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{  “ -  Si vous aimez une personne, laissez-la partir. ”
feat Khalil Gibran }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Aleksey Blake

Tu étais dans la merde. Pas une petite où il fallait signer un joli chèque pour s’en débarrasser. Non. Tu aurais préféré que ça se passe ainsi mais tu avais essayé. Et ça n’avait pas marché. Pour ton plus grand malheur. Tu poussas un soupire en te passant une main dans tes cheveux. Tu pensais que l’argent achetait tout. Tu en avais et tu savais comment t’en servir. Mais il y avait bien une chose que l’argent n’achetait pas. C’était faire avancer une procédure de divorce. Car c’était ça la merde où tu t’étais fourré. Pleinement. Totalement. Bon. A ta décharge, tu étais complètement bourré. Mais ce n’était pas une excuse. Tu aurais du commencer à faire tes achats de Noël pour te changer les idées plutôt que de passer des jours à Las Vegas pour oublier l’horrible personne que tu étais. Ou mieux. Tu aurais du porter de ce qui te servait de virilité et tu aurais du passer le seuil de l’église pour aller te marier. A la bonne personne. Et non à une parfaite inconnue. Tu soupiras une nouvelle fois. Tu ne comptais plus le nombre de fois que tu avais soupiré depuis que tu avais décidé de reprendre le boulot qui te faisait partir loin d’ici. Très loin. Ta vie était devenue une vulgaire farce. Une mauvaise blague où tu n’avais pas du tout envie de rire. Tu voyais vraiment une morale dans ton histoire à bien y penser. Fuir un mariage pour te finir marier à une inconnue, y avait quelque chose derrière. Si tu t’aurais mariée à la femme que tu aimais, jamais tu n’aurais fini à Vegas pour te marié totalement bourré devant un sosie d’Elvis Presley. Non. Jamais. Car on ne pouvait pas être marié deux fois à une personne différente. C’était impossible. Oui. Mais tu ne l’avais pas fait. Car tu savais que tu ne rendrais jamais heureuse Aleksey. Même si elle te disait qu’elle s’en fichait d’avoir des enfants, tu savais qu’un jour au l’autre elle en voudrait. Et tu serais incapable de lui donner. Etre père ce n’était tellement pas fait pour toi. Et tu n’en voulais pas. Clairement pas. Alors, tu avais préféré lui briser le cœur de la pire des façons qu’il soit en te barrant de votre mariage. Tu avais éteint ton portable pour éviter ses appels et ceux des autres convives. Tu savais que certains membres de ta famille ne comprenaient pas ton geste. D’autres ne seraient peut être même pas au courant de ce que tu avais fait. Mais tu préférais fuir. Et faire ce que tu faisais de mieux. Ton boulot. Et picoler aussi. Par chance, ton boulot te faisait beaucoup voyager. Et tu n’avais pas hésité à prendre beaucoup de clients. Pour éviter d’être sur New York et de la croiser. Ouai fuir était une chose que tu savais faire. Depuis toujours. Et pour le moment, ça marchait plutôt bien. Tu posas tes fesses sur un siège en première classe. Tes lunettes fumées aviator toujours sur le nez. Tu commandas directement un alcool alors que le vol n’avait pas encore commencé et ouvris ton dossier. Un riche acheteur italien cherchait une résidence secondaire et il avait un budget illimité. Et tu avais exactement ce qu’il voulait. La beauté de ton métier. Tu remercias l’hôtesse qui t’avait abordé un verre de Bourbon aussi rapidement, vive la première classe et le porta à tes lèvres. La vie était une comique vous vous le rappeler ? Une salope pour être exacte dans ton cas. Car tes yeux se posaient sur la dernière personne que tu voulais voir avant un bon moment. Que tu en recrachas ton liquide en t’étouffant presque. « Aleksey ... »  . Était-la. Devant toi. Un membre de ta famille avait du lui payer un voyage pour qu’elle change d’air, c’était bien ta famille ça. Et il fallait que ça soit sur le même vol et ton siège qui était à côté. Ouai. Le destin était une salaud de première et toi tu restas la comme un con ne savant pas quoi dire d’autres. Des excuses peut-être ?

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{  “ -  Si vous aimez une personne, laissez-la partir. ”
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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lorenzo Messina

La vie n'était pas toujours rose et allant dans le sens qu'on le souhaite, pourtant tu y avais cru. D'être heureuse malgré le diagnostic de ta maladie chronique. Est-ce réellement pour cela qu'il t'a abandonné le jour de ton mariage au lieu de te dire les choses afin d'éviter toute humiliation de ta famille ainsi que devant toute la famille Messina. Pourquoi y penses-tu, aujourd'hui ? Après t'avoir vêtir de ton trench mi-court avant de rejoindre le taxi que tu avais commandé quelques heures plus tôt pour te déposer à l'aéroport de la ville. Les parents d'Enzo avaient tenu à te voir quelques semaines plus tôt afin de s'excuser du comportement de leur fils. Tu avais bien trouvé le geste sympathique pour te montrer qu'il n'avait aucune gêne entre eux et toi, tu n'arrives pas à accorder le pardon aussi facilement. Surtout ne venant pas de la personne concernée directement, c'est tellement trop facile. Tu aurais favorisé une discussion entre adultes, tu ne l'avais pas forcé à te faire cette demande en mariage après tout. Tu avais remis toute la relation en question et pourtant, tu es blessé car tu savais que vous, vous aimez réellement. Tu avais simplement pincé des lèvres en affichant un simple sourire cordial en disant comprendre, mais c'était encore frais pour pardonner. Le père te tend une enveloppe en s'excusant une seconde fois sous le regard peinée de la maman de famille.

Le regard sur la fenêtre pour direction de l'aéroport afin de profiter du billet d'avion qu'ils t'avaient offert. Ils ont insisté pour accepter leur cadeau pour s’excuser, tu n’avais pas eu cœur à débattre pour refuser et tu avais remercié le couple avant de quitter leur maison. La route se fait tranquillement sous le regard insistant du chauffeur par son rétroviseur, tu n’y prête pas attention. Est-ce que tu avais hésité de réellement t’y rendre au point de destination ? Oui. Tu n’avais pas forcément besoin de prendre de congé, mais cela va te ressourcer après autant d'évènements. Puis, tu ne peux nier avoir besoin d’être loin de cette ville. Tu paies le chauffeur en le remerciant en s'avançant vers l’entrée de l’aéroport avant d'apercevoir un tas de feuilles mortes au sol et tu te pinces les lèvres pour ne pas écouter la petite voix. Une, deux, trois…. dix secondes plus tard, te voila en train de te jeter dans les feuilles oranges comme une enfant heureuse. Heureusement qu’il n’y avait pas tant de monde pour te juger et entrer à l’intérieur pour faire les enregistrements.

Avant de monter à l’intérieur de l’avion, tu te prends une boisson chaude pour te réchauffer par ce temps, c’était l’automne qui était ta saison favorite. Tu avais pris un Chaï latte pour avoir les nombreux bienfaits de cette boisson. Tu prends place en gardant ton sac à main sur ton épaule en s’installant côté hublot même si tu avais peur de l’avion. Tu préfères les voyages en train ou en voiture même si c’est plus long. Posant ton verre de boisson sur la table en ayant bu la moitié du gobelet avant de lever le nez lorsqu’une personne s’approche du siège à tes côtés et tu ouvres les yeux comme un soucoupe en serrant légèrement les mains. C’est une mauvaise blague ? Tu n’étais pas prête à avoir une confrontation avec lui et te demande si ce n’était pas une mise en scène de ses parents, visiblement. Enzo… siffles-tu simplement, rien ne pouvait sortir d’autre que son prénom. C’est tes parents qui t'ont envoyé dans le même vol, j'imagine ? râles-tu de façon curieuse afin de savoir. Trop de hasard pour que ce soit une coïncidence.

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La vie était une sacrée garce. C’est le genre de pensées qui trainaient dans ta tête quand tu avais posé sur la dernière personne que tu voulais voir sur Terre. Aleksey. Non parce que tu la détestais. Ca aurait été beaucoup plus simple. Plus facile ça si justement c’était de la haine que tu ressentais pour elle. Mais c’était totalement l’inverse. Même ça aurait été simple. Tomber sur un de ses proches totalement par hasard dans un avion, ça aurait été simple. Banale. Mais la ce n’était ni le premier cas ni le second. Non. C’était le genre de situation que tu redoutais mais que tu savais qu’au fond, tu n’allais pas y échapper. Car même si New York ou le monde était vaste, tu savais qu’un jour, tu allais lui devoir des explications. Du pourquoi tu avais transformé le plus beau jour de sa vie en l’un des plus mauvais. Tu avais essayé pourtant de jouer les adultes. De prendre ton téléphone pour l’appeler. Mais tu n’avais jamais appuyé sur la touche appel. Fuir et te refugier dans l’alcool c’était de meilleures solutions. Remettre au lendemain tes explications aussi. Mais il semblerait que plus tard arrivait bien plus vite que prévu. Car c’était le dernier endroit que tu pensais la voir ici. Dans un avion. Dans le siège passager du tien. Et elle t’accusait déjà. Enfin accusait tes parents de t’avoir mis dans le même avion qu’elle. « Non, je suis la pour le travail. » Tu ne comprenais pas pourquoi elle avait mis tes parents sur le tapis. Surtout qu’ils n’étaient vraiment pas du tout genre à te payer quelque chose. « Pourquoi tu me dis ça ? » Tu avais toujours été un brin curieux. Ce n’était pas pour rien que tu étais agent immobilier dans le luxe. La curiosité était un sacré atout pour dénicher de belles trouvailles. L’hôtesse de l’air passait devant vous avec un sourire quand elle remarqua que vous vous connaissez. « Vous vous connaissez en plus ? C’est votre jour de chance on dirait. » Jour de chance, jour de chance, parle pour toi ma jolie. Ce n’était vraiment pas de la chance mais de la malchance. Surtout qu’aux yeux de la loi, tu étais un homme marié. Et non à la personne qui était à côté mais à une parfaite inconnue. Heureusement dans ta chance, tu n’avais mis personne au courant de ce mariage à Las Vegas vu que tu comptais l’annuler rapidement. Tu avalas ton verre cul sec pour le lever vers l’hôtesse de l’air. « Un autre s’il vous plait et sans glaçon. » Un Whisky pur. Tu avais besoin de ça. De cette force liquide. Surtout que le vol durait des heures. Tu reportas un regard sur Aleksey. « Et toi qu’est-ce que tu fais ici ? » Aux dernières nouvelles, elle ne t’avait jamais dis qu’elle devait partir à l’autre bout de New York. Le seul voyage qui avait été prévu était votre lune de miel. Qui ne sera pas au programme vu que tu l’avais planté le jour de votre mariage. Et tu étais sur qu’elle allait en reparler. Elle en avait tous les droits. Et elle savait qu’ici, tu ne pourras pas t’échapper sauf en faisant du saut en parachute. Ce qui n’était pas vraiment ton fort. Du tout.

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La doudoune se pose sur tes genoux pour te mettre à ton aise avant de te lever pour changer d'avis et la mettre dans les cabines à valise pour ne pas être déranger durant le vol à devoir le tenir. Tu pensais pouvoir te changer les idées et pensée à autres choses, mais ce n'est qu'au bout d'une vingtaine de minute après ton arrivée à ta place que tu tombes sur ton ex fiancé. Lorsqu'il t'informe qu'il est présent pour le boulot et non par ses parents, tu hausses une épaule en guise de réponse en te perdant dans ses yeux. Ses yeux que tu avais toujours aimé, encore aujourd'hui... Difficile d'oublier son premier amour en si peu de temps, mais la colère est toujours aussi vif. Tu te pinces les lèvres en détournant le regard pour admirer la vue par l'îlot en voyant les travailleurs s'amuser avec les bagages des gens, dont les tiennes. Tu plisses les yeux lorsque la femme ose s'introduire dans la courte discussion qui se crée entre vous et pouffe légèrement de rire sans même un regard. Tu sais qu'il doit regretter d'être présent et à côté de moi. Qu'il sait qu'il va devoir se justifier ou me donner une explication, mais tu voulais juste savoir pourquoi la destination et le vol été le même. "C'est tes parents qui m'ont offert le billet et bizarrement... Tu t'y trouves dans le même." répliques-tu d'un ton neutre en posant ton regard vers lui pour l'admirer quelques instants. "Il y a de quoi se poser la question, tu ne penses pas ?" grognes-tu en demandant un verre d'eau à la dame qui me l'apporte en moins de deux secondes et un remerciement d'un sourire vers elle. Tu te demandes si ses parents savaient qu'Enzo avait le même vol, mais tu commences à douter au vu de la réaction du brun à tes côtés. S'il avait une qualité que tu admires chez lui était sa franchise et pourtant, tu avais douté de lui dès le moment que tu avais compris qu'il ne viendrait pas pour s'unir à toi. Pourquoi ? C'était la réelle question qui te ronge depuis des mois maintenant, pourtant tu ne dis rien alors que tu as le temps de lui demander. Lorsqu'il demande une boisson, tu arques un sourcil en voyant qu'il boit plus que d'habitude. Est-ce que tu oses lui en faire la remarque ? Non. Pourtant, tu es curieuse de savoir pourquoi boit-il autant. "Tu comptes en boire combien ? Jusqu'à à devenir ivre mort ?" oses-tu lui demander en lui jetant un regard, tu ne voulais pas qu'il tombe malade en plein vol. "Tu devrais y aller molo." finis-tu par siffler en buvant une gorgée de ton verre d'eau en haussant les épaules à sa dernière question. Il ne faisait pas trop froid à l'intérieur et heureusement étant frileuse de nature, tu supportes un peu. Tu n'avais absolument pas prévu de quitter ton travail en ayant des projets qui vont te faire repousser la date d'arrêt de ton travail actuelle. "Je me prends des vacances à la demande de tes parents." dis-tu en attachant ta ceinture en te sentant un peu anxieuse, tu n'étais pas forcément à ton aise et cela commence à te rendre anxieuse de plus en plus. "J'ai essayé de refuser, mais tu connais tes parents, hm... Impossible de leur dire non plusieurs fois." tu marques une pause en finissant ta boisson fraîche en croisant les bras contre ton torse. "J'avais hésité à ne pas venir, mais je ne suis pas cruelle pour gâcher un présent et gâcher de l'argent gagné à la sueur de leur travail." continues-tu d'un ton neutre en lui jetant un simple regard qui en disait long. Tu n'avais pas encore lancé les festivités de votre mariage annulé par l'homme à côté.

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Quand Aleksey t’indiqua qu’elle était dans ce vol à la demande de tes parents, une grimace s’affichait sur tes lèvres. Bien sur qu’ils avaient fait ça. C’était eux tout craché. Comme si l’argent pouvait effacer ce que tu lui avais fait. Comme si l’argent pouvait acheter la douleur, la haine et toutes les émotions négatives du monde. Si c’était le cas, on le serait tous. Tes parents étaient comme ça. Ce n’était pas l’argent qu’ils manquaient. Les Messina étaient très riches. S’ils avaient mis beaucoup d’argent dans votre argent, ce n’était pas le fait de les perdre pour rien qu’il les gênait. Non. C’est la honte que tu leur avais apporté en ne venant pas te marié avec la femme qui était en ce moment même assise à tes côtés. Tu serras ton verre pratiquement vide. « Mes parents ont pensés bien faire j’imagine en t’offrant tout ça. » La destination tu la connaissais car c’était un des endroits que vous avez sélectionné pour votre lune de miel. Enfin était vu qu’il n’y en aura pas. Tu poussas un soupire en posant ta tête sur le repose tête. « Le pire c’est que ça ne me surprendrai même pas qu’ils ont manipulé mon assistant pour savoir mon emploi du temps. » Car la coïncidence était importante. D’être dans le même vol passait encore. Mais être assis à côté ça s’était vraiment gros comme un éléphant. C’était d’ailleurs ton assistant qui t’avais pris ton billet d’avion avec la seule condition d’être en classe Bussiness ainsi que ta réservation à l’hôtel car tu y restais un moment vu le nombre d’appartements que tu pouvais potentiellement vendre. Le reste tu t’en fichais. A ce fait, tu commandas un énième verre de whisky qui ne semblait pas plaire à Aleksey vu sa remarque. Tu ne buvais pas tant. D’habitude. Mais la c’était différent. Ta vie était partie en cacahuète. Et le destin te le faisait payer. Une petite partie de toi voulait lui dire qu’elle ne pouvait rien te dire car ce n’était pas ta femme mais elle s’effaça vite quand tu posais tes yeux azurs dans les siens. Aleksey ne méritait pas ça. Tu l’aimais. Sincèrement. Ce n’était pas ça qui t’avais fait fuir ton mariage. Ou bien que si. « Ce n’est que mon deuxième et je n’ai pas l’intention de me mettre minable. » Plus jamais. La dernière fois que tu t’étais mis dans cet état, tu t’étais réveillé mariée à Vegas avec une parfaite inconnue. Détail qui te fit avaler une gorgée de ton breuvage. Le voyant des ceintures clignota et tu enfonças la tienne à sa place. Tu reportas ton attention sur Aleksey. Tu ne savais même plus comment la qualifié. Ta femme ? Non tu n’avais pas eu le courage de lui passer la bague au doigt. Ton ex ? Même ça tu ne savais pas si c’était vraiment fini entre vous ou non. Amie ? Non. Des amis ne faisaient pas ce que vous avez fait. Et ce n’était vraiment pas une connaissance non plus. Un soupire sorti de tes lèvres et tu fermas les yeux quelques secondes. Tu étais dans la merde. Ses paroles glissèrent en toi et tu secouas la tête. « Mes parents pensent surtout que tout s’achètent et se règle avec des billets verts. Comme si te payer des vacances dans un pays étranger pouvait te faire oublier la pire journée de ta vie. » Tu portas à tes lèvres ton verre. Ouai. Tu devais boire. Pour avoir du courage liquide. Car tu en avais besoin. Un moment où un autre elle allait te demander des explications. Tu la connaissais. Et elle méritait de le savoir. Et toi tu ne serais jamais capable de la commencer. C’est pour cette raison que tu partis sur un autre sujet de conversation. Moins dangereux. « Ils t’ont pris la totale j’imagine. La plus grande des suites dans un merveilleux palace, avec des massages et tout le tralala. Tu descends dans quel hôtel ? » Car tes parents ont du faire les choses en grand vu ce que tu lui avais fait. Ils avaient estimé ta honte en dollars et devait en conséquence doublé ce montant pour faire passer la pilule à Aleksey. Et aussi tu voulais savoir si ce n’était pas un coup monté de tes parents toute cette histoire la.

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La famille Messina était une famille sur plusieurs générations de ce que tu avais pu entendre par les membres de sa famille déjà rencontrés au cours de votre relation. Chacun avait son caractère et vision des choses notamment lorsque cela touchait leurs richesses. Il y avait un gros gouffre entre vous n’étant pas née avec une cuillère en argent dans la bouche. Cependant, tu avais appris depuis ton jeune âge de ne pas juger à l’apparence et avait bien remarqué que la plupart avait la valeur de l’argent et ça t’avait beaucoup plu. Certaines familles règles leurs façons en sortant leurs pécules au moindre souci en positive comme négative. Loin de là d’envie qui que ce soit, tu te plaît n’étant pas dans la précarité pour autant, juste quelques difficultés pour réaliser tes rêves, ni plus ni moins. Les parents d’Enzo avait préféré t’offrir un voyage en guise d’excuse et n’avait guère le choix d'accepter en pensant être seule. Le regard qui se braque sur l’homme à tes côtés en posant une main sur l’îlot et hausse les épaules « Sûrement, je n’avais pas vraiment le choix d’accepter tellement qu’ils insistaient. » avoues-tu d’un ton neutre en le scrutant. Tu te demandes si c’est réel ? New-York était assez vaste et tu te retrouves à ses côtés comme si le destin vous réunissait pour régler vos comptes, même si en soit… Tu étais loin d’être prête à le voir. « J’allais presque ne pas venir. » et cela aurait pour le bonheur du Messina à côté, tu savais qu’il devait se sentir mal ? Ou pas du tout. Tu n’en sais rien, tu ne le reconnais plus depuis ce fameux jour où tout a basculé. Le regard vitreux avant de tourner vers l’extérieur pour profiter du paysage alors qu’il n’avait pas encore décollé malgré ta crainte des décollages. Tu demandes un verre d’eau pour s’hydrater un peu et surtout calmer tes angoisses que tu tentes de dissimuler au maximum « Si tu le dis, mais un second amène au troisième et ainsi de suite. » après il fait ce qu’il veut, il est majeur et vacciné. Tu avais gardé des réflexes de votre couple en lui disant, mais c’était pour ne pas l’avoir ivre mort durant le reste du vol. Tu frottes une main sur tes cheveux que tu jettes en arrière avant d’avoir l’idée de les attacher afin d’être tranquille et être à ton aise. Tu attrapes ton sac pour en extirper un élastique et te faire une couette plus ou moins haute. Tu n’avais aucune pensée négative envers les parents du brun et n'avaient même pas envisagé une seconde qu’ils essayent de te racheter la conscience d’Enzo « Je ne sais pas pourquoi m’ont-ils offert ce voyage, mais finalement… Je pense en avoir besoin. » dis-tu en haussant les épaules en croisant les bras, tes douleurs d’endométriose étaient souvent la cause de ta fatigue chronique et prendre des vitamines au soleil n’était finalement pas de refus. Tu n’avais guère regardé la destination du billet que tu te redresses brusquement en posant ton regard sur Lorenzo « Le vol est jusqu’où ? Rassure moi, il n’y a pas beaucoup d'heures de vol ? » entre la crainte et les envies de vomir, tu préfères de loin de faire des courts trajets. « Je n’ai pas pris le temps de tout regarder ce qu’ils m’ont pris, au pire… Je me paierais l’hôtel le plus proche de la mer. » débites-tu en le toisant en coin avant d’entendre l’un des stewart prendre la parole en demandant de mettre votre ceinture en s'exécutant sur le champ en la serrant bien. « Tu es dans quel hôtel, toi ? » tu ne savais même pas l’endroit de tes vacances, tu n’avais aucune idée si tu allais apprécier ou pas. Bête un jour, bête toujours, n’est-ce pas ?

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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Aleksey Blake

Bien sur que ta famille y était pour quelque chose. Ta famille avait toujours été comme ça. Leur image était super importante pour eux. Alors forcément avoir brisé un mariage en ne se pointant pas au dit mariage c’était mal vu. Et il tentait d’arranger les choses. Est-ce que c’était possible d’arranger les choses d’ailleurs ? Cette pensée émergea dans ton esprit alors que tes lèvres goutaient ton alcool. A côté de toi Aleksey s’activait. Cherchait un moyen de calmer son angoisse. Car si toi prendre l’avion était devenue comme marcher, elle c’était loin d’être son cas. Elle le prenait rarement. Et tu pouvais comprendre pourquoi. Pourtant elle méritait ce voyage. Vol où elle ne savait pas la destination vu la question qu’elle te lança. Tes yeux plongèrent dans les siens et tu y vis sa sincérité. « Ils ne te l’ont pas dit ? » C’était bien tes parents aussi. De prendre les premiers billets d’avion pour envoyer celle qui devait être leur belle fille à l’autre bout des Etats-Unis. Tu réalisas à cet instant que tes parents t’avaient demandé où tu devais dénicher ton nouveau bien pour un millionnaire français. Tu n’y avais vu qu’une question d’intérêt à ton entreprise. Qu’un moyen pour gagner encore plus d’argent. Mais finalement peut-être que c’était juste un piège ? Tu te pinças l’arrêt du nez et poussa un soupire. Bien sur qu’ils avaient fait exprès. « C’est Hawai notre destination et c’est un vol direct. » Ce qui sous entendait sans escale. Et sur plusieurs heures. Sinon ce n’était pas drôle. A l’annonce du stewart, tu fermas ta ceinture pour suivre les consignes de sécurité. Tu les connaissais par cœur. Prendre l’avion dans ton métier était très fréquent. Encore plus quand il fallait dénicher des biens aux prix exorbitants pour des nouveaux millionnaires. Ou milliardaires. « J’ai une chambre au Westin Maui Resort. J’ai un client qui m’attend là-bas pour me montrer un bien à Honolulu. » Chambre sous-entendait une suite vu ton niveau monétaire. « Mes parents ont du certainement te prendre une chambre là-bas vu comment ils sont prévoyants. Tu ne devrais pas t’inquiéter pour ça. » Toi ce qui t’inquiétais était de savoir si tes parents ne vous avait pas pris la même suite vu que c’était eux qui s’étaient occupé de prendre ta suite car tu avais été occupé. Tu avalas ton verre à cette pensée. La voix du pilote annonça le départ et tu glissas une main sur la main droite d’Aleksey. Pour qu’elle te regarde. Alors que l’avion commençait son décollage. « Tu sais qu’il y a une île au Japon qui s’appelle Okunoshima et on l’appelle l’île aux lapins ? Parce que sur cette île il y a des centaines de lapins qui vivent en liberté là-bas. On peut y circuler qu’en vélo électrique et même y dormir dans un petit hôtel pour la nuit. C’est incroyable hein ? » Tu l’avais entendu dans une radio et tu avais été fasciné par cette découverte. Un sourire glissa sur tes lèvres et tu reposas ta main le long de ton corps. « Tu vois ce n’était pas si difficile que ça le décollage. » L’avion volait. La distraire dans un sujet farfelue et réelle était une de tes habitudes quand vous prenez l’avion avance. Et par réflexe, tu l’avais fais. Comme si tu ne l’avais pas brisée.

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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lorenzo Messina

Les parents de Lorenzo avait toujours été dans les règles, ils voulaient s’excuser au nom de leur fils en t’offrant un voyage. Un voyage qui te ferait du bien après autant d’angoisse suite à l’année qui vient de s’achever. Tu n’avais pas eu de congé depuis des lustres, c’est l’une des raisons qui t’avait décidé à t’accorder quelques semaines de congés. Tu n’avais absolument pas prévu de croiser ton ex fiancé à bord, mais c’était peut être prédit par les parents de celui-ci. Le visage qui se tourne vers lui et secoue le visage lorsqu’il te demande si ses parents t’avaient dit la destination. Tu n’avais pas pris le temps de regarder même si c’était écrit sur le billet d’avion, tu n’avais pas eu l’envie de te faire de faux espoirs sachant que tu avais refusé de partir. « Non, puis je n’ai pas regardé avant d’embarquer, à vrai dire. » avoues-tu sincèrement en haussant les épaules simplement, tu n’avais rien à gagner à mentir. Lorsqu’il finit par t’annoncer la destination, tu écarquilles les yeux. « Hawai ? Mh… » siffles-tu pensive tout à coup, cela veut dire plusieurs heures d’avion à venir. Tu n’avais pas la phobie de l’avion, mais tu te sentais beaucoup trop anxieuse pour le décollage et l'atterrissage, ce n’était pas les partis qui te plaisaient le plus. « C’est une belle destination, mais beaucoup d'heures de vol, j’imagine…» oses-tu souffler en passant une main sur ta nuque légèrement avant de prendre appuie dessus pour te mettre à l’aise. Un léger soupir avant de suivre le mouvement de ton voisin lorsque le stewart ferme les portes et jette un rapide coup d'œil vers le brun. « C’est mieux un vol direct. » siffles-tu en haussant les épaules, puis ce n’est pas comme si tu allais lui faire un scandale au milieu de l’avion, tu avais horreur de sentir l’attention sur toi. Tu n’avais simplement pas pris des choses pour t’occuper hormis ton cellulaire et ta tablette, mais sans internet, cela allait être compliqué pour passer le temps. « J’imagine que tu as raison, je verrais directement sur place. » dis-tu en posant ton regard sur l’îlot, tu n’avais pas forcément l’habitude de t’offrir des places aussi luxueuses, tu n’es pas dans la précarité. Seulement, tu ne roules pas sur l’or non plus contrairement à la famille Messina. Tu avais toujours eu de l’admiration pour sa famille, ils travaillent durement pour leur empire sur plusieurs générations. La famille Blake à sa richesse également, mais pas autant. Pourtant, tu ne t’appuie pas sur ta famille pour vivre et même si tu as un beau patrimoine sur le côté, tu doutes de tes capacités pour te lancer dans ce que tu souhaites réellement. L’annonce du pilote te fait revenir à toi en sentant ton cœur battre, tu sens la main d’Enzo, tu cherches son regard alors qu’il te raconte une anecdote intéressante qui te fait penser à autre chose que le décollage. Sa main était chaude et rassurante, comme autrefois. Cela te fait rendre compte que vous avez vécu pas mal de choses ensemble. Il avait toujours les mots pour te rassurer quand il le fallait. « Je n’avais jamais entendu ça, ça à l’air sympathique ! » déclares-tu en soupirant légèrement en voyant que l’avion vol droit. Tu souris légèrement de soulagement avant de te détendre pour le reste du trajet en jetant un léger coup d'œil au brun « Merci. » dis-tu simplement, tu n’étais pas impolie et savait remercier quand on t’aide. Même s’il t’a fait énormément souffrir. Tu penses que tu dessineras durant le trajet afin de passer un peu le temps, mais pas de suite.

HJ: