T'as pas trop compris pourquoi Kosmo a décidé de te laisser ce Tulío dans les pattes comme ça, mais te voilà pris avec ce gamin chez toi. Il s'est mis dans un sacré état, c'est tout juste si tu réussis à avoir le numéro et nom de son frère pour le contacter. Tu sais pas trop ce qu'il a bien pu prendre, mais clairement, quelque chose de fort. Après avoir écrit à cet Adão, tu ramasses le plus jeune pour aller le coucher dans ton lit, question de le laisser dormir en paix en attendant son frère. Adão... C'est un nom quand-même fascinant, première fois que tu vois ce nom. Vas savoir pourquoi, ton premier questionnement, c'est à savoir s'il sera aussi intéressant à regarder que Tulío. Si seulement tu savais ce qui t'attend. Tu le sauras dans une vingtaine de minutes. En attendant, tu te permets de somnoler sur le divan, oui pendant que l'autre dort dans le confort de ton lit, très logique. C'est le bruit d'une personne cognant à ta porte qui te ramène à la réalité. Tu prends quelques secondes pour te réveiller et pousse un long soupir en te levant. Tu passes la main dans tes cheveux pour tenter de replacer ceux-ci et tu te décides enfin à ouvrir la porte. Tu fronces les sourcils en voyant la personne qui se trouve de l'autre côté. Bon, ça répond à ta question sur l'apparence. Tu ne t'attendais pas dû tout à ce que ce soit un jumeau identique qui vienne le chercher. Tu ris un peu avant de te reculer de quelques pas pour qu'il puisse rentrer. Je suppose que tu es le fameux Adão..? Oui, t'es un peu perturbé, mais tu devrais t'en sortir.

Bordel, pourquoi tu le savais qu’il allait faire une connerie. Dire qu’il a préféré aller tirer son cou avec le crétin, que de passer du temps avec toi. Et cette personne qui t’appelle pour que tu viennes le chercher. Oh il va t’entendre parler demain, Tulio, tu t’en fais la promesse, mais pour l’heure, tu dois traverser le Bronx pour être certain que ton frère soit en sécurité et qu’il ne court aucun risque. Arrivant finalement devant ce bloc appartement tu le regardes. Il a l’air inquiétant mais tu gravites les marches jusqu’à ce que tu atteignes l’appartement désiré. Trois petits coups cognés contre la porte en bois, tu attends patiemment que l’on vienne t’ouvrir, ayant tout de même cette peur au vendre qu’il lui arrive quelque chose. Ce n’est que lorsque la porte s’ouvre finalement et que ton regard se pose sur l’homme devant toi que tu perds tout tes sens. Ton coeur s’affole, il bat la chamade. T’as soudainement chaud, très chaud, tes mains deviennent moites, t’as l’impression que tes jambes vont te lâcher. Il t’es impossible de regarder ailleurs que son visage, qui descend lentement sur son torse. T’as l’impression de flotter, ton esprit n’est plus là, il est ailleurs. Parti vagabonder dans un monde que tu ne connais pas. C’est comme si toute trace de temps s’évapore et t’es en proie à un sentiment d’euphorie, totalement déconcentré. « Je.. euh. Oui? » arrives-tu à dire après plusieurs secondes de silence. Même tes mots ne veulent plus sortir. T’as oublié comment parler. Tu n’y peux rien, t’es hypnotisé par lui, happé par le bonheur que tu peux ressentir en ce moment. L’attirance que tu éprouves pour lui t’éblouis tout simplement. Et pourtant t’as ce besoin de le toucher, besoin de ce contact physique qui t’es primordial, comme si tu voulais t’assurer qu’il soit réel. En voulant faire un pas pour entrer à l’intérieur tu t’enfarge dans tes pieds tombant à genoux devant lui. « Oh la honte! » Tu soupires te relevant. « Je… Ou est-il?! » Tulio évidement c’est pour lui que tu es venu, mais tu n’es plus trop certain, à présent.

Tu ne peux t'empêcher que d'observer le jeune homme qui se trouve sous tes yeux. Tu as un petit sourire amusé au coin des lèvres sans même que tu t'en rendes compte. Certes, il est identique à l'autre, mais il a un certain quelque chose que tu n'arrives pas à identifier, mais qui le rend plus intéressant. Chose certaine, c'est qu'il semble être... Absent ? Non, il a l'air bien présent, mais parti très loin dans sa tête en même temps. Tout ce que tu sais, c'est qu'il t'obsèrve et a l'air de ne pas vouloir regarder ailleurs. Sa réponse te fait légèrement rire, comme s'il doutait soudainement de qui il est. Tu commences à te demander si tu ne lui fait pas trop d'effet. Il a le mérite de piquer ta curiosité, ça c'est certain. Tu le suis du regard dans sa chute, ne pouvant te retenir de rire à la situation. Il y a pire dans la vie, ne t'en fais pas. Je sais que mon plancher n'est pas très égal. C'est faux, mais c'est pas grave. Tu tournes la tête en direction de la porte de chambre avant de ramener ton attention sur Adão. Il dort dans mon lit en ce moment. Tu peux aller le voir, mais j'ai un doute sur le fait qu'il se réveille facilement. Tu es bien certain que Tulío est trop assommé pour ça. Il serait plus facile de simplement le prendre et l'amener dans la voiture. [b]Si tu veux, le temps que la princesse dort, je te sers un verre ?[b] Sur ces paroles, tu te diriges vers la cuisine, sortant une bouteille de gin au passage. Tu sors deux verres et y verse un fond d'alcool auquel tu ajoutes un peu de jus de canneberge. Tu te retournes ensuite pour regarder en direction du charmant jeune homme, sourire toujours bien installé sur tes lèvres et tu lui tends un verre.

Tu as de la difficulté à te souvenir de ton prénom en ce moment, pour être totalement transparent. De plus, tes jambes ne suivent plus, te faisant tomber à genoux devant cet homme que tu trouves beaucoup trop charmant. Tu les connais les symptômes que tu ressens en le regardant, un peu trop bien même, mais tu refuses de voir la vérité en face. Même si tu sais pertinemment ce qui t'es arrivé. Et pour être chiant, ça te fait chier. Oui, parce qu'il n'a pas du tout l'air attiré par la gent masculine au premier regard. Il a plutôt l'air d'un macho, quelqu'un qui fait tomber toutes les filles à ses pieds. De ce fait, tu soupires lorsqu'il t'évoques que ton frère est en train de se prendre pour La Belle au bois dormant et tu le suis du regard lorsqu'il se dirige vers la cuisine pour te servir un verre. Après tout, ça ne peut pas te faire de mal, si tu restes un peu ici, en sa compagnie. N'est-ce pas ? Tu pourras peut-être en découvrir un peu sur celui qui est réellement en train d'entrer dans tes bonnes grâce. " Merci ! " lui dis-tu lorsqu'il te tends ton verre et tu lui souris en retour. Il y a même une décharge électrique qui te traverse les doigts à son contact. Bordel, t'es en train de craquer pour un homme de la préhistoire. Comment vas-tu faire pour t'en sortir ? " Puis-je savoir qui tu es dans la vie de mon frère ? Ou de ce Kosmo. T'as une idée de pourquoi il ne l'a pas rapporté chez lui ? " Tu ne sais pas si ça se voit, mais tu fais un effort surhumain pour prendre la parole afin d'avoir une conversation normale. Juste de toi, tu serais déjà parti en courant pour ne pas rester à ses côtés, alors que tu ne sais même pas comment tu pourrais réagir face à ses actions ou ses paroles.  

Décidément, ce gamin ne te laisse pas totalement indifférent et c'est une sacrée évidence que toi, tu ne le laisses pas du tout de marbre. Pourquoi ça te satisfait autant d'ailleurs ? Qu'est-ce que t'en as à foutre d'ainsi le faire chavirer ? Ça, c'est un peu perturbant si t'es bien honnête avec toi-même. Tu sais pas pourquoi, mais le simple contact engendré par la saisie de son verre suffit pour te faire frissonner. Eh bien dis donc Desmond, plus ça va et plus tes attirances sont remises en question. Lui en tout cas, tu le garderais bien pour toi. Tu t'appuis contre le comptoir en prenant une première gorgée et hausses les épaules. Dans la vie de ton frère, rien. Kosmo par contre, je suis son parrain. N'essaies pas de comprendre les décisions de Kos', il est pas toujours bien logique et réfléchi. Sûrement qu'il avait un truc à faire et que le ramener ici était un moins long détour que le ramener chez lui. Qui sait, peut-être même qu'il voulait pas le laisser seul. Mais j'en doute fortement. Tu te surprends à croire que c'était peut être un coup du destin pour faire en sorte qu'Adão croisé ta route. Cette simple pensée te fait rire alors que tu secoues un peu la tête et tu descends ton verre pour ensuite le déposer sur le comptoir. Tu te redresses et te rapproches du plus jeune sans trop réfléchir. Tu passes alors une main dans ses cheveux en l'observant. Je crois que ton frère n'a pas réalisé que, définitivement, laisser une certaine longueur de cheveux comme ça est beaucoup plus beau. Mais qu'est-ce que tu fais ? C'est tellement pas ton genre de complimenter les gens de la sorte et encore moins d'être quelque peu tactile. Mais là, t'arrives même pas à t'en retenir. T'as l'air bien plus censé que lui en tout cas. Tu devrais peut-être te reculer, lui laisser de l'espace, mais tu n'en fais rien, t'en as pas envie.

Tu bois ses paroles comme si c'était de l'eau bénite. Il y a quelque chose dans sa voix qui te fait frémir. Quelque chose dans son regard qui te donne ce sentiment d'euphorie que tu recherchais depuis si longtemps. Tu décides de faire comme ce qu'il te dit, n'essayant de ne pas comprendre les faits et gestes de Kosmo. Tu te concentre plutôt sur ton verre, le regardant, trouvant qu'il est soudainement très intéressant. Tu n'oses presque plus croiser le regard de cet homme devant toi, de peur de commettre quelque chose d'irréparable ou du moins qui pourrait te mettre encore plus la honte que tu as eu en tombant à genoux devant lui. Toutefois, tu ne t'attendais pas à ce que sa main vienne se perdre dans ta tignasse. Un long frisson très perceptible s'empare de tout ton être à son contact. " Tant mieux pour moi, dans ce cas. " Ton regard croise le sien, une fois de plus, subjugué par sa beauté, son charisme, sa prestance. Tu le veux plus proche de toi, beaucoup plus proche. T'aimerais te fondre en lui ne faire qu'un. Ne comprenant pas tout ce qui se passe en toi. Tu le veux, c'est indéniable et ça te fait peur, puisque cette plénitude, ces sentiments que tu ressens pour cet homme, tu ne l'a jamais ressenti aussi fort pour quiconque. " Embrasse-moi " lui dis-tu le plus sérieusement de monde, te rapprochant un peu plus de lui, comme si c'était la meilleure chose qui pouvait se passer. En as-tu quelque chose à faire que ton frère soit à côté ? Est-ce que ça dérange qu'il se réveille et qu'il vous retrouvent tous les deux, si proche l'un de l'autre ? Pas le moins du monde. Tu essayes comme tu peux de savoir ce qu'il pense de toi et ta demande de t'embrasser pourra peut-être t'en révéler plus. Et s'il se passe autre chose de plus luxurieux entre vous, comment réagiras-tu ? Tu n'en sais rien, mais ce n'est certainement pas toi qui va refuser d'avoir ses mains sur ton corps, sa peau contre la tienne.

Tant mieux pour toi, en effet.. Qu'est-ce qui se passe ? Tes propres actions te surprennent et tu trouves ça bien agréable. Si on t'avait dit un jour que tu ressentirais ce genre d'attraction envers quelqu'un, un homme en plus, tu n'y aurais jamais cru. De l'attirance envers une personne, oui t'en as déjà eu, mais jamais rien d'aussi intense. Lui, tu n'es même pas capable d'en détacher ton regard, tu en as pas envie de toute façon. Aussitôt que tu entends sa requête, voir son ordre, c'est une vague d'envie qui t'envahit violemment. Il n'a pas besoin de te le répété deux fois, ça c'est certain. Tu plonges sur ses lèvres, l'embrassant avec un désir certain. Ce simple contact est si bon, à un point que tu ne saurais décrire, mais tu aimerais bien que ça dure éternellement. Ta main vient se glisser sous son chandail pour se poser sur le bas de son dos, y exerçant une certaine pression afin d'ainsi le sentir bien contre toi. Tu te surprends à vouloir le plus de contact possible avec son corps, avec lui. La main que tu as dans ses cheveux descend à sa nuque que tu agrippes de façon à ne lui laisser aucune chance de rompre ce baiser bien trop agréable. De toute façon, tu as un gros doute sur le fait qu'il puisse vouloir se détacher de toi. Bon, cela dit, viens un moment où c'est toi qui mets fin à ce baiser, presque à contrecœur. La raison est bonne cela dit, puisque tu t'en détaches juste assez pour pouvoir lui retirer son haut. Tu reprends ensuite ce baiser que tu te permets d'amplifier, laissant ta langue se joindre à la sienne dans une valse qui te fait un effet de fou, ce genre d'effet que tu n'as jamais pu ressentir avant. Tout de ce jeune homme semble être en mesure de te rendre fou, même le simple fait de sentir sa peau contre la tienne quand tu le serres un peu plus contre toi.

Cette soirée est remplie de surprises. Jamais je n’aurais cru tomber littéralement dingue de quelqu’un en un simple regard, encore moins un homme. Et pourtant toi, toi tu arrives à me faire passer par d’innombrable sentiments en si peu de temps. Tu m’attires à un point tel que je ne peux faire autrement que de te dire de m’embrasser. J’en ai besoin. Besoin de sentir ton corps contre le mien, sentir tes mains contre mon corps. Lorsque tu plaques tes lèvres contre les miennes, tous mes repères s’effondrent. Je suis littéralement en train de flotter sur un nuage. Ton odeur, ton goût, tout m’enivre assez pour me faire perdre pieds. Je suis sans doute aussi mou qu’une guenille dans tes bras musclés. Je te laisse m’attirer encore plus vers toi, alors que j’enroule les miens autour de ton cou. Ce baiser est le meilleur que j’ai connu jusqu’à maintenant. Toutes les sensations m’éblouissent, me frappent en même temps, tout d’un coup. Au point où lorsque tu te détaches de moi, une plainte sors de ma gorge. Je cherche bien malgré moi à t’embrasser de nouveau avançant mes lèvres vers les tiennes, au même moment où tu m’enlèves le t-shirt. Lorsque nos lèvres se retrouvent, mon corps fond de nouveau. Je fais vivre le même châtiment à ton haut, le faisant retrouver le mien, mais ne retourne pas t’embrasser par la suite. Du moins, pas toute suite, puisque je suis occupé à te regarder droit dans les yeux, venant déboutonner et dézipper ton jeans, que je t’aide à enlever, au même titre que le mien. Nous retrouvant tout deux en boxer, je me replace à califourchon sur tes genoux, avalant néanmoins ma salive de travers. C’est la toute première fois que je me retrouve dans cette position avec un homme et j’avoue que je ne sais pas trop comment agir.

Cette attirance que j'ai envers toi, elle est particulière, inexplicable. C'est quelque chose que je n'ai jamais ressenti par le passer et, si je suis bien honnête, c'est quelque chose qui me perturbe un peu. Beaucoup même, mais à ce moment précis, j'en ai que faire. Ce qui m'intéresse là, maintenant, c'est toi. Te sentir contre moi ainsi, c'est un contact bien trop agréable pour vouloir m'en passer. Qu'est-ce que tu me fais sérieux ? C'est fou. Tes lèvres... On dirait que je me peux m'en séparer. Serais-tu en train de créer une dépendance chez moi ? Lorsque tu romps ce baiser, je ne peux m'empêcher de mordre ma lèvre inférieure alors que je plante mon regard dans le tiens. Les choses qui me viennent en tete, que j'ai envie de te faire, me surprennent moi-même, mais me donnent grandement envie. À la suite de tes actions, je m'attaque à ton jeans afin de t'en débarrasser pour ainsi mieux te sentir lorsque tu m'attires contre toi.