•• élève à columbia identity card •• Date d'arrivée : 13/05/2024 •• Messages : 19 •• Dollars : 39 •• Faceclaim : Daniell Campbell •• Les crédits : wiisemarie
•• Âge : 25 •• Nationalité(s) : américaine •• Statut marital : célibataire, éprise de l'un de ses professeurs •• Orientation sexuelle : bisexuelle •• Métier / études : cinquième et dernière année d'arts •• Quartier d'habitation : Brooklyn we're curiousLe petit plusTriggers: Warnings: Pronoms IRL: ellePseudo: NeydahPseudo discord: NeydahMulticomptes: nonHabitude rp: elle - 1 à 2 fois par semaineCouleur rp: Disponibilité rp: 2/3 | Ellen Baldwin Mar 14 Mai - 7:32 Dernier cours de la journée, la peinture était l’activité qui apaisait le plus la jeune femme. Elle avait toujours aimé cela, initiée par sa mère dès son plus jeune âge. Le rêve d’ouvrir sa galerie, d’exposer, de voyager grâce à son art, de se faire un nom, son nom dans le milieu. Sa mère était artiste peintre, son père était écrivain, elle était née pour briller, elle en était persuadée, bien que modeste.
Elle aurait très bien pu se lancer sans étude elle le sait très bien mais elle a toujours voulu se perfectionner, évoluer auprès de connaisseur qui saurait peut-être voir en elle l’artiste qu’elle était, la femme qu’elle devenait et non pas seulement « la fille de ». Ce besoin de se construire elle-même, ce perfectionnisme, son ambition et sa passion la poussait à voir grand.
Gabriel Dixon était son professeur de dessin et peinture pour sa dernière année d’étude. Une admiration d’abord face à l’énergie de cet homme et la manière de transmettre sa passion qui lui parlait totalement.
Et puis, au fil des semaines, elle n’avait pas pu, comme tant d’autres de réellement l’observer, de ressentir un désir interdit pour celui qui lui enseignait. Un désir différent, obsédant, la fragilisant. Elle en devenait maladroite et s’effaçait presque devant lui. Bien que discrète, cela ne lui ressemblait pas. Sa gorge se nouait, sa tête tournait dès qu’il s’approchait d’elle, qu’elle sentait son souffle, entendait sa respiration.
Elle devait se l’avouer, elle ressentait quelque chose qu’elle n’avait jamais connu avant, de l’amour ? Ça y ressemblait fortement. Pourtant, elle s’était toujours refusée à s’emprisonner dans une quelconque relation et avait donc longtemps refoulé ce qui pouvait se tramer en elle, plusieurs fois par semaine, à chaque cours puis, chaque jour quand elle le croisait dans les couloirs ou dans ses rêves.
C’était n’importe quoi et pourtant c’était plus fort qu’elle. Elle voulait lui dire, elle en avait besoin, le fantasme de l’étudiante et du professeur sans doute, elle devait en avoir le cœur net.
Le cours se terminait et Ellen avait vidé ses émotions sur la toile, comme le leur avait demandé leur professeur. De l’amour, de la colère face à ce sentiment trop puissant, de la peur face à cet inconnu. Un flot de couleurs, de jetés, elle s’était donnée et était plutôt fière d’elle. « Branle-bas » l’avait-elle intitulée, définissant parfaitement le combat qui s’était installé en elle depuis quelques semaines. Les « œuvres » avaient ensuite été disposées sur leur chevalet dans la salle de cours avant un échange autour de ce que chacun ressentait face au travail des autres mais aussi, sur ce que cela leur avait procuré. Ellen peignait mieux qu’elle ne s’exprimait en public et était restée silencieuse, évitant le regard du brun.
Le cours se terminait ainsi que la journée et, pourtant, Ellen trainait, perdue dans ses pensées en rangeant son matériel, nettoyant le même pinceau depuis plusieurs minutes, ne se rendant pas compte qu’elle était à présent la seule étudiante dans la pièce. @Gabriel Dixon |