en levant les yeux vers ton frère qui te fait des confidences. Tu penches le visage sur le côté en finissant l’assiette en même temps que la fin de son discours et pose l’assiette sur la table basse. Tu pouvais le comprendre dans le fond, car tu aurais clairement pu en faire de même si ta mère avait eu gain de cause. C’est tellement plus facile de faire fuir les gens, après tout. C’est difficile autant pour lui que pour toi de croire et réussir à se lancer dans une quelconque relation amoureuse. « Il faut écouter ton cœur avant tout, Elias. Ne te force pas si tu ne le sens pas, mais ne te mets pas des freins simplement par crainte. » avoues-tu en lui rendant son baiser sur sa joue avant de poser ton visage sur son bras pour avoir un contact. « J’ai aussi peur de l’engagement donc je peux comprendre tes craintes, Elias. Fais ce qui te semble le plus juste en écoutant ton coeur. » siffles-tu en prenant la main de ton frère dans la tienne en la serrant doucement avant de voir la télévision se mettre en route. Le film commence et souris en restant collé à ton frère avant de te relever en ayant oublié de préciser quelque chose d’important. « Je préfère le dire car je joue la carte de l’honnêteté, tu le sais… » dis-tu pour commencer avant de poser un doigt sur ton menton en souriant bêtement. « J’ai été infesté de punaises récemment et c’était un calvaire. » déclares-tu en passant une main sur tes cheveux en souriant de façon gêné. « J’ai tout traité depuis, mais c’était vraiment galère à devoir tout changer dans ma chambre par crainte d’en avoir des restes. » lâches-tu en soupirant en te laissant tomber sur ton frère en souriant finement en passant ton bras sous le sien. « Tu ne prendras pas tes jambes à ton cou, mh ? » tu pourrais comprendre s’il décide de partir malgré tout, mais ton cœur se serre rien qu’en y pensant. Tu voulais dormir avec ton frère comme au beau vieux temps quand tu avais peur et avait des cauchemars nocturnes, tu allais rejoindre au milieu de la nuit ton frère pour qu’il raconte des histoires en finissant la nuit dans ses bras. Tu n’avais aucune pensée d'ambiguïté, c’était ton frère et tu l'aimais comme tel.

Come on, hop on, let's take a ride
Come and meet the travelers who came to town

Ta sœur te dit qu’elle regardera la vidéo de ta dernière exploration dans la journée. Tu ne peux faire autrement que te moquer gentiment d’elle ; tu as ce petit sourire narquois dans la commissure de tes lèvres. Tu ne dis rien mais justement, l’absence de mots est assez révélatrice. Tu as toujours été le moins peureux de la famille Sterling. Tu n’as pas peur des fantômes et du monde paranormal. Tu n’as pas peur de prendre l’avion. Toi tes peurs sont autres. Elles n’ont pas de nom mais porte un seul et unique visage. Et c’est à cause de ce visage que ta tête te joue des sales tours, parfois. Malheureusement, même si tu fais tout pour mener une vie normale, tu as toujours et encore ses idées pour mettre un terme à ton existence. C’est presque viscéral C’est comme s’il s’agit de la solution ultime et c’est le cas ; tu te dis que si malgré tous tes efforts tu n’y arrives plus alors ce sera ton échappatoire. Tu fermes les yeux un instant. Il ne faut pas y penser. Pas maintenant, pas tant qu’elle soit là avec toi. Alors ton cerveau se focalise sur autre chose. Sur ce rendez-vous raté et soudainement, la réponse s’invite toute seule. Comme une évidence ; c’est comme si tu te mettais des bâtons dans les roues. C’est comme si ton être et ton subconscient faisaient leur maximum pour saboter tes relations et te ramener vers cette solution ultime. Est-ce réellement possible ? Tu te mords la lèvre. Si tu en parles à ta psy, elle t’obligera à suivre des séances encore plus drastiques vu les idées noires dont tu es victime. Putain, c’est si compliqué ! La voix de ta sœur te sort de ce début de crise de panique. Tu détestes ça, être si vulnérable. Alors tu te concentres sur le moment présent. Tu écoutes sa douce voix et ses mots. Tu as du mal à les croire mais ce n’est pas grave ; quand elle pose sa tête contre ton épaule, tu te mets à la serrer contre toi car tu as besoin de sa présence. Tu serres aussi les mâchoires pour te focaliser sur le film sans compter sur ta soeur et sa petite expression intrigante. Tu mets le film sur pause et tu la regardes, interrogateur. Il semblerait qu’elle a quelque chose à te dire. Et pour dire la vérité, tu t’es attendu à tout type de révélation, sauf celle-ci. Tu exploses littéralement de rire. Ok, ce n’est pas marrant pour elle mais c’était plus fort que toi. “ Pardon pardon. ” Tu essaies de reprendre ton sérieux. “ T’inquiète ça ne m’ferait pas fuir mais … J’reste ici, j’irai pas dans ta chambre. ” Et encore une fois, tu essaies de camoufler ton rire. Des punaises de lit, ce n’est pas amusant mais en même temps, les sujets que vous avez évoqué étaient tellement lourds que le changement drastique de conversation t’a tout simplement aidé à lâcher prise et à te détendre. “ Mais comment c’est arrivé ? T’as vraiment tout changé dans ta chambre ? ”