Des fois, je me posais la question de savoir pourquoi j’étais rentré dans les services secrets. Je voulais de l’action ça, c’est bien vrai. Passer ma vie derrière un bureau, très peu pour moi. Voir Karen qui bitcher à propos de tous ses collègues et qui n’est jamais contente parce que personne ne remet un café en route, non ça ce n’est pas possible. Passer des heures le cul visé sur une chaise à regarder un écran d’ordinateur, voir un tas de chiffres défilés et surtout se taper un mal de crâne en rentrant, non merci. J’aime l’action, j’aime quand ça bouge, j’aime courir après les criminels. Être policier pour moi a été une évidence. Depuis tout petit, je veux protéger les gens contre ceux qui leur font du mal. Mes années, passées dans la police, ont été les meilleurs. J’ai eu des collègues qui étaient parfaits et on s’est bien marrés. J’ai voulu me lancer un autre défi et rentrer dans les services secrets. Ça a été des mois de préparation et des mois pour arriver à l’étape finale. J’ai tout donné, j’ai voulu arrêter plus d’une fois, mais ma famille m’a toujours épaulé. J’étais content d’y être arrivé. Je me voyais comme dans les films, plaquer le président des Etats Unis et le protéger d’une balle, partir en trombe. Je pensais que ça allait bouger pas mal. Résultat, j’ai dû faire des opérations de sécurisations nationales. C’était… Palpitant, on peut rêver mieux. J’ai été fou de joie quand on m’a annoncé que j’allais surveiller le fils d’un candidat à l’élection présidentielle. Je ne sais pas vraiment pourquoi on m’a choisi, mais j’ai accepté avec plaisir. Je me voyais déjà être à ses côtés lors de meeting avec son père, lors de rendez-vous très important, lors de sorti pour aider son père ou enfin des trucs bien. Je me retrouve avec un petit con sur les bras. La joie. Je devais suivre un étudiant qui voulait mener sa vie comme il l’entendait et ça me faisait chier. Aaron est un petit con, il ne faut pas avoir peur des mots, je le déteste, mais qu’est-ce qu’il est beau. Si seulement je pouvais l’avoir pour moi un peu, j’en profiterais, manque de pot il est totalement hétérosexuel et en plus, il enchaîne les conquêtes, ce qui me fait doublement chier. Je déteste voir les filles tourner autour de lui, mais je n’ai rien à dire. Je fais mon Job et je le suis. Cela fait quelques mois que je co-habite avec lui dans son loft à Manhattan. Il y a des jours ou ça va très bien et d’autres fois non. Quand sa copine vient, j’aimerais juste qu’elle fasse demi-tour et qu’elle ne revienne plus. La plupart du temps, quand il est avec elle, je reste dans le Salon à regarder un truc en essayant de ne pas penser à ce qu’ils font ou bien je vais dans ma chambre pour ne rien entendre. Ce soir, je voulais rester tranquille, qu’on se regarde un truc ou qu’on passe une soirée tranquille tous les deux. Je lui ai dit que je revenais et que j’allais à la douche. Il faisait chaud et je voulais au moins être un peu propre pour sortir. J’ai jeté mes vêtements dans la panière à linge sale et j’ai commencé à prendre ma douche. J’étais dans mes pensées, quand crétin premier est rentré comme ça. « Héééééééééééééé. » Dis-je en sursautant. Putain, mais il ne sait pas ce qu’est l’intimité ou c’est comment ? J’ai vite mis ma main sur mon entre-jambe et je l’ai arrosé. « Dégage. » Je n’étais absolument pas content de ce qu’il avait fait. Je sens le rouge me monter aux joues. « Putain, mais quel petit con. » Murmurais-je à moi-même. Il était en train de rire et de me dire qu’on sortait ce soir. Youhou la joie m’envahit. Je voulais rester à la maison, mais non monsieur en a décidé autrement et on sort. Je n’ai pas le choix de le suivre. Ce gars m’épuise et pas dans le sens que j’aimerais qu’il m’épuise. Quelques heures, plus tard, nous voilà dans sa magnifique voiture, une Chevrolet Camaro. Elle est magnifique, c’est un des avantages du métier. Je la conduis même ce soir, bien évidemment que je me fais plaisir et je ne peux pas enlever le sourire stupide qui est sur mon visage. Je ne pourrais jamais me payer un bolide pareil, donc j’en profite. Merci gosse de riche. Le trajet fut plutôt calme. On s’est garé et crétin Number one me dit qu’il veut s’amuser et qu’il n’était pas question qu’on gâche sa soirée. J’avais juste envie de lui balancer un connard. Je me crève le cul pour cet enfoiré et lui, il veut s’amuser avec ses putes. Je n’en peux plus de lui. Qu’est-ce qu’il peut me frustrer. Pourquoi, je n’ai pas un gars simple, pourquoi j’ai un connard pareil. On avance vers la boîte de nuit et je ne sais pas pourquoi il met son bras autour de mes épaules et me parle à l’oreille. Dès les premiers mots qui sont sortis de sa bouche, je sens un frisson me traverser. Son souffle chaud contre mon oreille, je ferme limite les yeux. Mon corps réagit trop vite à sa proximité et ce n’est absolument pas bon. Je l’entendu me dire de me détendre et qu’on est là pour faire la fête. Comment tu veux que je me détende alors que tu es proche de moi crétin. Il est vite parti voir ses amis. Je connaissais la plupart, mais je me méfiais quand même, on ne sait jamais. Le voilà qu’il a déjà une amie dans les bras. C’est dingue ce mec sérieux. Je cligne les yeux une fois et il est sur la piste de danse. Je me renfrogne en voyant où il posait ses mains, elle est beaucoup trop proche de lui et il se déhanche trop. Ça va être très compliqué ce soir. Il y a beaucoup de monde. Je regarde à droite et à gauche. Je repère la sortie la plus proche au cas où. Je scanne les gens présents dans la boite en essayant de voir s’ils sont dangereux ou non. Il y a pas mal de gens ivres, mais je dois garder un œil sur le crétin. L’attention de la gente féminine ne me fait ni chaud ni froid, bien que je rougis face à leur façon de faire pour me draguer ou me montrer qu’elles s’intéressent à moi. Je ne suis absolument pas attiré par les filles, mais je suis totalement attiré par les gens comme Aaron. Il est totalement mon genre et j’aimerais pouvoir me coller à lui pour danser. Je vais près du bar, j’ai toujours une bonne vue sur lui. Le barman me sourit et me demande ce que je veux boire. « Un coca s’il vous plaît. » Il est hors de question que je prenne de l’alcool, je déteste ça déjà. Je vois qu’il me regarde bizarrement et je souris. Souvent, les jeunes voulaient boire, mais je ne suis pas ce genre de personne et je suis aussi en service. Il me donne mon verre et me caresse la main. « Merci. » Dis-je en rougissant. Il me met un peu mal à l’aise. Il n’est absolument pas mon style et il est un peu trop insistant à mon goût. J’essaie de voir si je trouve Crétin premier. Il est là, il danse toujours avec sa pétasse. Ça allait être une longue nuit, j’ai qu’une envie, c’est de rentrer. Un gars assit à côté de moi me sourit, je lève mon verre et lui fait un signe de tête. On s’est mise à discuter un peu. Il n’est pas mal en plus. Il est tout à fait mon genre de gars. Je rigole à une de ses blagues, du coin de l’œil je surveille Aaron. Vivement qu’on rentre.

 
 Je n’ai aucune envie d’être là dans cette putain de boîte de nuit ou je ne sais quel bar ou endroit. J’aurais tellement préféré qu’on reste à la maison tranquille à ne rien faire. Bien sûr, petit con en a décidé autrement, il adore sortir faire la fête, voir du monde. Je ne sais pas ce qu’il n’a pas compris dans le fait de moins sortir pour sa sécurité, de moins voir de monde et de surtout ne pas aller dans des endroits trop bondés. Je sais qu’il n’en fait qu’a sa tête, mais il va falloir qu’il arrête ça vite. Je sais qu’à un moment ça va clasher entre nous, j’essaie de prendre sur moi de faire ce qu’il veut tout en le surveillant, mais a un moment, on va arrêter les conneries. Je sais que ce soir, il va s’éclater et boire, ce gars ne sait pas faire sans excès, c’est hallucinant. C’est bien le genre de personne que je déteste. J’ai conduit à l’allée, c’est hors de question qu’il conduise quand je suis avec lui. C’est un fou furieux, il serait capable de faire comme dans fast and fuirons cet idiot. Je tiens quand même à ma vie. Une fois arrivé, je l’ai laissé voir ses potes, qui doivent être aussi cons que lui et je me suis posé au bar. Je le surveille quand même de pas trop loin. Je voulais boire un truc, m’occuper. C’est là que je le vois avec une charmante demoiselle en train de danser assez proche d’elle. Bien sûr que ça m’agace, il peut avoir toute les filles qu’il veut et il le sait. C’est vraiment le genre de type que je déteste le plus. C’est limite comme une salope au masculin. En plus, il me plaît donc ça passe mal. J’essaie de ravaler ma jalousie tant bien que mal. Heureusement, le joli gars au bar est venu me parler un peu. Bien entendu, il a flirté un peu et ça m’a mis un peu mal à l’aise, mais je rigole quand il fait une blague. Je ne veux pas être désagréable et lui dire d’aller un peu plus loin parce que je dois surveiller débile premier là-bas. Je dois rester discret dans ma mission. Le gars me parle de lui pendant que je bois ma boisson, au moins, il fait la discussion tout seul, c’est déjà bien. Je ne m’attendais absolument pas a avoir un bras autour de mes épaules. Je me suis tendu et j’étais prêt à frapper la personne qui avait osé faire ça. Je n’ai même pas le temps de me retourner que des lèves viennent m’embrasser sur la joue. Je lève les yeux et vois Aaron contre moi qui lance un regard menaçant au gars à côté. Je suis un peu interloqué par ce qu’il fait et le regarde avec un regard ferme ‘Tu es mort quand on sort’. J’espère que le message est bien passé sinon je serais ravi de lui faire passer encore une fois à la maison. L’apothéose arrive quand il parle. Personne ne lui a dit qu’il fallait qu’il ferme sa gueule à un moment ? Dès qu’il l’ouvre, c’est pour dire de la merde, c’est hallucinant. Je l’entends m’appeler bébé, je ne sais même pas si je veux rire ou m’énerver. Il veut les clés de la voiture et ce salut auprès du gars à côté. Il se serre la main et Aaron se met entre le type et moi. Je ne le quitte pas du regard, choqué par ce qui venait de se passer. L’énervement prend le dessus. « Je ne te passerais rien du tout Aaron. » Dis-je méchamment. Et puis quoi encore, il ne veut pas que je lui mette un lit et que je joue de la musique à côté le temps qu’il fasse son affaire. « Tu ne quittes pas le bar ! » Il n'en fait vraiment qu’à sa tête. « Tu es complément con ou tu le fais exprès ? » Dis-je doucement pour pas que l’autre entende. « Tu ne vas te taper personne, tu vas lui dire au revoir à ta copine et tu restes près de moi. » Voilà comment allait se passer la soirée, hors de question que je l’ai hors de ma vue et hors de question qu’il ait les clés de la voiture. Il serait bien capable de se barrer loin avec la fille et de me laisser ici comme un con. Surtout que s’il lui arrive quelque chose, c’est moi qui vais prendre et je n’ai absolument pas envie de perdre mon job pour un gars comme lui. Si seulement ses parents, c’étaient plus investis dans son éducation que dans la politique, on n'en serait pas là. Il est hors de question aussi que je me tape une fille, elle ne m’intéresse pas du tout. La pauvre si elle savait qu’elle allait être un trophée pour ce type. Je l’entends passer la commande pour du champagne en zone vip. Ce gars m’exaspère. Il va vraiment falloir qu’il change et vite parce que ça ne va pas le faire. Je vais lui rentrer dedans et pas dans le sens que je veux. Il me demande si je veux les rejoindre. Être entouré de cons, est-ce que j’ai vraiment envie d’y aller ? Non du tout. « Et si je n'ai pas envie ? Si j’ai envie de rester au bar à parler à monsieur ? Qu’est-ce que ça peut te faire ? » C’est vrai ça qu’est-ce qu’il en a à faire que je sois avec lui ou pas. Je croyais qu’il ne pouvait pas me supporter et là, il veut absolument m’avoir à côté de lui. « Je crois que tu ne voulais pas m’avoir à tes côtés ? Tu changes vite d’avis. » Je le regarde en fronçant les sourcils. « Va avec tes amis et amuse toi. Tu n’es pas là pour ça ? Donc ne t'occupe pas de moi, ne t’inquiète pas, je t’observe quand même. » Je lui donne une petite tape sur le bras et le pousse dans la direction de ses potes. « Allez !!!! » Je le veux loin de moi pour le moment. Il m’a un peu troublé et j’ai besoin de temps avec moi-même. Qu’il s’amuse et me laisse en paix. Je n’ai pas envie de rejoindre ses potes et qu’il passe la soirée à faire le mec.

 
Cette soirée m’énerve déjà, on vient à peine d’arriver et de s’installer et j’ai qu’une envie, c’est de partir. Bien évidemment, je ne peux pas partir et laisser Aaron seul ici. Il serait bien capable de me transformer le bar en partouze géante ou bien de s’attirer des ennui avec sa grande gueule. Ça, c’est sûr qu’il en a une grande gueule, toujours à l’ouvrir à décider de ce qu’il veut faire. Personne ne lui a jamais balancé un tais toi ? Limite, on doit se prosterner à ses pieds et dire oui à tout. Ça ne marche pas comme ça. Les jeunes d’aujourd’hui sont vraiment en perdition totale, c’est juste affolant en y pensant. Lui, lui, il est sans espoir, on ne peut plus rien faire pour lui. Ses parents auraient dû sévir tout de suite, chose qu’ils n’ont sûrement pas faite et voilà que monsieur se prend pour le roi du monde. Comme s’il était le propriétaire du lieu, ça ne marche pas comme ça. Je sais qu’il l’a mal pris d’avoir un espèce de garde du corps, mais il n’a pas le choix. S’il tient à la vie, il doit suivre ce que je lui dis et surtout la fermer. C’est dommage que je ne puisse pas le laisser dans la merde. Bien sûr, je ne le ferais pas, mais j’hésite pas à lui faire par de mon mécontentement. Bref, il allait être dans son coin avec ses pintades et les autres coqs à faire, je ne sais quoi et moi, j’allais le surveiller de loin, pas trop non plus. J’étais étonné qu’un homme vienne me parler, mais ça fait toujours plaisir surtout que le gars est vraiment pas mal. Évidemment, petit con premier arrive et casse l’ambiance directement en disant de la merde. Ce mec à un putain de don pour ça, c’est hallucinant. Si vous voulez foutre une mauvaise ambiance, n’hésitez surtout pas à l’appeler, il est imbattable. Il est là à sortir des phrases de merde qui le font rire, le pire, c’est qu’il se croit intelligent. Ce gars m’exaspère. Bon courage à sa compagne plus tard, elle va devoir s’accrocher avec un type pareil. De plus, monsieur veut les clés de la voiture, mais il pense vraiment que je vais lui dire ‘oui tiens Aaron prend les clés. Tu veux aussi ma carte bancaire et mon numéro de carte ?’ Il me prend vraiment pour un bleu ? Il se rappelle que je bosse dans les services secrets ? Je ne pense pas. Il est là à me dire que ce n’est pas cool, mais je n'en ai strictement rien à faire en vrai. « Parce que tu crois que je suis là pour être cool avec toi ? » Je le regarde droit dans les yeux. « Tu sais pourquoi je suis ici. » Je n'allais pas trop en dire, on ne sait jamais, il y a des oreilles indiscrètes au bar et je ne veux pas que ça se termine mal. Le gars ça le fait rire ce que je dis. Franchement, c’est vraiment un petit con. Ce gars m’énerve au plus haut point. Je lui dis que j’ai envie de rester au bar à parler avec le monsieur. Ça y est, il repart dans le mélodramatique. Ah ça c’est sûr que sans lui, je m’ennuierais, mes journées serait longue. Je fronce les sourcils quand il dit qu’on ne touche pas ce qui est à lui. « Par contre qu’on soit d’accord, je ne suis pas à toi. C’est compris ? » Je ne sais pas ce qu’il à ce soir, mais faut qu’il se calme. « He oui, je le préfère à toi. Il est moins turbulent et au moins, je peux avoir une conversation intéressante avec lui. » C’était une petite pique que je lui envoie, après que ça lui plaise ou pas, je m’en moque. « Et pour le fait de m’ennuyer sans toi ? Non, je serais tranquille, mais vraiment tranquille. » Pareil, c’était une petite pique. Tu veux jouer au con, bah, on va être deux à jouer. Bien sûr, il me tient bien occupé de mes journées et je me suis habitué à l’avoir avec moi et on parle quand même, mais si je peux l’agacer un peu, c’est toujours ça de pris. J’ai juste envie qu’il se casse et reprenne ses activités de merde. J’essaie de lui faire comprendre qu’il doit aller voir ses potes, mais il est pire que des morpions des fois. Enfin, il s’écarte et le gentil monsieur reprend sa place. Je lui souris et j’entends Aaron me parler et je me tourne vers lui. « Tu ne nous trouves rien du tout ! Elles ne mettront pas un pied dans la voiture crois moi. Tu t’occupes de ta soirée comme un gentil garçon que tu n’es pas et tu arrêtes avec tes putains de conneries. Merci au revoir. » Manquerait plus qu’on est des filles dans la voiture. Je crois qu’il n'a absolument pas compris le concept de rester discret. Le connard, il n’écoute même pas ma réponse et se barre. Il m’agace, il m’agace vraiment. S’il ramène deux filles, ça ne va pas le faire. C’est, ça casse toi. Pourquoi j’ai accepté ce job, pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça. Je le vois faire avec les filles et ses potes, il est exaspérant quand il s’y met. Je discute avec le gars, mais a un moment, il est parti, tu m’étonnes, il a mieux à faire. Si seulement je pouvais faire pareil. Je commence vraiment à perdre patience quand je vois l’heure qu’il est. Je veux juste rentrer et dormir, mais non, je dois attendre sa majesté. Je le vois débarquer avec une fille, inconnue, je soupire et me pince l’arrêt du nez. Il va m’agacer. Il me dit que la soirée était finie et baragouine des trucs débiles. « Tu as vu dans quel état tu es aussi ? Le premier virage, tu te plantes. » Il est bourré ça se voit. Déjà qu’il est con sobre, alors bourré. J’ai juste envie de gémir de frustration, mais je me retiens. « On rentre, mais elle, elle reste là. Elle ne vient pas avec nous. Je ne suis pas un taxi d’accord ? » Elle se démerde, elle appelle un taxi ou sa famille, je m’en contrefous. « Toi par contre, tu viens avec moi. » Je tire Aaron par le bras assez méchamment. « Dis bonne nuit à la dame. » Je le tire vers la sortie. L’air frais de la nuit, me fait le plus grand bien. « Je te préviens, tu ne vomis pas dans la voiture. » Je le lâche et commence à marcher vers la voiture en espérant qu’il suive, s’il peut mettre un pied devant l’autre.