GOOD MORNING NEW YORK
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Transpires. Sues. Tu ne penseras à rien d'autre. - Ayan
« Noé Crawford »
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Noé Crawford
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•• Âge : 28
•• Nationalité(s) : Américaine
•• Statut marital : Tu navigues seul à travers les ondes de la vie
•• Orientation sexuelle : Les hommes
•• Métier / études : Tu as de multiples casquettes : vendeur dans un magasin informatique, professeur de poterie, tu fais également du bénévolat dans un centre communautaire pour partager tes connaissances sur les ordinateurs et, le soir, tu mets ton masque de justicier sur le net
•• Quartier d'habitation : Brooklyn, plus précisément Williamsburg
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Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive
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Noé Crawford
Dim 12 Nov - 16:03

   
Transpires. Sues. Tu ne penseras à rien d'autre.
@Ayan Syed & Noé Crawford
“Le sport est une évasion complète de la vie.” - François Hertel
Ton truc à toi, ce sont les arts. Tu aimes la beauté d’une image. Les couleurs vivaces d’un tableau. Le noir et blanc d’une photographie. Les contours d’une sculpture. Les irrégularités d’une poterie. Oui, tu aimes les arts, mais tu apprécies également ses défauts. Rien ne peut être parfait. Et d’ailleurs, si c’était le cas, est-ce que la perfection ne deviendrait pas banale ? Et moche ? Ainsi, l’imperfection serait convoitée. Elle deviendrait le but ultime. Tout le monde serait donc parfaitement imparfait. Tout le monde serait magnifique. Parce que si aucun art ne peut être parfait, personne ne peut l’être non plus. Si l’imperfection devient enchanteresse, les humains seront plus heureux. Par conséquent, tu serais plus heureux. Avec tes imperfections et tes fêlures. Tu deviendrais quelqu’un réussissant à se fondre dans la foule. Tu pourrais être apprécié, et accepté d’être apprécié.

Tu dérailles, Noé. Ton truc, c’est l’art, pas la philosophie… Laisse donc cela aux personnes qui aiment se retourner les méninges. Les tiennes sont déjà suffisamment torturées et nébuleuses sans que tu viennes y ajouter des questions métaphysiques auxquelles tu n’auras jamais aucune réponse. Concentre-toi sur ce que tu fais. Prends le cliché parfait. Montre à tes élèves comment créer une belle œuvre en glaise. Arpente le net pour aider. Tout ceci, c’est ton domaine. Ne va pas sur une pente savonneuse qui te donnerait mal au crâne.

Tu dis cela. Tu te dis de rester sagement sur les sujets que tu aimes et que tu maîtrises, mais… En ce cas, qu’est-ce que tu fabriques ici ? C’est bien vrai ça, l’environnement dans lequel tu te trouves à l’heure actuelle, ce n’est clairement pas ta tasse de thé. Il y a une odeur de sueur. Des gémissements plaintifs et des cris de satisfaction. Tu vois des machines qui te semblent être plus pour de la torture que pour du bien-être et tu dois bien l’avouer, tu es totalement perdu. Cela fait quelques semaines que tu t’es inscrit dans cette salle de sport.

C’est bien loin de ton environnement habituel et tu n’y as pas encore beaucoup mis les pieds. Mais tu ressens le besoin de bouger. Tes muscles sont douloureux à force de lutter contre les crises de manque qui surviennent régulièrement et il t’arrive d’avoir un regain d’énergie que tu peines à canaliser. Pourtant, rien que de marcher jusqu’ici, tu es essoufflé. L’air semble avoir un mal de chien à parvenir jusqu’à tes poumons, et peut-être, tu dis bien peut-être, que tu n’aurais pas dû te griller deux clopes sur la route. Cigarettes et sport, c’est un peu débile, non ? Et contradictoire ? Tu te sens encore plus paumé maintenant que tu réalises à quel point tu n’as pas ta place ici. Tu ne sais même pas par quoi commencer et tu es planté au milieu de la pièce où trônent des haltères depuis cinq bonnes minutes. Tu as pensé à tout, sauf à ce que tu allais faire. La philosophie, les perfections, les imperfections, les œuvres d’art, l’informatique, le hacking. Tout plein de choses mais aucunement à ton futur entraînement. En même temps, tu n’as aucune foutue idée de ce que tu dois faire.

Lentement, d’un pas hésitant, tu t’approches du présentoir où reposent les poids. Tu te saisis de l’un d’eux et tu vas le poser à côté d’un truc qui s’appelle un banc. Enfin, tu crois que ça s’appelle ainsi. Il te semble avoir entendu un membre de la salle en parler l’autre jour. Il a dit un truc du style, « J’étais sur le banc, et là, vlan, il s’est cassé en deux, je me suis retrouvé aplati au sol. ». Ah oui, tu avais presque oublié la fin de son échange avec son pote. Du coup, tu n’as plus franchement envie de t’allonger sur ce truc. Tu le regardes comme si c’était le machin le plus dangereux de l’univers et tu vas reposer ton haltère.

Tu quittes la pièce en étant dépité. T'es vraiment bon à rien par moments. Peut-être que tu pourrais demander un peu d’aide. C’est une pas trop mauvaise idée ça. Après tout, les coachs sont là pour ça. Ouai, mais, le hic, c’est que formuler une telle demande, ce n’est pas trop truc. Alors tu hésites avant de te diriger vers l’accueil.

« Bonjour, excusez-moi, je... », bon sang Noé, aligne deux mots ! Tu vas t’en sortir, ce n’est pas la mer à boire quand même. « Est-ce que… Est-ce qu’il y a un prof qui pourrait... », tu as horreur de ça, et en plus, soudain, tu réalises un truc, « Ça coûte combien pour une initiation à tout… ça. ». Ta main englobe d’un mouvement circulaire la salle dans son entièreté alors que tu t’inquiètes pour le budget.

« C’est 60 dollars de l’heure, vous seriez intéressé ? », la dame de l’accueil te répond avec un sourire,
« C’est très utile au début, ça vous permet de savoir comment utiliser les machines et le coach peut également travailler avec vous sur des entraînements personnalisés. Pour commencer, cinq séances, c’est vraiment bien. ».

Cinq x soixante = trois cents. Trois cents dollars ? Elle a fumé un joint elle !

« Euh, je… Merci, mais je vais faire sans. »
, tu n’as absolument pas trois cents dollars à claquer là-dedans. Maintenant que tu sais qu’aucun cours n’est envisageable, ça ne règle pas vraiment ton souci de novice. Comment se servir de cette machine ?


   
(c) princessecapricieuse

   

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Wandering Soul
« Ayan Syed »
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Ayan Syed

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•• Quartier d'habitation : Tu aurais très bien pu te prendre un appartement, mais tu vis encore chez ton père dans sa villa. Néanmoins, tu as également un appartement sur Brooklyn lorsque tu veux être seul.
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Ayan Syed
Sam 25 Nov - 6:48
Cela faisait quelques semaines depuis le mariage de ton père. Tu avais dû apprendre à accepter d'avoir la présence de deux femmes dans ta si grande maison puisque tu vivais encore chez ton père, malgré ton âge. Ayan, faudrait peut-être penser à te prendre un appartement afin d'avoir ton indépendance, mais t'es si bien chez ton père que tu ne vois aucun inconvénient, sauf devoir t'habituer aux présences féminines. La première soirée fut catastrophique entre un repas trop sophistiqué et une soirée en compagnie de la jolie Charlys. Oui, elle était si belle dans sa tenue, mais elle avait un caractère de cochon et un langage très fleuri qui sort de sa bouche. Un soupire s'échappe de tes lèvres rien qu'en y pensant. T'es journées était toujours les mêmes quand tu n'étais pas en compagnie de ton meilleur ami, Judas. Bien que celui-ci vient de te poser un lapin sans même te prévenir avoir un imprévu. Il devait t'accompagner faire une séance de sport et préfère sûrement dormir ou traîné les rues de Manhattan afin de vendre ou bosser sur les tatouages à faire, dont le tien.

Un survêtement enfilé et un sac à dos sur ton épaule avant de quitté ta grande demeure en saluant ton père au passage d'un main levée, il lève le nez pour te répondre. N'oublie pas le repas de famille, ce soir.. Je compte sur ta présence, Ayan. Tu te pinces les lèvres en cherchant une excuse pour l'éviter ne voulant pas y assister. J'ai beaucoup de travail à faire, aujourd'hui… sans moi, désolée. Tu ne lui laisses pas le temps d'y répondre en sortant rapidement de la maison en prenant ta plus belle voiture. Tu étais un fan des voitures, surtout de course. Pourtant, tu avais promis à ton père de ne plus recommencer tes conneries d'avant, c'est-à-dire : course, fête, bagarre… tout ce qui te donne l'adrénaline. Tu ne gardes pas ta voiture de course chez toi pour éviter que ton père apprennes la vérité, mais c'est l'un de tes amis qui t'avais proposé de la garder au chaud dans l'un de ses garages.

La route se faire rapidement avant d'y arriver sur place, tu aurais pu y aller à pied, mais trop flemmard pour marcher. Puis, tu risques de faire d'autres choses après ta séance de sport, donc autant prévoir le coup. Il y a toujours une personne qui demande de l'argent afin de pouvoir nourrir ses enfants, une fois devant, c'était une SDF, tu prends le temps de lui parler durant quelques minutes avant de sortir quelques billets de ta poche et de lui donner en lui offrant un fin sourire. Oui, tu donnes de l'argent à une SDF. Il faut toujours aider son prochain, surtout que tu peux te le permettre et ne pas t'appouvrir.

Une fois tes affaires dans le vestiaire, tu mets tes écouteurs et commence à faire tes séries. Tu avais tellement l'habitude d'être ici, ce n'était pas la salle la plus chère à tes yeux, mais avait tout le matériel que tu utilises. Durant ta séance, tu avais remarqué une nouvelle personne qui avait l'air d'être complètement perdue et paumée. Tu y prête pas attention, mais il est vrai que cela peut-être embêtant pour lui. Surtout de payer une séance et ne pas savoir utiliser les machines, c'est frustrant. Il décide d'aller se renseigner, mais il n'a pas l'air d'avoir eu satisfaction avant de décider d'aller le voir afin de lui proposer ton aide. Tu es beaucoup trop bon, même si c'est pas tout le temps. Tu pouvais être également un vrai connard et te moquer sans être méchant pour autant. Une fois face à lui, tu le regardes simplement en cherchant comment formuler ta phrase en allant directement au but. Je peux te payer le coach si besoin ou t'aider à l'utiliser si tu n'as pas peur que ce soit une personne sans diplôme. siffles-tu d'un ton calme en le scrutant dans les yeux, il a l'air d'être un peu plus jeune que toi.


@Noé Crawford
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Noé Crawford
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Noé Crawford
Mar 26 Déc - 17:19

   
Transpires. Sues. Tu ne penseras à rien d'autre.
@Ayan Syed & Noé Crawford
“Le sport est une évasion complète de la vie.” - François Hertel
Tu n’aurais certainement jamais dû mettre un pied dans cette salle. Rien que l’inscription avait créée un trou béant sur ton compte en banque, et en plus, tu n’apprécies même pas le sport ! Tu vas être ridicule. Tu vas cracher tes poumons en expulsant toute la nicotine fumée depuis des années au bout de trois minutes d’effort. Ta transpiration aura le goût de l’alcool que tu ingurgites de façon déraisonnable à de trop nombreuses reprises en une seule semaine. Ta simple présence en ce lieu est une hérésie. Pourtant, tu as franchi le cap. Tu as ressenti ce besoin incompréhensible de te bouger. De sortir de chez toi. De chasser tes pensées pour ne plus quelles soient tournées vers toutes les conneries que tu pourrais faire ou absorber. Au moins, ici, tu te focalises sur ta novicité. Sur ta nullité également. Tu n’as pas la moindre idée de comment procéder, ou part quel bout commencer.

Alors, tu prends sur toi pour poser la question. Quelqu’un doit bien être en mesure de t’aider à te lancer. Ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas un des coachs. Soixante malheureux dollars pour une heure d’initiation. Et on te dit que l’idéal est de prendre minimum cinq séances pour avoir de véritables informations. Ils sont fadas ! Oui, il n’y a pas d’autre mot. Fadas. Totalement fous. C’est totalement irréaliste de balancer trois cents dollars pour apprendre à utiliser le matériel de cette salle convenablement. De toute façon, ces trois cents balles, tu ne les as pas. Tu fais donc demi-tour, t’éloignant de l’accueil pour déposer à nouveau tes yeux sur toutes les machines de l’horreur.

Un soupir s’extirpe d’entre tes lippes tandis que tu t’apprêtes à rebrousser définitivement chemin. Tu as marché pour venir jusqu’ici, tu marcheras pour rentrer. C’est déjà du sport, non ?

C’est sur cette pensée qu’une proposition t’est faite. Un jeune homme vient de se planter devant toi pour te donner deux solutions à ton problème. Qu’il te paie l’aide d’un professeur diplômé, ou qu’il se charge lui-même de ton apprentissage.

« Tu me filerais un coup de main ? », tu as un air un tantinet ahuri scotché au visage. Clairement, Noé, tu n’as pas l’habitude d’un tel élan de gentillesse. En règle générale, lorsqu’on t’offre un truc, on te demande une contrepartie en retour. « Je... », c’est évident, tu n’accepteras pas qu’il débourse ne serait-ce qu’un dollar pour toi, mais pour autant, tu hésites à accepter son offre avant de plaquer un sourire sur tes lèvres, « C’est super sympa, je suis totalement paumé. ». Comme s'il ne l'avait pas remarqué...

Tu restes planté là. Ni vraiment dans la pièce d’entrée, ni vraiment dans la salle de torture. Tu tends ta main devant toi, une risette mi-gênée mi-reconnaissante prenant place sur tes traits, « Noé, enchanté. Par quoi on commence ? ».


   
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« Ayan Syed »
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Ayan Syed
Jeu 11 Jan - 20:26
L’argent est un soucis pour le grand nombre des citoyens de New-York et en ayant légèrement pu entendre l’échange avec entre le gamin et la vendeuse. Tu aurais très bien pu passer sans même t’en préoccuper et n’était pas dans l’obligation de lui proposer ton aide ou bien lui faire un prix réduit. Au ton de la voix qu’il avait répondu, tu avais déduis qu’il n’avait pas le même rythme de vie que toi. Tu as la chance d’avoir grandis sans manquer de quoi que ce soit ni même d’une éducation à aider son prochain et c’est l’une des raisons que tu te retrouves face au brun en lui proposant ton aide de façon calme et neutre. Tu ne le forcerai pas, mais ayant un faible pour le sport, c’est beaucoup plus agréable d’en faire avec une tierce personne et ça permet de créer des liens. Tu finis de faire tes séries afin de ne pas perdre le fil avant de lui proposer quitte à devoir en faire en dehors de la salle, il y a toujours des solutions à chaque problème. Tu as ta propre salle de sport chez ton père, mais tu préfères te rendre en salle pour ne pas être seul. Tu trouves cela plus intéressant de découvrir d'autres techniques de personnes faisant leur sport en n’ayant aucune gêne à demander en cas d’interrogation.

Il avait le choix entre deux options et payer pour une personne inconnue au bataillon n’était pas un souci pour toi étant de nature généreuse malgré ton caractère de cochon. “Je te le propose donc avec grand plaisir, tu veux réellement apprendre à les utiliser, non?” demandes-tu de façon neutre en croisant les bras contre ton torse. Son sourire te fait plaisir et penche le visage avant de hausser une épaule. “C’est normal, on commence tous quelque part donc vaut mieux avoir les bonnes techniques pour éviter de se casser une vertèbre, n’est-ce pas?” avoues-tu d’un ton amusé avant de lui tendre la main en serrant sa poignée de main fermement “Enchanté, je m'appelle Ayan et suis-moi.” siffles-tu en le guidant vers un appareil plus ou moins pour débutant pour ne pas y aller rapidement. “Il vaut mieux commencer par les petites machines avant les grandes… On pourra augmenter lorsque tu auras acquis chaque technique nécessaire.” fis-tu en souriant légèrement en lui pointant une machine pour travailler les jambes et les abdos. “Installe-toi correctement en te mettant sur le ventre et tiens bien les barres de protection.” fis-tu en te mettant sur le côté en attendant qu’il se décide à exécuter tes demandes avant de choisir un poids plus ou moins léger. “Tu fais combien de kilos afin de savoir pour le réglage ?” siffles-tu d’un ton interrogateur en posant ton visage vers lui et lui offre un clin d'œil pour le taquiner. “Je ne serais pas clément et ne te ferais pas de cadeau, Noé. Tu finiras avec des courbatures durant quelques jours.” siffles-tu en gloussant légèrement avant de t’approcher de l’appareil. Tu étais prêt à être un coach sportif, finalement. Fallait être pédagogue afin de lui faire comprendre tes consignes.

@Noé Crawford
L'appareil qu'Ayan lui parle est celle ci
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Lun 29 Jan - 18:55

   
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Ce regain soudain d’énergie tient au sevrage que tu tentes de mener bon train. Parfois, ton corps te fait sentir qu’aucun mouvement ne doit être fait. Surtout, il ne te laisse pas le loisir d’en faire, ne serait-ce qu’un seul, tellement il est une douleur énorme et uniforme. Et à d’autres moments, tu as l’impression d’avoir 15 ans, de n’être qu’une boule de dynamisme et que tu dois absolument dépenser toute cette énergie qui déborde. Souvent, cet état ne dur pas longtemps, mais depuis quelques jours, sans que tu ne saches pourquoi, il s’éternise. Au fond, tu le sens. Ce n’est qu’un feu de paille. Tu es enthousiaste et tu sembles avoir une forme olympique, mais tes muscles ne sont que guimauves. Tout se passe dans ta tête. Elle tente de te convaincre que tu le peux, alors qu’en réalité, tu n’es bon à rien. Tu n’as aucune condition physique. Pas le moindre entraînement en dehors de tes longues marches pour ne pas avoir à prendre les transports en commun ou pour partir à la recherche de ta dope. Pour ça, tu peux faire des dizaines de kilomètres à pied. Tu pouvais. Au passé, Noé. Au passé !

Ta tête se penche de haut en bas dans un mouvement rapide pour confirmer ton envie d’apprendre. Tu le veux, oui. Tu le veux vraiment. Tu crois. Tu le veux ou c’est le manque qui parle à ta place ? Merde… Si la drogue est un enfer, en sortir est encore pire ! D’ailleurs, en parlant de ça, là maintenant et tout de suite, tu prendrais bien un calmant. Ça empêcherait ton cervelet de vouloir à tout prix te faire bouger. Tu flanques au placard tes pensées étranges, et tu souris à ton vis-à-vis en rigolant doucement, « Je préfère éviter les urgences effectivement. ». Les hôpitaux, très peu pour toi ! Ils vont te bourrer de médocs, te dire que c’est pour ton bien et te faire une facture avec beaucoup trop de chiffres, le tout en étant persuadé d’avoir agi au mieux pour toi…

Après une bonne poignée de main, tu suis le dénommé Ayan puis tu t’installes sur la machine qu’il te présente, « Comme ça ? ». Tu prends place, incertain de faire correctement. La question qui suit te fait légèrement écarquiller les yeux. Ton poids ? « Je… Dans les 80. Je crois. J’en sais trop rien en fait. », tu te recules quelques secondes, tes yeux descendant le long de ton corps, « Ouai, sans doute dans les 80. C’est méga super important d’être précis ? Cette machine de torture va me faire encore plus souffrir si je me plante dans le nombre ? ». Tu finis encore une fois ta phrase dans un petit rire. Celui-ci vaut autant pour la plaisanterie faite que pour camoufler ton trouble. Tu n’as jamais été très doué pour les interactions sociales, et tu n’as pas l’habitude qu’on se montre aussi sympathique, prévenant et agréable avec toi. Surtout après seulement deux ou trois phrases échangées.

« Attends... », un vent de panique traverse tes traits, « Tu veux dire que je vais avoir du mal à marcher, à lever ma petite cuillère pour manger mes céréales ou à me laver les dents ? ». Malgré tes inquiétudes de novice, tu souris. Parce que tu passes un bon moment et parce que la gentillesse de celui s’improvisant prof de sport pour t’aider te fait chaud au cœur. Tu observes les poids qu’il a sélectionnés et tu l’interpelles à nouveau, « Vas-y mollo, je ne voudrais pas me ridiculiser en arrivant pas à soulever. Mais charge quand même un peu, hein ! Parce que si tu mets 2 kilos, je vais vraiment avoir l’air d’un idiot. ». Tu n’as aucune idée de ce que tu racontes, ni de ce que tu es capable de soulever ou non.


   
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Ayan Syed
Lun 19 Fév - 14:28
Tu n’es pas un chef olympique en sport, on t’aperçois souvent en travers de la salle plusieurs fois par semaine en enchaînant les séries de sport accompagné de ta plus belle playlist sur Spotify. Pourtant, on peut également te demander la raison de ton absence durant les semaines précédentes lorsque tu reprends le poil de la bête. Tu n’es pas du tout régulier durant tes séances en salle, pourtant tu essaies de tenir deux fois par semaines de courir dans le parc de ton propre quartier afin d’obtenir un très bon cardio. La course est ce qui te fait vibrer, Ayan. Tu aimes beaucoup la vitesse et l'adrénaline lorsque tu te retrouves derrière un volant d’une belle voiture de course et tu as ce don de savoir manié et gagner chaque course avec exploit. Les courses clandestines sont comme le sport à tes yeux, tu peux être vainqueur ou vaincu si tu n’y travaille pas d'arrache pieds en donnant beaucoup d’énergie. C’est l’une des raisons qui te pousse à être avenant auprès des autres voulant apprendre, tu essaies d’être pédagogue lorsqu’on te demande de l’aide. Tu n’es pas payé pour donner des cours, mais cela t’enchante de pouvoir aider une personne dans le besoin. Tu le pouvais soit donner des cours ou lui payer n’ayant pas de soucis d’argent. Tu es né dans une famille riche, ton père avait monté son empire en travaillant à la sueur de son front pour être au sommet en ayant garder son humilité envers les personnes plus modestes. Il t’avait beaucoup inculqué ses valeurs et principe, c’est pour cette raison que tu avais été vers le brun pour lui proposer ton aide.

Tu n’avais guère l’envie de te trouver dans un espace qui te rappelle ta mère. Tu avais perdu ta génitrice assez tôt par ta faute et ta maladresse, mais tu te souviens d’avoir fait tes adieux dans une salle blanche et très froide. Tes poils s'hérissent en y pensant avant de soupirer en secouant le visage en offrant un simple sourire à la personne en face de toi. Ton regard finit par se poser sur Noé en penchant le visage en le voyant s’installer en croisant les bras et hoche le visage pour confirmer sa demande. Il n’est pas si bête que ça, c’est rassurant. Un rictus s’échappe de tes lèvres à sa question et fait mine d’y réfléchir avant de claquer des doigts lorsqu’une idée te vient en tête. « Tu risques surtout de finir en bouillis pour chien, si tu te loupes en me donnant un poids non précis. » avoues-tu en gardant ton sérieux durant plusieurs minutes avant d’exploser de rire en balayant l’air pour reprendre ton sérieux « Je plaisante, approximatif c’est bon. Tu ne risques vraiment rien, promis. » siffles-tu en s’approchant de l’appareil pour commencer à régler la bête tout en donnant les instructions au brun. Tu lui expliques clairement comment s’y prendre et le nombre de séries à faire en l’entendant te demander pour les courbatures en roulant les yeux. « Ne t’en fais pas, tu pourras te doucher et manger sans problème, tu n’auras pas besoin d'assistance pour ça. Néanmoins, tu aurais du mal au début, mais ne faut pas abandonner. » c’était ce qui prouve que l’entraînement fonctionne et avoir bien fait. Au contraire, si la personne n’a pas de courbature est qu’il a mal fait sa séance de sport à tes yeux. Tu n’es pas coach après tout, mais ton expérience te permet d’en juger. Ton regard se pose sur le brun en souriant, il n’a pas l’air d’être quelqu’un de méchant, il était rare de te voir être proche d’une personne comme lui, tu apprécies sa personnalité. « Ne t’en fait pas, je n’allais pas te mettre beaucoup de kilos, faut commencer mollo est augmenter au-fure-et-a-mesures des séances. » avoues-tu en souriant, tu n’étais pas non plus cruel même si l’envie de le taquiner était fortement présent. Une fois que la machine est réglée, tu te décales en lui demandant de faire une série de dix afin de voir comment il se débrouille et pouvoir le reprendre en cas de besoin.


@Noé Crawford
« Noé Crawford »
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Noé Crawford
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Le petit plus
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Warnings: Addictions aux médicamments, problème d'alcool. Deuil. Tendance dépressive
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Pseudo discord: Lily Gre
Multicomptes: Silho Keegan
Habitude rp: J'écris à la deuxième personne, soit en
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Disponibilité rp:
Noé Crawford
Dim 17 Mar - 12:48

   
Transpires. Sues. Tu ne penseras à rien d'autre.
@Ayan Syed & Noé Crawford
“Le sport est une évasion complète de la vie.” - François Hertel
La salle de sport est un nouvel univers. Et toi, Noé, les nouveaux univers, tu n’es jamais particulièrement à l’aise à l’intérieur. Tu as bien souvent du mal à te faire ta place. Ou plutôt, tu as bien souvent du mal à te sentir à ta place. Chevillée au corps, l’impression de ne jamais être assez ou parfois d’être un peu trop te colle à la peau. Tu as souvent peur de n’être qu’un poids pour les autres, d’être inintéressant, de les ennuyer, de leur faire perdre leur temps. Alors, lorsqu’un brun tatoué s’est approché gentiment de toi en te proposant son aide, tu as trouvé cela à la fois adorable et inhabituel. Depuis qu’il a commencé à te montrer comment te servir d’une machine, tu ne fais que rire doucement à la fin de tes phrases, signe évident de ton léger embarras. Ton sourire, et de surcroît ton rire, sont la meilleure méthode que tu aies trouvée pour camoufler toutes tes angoisses. Les circonstances sont toutes différentes, mais ta technique reste toujours la même qu’importe le pourquoi du comment tu ressens le besoin de t’en servir.

« Tu… T’es sérieux ? »
, bon, là, en l’occurrence, tu fais valdinguer ta risette pour des yeux exorbités et un air surpris. Regardant la machine avec une certaine inquiétude, tu te détends lorsque Ayan te dit plaisanter : tu ne finiras pas écrabouillé sous les poids simplement parce que tu ne connais pas tes mensurations ! « Ce n’est pas beau de se moquer du novice que je suis. », pour le coup, tu rigoles vraiment. Cet éclat n’est pas lié à la moindre gène, mais il vient véritablement de l’amusement que te procure le moment. C’est étonnant, tu as rencontré ce type il y a quoi ? Un truc du genre, cinq ou dix minutes, et pourtant, il te charrie comme si cela faisait dix ans. C’est un peu déconcertant, mais loin d’être déplaisant.

Maintenant que tu es rassuré quant à ta sortie en un seul morceau de cette salle, tu t’inquiètes d’une autre chose. En tant que sportif du dimanche, et des dimanches tombant uniquement les trente-sixième jours du mois, tu crains de ne plus pouvoir ne serait-ce que marcher demain matin. De ce fait, tu demandes à ton coach bénévole d’y aller doucement, tu aimerais pouvoir tenir ta petite cuillère afin d’avaler tes céréales tout seul, comme le grand jeune homme solitaire que tu es.

« Ouf, je ne serais pas obligé de demander un coup de main à ma voisine ! », tu aurais l’air malin d’aller toquer à la porte de Sylvia, quatre-vingt-cinq balais pour te donner la becquée…

La réflexion qui suit te fait doucement tordre les lippes dans une grimace. Il ne faut pas abandonner. Ça, ce n’est pas ton point fort. Pas du tout. Tu es le roi pour tout mettre de côté dès que ça devient trop compliqué pour toi. C’est bien pour cela que tu as ta vie merdique et tes addictions qui te poursuivent… Tu es faible, Noé. Faible et avec aucun courage.

C’est avec cet état d’esprit pitoyable que tu poursuis la séance. Le sportif t’écoute, te confirmant qu’il ne va pas trop charger et que tu devrais augmenter la difficulté au fil de tes venues et de tes entraînements. Puis, après avoir terminé les derniers réglages, il te fait savoir que tu peux commencer ta première série. Tu fixes quelques secondes la machine, soupires en étant persuadé que tu vas te viander comme un professionnel des catastrophes, et tu te repositionnes. Une grande inspiration et tu lances le premier mouvement. Les premières répétitions s’enchaînent, tu continues sur une seconde série après avoir pris un temps de récupération, et cette fois-ci, tu ne parviens pas à finir les dix, t’arrêtant au milieu de la huitième pour faire se reposer tes muscles.

Tu n’arrives même pas à enchaîner vingt mouvements… Tu te sens plus que nul, et avec ce sentiment se rajoute l’envol de ton énergie. Voilà, tu as envie d’un médoc Noé ! Si tu n’étais pas enfermé dans cette spirale faite de dévalorisation, tu serais sûrement en mesure de comprendre que ce n’est que ton mental qui ne suit pas. Être persuadé de ne pas y arriver, il n’y a rien de mieux pour empêcher quelqu’un de réussir. Et cela est valable en sport comme dans le reste de la vie. Avec cet état d’esprit, tu n’iras jamais bien loin… « C’est gentil de m’avoir montré, je ne devrais pas te monopoliser ton temps, tu as sans doute bien mieux à faire que de te préoccuper d’une quiche comme moi. », une fois encore, un rire accompagne tes propos comme si tu cherchais à amoindrir leur portée.

Tu abandonnes déjà ? Un peu d’abnégation bon sang ! Non, tu es effectivement déjà en train de sortir tes fesses de cette machine qui t’a terrassé en l’espace de 17 répétitions et demie.
   
(c) princessecapricieuse

   

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