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{  “ -  Nulle amie ne vaut une sœur. ”
feat Christina Rossetti / Goblin Market }
crédit/ bricole gif : paradise feat. @Ezekiel Cobbs-Ellis
tw : deuil, hospitalisation psychiatrie, perte d’enfant, curetage

Perdre un enfant est quelque chose qu’on ne souhaite à personne et tellement imprévisible, cela arrive lorsqu’on à perdu la négligence à avoir. Tu avais déjà eu une chute quelques mois avant qui avait été bénin, mais avec des risques. Les médecins étaient clairs lors de la sortie : ne pas faire d’effort inutile et éviter de chuter à nouveau. Tu avais pris pour acquis la grossesse en te sentant mieux quelques jours plus tard, sauf que tu as perdu ta prudence en tombant de nouveau en ayant eu aucun réflexe tellement la peur avait pris le dessus : perte de ton enfant et curetage. Tu n’avais même pas eu le temps de faire ton deuil et avait eu le droit à porter l’enfant qui était déjà formé dans tes bras quelques instants pour lui dire “au revoir”. Tu avais perdu goût à la vie suite à ce traumatisme, tu ne faisais que pleurer au point qu’on avait dû te mettre dans le service psychiatrie. Tu étais resté en service durant un long mois avant de déduire être en état de rentrer avec plusieurs kilos en mois et étant blanche comme le linge. Néanmoins, tu étais heureuse de retrouver ton chez toi même si tu savais qu’il y a des risques de faire un retour dans une chambre.

Plusieurs jours plus tard, tu fais les cent pas à l’intérieur de ton appartement grâce à la dernière énergie que supporte ton corps. Tu ne penses pas à manger puisque tes journées se focalisent sur pleurer, marcher et encore marcher. Il commence à se faire tard et les notes de piano te font sursauter de tes pensées. Un léger sourire triste sur le visage, tu t'habilles rapidement d’un ensemble confortable avant de sortir de ton appartement en claquette avant de toquer à la porte voisine. Il ouvre rapidement puisqu’il vit le plus souvent la nuit que le jour. Tu lèves la main pour le saluer avant d’entrer à l’intérieur lorsqu’il se décale « Coucou, Zeke. » dis-tu d’un ton neutre avant de rire doucement à ses paroles, tu apprécies énormément les deux frères pour leur spontanéité. Lenny, tu n’avais pas forcément de lien approché sauf quand tu lui préparais des repas quand tu étais encore avec beaucoup de gaieté. Un soupir échappe de tes lèvres en secouant le visage, tu ne te reconnais même plus entre cette perte de poids rapide et la perte de ton si beau sourire « Eh bien, j’ai bien fait de venir pour te tenir compagnie… Non, tu ne m’as pas dérangé. » avoues-tu avant de t’installer sur le canapé pas très loin en te sentant pas très bien. « Tu pourrais me jouer un morceau stp ? » tu avais envie d’écouter cette musique en particulier. « All of me de John Legend ? » demandes-tu d’une voix douce avant de sentir ton ventre grogner en ayant encore oublier de manger. Il était rare de te voir avoir faim.

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tw : deuil, hospitalisation psychiatrie, perte d’enfant, curetage

Tu avais bien vu le regard de ton voisin, mais tu lui offres un simple sourire avant de t’installer sur son canapé en te mettant à l’aise. Tu apprécies qu’il ne te force pas à dire quoi que ce soit, contrairement à ton psychologue durant ton hospitalisation. Tu avais ouvert ton cœur à l'infirmière avec qui tu étais en confiance, le médecin n’avait pas su te mettre à l’aise. Tu n’avais pas confiance en lui en ayant vu son regard de pitié et rempli de jugement. Ton cœur se serre en y pensant avant de passer une main doucement sur ton cœur pour le masser en te perdant dans les notes de piano qu’il accepte de jouer pour toi. Cela te réchauffe le cœur durant les quelques minutes qui passent derrière le piano en jouant ce morceau qui te tient à cœur. Les larmes montent de soi-même avant de secouer le visage pour éviter de craquer chez ton voisin, tu ne voulais pas qu’ils te voient dans un état misérable. Lorsqu’il fini de jouer, tu lèves le regard vers lui et sourit tendrement « Je pensais que tu voulais un câlin, dis donc. » lâches-tu d’un léger ton taquin avant de sentir ton ventre de nouveau crier famine. Effectivement, tu n’avais pas mangé depuis quelque temps et Zeke l’avait visiblement remarqué quand il te propose de l’accompagner pour un repas. Tu étais loin d’être idiote pour savoir qu’il fait cela pour toi, mais tu te tais et reconnaissante envers lui pour sa bonté.

Lorsqu’il s’installe à tes côtés en ayant pris son mobile sur le passage, tu tournes le visage pour poser ton regard sur le sien et souris légèrement. Tu essaies malgré tout de garder le sourire pour ne pas que ton entourage ait à devoir supporter ton malheur. Tu n’avais pas spécialement le goût pour décider de quoi que ce soit, mais n’avait pas l’envie d’une pizza. « Je te laisse choisir entre Thaï ou Indien, je ne suis pas difficile. » lâches-tu simplement, c’était la vérité. Tu manges vraiment de tout en ayant quelques exceptions, mais tu l’aurais dit si l’un des deux te gêne. Tu finis par te permettre de poser ton visage sur son épaule délicatement en fermant les yeux « Je ne voulais pas rester seule, j’espère que je ne te dérange pas ? » demandes-tu en levant les yeux vers ton ami, tu ne voulais pas qu’il annule sa soirée par ta faute. Tu peux comprendre qu’il ait des choses de prévus en dehors de ses heures de travail. Ton regard se pose sur l’écran noir en face de toi, cela fait des lustres que tu n’avais pas regarder de films et tu te demandes si cela ne te ferais pas du bien d’en regarder un ? Peut-être pas aujourd’hui, parce que guère l’envie.. Mais pourquoi pas une après-midi ? « Cela te tente une soirée cinéma dans la semaine ? » proposes-tu de façon spontanée à ton voisin, il aurait peut-être une idée de film comique à te proposer puisque tu es nulle pour trouver un film.

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Ton voisin était une personne agréable et sympathique, toujours le mot pour te faire sourire. Tu lèves un sourcil amusé à ses paroles avant d’éclater de rire de bon cœur, cela faisait depuis la perte de ton enfant que tu n’avais pas rigolé de bon cœur comme maintenant. Tu ne peux nier que cela te fait du bien de penser à autre chose, il te fait penser à rien juste en te parlant. Zeke était quelqu’un qui pouvait compter sur toi en cas de besoin, mais vice versa. Tu avais besoin de compagnie et rien de mieux que de toquer juste à la porte d’en face. Il ne fallait pas aller bien loin pour se sentir un peu mieux et passer un peu de temps en si bonne compagnie, non ? « Tu peux avouer que tu es tombé sous mon charme, je ne le prendrais pas mal. » lâches-tu d’un ton amusée avant de soupirer légèrement en jetant ta chevelure derrière ton épaule. Tu n’avais aucune préférence niveau repas, tu laisses le choix à l’hôte de maison qui décide de choisir thailandais. Très bon choix, c’était de nouvelle saveur pour vos papilles. Tu finis par prendre le cellulaire de ton ami avant de te commander un bo bun et un rouleau de printemps aux poulets avant de lui rendre son téléphone. Tu n’avais pas tellement faim, mais tu avais envie de manger un truc froid pour te réchauffer un peu le cœur. « Les pad thai sont meilleurs avec les bo bun. Tu ne vas pas regretter ton choix. » avoues-tu en posant ton regard sur lui en souriant légèrement.

Les paroles du blond te touche beaucoup et souris doucement en le toisant, tu étais heureuse d’avoir un voisin comme Zeke. Un bon cœur. Une bonne âme et une bonne personne. La personne qui partagerait sa vie aura de la chance de l’avoir. « T’es adorable, merci beaucoup. Cela me fait plaisir et me réconforte de ne pas être seule. » dis-tu pour te confier légèrement sur tes états d’âme. Tu savais qu’il était plus du genre à vivre la nuit que la journée, si tu avais eu du mal au début à t’y faire, ce n’est plus le cas. Tu appréciais même de l’écouter jouer du piano qui te détend à chaque fois, comme lorsqu’il te joue le morceau d’Ed Sheeran quelques minutes plus tôt. « Tu devrais mettre un réveil ou un minuteur en route ? » proposes-tu comme idée, cela pouvait l’aider à se concentrer sur un laps de temps et être réglé au besoin.

Ton visage se penche sur le côté à ses dires avant de rire en tapotant sa jambe d’une main « Je ne travaille pas actuellement, donc je te laisse le choix du jour dans ton emploi du temps de ministre, très cher. » avoues-tu dans le même ton que ton ami en te calant au fond du canapé à ton tour et croisant les jambes. « Je te laisse carte blanche sur le film, je suis assez nulle pour choisir les films. Je doute pas de tes choix de films, je ne suis pas difficile.» avoues-tu sincèrement en lui offrant un sourire et le regard à sa demande en plissant des yeux. « Je t’accompagnerais même si tu échoues, promis. Je lui ferai comprendre que tu n’es pas intéressé par lui, s’il tente quelque chose. » siffles-tu d’un ton amusé, mais s’il a besoin de tes talents d’actrices, tu serais ravie de l’aider.