°° L'heure de vengeance a sonné °°

Me venger, voilà la raison qui me poussais à me rendre à la prison aujourd’hui, j’y allais pour rendre une petite visite à mon très cher vieil ami Alvaro. J’avais un plan en tête, un plan minutieux que je réfléchissais depuis un long moment, il m’a fallu du temps pour le perfectionne mais aujourd’hui, je suis prête plus que jamais à le mettre en place. La première étape est de demander une visite à Alvaro sous le nom de Gemma, elle a beau me le cacher, je sais qu’il lui arrive de lui rendre encore visite et la facilité avec laquelle j’ai pu caller une visite n’a fait que confirmer mes doutes, la brune va en entendre parler d’ailleurs. J’ai aussi du prendre soin de me grimer en ma meilleure amie afin de ne pas être importuner par les gardiens, lentilles, teinture de mes cheveux, maquillage, j’ai su employer les meilleurs pour passer incognito. Je vous l’ai dit, mon plan est murement réfléchi ! Je ne suis absolument pas stressé à l’idée de le revoir, bien au contraire, j’ai hâte de me confronter à lui pour mieux le détruire et pourquoi pas en finir avec sa vie. Je ne suis plus à ça prêt, par sa faute j’ai du tuer mon mari alors lui régler son compte sera un jeu d’enfant et je n’aurais aucun regret même pour Priam. Alvaro nous fait beaucoup trop de mal depuis des années, il est temps que nous gagnons notre liberté, il est temps d’en finir et la fin de son règne c’est pour tout de suite.

J’arrive à la prison et me présente à l’entrée réservé au famille. Oui me grimer en Gemma n’est pas raison, grâce à cela je peux voir Alvaro dans une cellule spéciale à l’abri des yeux trop curieux, je pourrais l’avoir en face de moi sans frontière quel meilleur moyen que de régler nos comptes. J’ai aussi engager une femme de ménage de la prison afin qu’elle me cache une arme dans la cellule, sait on jamais il vaut mieux être prévoyant, au cas où l’homme aurait l’idée de vouloir me tuer. Je me fais fouiller puis enfin guider vers la cellule où est censé se trouver mon « compagnon ».

« C’est ici madame. Vous vous rappelez la procédure, inutile que je vous les rappelle. » Me fait le gardien en me pointant une cellule du doigt. « Je vous remercie, non je crois que ça ira. » Fis-je poliment. Il m’ouvre le cellule et je m’y engouffre à l’intérieur. J’entends la porte se refermer, alors que mon regard se repose sur mon meilleur Ennemi.

« Alors chéri ravie de me voir. » Dis-je tout fière de ma surprise.

°° L'heure de vengeance a sonné °°

On dit toujours que l'argent ne fait pas le bonheur, mais sérieusement, on le sait tous! Toi, moi.  L'argent achète absolument tout! Alvaro, lui, avait tellement d'argent qu'il avait pu transformer ses gardiens en de simples pions. Il se sentait tellement puissant, tellement invincible. Rien ne lui faisait peur, pas même les ombres qui se baladaient dans les coins sombres de la prison, ni les ragots et les rumeurs ! Il savait qu'à tout moment, il pouvait se faire trucider en prison, il avait des ennemis, c'est sûr, mais ce qui le rendait fort, c'était le soutien et la croyance des autres en lui. Il portait l'espoir des autres sur ses épaules, une responsabilité qu'il portait avec fierté. Il avait tout un gang d'hommes qui veillaient sur lui ! Il était comme un roc au milieu d'une tempête, inébranlable et déterminé à posséder le monde.

Chaque obstacle était pour lui une occasion de se rapprocher de la sortie de cette taule. Avec un sourire déterminé et une lueur d'espoir dans les yeux, il était impatient d'annoncer cette super nouvelle à sa chère Gemma.

Il avait entendu dire qu'elle allait lui rendre visite, une visite complètement inattendue. Ça faisait des mois qu'elle ne l'avait pas vu, et ça lui avait foutu une frustration énorme.

Alors qu'il l'attendait avec impatience, il regardait par la fenêtre. La vue donnait sur un magnifique fleuve, un fleuve qu'il comptait bien naviguer un jour.

Mais voilà qu'une voix derrière lui se fit entendre, et ce n'était certainement pas Gemma. Il se retourna.

"Ma belle Zenia, oh mais bien-sur quel plaisir de te voir, petite traitresse !"

Un grand sourire se dessina sur son visage de tueur. Oui, il savait la vérité sur elle, et le complot qu'elle avait mijoter avec ce cher Wyatt.

"Waouh, et apparemment, à ce que je constate, tu es toujours aussi canon !"

Il se rapprochait d'elle comme un rapace, la regardant comme si elle n'était qu'un objet désirable.

"Joli petit derrière, mais je préfère celui de Gemma. Au fait, où est-elle ? J'espère qu'elle va bien."

Faisons semblant de rien. Il jouait la carte de l'innocence.

°° L'heure de vengeance a sonné °°

Alvaro est de dos quand je pénètre dans sa cellule, il porte cette horrible tenue orange, mais qui moule impeccablement à sa musculature. Il est grand et en impose même de dos, mais je n’ai pas peur de lui, j’en ai fini d’avoir peur, non, je suis en rage et déterminé à le détruire. Je fais entendre le son de ma voix en le saluant. Il me reconnut tout de suite et me le fit savoir tout en se retournant vers moi. J’en profite pour retirer ma perruque qui me tient énormément chaud, libérant ainsi ma chevelure blonde. Petite traîtresse, c’est comme ça qu’il vint à m’appeler tout en me souriant, je plantai mon regard dans le sien et souris fière de ce nouveau surnom. Je sens sa rage monter en lui malgré ses faux-semblants ce qui me procure une énorme satisfaction.

« Oh tout de suite les grands mots, contente de t’avoir manqué. » Fis-je avec mon air espiègle, la partie avait commencé. Je sens que cette conversation va être des plus intéressantes. J’ai tellement hâte de lui balancer tous les petits secrets que j’ai découverts dans sa face.

L’homme traversa la cellule pour se rapprocher de moi, me regardant comme il faisait auparavant, avec des yeux pervers comme si j’étais son objet de convoitise. Je le regarde me tourner autour avec le plus grand dégoût.

« Et malheureusement pour toi, tu n’auras droit à aucune parcelle de cette plastique. Désolé mon grand ce n'est pas aujourd’hui que tu vas tirer ton cou. »

Mes propos montraient que je n’étais plus effrayé, auparavant, je n’aurais pas osé lui parler de la sorte. Ou du moins les seules fois que je l’avais faites, j’avais eu le privilège de me prendre une baffe en pleine figure ou tout autre punition.

« Dommage, pour toi, elle ne te rendra plus visite désormais. Ne t’inquiète pas pour elle, elle va plus que bien. Je suis navré de t’apprendre que mon mari n’est pas arrivé à la faire taire. »

Je fonçais dans le temps, j’étais là pour une raison, régler mes comptes avec lui, je n’allais pas perdre une seule seconde de cette entrevue pour des broutilles. Lui et moi, allons enfin avoir une vraie conversation, à cœur ouvert.

°° L'heure de vengeance a sonné °°

« Et malheureusement pour toi, tu n’auras droit à aucune parcelle de cette plastique. Désolé mon grand ce n'est pas aujourd’hui que tu vas tirer ton cou. » Oh la déception se faisait sentir sur son visage, une déception qui fut très vite remplacer par son sourire narquois. I Il se doutait bien qu'avec elle, il n'avait aucune chance. Autrefois, très loin des années, dans la tendre jeunesse de Miss Zenia, elle était plus docile, plus soumise aux désirs de Monsieur. Apparemment, elle n'a pas changé que physiquement, mais aussi dans son comportement ; jamais, ô grand jamais, elle n'aurait osé le défier de cette manière, et mine de rien, cela lui faisait sourire.

Il s'approchait d'elle, silencieusement, comme un prédateur se rapprochant de sa belle petite proie. Son souffle chaud, presque brûlant, frappait sa joue, provocant très certainement un long frisson sur sa peau. Son visage était si près du sien qu'elle pouvait sentir son odeur de mâle dominant.

"Petite chienne galeuse" Murmura-t-il contre son oreille, des mots purement empoisonnés.. " Il me semble que tu n'as pas bien compris les règles. Ici, c'est moi qui décide. " D'un geste brusque, il agrippa ses cheveux et tira sa tête en arrière. " Sais-tu ce qui me plaît le plus chez toi ? Tes magnifiques yeux. D'une beauté si envoûtante qu'ils pourraient presque être des armes pour les hommes. Ce serait dommage que je te les arrache, n'est-ce pas ? " Il la lâcha cette fois-ci et s'éloigna lentement d'elle. Elle avait touché une corde sensible qu'elle aurait mieux fait d'éviter dans cette conversation. Gemma ne lui rendrait plus visite. Alvaro était un homme qui, malheureusement, ne pouvait pas contrôler ses pulsions et pouvait rapidement devenir furieux. Il se tourna à nouveau vers elle, la pointant du doigt, tout en criant :" Écoute-moi bien, Gemma a intérêt à ramener son petit cul de pute ici. Son doigt désignait le so à plusieurs reprisesl. " Et tu ferais mieux d'obéir à mes ordres, parce que crois-moi, tu peux jouer les grandes fières ici, mais je peux te détruire en deux secondes." Il s'installa sur le canapé, ouvrit une putain de canette, puisque le verre était interdit. " et dernière petitechose,  où est donc passé ton cleps de mari?. oui,cet homme faisait mine de s'inquiéter pour son pote!

°° L'heure de vengeance a sonné °°

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