°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Un rendez-vous, ce soir, j’avais un rendez-vous avec une belle jeune femme, elle se prénomme Rita et je l’ai rencontré sur les réseaux sociaux. J’avoue qu’au début, je n’attendais pas grand-chose de ce genre de site à part des séances de jambes en l’air et rien d’autre. Je n’ai pas forcément l’envie de rencontrer quelqu’un, ma séparation avec Gemma est beaucoup trop fraîche, et puis je n’ai même pas envie d’aimer à nouveau. Je veux déjà essayer de m’aimer moi avant d’offrir mon cœur à quelqu’un. Rita est une femme assez intrigante, elle me plait, c’est indéniable, mais j’ai plus envie de profiter du moment qu’autre chose. D’un côté, elle me fait peur parce que j’ai une facilité à parler avec elle, j’arrive à me livrer sans soucis, cela en devient même très effrayant, je n’ai pas eu cette facilité d’échange avec une personne depuis Gemma. Gemma qui reste constamment dans un coin de ma tête, mon cœur se met à battre dès que je pense à elle ou que je crois la croiser dans la rue. Je ne pourrais jamais aimer comme je l’ai aimé, je ne pourrais même jamais l’oublier, mais je le dois, je le dois pour moi, pour me reconstruire. Notre situation était bloquée et la seule solution était la séparation alors me voilà ce soir me préparer pour rencontrer Rita même si je sais que dès que je la verrais, je la comparerais à la femme qui réside encore dans mon cœur…

Je finis de me préparer tout en sirotant un verre de vin pour me donner du courage, une fois prête, je me dirige vers la bouche de métro la plus proche. Rita souhaitait aller dîner dans un autre quartier que le Queens, je n’ai pas voulu la contrarier et j’ai accepté. Ce soir, le thème et l’Italie, j’avais déniché une nouvelle adresse tendance dans le quartier de Brooklyn, j’avais donné tous les détails à Rita afin qu’on puisse se rejoindre sur place. Après quelques minutes de transport et de marche, j’arrive devant le restaurant. Je suis stressé, je ne sais pas à quoi m’attendre, Rita est très claire sur ses intentions, elle veut quelque chose de sérieux, mais suis-je apte à lui offrir ça ? Je ne veux pas la blesser, elle a l’air d’une femme très sympathique et je n’aime pas faire souffrir les gens qui n’ont rien demandé. Je m’allume une cigarette pour décompresser, Louisa Mahoney stressée de rencontrer quelqu’un, on aura tous vu ! J’ai terriblement changé en peu de temps, l’amour m’a totalement bouleversé et m’a aussi permis de me rendre compte de beaucoup de choses. Je suis fière de moi aujourd’hui, j’ai réussi a lever des carapaces, je me soigne, je combats mes traumatismes, je suis prête me reconstruire, à vivre pour de bons, sans me détruire.

Je tire sur ma cigarette, le regard perdu dans le vide, restant dans mes pensées quand une voix résonna. Mon cœur manqua de battre un instant avant de totalement s’affoler.

« Louisa. »

Cette voix, je la reconnaîtrais entre miles, et ce parfum, mon nez le reconnu comme un radar. J’étais figée sur place, ne sachant quoi faire, je n’osais pas me retourner pour confirmer ce que je savais déjà.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Louisa. » Elle se tenait là, juste en face de moi. Mon cœur battait si fort que je pouvais l'entendre raisonner dans mes oreilles. Je savais que jouer ce mauvais tour n'était pas une bonne idée.

Après tout, je méritais simplement une gifle de sa part. Et cette gifle serait tout à fait méritée.

Nous nous étions quittés dans des circonstances douloureuses. Des mots avaient été prononcés à la foulés, des paroles que je regrettai. J'avais été ignoble avec elle, et je m'en voulais profondément. Je pensais que le temps passé avec Zenia m'aiderait à l'oublier, à passer à autre chose, mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas. cette idée de me faire pour une certaine Rita était la pire erreur que je pouvais faire, et je reconnais que j'avais tout gâché, encore et encore...

Pourtant, je savais au fond d'elle, elle gardait toujours cette flamme dans son cœur, au fond de sa petite tête, elle ne pouvait pas m'effacer de sa mémoire.

Je la fixais ses yeux toujours aussi captivants. Je ne pouvais pas détourner le regard, bien que je le devrais. J'aurais dû avoir honte. Honte de ce que je faisais!

Mes yeux reflétaient la douleur, la tristesse, mais aussi une lueur d'espoir. C'était cette lueur qui m'insufflait le courage d'affronter la situation. De lui faire face !

Elle et moi!

"Je suis désolée," commençais-je, la voix tremblante. "Je reconnais mes erreurs. Je sais que j'ai causé beaucoup de douleur. Mais je suis ici pour tenter de réparer les choses. Parce que je t'aime, je t'aime, je suis folle amoureuse de toi. Tu es la femme de ma vie, c'est toi que je veux, c'est toi, Louisa. Je suis prêt... Je suis prêt à essayer, je veux que tu sois la mienne."

Et cela aurait pu se passer ainsi... Une belle déclaration d'amour sincère, une vérité: je la désirais mais NON. Tout aurait pu se terminer par une embrassade sous la pluie battante. Mais au lieu de cela, j'ai ouvert la bouche, et à nouveau, cette Gemma que je méprisais tant est réapparue. Un sourire mesquin aux lèvres, je m'approchais d'elle et  je laissais de nouveau éclater ma colère.

Et c'est ainsi que les choses se sont déroulées ! Réellement, mot pour mot!

"Alors, tu étais prête à te faire ligoter par une parfaite inconnue ? Je pensais que tu voulais changer, et ne plus être cette fille facile"

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

J’étais choqué, je ne bougeais plus, mon corps parcouru de frisson à l’intonation de sa voix, comme s’il reconnaissait son âme-sœur, ce dernier se réveilla, tous mes sens était à l’affût. Gemma était là et tout mes sentiments explosèrent en quelques secondes, je ne comprenais rien, la probabilité qu’elle vienne dans ce quartier est nulle, non Gemma est habitué au luxe, au quartier chic pas ce genre de restaurant même s’il n’a rien à envier aux autres établissements. Mon cœur bat la chamade en déposant mon regard sur son visage, non, je ne rêvais toujours pas, il s’agissait bien d’elle. Ma première pulsion serait de lui foncer dessus et de la prendre dans mes bras, mais je me retiens, ces vieux réflexes doivent cesser, je dois apprendre à vivre sans elle.

Je ne disais mot tellement choqué de la voir ici, mon corps toujours aussi en furie, je tentais de respirer pour reprendre mes esprits, j’étais au bord du malaise à vrai dire. La croisée ici était un vrai choc, surtout en sachant pourquoi je venais là, si elle l’apprenait, elle allait devenir folle, elle allait m’insulter de tous les noms et je n’ose espérer ce que la jeune demoiselle allait prendre elle aussi dans la face.

C’est alors qu’elle ouvrit la bouche et là, je compris tout en une phrase. Elle avait osé me faire ça, sérieusement, mais quel âge elle a !? Mon rendez-vous Rita, n’est autre que Gemma mon ex, elle a usurpé l’identité d’une fille pour pouvoir me parler. La rage me montait encore plus face aux propos qu’elle tenait à mon égard, je ne pourrais jamais être tranquille. Pourquoi jouait-elle à ça dans quel but, me faire souffrir !?

« Tu es complètement folle ma pauvre. »

Puis je lui tourna le dos et partie, j’étais enragée, pourquoi me faisait-elle ça, si elle m’aimait comme elle le dit, elle n’aurait pas joué de la sorte. Puis je refis demi-tour fonçant sur mon ex-petite amie. Je m’approchai d’elle à quelques centimètres et la giflai sans retenue, les larmes m’étaient monté aux yeux, je me sentais humilié par son comportement.

« C’est bien, tu as gagné, tu as réussi à me blesser, bravo Gemma, ne t’inquiète pas après cet épisode, je ne compte pas retrouver quelqu’un, j’ai compris le message, si je ne peux pas être à toi, je n’ai le droit d’aimer personne. Comme quoi je suis toujours ta propriété. »

Sur ces mots, je me retournai afin de partir.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Je m’étais préparé à la gifle mais rien ne pouvait vraiment me préparer à l’impact.  L'atmosphère était chargée de tension, et je savais qu'elle allait frapper. Ses doigts, tendus et prêt, ont brutalement rencontré ma joue si innocente. L'écho de cette claque a raisonné dans ma tête, révélant la dure réalité de la situation. J’avais accepté ce qui allait arriver, et maintenant, je devais simplement faire face aux conséquences.  

"Tu as mis du temps à comprendre, mais tu es et resteras toujours ma propriété. Tu es à moi" Ma joue, autrement douce, portait désormais la marque de sa colère "Peu importe où tu fuis, je te retrouverai."

Alors qu'elle s'éloignait, décidant de me quitter, je m'étais engagé à ne pas la laisser partir. Plus cette fois. Pas cette fois-ci. Pourquoi avais-je choisi de me rendre dans le quartier peu recommandable du Bronw, devinez le un peu?

Nous nous retrouvions au fin fond d'une ruelle, peu fréquentée, un véritable cul-de-sac, comme certains diraient. J'étais surpris par son choix de ce lieu si dangereux.

Dans un élan, j'avais donné un sifflement, donnant le signal à mes hommes d'agir. Ils l'ont appréhendée sans brutalité, c'était loin d'être mon intention, et lui ont recouvert la tête d'une cagoule.

"Faites-la taire", criais-je alors qu'elle se débattait et hurlait. Ce qui était totalement logique mais cela me fendait le cœur, mais c'était une étape nécessaire pour mes plans et je ne savais pas comment m’y prendre autrement.

Elle allait probablement m'en vouloir, mais tout ceci avait un but. Une grosse voiture noire 4x4 s'approchait à toute allure, et mes hommes l'ont contrainte à y monter à l'arrière. Quant à moi, j'ai pris place dans un autre véhicule. Je savais qu'il s'agissait d'une tâche ardue, complètement dingue mais indispensable. Malgré tout, je gardais une détermination sans faille à mener mon plan jusqu'au bout. Louisa se débattait, et l'un de mes hommes lui retirait la cagoule.

"Calme-toi, il ne te sera rien fait. N'ai pas peur, beauté", lui disait-il. La voiture s'élançait sur la route, pendant une bonne vingtaine de minute.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Je venais de la frapper avec une violence inouïe, même moi, je fus choqué par la force de mon geste, mais je ne montrai rien, j’étais en colère contre elle. Pourquoi me traiter de la sorte, notre histoire était terminé, je l’avais laissé pour qu’elle puisse vivre son histoire avec Devon, à aucun moment, je n’ai été méchante, à son égard, ou autre alors pourquoi m’infliger ça ? Pourquoi jouer ce tour de méchanceté alors que tout ce que je voulais, c’était prendre soin de moi. Les larmes coulaient sur mes joues un mélange de peine et de rage, incompréhensive face à la situation.

« Je ne suis pas ton objet Gemma ! »

Je partis pleine de rage, voulant la fuir le plus loin possible. Je tirais encore sur ma cigarette que je finis en une barre tellement mes nerfs était à vif. Putain, mais dans quelle situation je me suis encore foutue moi, même quand je ne cherche pas les ennuis, ils se jettent sur moi, s’en est trop. J’avançais dans les rues sans vraiment réfléchir à ma destination, je voulais tous simplement la fuir, me retrouver seule afin de sortir ma rage et ma peine. Les questions se mélangeaient dans ma tête, mais seul un mot ne revenait sans cesse : Pourquoi. Pourquoi fait elle cela ? Pourquoi me blesser ? Pourquoi se faire passer pour quelqu’un d’autres ? Pourquoi elle pouvait être si affreuse parfois ?

Je me retrouvai dans un cul-de-sac, je m’apprêtais à faire demi-tour quand je vis des hommes et Gemma au bout de la rue. Je commençai à paniquer.

« C’est quoi ce bordel ! » Eus-je juste le temps de crier avant que les hommes de Gemma ne se jettent sur moi afin de me mettre une cagoule sur le visage. « Gemma, c’est quoi ton putain de problème ! Relâchez-moi tout de suite ! » Je me débattais, lançant mes jambes dans le vide pendant que les grosses brutes me maintenaient les bras. Je paniquais, mais j’étais aussi en rage. Si je sors vivante de cette histoire, je compte bien faire payer à Gemma tout ça. Je vais la détruire, elle n’est pas prête. « Je vais vous le faire payer à tous ! Ne me sous-estimez pas, je vais vous détruire ! Tu m’entends espèce de folle, je vais te réduire en miettes ! » Je criais sans m’arrêter telle une lionne, ne me laissant absolument pas faire.

Gemma ordonna alors à l’un d’eux de me faire taire, ce dernier me mit un bout de chiffon dans la bouche afin que je ne puisse plus parler, mais je ne cessai pas pour autant de crier, cela faisait toujours du bruit et était désagréable pour leurs oreilles. Vous ne savez pas qui vous avez enlevé, je ne serais en rien docile comme prisonnière. Je me débattais pleine de rage, j’entendis une voiture arrivait et je compris qu’on allait m’y faire rentrer de force, j’ai beau eu lutté, je ne fis pas le poids face aux gorilles qui me tenaient. On me fit rentrer à l’intérieur et la voiture partit sur-le-champ. Un de mes ravisseurs tenta de me rassurer. « Calme-toi, il ne te sera rien fait. N'aie pas peur, beauté. » Il se foutait de moi celui-là ! Je me mis encore plus à me débattre, criant deux fois plus fort quitte à manquer de souffle et avoir du mal à respirer. J’allais les étriper tous un par un, la fille des foyers revenaient en puissance en quelques instants, il en valait de ma survie, enfin, c’est ce que je pensais.

Au bout d’un certain temps, la voiture se gara et on me fit sortir du véhicule. Je n’avais aucune notion du temps ou de l’endroit vers lequel nous nous sommes dirigés. Je ne savais qu’une chose, c’est que j’avais le démon en moi, je n’avais pas peur, je voulais juste me venger. On me dirigea, je ne sais pas où je marchais à l’aveugle tout en tentant de me débattre à nouveau, j’étais infatigable. Je réussis toutefois à cracher le bout de chiffon autrefois dans ma bouche. Je respirais mieux enfin, je pris une grande bouffée d’oxygène avant de me remettre à hurler.

« Gemma, je te jure que je vais te faire la peau, je me fous de tes magouilles, c’est moi qui vais te tuer, tu as bien compris !! »

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Je me trouvais à l'avant de la voiture, suivant de près l'autre véhicule qui transportait ma magnifique et colérique Louisa. J'ouvrais le pare-soleil  pour contempler mon reflet dans le miroir, ou plutôt, dirais-je,  je voulais voir si je n'avais rien au niveau de ma joue. C'était bien évidemment, à cet endroit précis qu'elle m'avait donné une gifle des plus dynamiques. Une remarquable gifle, car sans vous mentir,  je pouvais encore ressentir la douleur. Je me regardais pour voir une éventuelle blessure, mais je ne trouvais qu'une petite égratignure, probablement causée par sa bague. Mais malgré la douleur, un sourire s'affichait sur mon visage. Après tout, cette gifle était une preuve d'amour de la part de Louisa, aussi douloureuse soit-elle. Et je savais, au plus profond de moi, que je l'aimais, à défaut de tout ce que j'ai pu lui causer.

"Arrgh, bordel, elle ne m'a pas raté " J'effleurais ma joue avec mes doigts, tandis que le chauffeur ne pouvait s'empêcher de lâcher un léger rire. Il est vrai que cette gifle, je l'avais certainement méritée, et je savais également qu'elle sera tout autant déchainer dès qu'on l'a libérera.

Je savais que mon idée était un véritable pari des plus fous, des plus dingues, et c'était comme jouer à la roulette ruse.  Ca passe, ou ca casse.

Alors que la voiture poursuivait sa route, nous avons emprunté un autre itinéraire afin d'arriver par l'arrière. Bien sûr, je voulais que tout soit parfait, même si j'avais quelques appréhensions. J'avais peur qu'elle me rejette, et cela serait tout à fait compréhensible après tout le mal que je lui ai causé, mais au moins, on ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé.

Je me suis réfugié dans une chambre pour me changer. Je souhaitais être parfaite pour elle, totalement dévoué à elle. Alors, debout devant le miroir, j'admirais la robe noire que j'avais opté pour cette soirée. Mon décolleté est long et gracieux, plongeant en une courbe parfaite qui ne manquera pas d'attirer tous les regards mais ce soir, je voulais juste attirer un seul regarde, celui de ma louisa.

Cette robe est absolument magnifique, la taille était parfaite, totalement cintrée, mettant en valeur ma silhouette à la perfection, et par-dessus tout, elle était conçue pour sublimer encore plus mes courbes généreuses, telles que mes fesses. Cette tenue me rendait à la fois audacieux et élégante, une vision de toute grâce et d'une telle puissance. La femme fatale dirais-je.

"Avec tout le respect que je vous dois, madame, vous êtes divine." Je me tournais vers mon homme de confiance, un homme qui a toujours été d'une fidélité sans faille, depuis tant d'années. "Ouf, ne parlez pas trop vite, très cher, dans dix minutes, je pourrais bien me trouver baigner dans une marre de sang et là, je serais tout sauf divine" Oui, j'avais appris par mes hommes de main qu'elle était plongée dans une rage incontrôlable, une bombe nucléaire prêt à tout exploser sur son passage. Par risque, on m'avait même suggérer qu'il serait préférable d'annuler ! Mais je suis Gemma, je ne recule devant rien, et j'étais déterminé à mener mon plan jusqu'au bout, comme je l'ai dit. Je n'avais pas fait tout cela pour les couilles du pape, alors même si je risque de tout perdre ce soir, j'aurai au moins essayé. "N'oubliez pas ceci, madame", il sortait de sa veste, une petite boîte qu'il me tendis et en guise de remerciement, je lui donnais un baiser sur la joue avant de prendre une profonde inspiration, puis je quittais la chambre pour enfin me rendre dans ce restaurant.

Seule dans l'ascenseur, je tremblais comme une feuille, et une dernière fois, pour m'assurer qu'elle était toujours aussi belle, j'ouvrais la boite.

À l'intérieur du restaurant luxueux, une lumière douce créait une atmosphère des plus romantiques, et l'on peut entendre une mélodie douce, le morceau préféré de Louisa.

Du sommet de cet immeuble, nous avons une vue magnifique  à travers les grandes fenêtres surplombant New York, illuminée par les lumières d'une ville qui ne dort jamais. Chaque détail a été soigneusement pensé pour que tout soit parfait. Croyez moi, j'avais sorti le grand jeu, mais aussi mon portefeuille. J'avais vu tellement grand pour ce moment. J'avais réservé non pas une simple table, mais tout l'établissement. Je ne voulais pas être dérangé par quiconque, seulement le personnel, aussi discret et attentionné soit-il.

A ce moment précis, je pense que je n'ai jamais été aussi stressé de toute ma vie, et ce stress risquerait de m'arrêter net.

La porte de l'ascenseur s'ouvrait pour que je puisse prendre place, et attendre ma belle dulcinée.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Qu’est-ce que Gemma me voulait ? Certes, on s’est quitté sous les cris et le tumulte, mais je pensais que c’était clair entre nous, on se séparait parce que c’était la meilleure chose à faire. Je pensais qu’elle m’aimait alors pourquoi m’infliger cela. Certes, Gemma a été cruelle parfois avec moi, mais carrément me faire enlever par ses hommes de main ça devient gros. Nous ne nous sommes pas parlées depuis des semaines pourquoi me faire ça d’un coup. Elle devait vivre sa vie auprès de Devon et ne plus me contacter, c’était ça l’idée. Au lieu de ça je me retrouve je ne sais où une cagoule sur la tête ! Je peux admettre que ces hommes ne m’ont pas fait plus de mal que ça, mais tout de même pourquoi m’enlever, je ne suis pas un objet, je suis une personne !

On me fit descendre de la voiture et avancer de quelques pas, je ne sais pas du tout où je suis. Je me laisse guider par des gorilles hurlant encore de rage, je suis la pire prisonnière qui leur ait été donner d'avoir, mais je ne les plains pas, c’est bien fait. On me fait asseoir sur une chaise et on me libère enfin la vue. Je tourne ma tête dans tous les sens pour essayer de deviner où je me trouve. Je suis dans une chambre, une chambre d’hôtel ?! Je tourne le regard vers un des gorilles qui me surveille, je reste cloué sur ma chaise tellement je suis perdue par la situation.

« Une chambre d’hôtel ! Vraiment ! Mais c’est quoi cette mascarade !? »

L’homme en face de moi semble à la fois saoulé de mes cris, mais aussi compréhensif, il n’a absolument rien de menaçant, c’est à ne plus rien comprendre.

« Vous allez bientôt savoir de quoi il en retourne, mais je vous promets qu’on ne vous veut aucun mal bien au contraire. »

Il ne veut aucun mal alors pourquoi m’enlever enfin. L’homme semble dépité, ne sachant quoi faire pour me calmer. Je décide alors de baisser les décibels pour lui, après tout c’est Gemma qui doit payer, lui n’est qu’un simple exécutant, j’ai du lui donner une migraine monstre à force d’hurler, j’ai d’ailleurs un début de mal de gorge.

« Je veux bien vous croire mais mettez vous à ma place cinq minutes, je me suis faite kidnappé par mon ex pour je ne sais qu’elle raison. »

La panique de l’homme se lisait dans ses yeux, il ne savait plus quoi faire ou quoi dire pour me rassurer. Je le vis alors faire une pause et se concentrer sur son oreillette, quelqu’un était certainement en train de lui donner un ordre. Les choses allaient changer encore une fois, vite qu’on m’emmène vers Gemma que je lui fasse la peau. L’homme se retourna vers moi et me tendit une main.

« Venez avec moi, vous allez enfin avoir les réponses à vos questions. »
Il se mit même à faire un léger sourire ce qui m’interpella, je saisis sa main, bizarrement je me sentais beaucoup moins en danger. Je le laissais me guider dans les couloirs en direction d’un ascenseur. L’homme me fit monter à l’intérieur et appuya sur le bouton correspondant au rooftop. Je le regarde incrédule, il me fit un signe de me taire et me laissa seule dans la cabine. Il n’avait pas peur à tout moment, je pouvais m’arrêter à un autre étage, mais il avait du surement me cerner, car j’étais beaucoup trop curieuse de savoir ce que tous cela signifiait avant de partir.

L’ascenseur montait les étages un par un, je ne savais pas quoi penser de tout ça, mais apparemment, ma vie n’était pas en danger. Je fus rassurée d’un côté, mais je sais que Gemma peut être des plus machiavéliques alors je reste sur mes gardes. J’arrive enfin au dernier étage et les portes s’ouvrirent sur une salle de restaurant. Je fis un pas en avant, tout était magnifique, la décoration, la salle en elle-même, tout était si raffiné. Je fus aussi interpellé par la musique, il s’agissait de mon morceau préféré qui tournait, bizarre tout de même. Je progressai dans la pièce et je la vis, Gemma. Elle était en tenue de soirée dans une robe magnifique qui la rendait des plus radieuses, une vraie déesse, mon cœur se mit à battre la chamade troublée par cette merveilleuse image. Puis je me ressaisis bercé de colère.

« Tu as intérêt de m’expliquer ce que je fais ici parce que je te jure que je vais vraiment m’énerver ! »

Je ne bougeai pas d’un millimètre, perturbé par cette atmosphère.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Tu as intérêt de m’expliquer ce que je fais ici parce que je te jure que je vais vraiment m’énerver ! » Même avec sa crinière en désordre et son regard quasi foudroyant, elle restait à mes yeux la plus splendide des créatures. La colère la consumait à cause de mes actes, et je le comprenais. J'avais dépassé les limites avec mes plans.  Je me tenais là, et il fallait que cette fois-ci, je sorte les bons mots parce que je savais qu'il en fallait beaucoup pour qu'elle me pardonne.  

Malgré les risques, je m'approchais d'elle, mes talons résonnant dans le silence. Désormais, la seule musique de cette pièce somptueuse était le claquement de mes pas. Tout mon charisme et mon élégance, dans un décor parmi les plus beaux et romantiques. J'avais tout mis en œuvre pour elle, souhaitant que tout soit parfait. Chaque pas que je faisais vers elle était une preuve de mon impatience de réparer mes erreurs. Sous la lumière tamisée de la pièce, je me tenais prêt à affronter la tempête que j'avais moi-même déclenchée.

"Oh? Moi, j'adore quand tu es énervé, cela te rend un coté tellement sexy"

lui disais-je en souriant,  tout en prenant ce risque de continuer mon avancée vers elle. Et là, délicatement, je peux dire qu'à cette instant, mon cœur battait à vif allure, j'avais tellement qu'elle me gifle une seconde fois, qu'elle me crache toute sa haine à mon écart.

D'un ton d'une grande tendresse, je lui disais "Viens avec moi." En lui tenant la main, je l'emmenais jusqu'à la terrasse... Une terrasse toujours aussi somptueuse surplombant la majestueuse New York. La vue d'en haut était à couper le souffle, un spectacle qui laissait sans voix. Les radiateurs de terrasse atténuaient le froid glacial new-yorkais, créant une atmosphère des plus chaleureuses, des plus romantiques avec toutes les fleurs qui contournait cette terrasse.

Là, perchés au-dessus du monde, elle et moi. Totalement seule. je n'avais pas envie que les employés entendent mes mots.

"N'est-ce pas magnifique ?" Je me tournais vers elle, et je lui avouais enfin les mots doux qui lui étaient destinées depuis si longtemps : "Je t'aime, Louisa." Bien-sûr à sa grande habitude, je voyais qu'elle voulait parler, et instinctivement, je posai mon doigt sur ses lèvres. "S'il te plaît, laisse-moi parler." J'avais préparé tout un discours dans ma chambre, des mots parfaits pour l'occasion, mais le stress et la peur me faisaient tout oublier. Alors, dans ce cas, je devais improviser "C'est ça ma vie, Louisa. Mes hommes, je les commande, les ennemis, je les évite autant que possible. Malheureusement, je suis ce que je suis, je ne peux pas changer ça mais une chose est sûre, ce que je peux changer, c'est que je suis prête à t'ouvrir mon coeur." Délicatement, je prenais toujours un grand risque, et de plus, que maintenant, je me trouvais sur la terrasse, elle pourrait à tout moment me jeter par dessus. De mes deux mains, je remettais ses cheveux un peu convenablement "Je veux être là pour toi, a chaque instant, dans les meilleurs, comme dans les pires moments. Je veux être celle sur qui tu pourras toujours compter, celle qui te soutiendra toujours. C’est avec toi que je veux construire mon avenir, c’est à tes côtés que je veux vieillir, Louisa. Parce que c’est toi, que j'aime. " C'était peut-être le bon moment de sortir la boite mais je voulais attendre ce qu'elle avait à me dire. Sur ce coup, elle pourrait me dire tout bonnement que c'était trop tard. Notre couple était terminée. Que j'avais pris de temps pour me décider.  "Je suis terrifié par mon amour pour toi, et parfois, cette peur me pousse à faire des choses qui me font avoir envie de me donner des claques. Je te demande pardon, pardonne-moi s'il te plait." Dès que je jugeais que ses cheveux parfaitement coiffés, je me retenais de les toucher, de la toucher. Mes deux bras au long de mon corps, j'attendais une réaction de sa part.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

Il y eut un petit silence, nous nous admirâmes autant l’une que l’autre malgré ma colère, je sentais cette tension entre nous. Elle était automatique, on avait beau se détester l’une, l’autre, la passion prendrait toujours le dessus. En même temps, elle est magnifique dans sa robe, digne d’une star de cinéma, sa robe lui moule parfaitement son postérieur. Oh son fessier que je l’aime. Louisa reprend toi ! Elle se mit à marcher dans ma direction, je reste immobile, ne sachant pas à quoi m’attendre avec mon ex petite amie. Le bruit de ses talons raisonne et bizarrement, cela m’excite mais je reprends mes esprits chassant ses idées de mon esprit. Il est vrai que le lieu est des plus sublimes, même très romantique, cette atmosphère me perdais totalement.

Elle me taquina comme à son habitude, je n’étais pas d’humeur à rire, mais son sourire ravageur me retourna l’estomac. Bordel que cette femme m’envoûtait, mon cœur battait la chamade, je l’aime, c’est indéniable et je l’aimerais toute ma vie. Cependant, son petit numéro ne m’a pas du tout faire rire. « Et moi, je n’aime pas du tout me faire enlever Gemma. » Dis-je sur un ton encore un peu fermé. Malgré ma colère évidente, elle continua de progresser dans ma direction.

Une fois à ma hauteur, elle m’intima de la suivre sur un ton des plus doux avant de me tendre sa main. J’acceptai de la suivre, ma main rentra au contact de la sienne et mon corps s’embrassa comme à chaque fois que son corps venait à toucher le mien. Nous progressâmes dans le restaurant, j’admirais la décoration et la vue sur New York. Nous continuâmes de marcher jusqu’à arriver sur la terrasse à l’abri des regards indiscrets. La vue était tout bonnement magnifique, on pouvait voir Central Park au loin, les lumières de la ville donnaient une ambiance intime à ce moment, tout comme l’ensemble des fleurs qui habillaient la terrasse. Tout est tellement parfait, mais la situation est à la fois tellement folle que je ne comprends pas ce que je fais ici. Mes sentiments sont tous chamboulés, je crois que ma colère redescend un peu, devant plus perdue par tous cette mise en scène.

« Si c’est sublime. » J’aurais voulu rajouter des mots, mais Gemma ouvrit la bouche en premier en me disant qu’elle m’aimait. Ses mots me transpercèrent le corps, je frissonnais par l’effet que me faisaient ses paroles. Moi aussi, je l’aime de tout mon cœur, mais cela ne suffit pas. J’allais ouvrir la bouche quand elle vint déposer un doigt sur celle-ci afin de m’empêcher de parler. Je la regardai agacé, mais quand elle me demanda de la laisser parler, je me radoucis. C’est alors qu’elle me fit une déclaration d’amour. Oui, Gemma me dévoilait ses sentiments, mais c’est quoi cette folie furieuse ! Mon cœur battait de plus en plus fort, touché par les mots qu’elle prononçait. Il me faisait à la fois mal et du bien. Du mal parce que même si je l’aime plus que tout nous sommes bloquées dans une situation, celle qui nous a menées à nous séparer.

Elle approche ses mains de mon visage et vint y arranger mes cheveux, par automatisme, je ferme les yeux savourant ses caresses. J’étais en rage, il y a encore cinq minutes, mais du moment qu’elle m’a souri et à toucher mon corps, je me suis aussitôt assagie. Je suis faible en sa compagnie, elle est ma drogue, je ne peux pas lui résister. Elle ouvrit la bouche et je réouvris les yeux. Elle continuait à me dire ses mots si magnifiques, que j’avais toujours rêvé d’entendre, mais à quoi bon les dires maintenant ? Pourquoi ?
« Moi aussi, je t’aime Gemma, mais tu oublies la raison pour laquelle nous nous sommes séparés, j’ai beau t’aimer plus que tout au monde, t’avoir détesté cette dernière heure à cause de ton numéro de voyou, et te pardonner dès que tu m’as souri, mais je ne veux pas de cette situation, je ne la supporte pas et tu le sais. » Oui, je ne peux pas la partager avec Devon, elle le sait, cela me fait trop mal, je me suis détruite à cause de ça et je ne veux pas retomber dans ce cercle vicieux. Je me détruis autant qu’elle de la repousser, mais je ne veux pas être la numéro deux, je ne veux plus…

Elle vint ensuite à s’excuser pour cette manigance et les mots durs qu’elle a pu avoir tout à l’heure. Et là, je vois dans ses yeux, son amour, mais aussi ses regrets, elle a cette expression caractéristique des enfants qui savent qu’ils ont fait une bêtise, mais qui ne pensait pas mal faire sur le moment, cette innocence, cette maladresse tellement touchante, je la vois dans ses yeux. Elle finit de me recoiffer et vint replacer ses mains le long de son corps, l’absence de sa peau contre la mienne me donne déjà une sensation de manque. Je plante mon regard dans le sien avant d’ouvrir la bouche.
« Tu te rends compte que tu m’as enlevé, Gemma, c’est quand même extrême comme idée ? À vrai dire je ne comprends pas tout ce qu’il se passe, pourquoi je suis là mais je veux bien te pardonne mais ne me refait plus jamais ça parce que la prochaine fois ça sera le point de non-retour Gemma. » Je sais que je lui en veux pour cette mascarade mais elle semble tellement s’en vouloir que je veux bien me radoucir et l’excuser. Je reste là en attente de réponse, ne sachant ce que je fais dans ce décor sublime. En-tout-cas, elle s’est donné beaucoup de mal et cela me touche énormément.

°° C'est quoi ce bord*l ! °°

« Et moi, je n’aime pas du tout me faire enlever Gemma. » Je brûlais d'envie de sourire, mais je savais au plus profond de moi-même que ce n'était pas le moment idéla pour laisser éclater ma joie face à une telle situation. Je me retenais donc, faisant une petite grimace pour contenir ce sourire qui menaçait de se dévoiler. Chaque muscle de mon visage luttait contre cette irresistible envie de sourire. C'était comme une bataille silencieuse entre le désir d'exprimer mes émotions et la nécessité de maintenir mon sérieux. Je me devais, je le devais sinon, je craignais une seconde gifle de sa part. Oui, aussi fou que cela puisse paraître, cette tigresse face à moi me faisait soudainement peur.

Je la regardais, et en toute franchise, j'avais une envie si intense de déposer mes lèvres sur les siennes, de l'embrasser, de lui partager, de lui prouver tout l'amour que j'éprouvais pour elle mais je préférais être patiente, et éviter de brûler les étapes.

Cependant, à l'entendre, j'ai préféré m'arrêter net, prendre mes distances et apprécier le panorama qui s'offrait à moi. Par précaution, par mégarde, je devais d'abord apaiser la situation avant de pouvoir espérer une scène d'une grande romantisme, alors je me suis écarté pour me rapprocher du bord de la terrasse. Ne vous inquiétez pas, je n'avais pas l'intention de sauter, mais regardez moi cette vue magnifique. Les coudes appuyés sur la rambarde, le dos tourné vers Louisa, je lui ai avoué ce qui suit.

"Oui, j'ai bien compris ça!" Je ne pense pas que j'ai réellement réalisé la gravité de mes actes, j'avais tellement mes propres plans en tête que rien ne pouvait m'arrêter. " J'ai même cru comprendre que tu voulais m'anéantir en miette, jusqu'à me menacer de mort.'' avais-je dit en fixant l'horizon, oui, mes hommes m'avaient déjà informé de tout ce qui s'était passé, de sa furie incontrôlable, même leur tas de muscle, avaient eu du mal à la gérer. Aurait-elle été capable de me faire du mal?

Cette fois-ci, je me suis retourné vers elle, le dos appuyé contre la petite balustrade.

"Louisa, je te connais tellement bien, bien plus que qui compte, genre,  tu serais venue me voir si je t'avais donné rendez-vous? Je n'avais pas d'autre idée que cette mise en scène et si j'ai pu te faire peur, je m'en excuse. Mille fois, je suis profondément désolée. "

Mon intention n'était pas de l'effrayer, malheureusement c'est ce qui s'est produit. J'aurais peut-être dû opter pour une autre solution, mais laquelle ? Au fond de moi, je savais qu'elle ne serait jamais venue à mon rendez-vous.

L'amour parfait me pousse à des actes incompréhensibles. L'amour me rend aveugle, l'amour me rend tellement vulnérable.

"Tu ne comprends toujours pas ? Tu penses que j'ai fait tout ça uniquement pour t'emmener dans une chambre d'hôtel et faire l'amour avec toi ?" De ma main, je lui ai montré tout ce qui nous entourait. "Louisa, je ne suis pas doué pour ça, pour exprimer mes sentiments, mais ce soir, je veux ... Ou du moins, je vais essayer d'être la femme parfaite à tes yeux et que ce moment, te reste graver dans ta petite mémoire". Je ne savais pas si je devais m'approcher d'elle ou non. Je n'avais aucune envie de sentir à nouveau sa douce main sur ma joue, alors je suis restée plantée là, comme une plante devant elle. "Je veux qu'en sortant d'ici, tu te précipites pour dire à toutes tes amies à quel point je suis la petite amie la plus folle, la plus dingue, la plus cinglée, la plus déjantée mais aussi, la plus adorable, la plus romantique. Je t'aime, Louisa, je t'aime avec une telle intensité qui me fait perdre toutes mes raisons." La preuve en est, regardez où je t'ai emmenée, et surtout, la stratégie que j'ai mise en place pour l'y amener. " J'ai pris la décision la plus difficile de ma vie, mais aussi la plus libératrice. En prenant cette décision, j'ai choisi la vérité, j'ai choisi l'amour, j'ai choisi toi. C'est toi que je veux, Louisa, je veux passer ma vie avec toi. Je veux partager avec toi chaque lever de soleil, chaque coucher de soleil, chaque éclat de rire et chaque larme. Je veux être à tes côtés à chaque instant, je veux être ta petite amie" Je sais que le chemin ne sera pas facile, mais je suis prête à le parcourir, car je sais que l'amour que nous partageons vaut toutes les difficultés de la vie. "Pour que cela soit plus clair, c'est terminé entre Devon et moi, Louisa. Je ne pouvais plus me mentir à moi-même." Tout en me dévoilant, j'avais osé m'approcher d'elle, pour venir prendre ses deux dans les miennes. "Si tu le désires, mon cœur t'est entièrement dédié, toujours et à jamais." Désormais, elle avait la balle dans son camp.