Ashton s'était levé en sursaut à l'appel des Aurors. Son bipper avait retenti impérieusement à 4 heures du matin, signalant une urgence. Étant d'astreinte cette semaine, il était déjà à l'hôpital en moins de 30 minutes. New York, bien que la ville la plus peuplée d'Amérique du Nord, semblait presque déserte à cette heure. Se déplacer en moto était encore plus aisé. La journée qui s'annonçait était chargée. Après le travail, il devait récupérer Cally, sa fille. Ashton désirait ardemment rattraper le temps perdu avec elle. Ayant renoué avec Arizona il y a quelque temps, il lui avait proposé de l'aider financièrement avec Cally, notamment pour ses études. Voyant que la mère de sa fille ne roulait pas vraiment sur l'or, il s'était engagé lui-même à prendre en charge les études de sa fille à Columbia. Même s'il aurait préféré qu'elle aille à Harvard, la rivalité entre les deux universités étant palpable, en termes de prestige, Harvard était quand même un cran au-dessus. Il connaissait bien certains professeurs là-bas, et sa fille aurait eu sa place au sein de cette université.
Enfourchant sa Harley Davidson Sportster, il avait installé un deuxième siège pour pouvoir y prendre un passager, ainsi qu'un casque. S'il y avait bien quelque chose avec lequel Ashton ne plaisantait pas, c'était la sécurité. La route s'annonçait longue mais il avait hâte de retrouver sa fille et de passer du temps de qualité avec elle. Ashton se fraya un chemin à travers les rues de New York, son esprit déjà tourné vers l'après-midi qu'il passerait avec Cally. Depuis qu'il avait pris la décision de s'impliquer davantage dans la vie de sa fille, chaque moment passé avec elle lui semblait précieux. Leur relation, autrefois marquée par la distance et les non-dits, se renforçait jour après jour. Il voulait lui montrer qu'il était présent, qu'elle pouvait compter sur lui.
En arrivant à l'hôpital, Ashton se dirigea immédiatement vers la salle des urgences. La journée était intense, les cas se succédant à un rythme effréné. Cependant, chaque fois qu'il avait un moment de répit, il pensait à Cally et aux projets qu'il avait pour elle. Il espérait que ses efforts pour améliorer sa relation avec Arizona et pour soutenir financièrement Cally porteraient leurs fruits.
Le travail terminé, Ashton quitta l'hôpital et enfourcha sa moto. Il prit la direction du lycée de Cally. Elle n'était pas encore sortie du grand bâtiment, et Ashton se gara devant, appuyé contre sa bécane, à moitié sur son téléphone, à moitié à surveiller les jeunes adultes qui étaient en train de sortir. Ashton sentit la brise de l'après-midi caresser son visage alors qu'il attendait devant le lycée de Cally. Il leva les yeux de son téléphone, jetant un coup d'œil aux portes du bâtiment pour voir si sa fille apparaissait. Le flot d'adolescents quittant l'établissement était un mélange de rires, de discussions animées et de téléphones portables brandis comme des étendards. Ashton remarqua plusieurs regards curieux se tourner vers lui et sa moto. La Harley Davidson Sportster, bien entretenue et rutilante, attirait l'attention comme un aimant.
Il réfléchit à l’évolution de sa relation avec Cally. Les premiers temps avaient été difficiles. Après des années d'absence et de non-dits, se reconnecter n'avait pas été simple. Il se souvenait encore de leur première conversation sérieuse, assis dans un café, où ils avaient enfin abordé les sujets qu'ils avaient évités pendant si longtemps. Cette conversation avait été le point de départ d'une nouvelle dynamique entre eux.
Ashton jeta un œil à l'horloge de son téléphone. 16h05. Cally ne tarderait pas. En attendant, ses pensées dérivèrent vers Arizona. Leur relation avait toujours été complexe, faite de hauts et de bas. Mais récemment, ils avaient réussi à trouver un terrain d'entente. Ashton respectait profondément Arizona pour tout ce qu'elle avait fait pour élever Cally seule. Il savait que ce n'était pas facile et il voulait alléger son fardeau.
Enfin, il aperçut Cally, sa silhouette familière se dessinant dans le flot des élèves. Elle avait grandi si vite, passant de la petite fille espiègle à cette jeune femme déterminée et intelligente. C'est dingue à quel point elle lui ressemblait, elle avait de sa mère et de son père, des deux au final, la plus belle des alchimies. Ashton rangea son téléphone dans la poche de sa veste en cuir avant de rediriger toute son attention sur sa fille. Il lui sourit.
"Bonjour, ma chérie. Tu vas bien ?" demanda-t-il avant de lui tendre un casque. "Tu as faim ? Je t'invite où tu veux, tu choisis."
« California Blake »
•• habitant(e) de brooklyn
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•• Date d'arrivée : 09/10/2023
•• Messages : 51
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•• Faceclaim : Lola Flanery
•• Les crédits : moi-même (vava)
•• Âge : 19
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire
•• Orientation sexuelle : se découvre à peine
•• Métier / études : lycéenne en dernière année
•• Quartier d'habitation : Brooklyn
•• More about you : ·· accroc au café. ·· en adoration devant son frère, Oregon. ·· déteste être traitée comme un bébé. ·· souffre d'anxiété profonde. ·· de dysmorphophobie. ·· reine auto-proclamée des coups bats. ·· immature émotionnellement. ·· dans une relation d'amour-rejet avec sa mère, son univers. ·· a subi les abus psychologiques de son beau-père. ·· qu'elle a toujours caché à ses parents. ·· nouvelle recrue du club de théâtre du lycée (son grand secret du moment) ·· terrifié par un avenir totalement flou. ·· devoir partir à l'université l'année prochaine l'angoisse. ·· a subi du harcèlement scolaire et via les réseaux sociaux. ·· parle couramment anglais, espagnol et a de bonnes notions en français.
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Le petit plus Triggers: à priori c'est okay, mais sinon on en parlera Warnings: violences intra-familiales - adultère - dépendance - santé mentale - image corporelle - harcèlement scolaire Pronoms IRL: she/her Pseudo: Lilith Pseudo discord: Multicomptes: Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp: Dispo [2/4]
Assise au cinquième rang de l'amphithéâtre du lycée, California lisait et relisait encore et encore la lettre qu'elle avait reçu le matin même et une ligne, tout particulièrement.
'' … J'ai l'honneur et le plaisir de vous informer que votre candidature est acceptée … ''
Acceptée. Elle était acceptée. Elle aurait dû sauter de joie, enfin libérée de la pression de sa mère. Elle avait un avenir à l'université et un temps supplémentaire pour trouver quoi faire de sa vie. Sauf qu'il y avait un problème. Un gros problème. Le genre de problème qui vous fait dire que vous auriez dû vous rendre compte plus tôt qu'une telle lettre aurait des conséquences au-delà de la simple joie ou colère de sa mère.
« California Blake, allez-vous oui ou non nous faire l'honneur de votre présence ? », demanda le professeur, faisant sursauter l'adolescente. Elle se dépêcha de plonger la lettre au fond de son sac, attrapa son polycopié et se rendit sur scène. Elle y penserait plus tard. Pour le moment, elle avait un rôle à travailler. Le jour critique arrivait à grands pas et elle devait encore trouver comment annoncer à sa mère et à son père que dans un mois, elle devrait aller à l'école un vendredi soir pour incarner Lady Macduff dans l'adaptation du lycée de la pièce de théâtre MacBeth. Jusqu'à présent, personne ne savait, chez elle, qu'elle avait intégrée le club de théâtre du lycée, ni qu'elle avait obtenu un des rôles majeurs de la pièce. Et pour être honnête, elle n'était vraiment pas pressé de le leur dire. Elle savait qu'elle le devait. La représentation qu'ils allaient faire représentait la concrétisation de leur travail de l'année et pouvait l'aider à faire accepter à sa mère sa récente acceptation à Columbia, mais chaque fois qu'elle pensait à le lui dire, elle se sentait dépossédée de la seule chose qui n'appartenait qu'à elle. La seule chose sur laquelle sa mère n'avait aucun contrôle et aucune ingérence.
Pendant près d'une heure, California joua son rôle, recueillant avis et conseils de ses pairs et de son professeur, avant de se mettre en spectatrice pour observer les performances des autres et donner à son tour son avis et ses analyses. Elle adorait vraiment ça, jouer et regarder les autres jouer, monter de A à Z une représentation avec un groupe de passionnés et se glisser, pendant quelques heures, dans la peau d'une autre personne. Exit California et ses problèmes, il n'y avait plus que Lady Macduff et les drames d'une épouse et d'une mère au cœur de la folie humaine. Comme toujours, elle eut le sentiment que la fin du cours arrivait trop tôt, alors que la sonnerie annonçait même la fin de la journée. Elle récupéra ses affaires, rangeant soigneusement le polycopier contenant ses lignes dans son sac, avant de dire au revoir et de se diriger vers la sortie.
Elle repéra rapidement son père, sa moto attirant tous les regards et les murmures. Callie rougit furieusement en baissant les yeux. Tout le monde allait la remarquer. Pourquoi ne pouvait-il pas venir avec une voiture normale, comme sa mère ? C'était idiot. Dans moins d'un mois, elle serait sur scène et tous les gens présents dans la pièce allaient la regarder, mais là... C'était différent. Là, elle était California Blake, la fille dont le beau-père était mort et dont le père attisait l'excitation des filles autour d'elle.
Elle se dépêcha d'attraper le casque qu'il lui tendait et de se rapprocher de lui. « Salut ! Ça va et toi ? » Elle enfila le casque avant de remettre correctement son sac sur ses épaules. « Où tu veux, tant qu'il y a du café et des cinnamon rolls ! »
Il observa sa fille enfiler le casque et ajuster son sac, notant le rouge qui lui montait aux joues. Il savait que sa moto attirait l'attention, mais il aimait la sensation de liberté qu'elle offrait, et il espérait que Cally pourrait en profiter aussi, même si cela la mettait parfois mal à l'aise. Ashton avait lui aussi remarqué que certaines mères, bon, un peu plus âgées, le reluquaient, mais il s'en fichait pas mal tant qu'aucune d'elles ne faisait de malaise à cause de la chaleur. Ce serait bon. "Café et cinnamon rolls, hein ? Tu comptes vraiment boire du café à cette heure-là ? Tu n'as pas peur de faire de l'insomnie ?" dit-il en riant doucement. "Je connais un endroit parfait pour ça. Il y a un petit café pas loin d'ici qui fait les meilleurs cinnamon rolls de la ville. Et le café y est excellent aussi."
Il attendit qu'elle s'installe confortablement derrière lui avant de démarrer la moto. Les murmures et les regards des adolescents ne lui échappèrent pas, mais il choisit de les ignorer, préférant se concentrer sur sa fille et sur le moment qu'ils allaient partager. La Harley Davidson rugit doucement alors qu'ils quittaient le lycée, se frayant un chemin à travers le trafic new-yorkais. Pendant le trajet, il sentait la présence de sa fille derrière lui, une sensation à la fois rassurante et réconfortante. Il savait que Cally avait beaucoup de choses en tête, et il voulait qu'elle sache qu'il était là pour elle, quoi qu'il arrive.
En arrivant au café, ils se garèrent et entrèrent. L'endroit avait une ambiance cosy, avec des lumières tamisées et une délicieuse odeur de pâtisseries fraîchement cuites. Ils s'installèrent à une table près de la fenêtre, d'où ils pouvaient voir les passants dans la rue. Ashton passa leur commande et observa Cally pendant un moment, cherchant à lire sur son visage ce qu'elle pouvait bien penser. Il savait que quelque chose la préoccupait, mais il voulait lui laisser le temps de l'aborder à son rythme. "Alors, comment s'est passée ta journée ? Tu semblais plongée dans tes pensées quand je suis arrivé," dit-il doucement, essayant de l'encourager à s'ouvrir. Il commença donc la conversation en attendant leur commande.
"Je suis levé depuis 4h du matin, mon bippeur a sonné. J'ai devancé de quelques minutes l'ambulance, avec une équipe de secouristes qui faisait de son mieux pour stabiliser le patient. Le blessé, un jeune homme d'une vingtaine d'années. J'ai dû l'opérer en urgence. J'espère que tu ne participes pas à ce genre de trucs, les runs, ces courses de voiture la nuit tombée. Mon patient a fait plusieurs tonneaux alors qu'il se faisait poursuivre par la police. Voilà ma journée." À peine sa journée énumérée terminée, que leur commande arriva : les tant attendus cinnamon rolls, ainsi que le café.
« California Blake »
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Aussi puéril cela soit-il, le fait que son père attire tous les regards l'ennuyait profondément. Pendant longtemps, elle n'avait pas pu profiter d'une figure masculine aimante et protectrice dans sa vie, son beau-père n'étant rien de cela et l'adolescente avait l'impression d'à peine trouver son père, que déjà tout le monde, y compris sa mère voulait leur part de temps avec lui. Même pour elle, tout cela (ses sentiments, la réalité derrière son vécu) lui semblait flou et difficile à expliquer, mais pour faire simple, quand elle avait du temps avec lui, elle voulait être la seule qui existe, la seule qui compte. Elle ne voulait pas avoir à partager ces moments avec quiconque, pas même avec Arizona.
« Je bois du café à toute heure », dit-elle en réponse à sa question. « Ça ne me fait rien, je dors comme un bébé. » Ce n'était pas forcément vrai. Les doses de caféine qu'elle ingurgitait chaque jour n'étaient pas totalement sans effet sur sa psyché, mais lorsqu'elle n'en buvait pas, c'était pire. Du reste, elle était une adolescente. Elle pouvait dormir douze heures d'affilée et être encore fatiguée au réveil.
Callie enfourcha donc la moto, enroulant ses bras autour du ventre de son père avant qu'il ne démarre. Ils roulèrent quelques minutes dans le trafic new-yorkais avant d'arriver à destination. Silencieusement, elle le suivit à l'intérieur du café, jouant avec la lanière de son casque jusqu'à ce qu'ils arrivent à une table où elle le posa dans un coin, de son côté. Elle tira ensuite son sac de ses épaules pour le pendre à la chaise et s'installa pendant que son père lui demandait comment s'était passé sa journée. « Longue et ennuyeuse », répondit-elle avec un petit sourire, évitant soigneusement de parler des deux dernières heures. Comme elle avait eu une pause avant son cours de théâtre, elle avait rejoint d'autres participants au cours durant l'heure précédente pour commencer à travailler. C'était étrange comme ils profitaient tous de la moindre occasion pour travailler plus sur la pièce qu'ils préparaient, alors même qu'ils ne se parlaient pas beaucoup plus en dehors des cours. Elle aimait ça. Pour de vrai. Le théâtre était vraiment la partie la plus agréable de sa scolarité et jamais elle n'aurait pensé trouver un intérêt au lycée avant d'entrer dans ce cours. Ses rares amis se moquaient facilement d'elle pour cela, mais elle leur était reconnaissante qu'ils gardent pour eux ses activités extra-scolaires. Ils savaient qu'elle n'en avait pas parlé à ses parents et qu'elle ne voulait pas le faire, tant qu'elle n'y était pas obligée. Oui, mais voilà. Aujourd'hui, elle avait reçu sa lettre d'admission pour l'université et elle n'allait pas pouvoir garder le secret plus longtemps. Sa mère devait savoir, parce qu'elle était sur les dents concernant son avenir et son père devait aussi le savoir, parce qu'il avait décidé de payer ses études. Allait-il seulement vouloir le faire, maintenant ? Elle était presque sûre qu'il envisageait autre chose pour elle.
Devant son silence, Ashton se décida à lui faire part plus en détail de sa propre journée. Pendant son laïus, il prit ce ton du parent qui réprimande par anticipation dont sa mère était si friande, lui prêtant des intentions qu'elle n'avait jamais eu, même de loin. Elle allait répliquer, mais une serveuse s'approcha d'eux, se présentant joyeusement avant de leur demander ce qu'ils voulaient. « Bonjour. Je prendrais un moccacino, supplément chantilly et un cinamon roll, s'il vous plaît ! » Elle attendit que son paternel commande à son tour, puis que la serveuse parte, pour poursuivre leur conversation. « La seule voiture dans laquelle je monte, c'est celle de maman. Et tu es le seul que je connaisse qui conduise une moto, au passage. Quand je me déplace seule, c'est en bus. Après l'école, je rentre directement à la maison quand maman ou toi, vous ne passez pas me prendre et si je vais quelque part, je dois l'informer de où je vais, avec qui, combien de temps et quand je rentre. Les seules runs que j'ai fait c'est sur GTA ou MK. D'autres questions monsieur l'inspecteur ? », ajouta-t-elle en riant. Elle ne voulait pas se disputer avec son père, juste lui faire comprendre que ne pas lui faire confiance sur un tel sujet était un peu ridicule.
Ashton observait attentivement Cally pendant qu'elle commandait son mocaccino et son cinnamon roll. "Pour moi, un déca," dit-il sans trop de conviction. Il ne tenait pas particulièrement à se coucher à minuit, surtout si son bippeur se mettait à sonner de nouveau. Il n'était pas convaincu par la réponse de sa fille affirmant que la caféine n'avait aucun effet sur elle. À 18 ans, c'est impossible. Bien sûr, les effets peuvent s'atténuer avec le temps, mais pas chez une jeune de cet âge. Pourtant, il préféra ne rien dire. Il savait que quelque chose la préoccupait, mais il préférait lui laisser le temps de s'ouvrir plutôt que de la presser.
Lorsqu'elle reprit la parole pour lui expliquer son emploi du temps et les précautions qu'elle prenait, il ressentit une pointe de culpabilité. Peut-être était-il trop protecteur. Mais en tant que médecin et, surtout, en tant que père, il avait vu trop de jeunes finir dans des situations dangereuses pour prendre ces choses à la légère. Annoncer un décès, surtout celui d'un enfant, était la pire situation pour un médecin.
Il s'adossa dans sa chaise, prenant une gorgée de son propre déca qui venait d'arriver, et réfléchit à la meilleure manière de répondre. Il ne voulait pas qu'elle se sente accusée ou incomprise. Il voulait qu'elle comprenne que son inquiétude venait de l'amour et du désir de la protéger, surtout maintenant qu'ils avaient enfin une relation plus proche après tant d'années d'éloignement.
"As-tu remarqué comme je suis vieux jeu parfois ? Je me souviens de mes propres années d'adolescence et de toutes les erreurs que j'ai faites. Je suppose que je projette mes peurs sur toi, sans prendre en compte que tu es plus raisonnable et plus mature que je ne l'étais à ton âge." Ashton sourit, espérant que sa sincérité passerait.
Il prit un moment pour savourer une bouchée de son cinnamon roll avant de continuer. "Je te fais confiance, tu sais. C'est juste que, parfois, la peur de te perdre ou de te voir souffrir prend le dessus. Quand on est parent, on a toujours cette peur irrationnelle, cette petite voix qui nous dit qu'on pourrait ne pas en faire assez pour protéger nos enfants. Et quand je parle de ces courses de voiture ou de tout autre danger, ce n'est pas que je doute de toi. C'est juste que j'ai vu de mes propres yeux les conséquences terribles que peuvent avoir certains choix. Et je ne veux jamais te voir dans une situation où tu pourrais te faire du mal."
Ashton posa sa main sur celle de Cally, un geste qu'il espérait réconfortant. "Je suis désolé si parfois je te donne l'impression de ne pas te faire confiance. Ce n'est vraiment pas le cas. Je suis tellement fier de toi, de la jeune femme que tu deviens. Et je veux que tu saches que je serai toujours là pour toi, quoi qu'il arrive. Je note aussi que la prochaine fois, je viendrai te récupérer en voiture," dit-il en rigolant. Il n'était pas dupe : sa fille avait toute son attention dans ce genre de moment, et rien ni personne ne le détournerait d'elle.
Il se recula légèrement, cherchant ses mots avec soin. "Je sais aussi que ça n'a pas été facile pour toi de me retrouver après tout ce temps. Tu n'as pas eu une figure paternelle constante, et maintenant que je suis là, je veux vraiment rattraper le temps perdu. Mais je dois aussi apprendre à te laisser respirer, à te faire confiance pleinement. Alors, si tu as des projets ou des choses dont tu veux parler, sache que je suis là pour t'écouter, sans jugement. Je veux vraiment être présent pour toi, à chaque étape de ta vie."
Il sourit à nouveau, espérant qu'elle sentirait toute la sincérité et l'amour qu'il mettait dans ses paroles. "Alors, raconte-moi un peu plus. Qu'est-ce qui se passe à l'école ? Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager, tes notes, les amis ? Ta mère m'a, par exemple, parlé de ton inscription à Columbia, une excellente université. Franchement, si tu sais vers quoi te tourner et quoi faire, je pense que tu vas exceller dans cette université. Tu sais, pour Ari en ce moment, ce n'est pas la forme. J'ai de l'argent de côté, je peux tout à fait financer tes études ainsi qu'un petit studio non loin du campus." Le genre d'aide qui aurait été bienvenue pour lui à Harvard. Cela lui permettrait de pouvoir se concentrer pleinement sur ses études. Mais au final, s'il y a bien une personne qu'il pouvait aider, c'était bien sa fille.
Il se relâcha finalement. Il ne savait même pas si elle serait acceptée à Columbia. Les universités prestigieuses comme Columbia ou Harvard aiment faire durer l'attente et l'hésitation. En même temps, sortir diplômé de l'une d'elles, c'est s'assurer un avenir et une carrière.
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Callie appréciait les moments qu'elle passait avec son père. Quand il n'était pas question de sa mère, qu'il n'y avait qu'elle et lui, elle avait l'impression d'être spéciale et il lui arrivait rarement de se sentir spéciale. Elle appréciait d'autant plus le fait que son père, même s'il se montrait parfois un peu trop intrusif ou un peu trop protecteur, savait reconnaître qu'elle n'était pas une enfant et qu'elle pouvait être responsable de ses propres décisions. Cela ne voulait pas dire qu'elle ne faisait jamais d'erreurs. Oh non ! Elle avait largement sa part de mauvaises idées et de mauvais moments... Malgré tout, il y avait des fois où ses parents lui reprochaient des choses ou lui prêtait des intentions qu'elle n'avait aucune intention d'accomplir. C'était appréciable qu'au moins son père reconnaisse qu'il allait trop loin en préjugés et qu'il accepte quand elle assurait être moins bête que ça.
« Tous les parents sont vieux jeu, non ? », répondit-elle avec un sourire amusé. « Ça semble faire partie de package. » Elle but une gorgée de sa boisson ensuite et hocha la tête quand il lui assura lui faire confiance, malgré ses craintes. « Merci de me faire confiance. Je sais que je fais des bêtises parfois, mais franchement,... Dès que maman entend que j'ai fait un truc ou un autre, elle prend même pas la peine d'écouter ma version. Direct, elle me punit. Et après elle veut que je lui parle si j'ai des problèmes ? » Elle secoua la tête. « Non merci. Je me débrouille. »
C'était comme pour l'université. Elle n'avait pas parlé à sa mère avant de son projet de candidature parce qu'elle savait qu'elle y trouverait à redire. Jamais sa mère n'aurait accepté qu'elle envisage une orientation qu'elle ne jugeait pas sérieuse. Alors California avait postulé sans rien dire, sans même dire à sa mère qu'elle suivait des cours de théâtre en parallèle de son cursus obligatoire. Elle pensait vraiment qu'elle ne serait pas retenue, alors à quoi bon en parler à sa mère ? Au moins, elle aurait été refusée et il ne lui serait resté que la possibilité d'un cursus classique en paramédical à la faculté d'Hartford, dans le Connecticut, à plus de deux heures de New York ou un job alimentaire ici, dans un café ou dans le ménage.
Puis il lui demanda ce qu'elle avait à lui dire sur l'école, parla de Columbia, des frais d'inscriptions... Callie se mordit la joue, baissant les yeux. Pourquoi les parents ne laissaient jamais la moindre seconde de répit ? Ils passaient pourtant un bon moment. Elle inspira profondément, triturant son cinnamon roll du bout des doigts en réfléchissant à la meilleure manière d'aborder les choses. « Et si je... » Elle inspira une nouvelle fois, tapant du pied sous la table. « Si je suis pas aussi brillante que toi, le grand médecin ou maman, la si brillante hôtesse de l'air ? Si je fais jamais des études ou un métier qui rapporte autant d'argent, hein ? »
Elle avala un bout de sa pâtisserie, mâchant longuement, avant d'avaler difficilement, comme si sa gorge était si rêche que rien ne pouvait y glisser. « J'ai reçu ma lettre d'admission à Columbia ce matin... » Avant que son père n'ait la moindre chance de réagir, elle leva la main, paume ouverte. « Attends avant de dire quoi que ce soit, j'ai pas fini ! » Elle inspira une nouvelle fois un grand coup, avant de fermer les yeux. « Okay, tu peux le faire Callie... S'il te plaît, dis rien à maman pour le moment, mais... J'ai été admise... pour un Major dans le MFA acting program.... Je... J'ai postulé au département des arts du théâtre et j'ai été prise. Je suis sûre que maman voudra jamais me payer ce genre d'études et je sais que toi, tu voulais que je fasse médecine, alors mon prof de théâtre m'a fait une lettre de recommandation pour une bourse universitaire et mon dossier n'a pas encore été rejeté. J'ai pas encore de confirmation, mais mon dossier est toujours à l'étude pour la bourse. Ça paiera pas mes frais de logements ou ma nourriture, mais ça pourrait payer les frais de scolarité pour la première année... »
C'était étrange de le dire à voix haute. En dehors de l'école et de ses amis, elle n'en avait parlé à personne, alors en parler, à son père, qui plus est... C'était vraiment bizarre. « T'es fâché ? »
Ashton resta un moment silencieux, digérant les paroles de sa fille. Il prit une profonde inspiration, cherchant à formuler une réponse qui serait à la hauteur de la confiance qu'elle venait de lui accorder. "Callie, je... je ne suis pas fâché. Surpris, oui, mais certainement pas fâché." Il s'interrompit, cherchant ses mots avec soin. "Je comprends maintenant pourquoi tu as gardé cela pour toi. Ta mère et moi avons des attentes et des idées sur ce que devrait être ton avenir, et parfois, on peut être un peu... aveugles aux désirs et aux passions qui t'animent vraiment."
Il serra doucement la main de sa fille, essayant de lui transmettre par ce geste tout le soutien qu'il voulait lui offrir. "Ce que tu viens de me dire demande beaucoup de courage. Non seulement pour suivre ta passion, mais aussi pour affronter la réaction que tu pensais recevoir. Et je veux que tu saches que je suis fier de toi, pas seulement pour avoir été admise à Columbia, mais pour avoir eu le courage de poursuivre ce qui te passionne vraiment."
Ashton prit une gorgée de son déca, essayant de mettre de l'ordre dans ses pensées. "Je me rends compte maintenant que, parfois, en essayant de te protéger, j'ai pu étouffer tes ambitions sans le vouloir. Mais tu as le droit de suivre tes rêves, même si ce n'est pas le chemin que j'avais imaginé pour toi. Le théâtre, c'est une voie noble et difficile, mais je te fais confiance pour y exceller, comme tu le fais dans tout ce que tu entreprends."
Il lui sourit avec tendresse, voyant l'angoisse encore présente sur le visage de sa fille. "En ce qui concerne la bourse, c'est fantastique que ton dossier soit à l'étude. Et bien sûr, je t'aiderai pour le logement et la nourriture. Tu n'as pas à t'inquiéter de ça. L'important, c'est que tu puisses te concentrer sur tes études et ta passion sans avoir ce poids sur les épaules."
Il soupira légèrement, se rappelant de ses propres années d'études et des sacrifices qu'il avait dû faire. "Je suis désolé si j'ai pu te faire sentir que tu devais suivre un chemin précis pour que je sois fier de toi. La vérité, c'est que je suis déjà fier de toi, juste pour être la personne que tu es. Suivre ta passion, c'est la chose la plus courageuse que tu puisses faire."
Il la regarda dans les yeux, cherchant à lui montrer toute la sincérité de ses propos. "Quant à ta mère... Je comprends pourquoi tu veux garder cela pour toi pour le moment. Mais sache que je suis là pour t'aider à gérer cette situation quand tu seras prête à lui en parler. Et ensemble, on trouvera une façon de lui expliquer que c'est ce qui te rendra vraiment heureuse."
Ashton posa sa tasse de café et prit un moment pour apprécier la connexion qu'ils partageaient en cet instant. "Merci de m'avoir fait confiance, Callie. Merci de m'avoir parlé de tes rêves. Je suis là pour toi, quoi qu'il arrive. Et je suis convaincu que tu vas briller, que ce soit sur une scène de théâtre ou ailleurs. Je suis avec toi, à chaque étape."
Il se recula légèrement, lui laissant l'espace pour digérer ses paroles, tout en gardant une main rassurante sur la sienne. "Maintenant, parlons de ce que tu veux faire ensuite. Comment je peux t'aider à te préparer pour Columbia ? Quels sont tes projets pour les prochains mois ?"
Il lui sourit, prêt à écouter et à soutenir chaque étape de son aventure.
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•• Métier / études : lycéenne en dernière année
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•• More about you : ·· accroc au café. ·· en adoration devant son frère, Oregon. ·· déteste être traitée comme un bébé. ·· souffre d'anxiété profonde. ·· de dysmorphophobie. ·· reine auto-proclamée des coups bats. ·· immature émotionnellement. ·· dans une relation d'amour-rejet avec sa mère, son univers. ·· a subi les abus psychologiques de son beau-père. ·· qu'elle a toujours caché à ses parents. ·· nouvelle recrue du club de théâtre du lycée (son grand secret du moment) ·· terrifié par un avenir totalement flou. ·· devoir partir à l'université l'année prochaine l'angoisse. ·· a subi du harcèlement scolaire et via les réseaux sociaux. ·· parle couramment anglais, espagnol et a de bonnes notions en français.
we're curious
Le petit plus Triggers: à priori c'est okay, mais sinon on en parlera Warnings: violences intra-familiales - adultère - dépendance - santé mentale - image corporelle - harcèlement scolaire Pronoms IRL: she/her Pseudo: Lilith Pseudo discord: Multicomptes: Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp: Dispo [2/4]
Callie était terrifiée maintenant. Elle regrettait déjà d'en avoir parlé, mais en même temps, elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle ne pourrait pas prétendre très longtemps qu'elle n'avait toujours pas reçu les réponses des universités où elle avait postulé et sa mère allait bien évidemment lui demander toutes les informations au sujet des endroits où elle avait été acceptée. Commencer par son père n'était pas une si mauvaise idée. Si lui la décourageait, alors elle savait qu'elle n'aurait aucune chance avec sa mère. Si au contraire, il la soutenait, alors peut-être qu'il pourrait l'aider vis à vis d'Arizona. Car même si elle n'avait d'abord postulé que sur un coup de tête, par dépit de ne savoir quoi faire de sa vie, étudier le programme de cours et en discuter avec son professeur de théâtre avait fini de lui faire rêver de ce futur-là. Maintenant, elle ne se voyait pas faire autre chose. Pas avec passion, en tout cas. Alors si Arizona refusait catégoriquement qu'elle rejoigne le programme d'Arts, Callie n'aurait aucune chance d'un avenir universitaire heureux.
Pendant trop longtemps, son père ne dit pas un mot, laissant présager le pire pour la jeune Blake, puis finalement, il lui assura qu'il n'était pas fâché. Il fit même amende honorable en admettant que ses deux parents avaient projeté sur elle des ambitions qui ne lui correspondaient certainement pas. Elle lui sourit doucement, sentant peu à peu une forme de soulagement envahir son cœur. Surtout lorsqu'il ajouta qu'il était fier d'elle. Elle n'avait qu'une réelle année de théâtre derrière elle, mais elle était une des rares à avoir eu une lettre de recommandation de la part de son professeur de théâtre et elle avait réussi à être sélectionné pour le programme de Columbia, une université sélective, qui assurait un avenir plus que décent dans le domaine.
Ashton lui assura ensuite qu'il l'aiderait pour financer sa vie, le logement et les repas et le sourire de la jeune femme s'élargit d'autant plus. Elle avait déjà réfléchi à tous les moyens possibles pour réduire les coûts, mais même ainsi, elle n'avait eu aucune garantie de pouvoir récolter assez d'argent pour payer sa subsistance, en cumulant études et travail étudiant et si son père avait assuré plus tôt dans l'année être prêt à payer pour ses études, elle n'avait jusqu'à présent aucune garantie qu'il continuerait d'accepter de la soutenir si elle choisissait cette voie-là.
« Merci, papa... », dit-elle, sentant l'excitation prendre peu à peu la place sur la crainte. Elle finit même par se lever et contourner la table pour l'enlacer. « Merci, merci, merci ! »
Elle retourna ensuite à sa place, soudainement bien plus sereine et surexcitée par toutes les choses qu'elle pouvait partager à propos du théâtre. Il restait encore sa mère, bien sûr. Seule part de l'équation désormais qui pouvait coincer. California adorait sa mère et elle savait, dans le fond, que sa mère l'aimait aussi, mais Arizona avait tant souffert dans sa vie, qu'elle était prête à tout pour protéger Callie, y compris l'empêcher de vivre.
Honnêtement, Callie ne savait même pas vraiment pourquoi elle avait postulé pour le cours de théâtre en premier lieu, mais rapidement, elle s'était découvert un vrai amour de cet art. En plus, c'était une chose sur laquelle sa mère n'avait aucune prise et si jusqu'à présent elle en avait été heureuse, maintenant, elle craignait les conséquences. Son père, fort heureusement, était de son côté, y compris pour l'aider à en parler à sa mère. Il avait l'air convaincu, lui, au moins, que tout se passerait bien.
Son père lui demanda ensuite ce qu'elle comptait faire, ses projets dans les mois à venir. « Et bien... Déjà il y a le spectacle de fin d'année... C'est dans un mois alors ça prend beaucoup de temps... » Tout en parlant, elle attrapa son sac pour fouiller à la recherche d'un tract. « On joue une adaptation de MacBeth. Et ensuite, bien y aura les examens finaux. Si je les réussi et quand j'en aurais parlé à maman, on pourra remplir le dossier d'inscription. On pourrait aller visiter le campus ensemble, si tu veux... J'avais pensé prendre une chambre à l'internat pour réduire les frais, mais il y a aussi les sororités qui peuvent être une bonne option... Si l'une d'elle m'accepte. »
Ashton écouta attentivement les paroles de sa fille, ressentant à la fois de la fierté et une profonde empathie pour elle. Il voyait à quel point ce moment était crucial pour Callie, un point de bascule entre la peur et l'excitation, entre l'incertitude et la détermination. Il prit une profonde inspiration, conscient que ses prochaines paroles devaient être à la fois réconfortantes et constructives.
"Callie, je te remercie de me faire confiance en partageant tout cela avec moi. Je sais que ça n'a pas dû être facile de franchir cette étape, mais je suis vraiment fier de toi pour l'avoir fait. Ce n'est jamais simple de prendre une décision qui va à contre-courant de ce que les autres attendent de nous, surtout quand il s'agit de personnes que tu aimes et respectes comme ta mère et moi."
Il marqua une pause, cherchant à capter le regard de sa fille pour lui montrer qu'il était pleinement présent pour elle. "Tu sais, ta passion pour le théâtre, même si elle est relativement récente, est une chose précieuse. J'ai vu la flamme dans tes yeux quand tu parles de tes cours, de tes répétitions, de tes projets. Ce n'est pas juste une lubie, c'est quelque chose qui te fait vibrer, et c'est exactement ce genre de passion que tu dois poursuivre dans la vie. Parce que sans elle, peu importe ce que tu fais, tu ne seras jamais pleinement satisfaite."
Ashton prit une gorgée de son café, laissant le silence s'installer un bref instant, puis reprit : "Je sais que tu es inquiète pour la réaction de ta mère, et c'est compréhensible. Arizona a traversé beaucoup de choses, et elle veut te protéger de toute forme de souffrance ou d'échec, peut-être plus qu'elle ne devrait. Mais ce que je veux que tu comprennes, c'est qu'en suivant cette voie, tu montres un courage et une maturité remarquables. Et je suis sûr qu'avec le temps, ta mère aussi verra cela."
Il se pencha légèrement en avant, son ton se faisant plus doux. "Je serai à tes côtés pour lui en parler, Callie. Nous trouverons ensemble les mots justes pour lui expliquer pourquoi c'est important pour toi, et pourquoi c'est le bon choix. Elle aime profondément, elle aussi, et même si sa première réaction pourrait être la surprise ou l'inquiétude, je crois qu'elle finira par comprendre."
Ashton esquissa un sourire rassurant en voyant l'enthousiasme de Callie revenir peu à peu alors qu'elle parlait de ses projets pour les prochains mois. "Le spectacle de fin d'année, une adaptation de Macbeth, c'est impressionnant ! Je serais ravi de venir te voir sur scène, et je suis sûr que ce sera une expérience inoubliable pour toi. Quant à la visite du campus de Columbia, ce serait un honneur pour moi de t'accompagner. Voir où tu vas passer les prochaines années, où tu vas grandir en tant qu'artiste, ce serait vraiment spécial."
Il réfléchit un instant à la question du logement. "Pour ce qui est de l'internat ou des sororités, je pense que c'est une bonne idée d'explorer toutes les options. Vivre sur le campus, c'est une expérience unique, et ça te permettrait de t'immerger pleinement dans la vie universitaire. Les sororités peuvent offrir un soutien communautaire et des opportunités sociales, mais l'internat peut te donner plus d'indépendance. Quoi qu'il en soit, on va prendre le temps de réfléchir à tout ça ensemble, pour que tu fasses le choix qui te convient le mieux."
Il serra à nouveau la main de Callie, lui transmettant toute la confiance qu'il avait en elle. "Je sais que tu vas réussir, Callie. Tu as déjà fait tant de chemin, et tu es plus forte que tu ne le crois. Je suis ici pour t'aider à chaque étape, et quoi qu'il arrive, je serai toujours fier de toi. Pour l'instant, concentrons-nous sur le spectacle, les examens, et sur la préparation de cette nouvelle aventure à Columbia. Une étape à la fois, et je suis certain que tout se passera bien."
Ashton la regarda avec tendresse, puis ajouta dans un sourire : "Et si on faisait une petite escapade en ville après ton spectacle ? Juste toi ta mère et moi, pour célébrer tout ce que tu as accompli cette année. Qu'en dis-tu ?"
