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{  “ - Un mauvais voisin est une calamité, un bon voisin un vrai trésor.  ”
feat Hésiode }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Klaus Jennings

Le calme. C’était ce que tu pensais trouver quand tu étais tombée sur cette bonne affaire à Staten Island. Le quartier était riche ce qui sous-entendait la tranquillité. Du moins à tes yeux. Tu t’étais toujours dis dans un coin de ta tête qu’un jour quand tu auras les moyens tu trouverais un logement dans ce quartier. Pour oublier les bruits infernaux du Bronx et de Brooklyn. C’était devenu un rêve. Un mirage. Un espoir. Qui finalement s’est transformé en réalité quand un de tes fidèles habitués qui travaillait comme agent immobilier avait pensée à toi. Un loft était bientôt libre et le prix était intéressant. Voir même très intéressant que tu as tout de suite était pour poser ton dossier après l’avoir vu en photo. Sans penser que si le prix était peu chère il devait avoir quelque chose de louche pour justifié ce prix. Mais non. Toi tu voyais juste deux choses. Le loyer peu cher et que c’était à Staten Island. Un sourire effleura tes lèvres en levant ta tête sur l’immeuble qui te faisait face. La première fois que tu avais vu ton immeuble tu l’avais trouvé beau. Même la cage d’escalier vendait du rêve à tes yeux. C’était vraiment ta première impression. Maintenant que tu y habitais depuis quelques mois, ton impression était vraiment différente. Tu poussas un soupire en arrivant devant ta porte d’entrée. Tu cherchais la tranquillité. Oh tu l’avais eu. Pendant un jour. Jusqu’à qu’un énorme bruit te réveil en sursaut. Et les jours suivants. Par amusement, tu avais demandé à un de tes voisins si c’était normal. Sa réponse comme quoi un fantôme habitait ton appartement t’avais fais effacé ton sourire jusqu’à que le voisin éclate de rire en te refermant la porte au nez. Comme qui dirait le dicton, on ne choisis pas ses voisins hein. Pendant quelques semaines tu avais l’espoir que le bruit allait s’en aller. Certains jours tu n’entendais rien. Jours qui se transformaient souvent en semaines pour ton plus grand bien. C’est dans cette pensée que tu pénétras dans ton appartement. Le loft était moderne et à ton goût. Un miaulement de bienvenue raisonna dans ton appartement et tu posas un regard vers la source du bruit. Une chatte toute blanche avec de longs poils arriva et tu l’attrapas pour la prendre dans tes bras. Clochette tu l’avais rencontré quand Maddy t’avais laissé son commerce. Par une photo car cette dernière était porteur du sida du chat. Tu avais craquée et tu l’avais adoptée. Tu la caressas tout en partant vers la cuisine. Tu allais te prendre quelque chose dans le frigo lorsqu’un bruit te fit sursauter. Clochette sorti de tes bras pour rejoindre ton canapé. Et tu portas un regard à gauche et à droite. Personne n’était chez toi à part Clochette. Et le bruit recommençait. Encore. Même quand tu te plaçais vers un mur le bruit était plus profond. Tu fermais les yeux quelques secondes avant d’entendre quelqu’un pester. Tes yeux s’ouvrirent d’un seul coup et tu plaças ton oreille contre le mur. Et osa. « Y a quelqu’un ? »  Tu passerais surement pour une folle mais au moins l’avantage c’était que personne pouvait le voir. Surtout si ça venait de ton imagination. Est-ce que c'était vraiment le cas ?

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{  “ - Un mauvais voisin est une calamité, un bon voisin un vrai trésor.  ”
feat Hésiode }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat.  @Louve Carstairs  

Klaus n'était pas tous les jours chez lui, et lorsqu'il l'était, il se faisait très vite remarquer. Souvent, il y a avait beaucoup de monde qui venait de l'industrie de la musique, principalement, qui passait la soirée chez lui jusqu'à pas d'heure. Et lorsqu'il se retrouvait seul, il en profitait pour faire quelques répétitions solo, quelques test pour des mélodies, des compositions qu'il trouvait au fin fond de sa tête. Ou bien juste pour se détendre aussi. Sa vie était rythmée par la musique et sans ça, il ignorait où il serait à l'heure actuelle. Sa famille c'était le chaos, et en dehors de ça, il n'avait pas spécialement de lien en quoi se raccrocher réellement. En faisant de la musique, Klaus avait le sentiment d'être utile, d'avoir une place dans ce monde bien trop grand et avec beaucoup de monde.

Ce jour là, ce fut à la batterie qu'il s'essaya à pratiquer. Il n'y avait personne chez lui, pour une fois, et il voulait profiter de ce temps libre pour s'évader un peu, sans aide de quelconque substance qui le ferait planer. Il pourrait, d'aller, l'idée lui avait même traversé l'esprit, mais pas pour maintenant. Peut être plus tard, qui sait?
En tout cas, dans son élan, il commit une erreur qui le fit rouspéter. Il s'était pensé assez discret jusqu'à ce qu'il entende une voix féminine traverser le mur d'à côté pour demander s'il y avait quelqu'un. Soudainement, Klaus se figea tandis que ses yeux se rivèrent vers le mur en question. Que faire? Continuer? Répondre? Aller se coucher jusqu'à ce que la tempête en lui ne passe?
Il déposa les baguettes sur le sol et s'avança sur la pointe des pieds vers le mur parlant. Il se pinça les lèvres un coup, puis se mit sur le canapé qui se trouvait contre, non pas assis de manière classique, mais, les pieds dessus, il se recroquevillait ainsi comme s'il souhaitait interroger le mur.

"Whouah, je savais que les murs avaient des oreilles, mais j'ignorais qu'ils pouvaient parler" répondit-il ainsi, à moitié fasciné. Bien sûr, il n'était pas stupide au point de penser que c'était réellement le mur qui avait parlé. Quelqu'un se trouvait derrière, sa voisine. Une personne qu'il n'avait encore jamais vu, ou qu'il ne se souvenait pas avoir croisé déjà.
- Tu t'appelle comment?

Parti dans un élan de curiosité, sa voix se faisait calme et curieuse à la fois. Il avait envie de jouer le jeu jusqu'au bout.

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feat Hésiode }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Klaus Jennings

Putain il y avait quelqu’un. Cette information arriva dans ton cerveau alors que tu collais ton oreille contre le mur. Tu n’avais pas rêvé. Tous ses bruits que tu entendais à cause de la mauvaise insonorisation des murs de vos appartements provenaient bel et bien de quelqu’un. Et non d’un fantôme comme certains de tes nouveaux voisins s’amusaient à te dire. Tu poussas un soupire. D’un côté tu étais content de ne pas être folle. Mais d’un autre tu ne savais clairement pas quoi faire. Comme si l’autre le devinait, tu pouvais entendre une voix s’adressé à toi. Distincte. Claire. Masculine. C’était donc un homme qui faisait autant de bruits de l’autre côté de ton appartement. Homme que tu avais peut-être vu même si la voix te semblait vraiment inconnue sur le coup. « J’aurai clairement préféré que les murs soient insonorisés. J’ai l’impression de vivre dans votre appartement tellement j’attends tout. Et j’imagine que l’inverse est aussi vrai. » Heureusement que tu étais célibataire tu n’aurais imaginé la scène s’il aurait entendu tes débats sexuel. A cette pensée, une légère rougeur tinta tes joues et tu en profitas pour t’asseoir dos au mur. Comme avec l’envie que le mur ne voie pas ta gêne. Tu poussas un soupire et cala ta tête contre le mur. Malgré cette gêne, tu trouvas une certaine fascination. A ne pas connaitre la personne derrière elle. Ce mystère te faisait sourire. Et te donnait une idée. « J’ai envie de casser les codes de connaissance. » Tu jouais avec tes doigts. Nerveusement. « Quand dis tu que tu m’appelle voisine et moi je t’appellerai voisin ? » C’était original. Pas commun. « Vu que la situation s’y prête. Je n’aurai jamais pensé parler à quelqu’un au travers un mur. » Jamais tu ne l’avais jamais. Et pour une fois que ça t’arrivais tu aimais ce côté mystérieux qui se planait avec. « Tu habites la depuis longtemps ? » Curieuse de savoir si c’était pour cette raison que le loyer de ton super appartement n’était pas cher. Si c’était justement ce voisin la qui poussait les gens à partir. « Car moi je ne compte pas partir d’ici. » Autant poser cartes sur tables. Directement. Tu étais comme ça Louve. Puis un appartement au prix que tu le payais ça ne courrait clairement pas les rues. Donc malgré cet incident d’insonorité, tu ne comptais pas partir d’ici.