Heaven's gone, the battle's won I had to say goodbye [Skydae]
« Lou Skywood »
•• habitant(e) du bronx
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•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 531
•• Dollars : 1823
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : marie
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : Sans emploi, opportunité chez Zad en tant qu'apprenti
•• Quartier d'habitation : Bicoque récupérée par la banque. Vit chez Dae maintenant
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
we're curious
Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Tout Pronoms IRL: il Pseudo: Je'my Pseudo discord: jemyd14 Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox, Love Habitude rp: Couleur rp: tomato Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Dim 17 Mar - 14:53
Heaven's gone, the battle's won I had to say goodbye
La Liberty a écrit:
Tu as choisi l'impact fort voici ce que j'ai concocté pour toi.
" Le mélange alcool + kétamine ne font pas bon ménage. On le sait tous. Pourtant, ce soir-là, tu te pensais invincible. Puissant. Résultat, tu en buvais plus que de raison. Tu en prenais encore plus depuis que ton esprit ne fait penser qu'à lui. Et puis, le trou noir. Tu ne te rappelles plus de la suite. Que tu as fais une overdose. Celle qui te couche. Qui t'emmène à l'hôpital. Pour te sauver la vie. Et tu sais quoi dans ton malheur, ils ont réussis à ouvrir ton téléphone et appeler le premier contact que tu avais sur la liste. Celui que tu ne voulais pas. "
Que le sort te soit favorable ou pas
AMBIANCE:
Cela ne va pas. Il y a… quelque chose qui… ne va pas. Lou peine à garder les yeux ouverts. Il tangue. Il bute contre une poubelle. Il rate le trottoir. S’affale à terre. Se redresse et s’agrippe au réverbère. Il zigzague sur la chaussée. Le sang coule de son nez. Il s’est cogné. Où ? Le front ? L’arcade sourcilière ? Non. Le nez. Ca pisse le sang. Il grommelle. Le sang coule. Les larmes coulent. Elles coulent ? Pourquoi ? Ses doigts tentent désespérément de déverrouiller le téléphone. Sa vue est floue. Floutée par les larmes. Par l’alcool ingurgité. Par la colère qui le prend. Il se laisse glisser contre un mur. Il ne sait même pas où il est. Quelque part entre ici et là-bas. Rien sur l’écran. Pourquoi est-ce qu’il ne répond pas ? Il a envoyé un message à Dae il y a des heures. Des heures ? Non. Mais Sky ne s’en rend pas compte. L’arrière du crâne frappe le mur de pierres derrière lui. Il grogne. Ferme les yeux. Non, ça n’aide pas. Il a une migraine. Un mal de crâne qui lui donne l’impression qu’une perceuse lui bousille les tympans. Il a soif. C’est horrible à quel point il a soif. Il veut… Il regarde l’écran. C’est toujours aussi flou. Ca pique les yeux même. L’autre main fouille dans la poche. Elle en extirpe une seringue. Oh… Oh oui… Mais… ici ? C’est où ici ? Il ne sait pas. Tant pis. Sky s’en fout. C’est trop compliqué ce soir. Il ne veut pas réfléchir. Il est trop fatigué. Il a besoin de dormir. Rattraper ces heures blanches et vides. Il a tellement sommeille. Sans s’en rendre compte, tel un somnambule, il prépare la seringue, retire la veste, remonte la manche. Et Sky plante l’aiguille dans le pli du coude gauche. On dirait un professionnel de la santé. Deux secondes plus tard, le liquide est injecté. Une seconde après, l’aiguille est retirée. Trois secondes enfin et c’est un cri qui perce le silence de la nuit. Il hurle, Sky. La douleur est trop grande et le monde s’obscurcit.
Sky ne sait pas qu’homme le regarde par une fenêtre. Sky ne voit pas les pompiers arriver. Sky ne sent pas les mains expertes qui le portent jusqu’au brancard. Sky n’entend pas les sirènes tonitruantes percer la nuit. Sky ne se doute pas qu’un pompier tripatouille son téléphone. Sky n’écoute pas la conversation, brève qu’à le pompier avec le dernier contact dudit téléphone.
Sky dort presque du sommeil du juste. Presque, parce que s’il overdose, il ne meurt pas encore. Les pompiers sont là, à le maintenir encore dans le monde des vivants. Ce n’est pas rien, ce n’est qu’un fil dont les ciseaux des Moires se trouvent tout prêts et tout près à le couper. Il ne faut pas grand-chose. Un manquement du professionnel, un oubli. Le cœur est prêt à lâcher. La respiration est forcée et le conducteur est pressé. Il faut stabiliser le patient. Il faut qu’il arrive le plus rapidement aux Urgences. Ils pourront lui donner le traitement approprier, savoir ce qu’il s’est inoculer. Il n’y a pas de doute dans l’esprit des pompiers que la vie ne tient qu’à pas grand-chose. Que certaines personnes avaient besoin d’aide et que la drogue, ce n’était pas de l’aide. Le chauffeur soupire quand finalement les portes des urgences sont en vue. Un autre soupire est poussé quand le brancard est pris en charge par les urgentistes. Il prie pour que le jeune homme s’en sorte.
* * *
L’infirmière regarde les bip et les blop qui défilent sur l’écran. Le jeune homme a été transporté il y a peu, mais il semblerait qu’il s’en sortira. Il est résistant. Coriace elle pourrait même dire. Les médécins ont trouvé de la kétamine dans son organisme et c’était une dose de cheval. Il aurait dû mourir, c’est certain. Mais vu les quelques traces d’injections, il ne devait pas être à sa première tentative. Elle repose la tablette après avoir vérifié la perfusion. Il est mal en point, ce jeune homme. Il a des carences alimentaires, c’est certain. Quand ils l’ont déshabillé pour lui mettre la blouse, ils ont bien vu les cicatrices dissimulées sous les tatouages. Ils sont allés rechercher son dossier médical, car ils ont trouvé la carte d’identité du jeune homme dans le portefeuille. Ce dernier est posé avec le téléphone utilisé par le pompier pour appeler le premier contact qu’il a trouvé. Il a bien souffert. Maintenant qu’il est presque tiré d’affaire, il faut simplement le surveiller, jusqu’à son réveil. Lui passer un savon sur l’utilisation de la drogue. Mais ils ne pourront pas faire grand-chose de plus. L’infirmière soupire. Et sort de la chambre. Elle tombe presque nez-à-nez avec un grand gaillard, aux cheveux presque blancs, à l’allure… menaçante ? Froide dirait-elle, plutôt. Après la surprise vient l’interrogation.
- Je peux vous aider ? Vous venez voir quelqu’un ? Elle le détaille, voit plusieurs des tatouages visibles. Le jeune homme alité en a plein aussi. Membres de gangs ? Peut-être. Pas question qu’un pugilat éclate ici. Vous êtes de la famille ?
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Mer 20 Mar - 11:38
So show me that which I cannot see Even if it hurts me Even if I can't sleep You got me in a chokehold
Il n'y a plus aucune place dans ta tête pour d’autres émotions. La colère et sa sœur la rage, ont pris possession de ton être en entier. Cette soirée a pourtant bien commencé. Tu as invité ton frère à un bal pour deux raisons. La première est qu’il te manque, vous n’avez rien fait ensemble depuis des semaines. Et la deuxième … porte son nom. Lou. Oui, il y a quelques jours, suite à votre échange de textos, il t’a dit vouloir aller à un bal. Ce n’est pas ton truc, les bals. Tu n’as jamais assisté à un événement pareil car tu détestes le principe. Et pourtant, t’étais prêt à faire une exception pour ses beaux yeux. Tu as attendu, impatiemment, l'invitation et au final, il ne l’a jamais formulé. Ce soir là, il a fini par heurter ta fierté et cela devient une habitude car il a recommencé, ce soir. Oui, tu es allé à ce bal pour lui montrer ta capacité à changer. Ton envie de lui faire plaisir. Si seulement il t’avait invité, t’aurait accepté. Tu voulais le lui faire comprendre. Il n’avait qu’à lire entre les lignes non ? Non. Sky ne lit jamais entre les lignes. Sky te provoque. Encore et encore. Sky te titille. Encore et encore. Et Sky finit par commettre la même erreur ; encore et encore. Celle de tacher cette foutue fierté qui t’oblige, une fois de plus, à ne pas lui répondre. Non. Parce que tu es capable du pire et la liste de tes regrets est déjà plus longue que ton bras.
C’est avec amertume que l’évidence se dessine devant ton esprit ravagé par la colère. Vous n’arrivez toujours pas à communiquer. Il te teste tout le temps. Sans se fatiguer. Quand tu essaies de faire un pas vers lui, il te repousse inlassablement. Tu lis et relis ses textos avant de pester. Tu craches d’une manière loin d’être élégante et tu allumes une cigarette. Ton corps est appuyé contre la machine imposante qui te sert de moto. Le bal est fini du moins, pour toi. Ta soirée est pourrie et tu ignores où il est parti. Il a suffit d’une fraction de seconde pour que tu le perdes de vue. Putain, il est où. Tu as deux choix: soit, tu laisses tomber et tu rentres chez toi soit … tu t’expliques. Encore. Tu tires plusieurs fois sur ta cigarette. Comme si ce simple geste pouvait t’aider. Et finalement - et probablement contre ta volonté - tes doigts commencent à taper sur l’engin tactile. Les yeux davantage plissés pour éviter la fumée, tu tapes, encore et encore, des mots. Tu jettes tes cartes sur table. T’en as marre. Et puis tu attends. Tu attends depuis trop longtemps ou est-ce ton impatience légendaire qui te donne cette impression ? Tu décides de l’appeler. Ça sonne et ça ne répond pas. Tu fronces les sourcils. Il se moque de toi ? Tu refais la manœuvre non sans balbutier des jérémiades. “ Putain décroches. ” Ca glisse entre tes canines comme du venin. Et au moment où tu décides d’aller chez lui, l’appareil se met à vibrer ; c’est lui. “ Putain t’es où ? Pourquoi tu … ” “ Euh, bonsoir ? ” “ … T’es qui toi ? ” La tonalité de tes cordes vocales changent mais ne deviennent pas moins menaçantes. Tu ne changes de comportement que lorsque l’homme t’explique la situation. Il dit beaucoup de choses mais toi, tu ne mémorise que quelques mots ; Sky, overdose, hôpital. Alors sans plus tarder, tu lui raccroches dessus après avoir murmuré un “ J’arrive. ” et tu sautes sur le dos de ta moto, direction le Lenoxx hospital.
“ Vous êtes de la famille ? ” Tu es essoufflé. Tu as couru dans ces couloirs trop blancs, trop semblables. T’ignores comment tu es arrivé à l’hôpital sain et sauf. Tu as grillé des feux rouges, tu n’as respecté aucune priorité. Tu auras plein d'amendes, tu le sais et c’est le dernier de tes soucis. Ton souci actuel, c’est cette femme qui te regarde de haut en bas. En te jugeant. Tu n’aimes pas ça. Tu détestes ça. Malgré tout, tu ne fais rien d’impulsif. Non. Elle est le dernier obstacle qui te sépare de Lou. Tu dois tout simplement l’écarter pour entrer. Alors, après avoir serré les dents et les mâchoires, tu essaies de prendre une expression moins dure et plus inquiète. “ J’suis son mec et sa seule famille. On m’a appelé. ” Dis-tu en essayant de toujours reprendre ta respiration et régulariser ton rythme cardiaque. Les mots sont sortis tout seuls et c’est un peu stratégique ; les droits de la communauté dont tu t’en fous mais là, maintenant, c’est ta seule arme. Elle hoche la tête et elle te demande de la suivre. Tu exécutes l’ordre, muet comme une tombe. Tu entres à sa suite et directement les bip des machines t’accueillent et te donnent des frissons désagréables tout au long de l’échine. Ton regard se pose sur son corps allongé. Il semble paisible, endormi. Tes sourcils se froncent. Putain ! Le choc, la surprise et l’étonnement ont agi comme des agents protecteurs pour t’empêcher un arrêt cardiaque. Tout le monde a ce mécanisme de défense. Le tien commence à faiblir et tu te rends compte de la réalité ; il a failli mourir ce soir. Sky a failli mourir. “ … Il … s’en sortira ? ” Wow ! C’est ta voix ? Elle semble si nouée comme si tu retiens tes larmes. Des larmes ? Non, Dae Jung ne pleure jamais. Alors c’est quoi ça ? Ces gouttes salées qui pénètrent ta bouche et font brûler tes yeux ? Tu les essuies rageusement. Ton corps agit tout seul ; tu as déjà pris place sur une chaise et tes mains ont déjà pris les siennes en otage. Tu ne cesses de le regarder, du moins tu essaies. Ta vision est brouillée. Des larmes ? Encore ? Mais non, il fait juste chaud dans cette pièce. “ Il s’en sortira … cette fois mais … il aura besoin d’une cure enfin … on parlera plus tard. Vous pouvez rester. ” Dit-elle, d’une douceur hyperbolique mais rassurante, tout comme cette main qu’elle a posée sur ton épaule. Comme si elle te donne du courage. Du courage pourquoi ? Tu te contentes de hocher nerveusement la tête et tu t’essuies encore les yeux avec ton avant bras, incapable de lui lâcher la main. Et s’il s’enfuit encore ? Et s’il … s’en sort pas ? “ Putain Sky pourquoi t’fais ça ” Ta voix est éteinte. Il y a pas l’ombre de reproche, juste une profonde détresse. Tu glisses ton front contre sa hanche. Calme toi Dae, calme toi. Il s’en sortira. Tant que ces bip bip continuent leur musique, il s’en sortira. Sûrement, obligatoirement.
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Lou Skywood
Mer 20 Mar - 18:07
Heaven's gone, the battle's won I had to say goodbye
AMBIANCE:
Le monde est sombre. Noir. La vie est courte. Fragile. La vie est une p*te comme dirait certains. Et ils ont bien raison. Lou navigue dans les eaux troubles. Lou est à bord d’un hors-bord qui vient de se prendre un rocher en pleine face et à pleine puissance. Le sol est glacé. Il est par terre ? Non. Peut-être. Il est allongé. Il entend des bips. Des blops. Des cris. Des crissements. Des voix. Lointaines. Proches. On le manipule. On le pique. On le transperce. On lui injecte quelque chose. Ou bien on lui pompe quelque chose ? Ce quelque chose quitte son corps. Un autre truc y pénètre. Il ne sait plus. C’est trop à l’intérieur pour qu’il comprenne ce que c’est. Il est trop perdu dans les méandres de la drogue pour qu’il comprenne ce qu’il se passe. De toutes manières, il ne peut pas réagir. Comme une vague qui vous fonce dessus. Comme un rouleau compresseur qu’on ne peut arrêter. Il est une marionnette entre les mains expertes des médecins qui s’acharnent à le garder en vie. Une vie de gachée… Ils ne devraient pas. Il est fatigué. Il veut dormir. Juste dormir. Dormir… Dorm… D…
Bip. Blop. Bip. Blop. Que fait la machine. Bip. Blop. A nouveau il entend le son. Il a mal au crane. Pourquoi le monde fait « bip » et fait « blop ». C’est pas la chanson naturelle. Normalement, ça fait « baboum, baboum », comme le cœur, non ? Normalement, ça fait « cuicui », comme les oiseaux, non ? Normalement, ça fait « vraoum tuttut », comme les bagnoles, non ? Pas de vraoum, pas de cuicui, pas de baboumbaboum. Juste bip. Juste blop. Il ne comprend pas ce qu’il se passe. Il… Il est dans un monde si sombre, si noir. Il devrait pouvoir ouvrir les yeux. Il sent le soleil sur sa peau. Cette chose qui le réchauffe. Il a si froid. Argh et le mal de crane… Il aimerait porter la main à son crâne, mais les doigts semblent prisonniers de quelque chose. Il n’a pas la force pour arracher la main de ce quelque chose. Il émerge. Le monde redevient matériel. Il n’est plus tout noir derrière les paupières closes. Il… C’est confortable là où il se trouve. C’est doux, c’est… un lit ? Surement. Alors il est chez lui. En sécurité. Cela le tranquillise. Le quelque chose dans sa main, ça doit être son portable. Il ne sait pas pourquoi, mais il sait que son portable est important, qu’il attend un message de… un message important… Alors, au prix d’un grand effort, il se tourne sur le côté et plie le bras pour rapprocher le téléphone de son oreille. Il entendra la sonnerie ainsi. Pourtant, alors qu’il est toujours à demi-réveillé, il se rend bien compte que ce n’est pas le boitier froid d’un objet métallique et plastifié qu’il tient. Il y a la douceur d’une peau, la chaleur d’une main. La main sent bon. Elle sent Dae.
Alors il rêve encore, non ? Ce n’est pas possible que Dae soit ici, chez lui. Inconsciemment, les doigts se resserrent autour de cette main qu’il imagine être celle de Dae. Dae ne peut pas être chez lui, parce que Dae… Parce que Dae quoi ? Qu’est-ce que… Sky a un mauvais pressentiment. Ou peut-être c’est son instinct qui tente de lui rappeler quelque chose. Il… C’est encore trop embué pour qu’il se rappelle tout de la veille. Il s’est passé quoi hier ? C’était hier ? Il a l’impression que c’était y’a des siècles. Hier… Hier… Le bal… Oui, le bal… Morgane… L’autre imbécile de dieu de l’amour… Le monde… Le téléphone… L’alcool… Non, avant l’alcool, il y a autre chose… Un… message ? Dae… Un message de Dae. Encore et toujours Dae… Il nie du chef, contre l’oreiller, son visage s’enfonçant dedans. L’alcool… et… et plus rien. Non, il y a forcément quelque chose… Comment il est retourné chez lui ? Et cette main, à qui est-ce ? Il l’a toujours connu cette main. Il en est persuadé, maintenant qu’il a la joue dessus, qu’il tient le poignet, il la connait. Il la connait même par cœur. Dae. Non, ce n’est pas possible. Dae ne peut pas être chez lui. Il… Il rêve, c’est obligé. C’est un bon rêve alors, dommage qu’il ait mal au crane comme ça. Peut-être que s’il dort encore un peu… il peut profiter de cette main…
Non, le mal de crâne s’impose, le bip et les blops reprennent plus forts, plus entêtants. Ils viennent d’où ces « bip » et ces « blop » ? Et son téléphone ? Il… Il a besoin de son téléphone. Il parvient à ouvrir un quart de seconde les yeux. Argh, trop de lumière. Sky porte les mains à son crâne, se frotte la tête. Il y a quelque chose sur le dos de la main droite, quelque chose de dérangeant, qui fait mal, qui… qui ne devrait pas être là. La… La seringue hier, il… Oui, il s’est piqué hier. Merde, elle… Il a du se blesser avec, c’est… Lentement, il retombe sur le dos. La chaleur de la main disparait. Non, il… Dae ! Il veut la main de Dae !
- Dae ! Le nom est lâché, presque comme une supplique ou un souhait. La main cherche l’autre, celle qu’il a rêvé, celle qu’il pense être à Dae. Mais il sait que c’est un rêve. Il ouvre les yeux. Ca sera mieux s’il cherche du regard. Même si sa tête lui dit que cette main était fictive. Il… Il a l’espoir, un espoir totalement fou que la main de Dae soit présente, chez lui. Le plafond est blanc. Tout blanc. Ce n’est pas un blanc comme ça, chez lui. C’est trop lumineux pour que ça soit chez lui. La chambre est trop… grande pour que ça soit chez lui, le lit, maintenant qu’il est réveillé, ce n’est pas comme le sien. Il… Il n’est pas chez lui. Il. La tête tourne malgré le fait qu’il soit allongé, dans le lit qui n’est pas le sien. Il cherche, du regard où il se trouve. Dae. Dae est là. Juste à côté du lit, il… Ce n’est pas possible, c’est un mirage. Dae ! Le nom est lâché, comme une formule magique pour donner réalité à un rêve éveillé. Par une force dont il ignore la provenance, il se redresse, tend les bras et parvient, il ne sait comment à les enrouler autour du cou de Dae. Cette fois, il est sûr, il est là. Ce n’est pas un rêve, il est là. Dae est là. Dae est dans ses bras. Dae. Est. Dans. Ses. Bras. Sky respire. Il respire l’odeur de Dae, là, dans son cou. C’est Dae. Pas de doute. C’est Dae. Dae, je… je voulais pas dire tout ça… Pourquoi est-ce qu’il prononce cette phrase ? Est-ce qu’il se souvient des messages d’hier ? Non. Il se souvient juste de la colère qu’il a ressenti en écrivant les messages. C’est encore flou. Les mains se plaquent dans le dos de l'homme. Sa voix devient murmure, supplique, Sky psalmodie. Dae...
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Dim 28 Avr - 12:20
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Le boum boum dans ta cage thoracique ne se régularise pas. Il frappe si fort, cogne si puissamment que tu as l’impression de ne pas tarder à être victime d’un syncope dans les minutes à venir. Cette transe malheureuse, tu l’as déjà ressenti. Des années en arrière. Un jour que tu t’efforce d’oublier et de rayer de ta conscience ; le jour de la disparition de ton frère. Tu revis cette même peine, tu ressens la même détresse et encore une fois, l’origine est une personne si chère à ton cœur. Sky. Est-ce votre destinée d’être à l’hôpital ? Lui sur un lit et toi, le martyr de son existence ? Ce sera toujours comme ça entre vous ? Cri, peine, calamité, toxicité. C’est ça. Tu le savais depuis le début. Tu es toxique. Vous entretenez une relation purement toxique et malsaine. Tu n’es pas capable de changer son destin, à cette foutue relation. Vous êtes nés pour vous tirailler inlassablement. Et ? Quelle est la solution ? Il n’y a pas de solution miracle. Toutes les finalités sont douloureuses pour vous deux seulement, il y a une finalité qui pourrait éventuellement l’aider à reprendre une vie plus équilibrée : une vie sans toi tout simplement. Il te l’a dit n’est-ce pas ? Maintenant il a un travail, une maison, une voiture. Maintenant il a un quotidien loin d’être rythmé par ta turbulence et les quatre cent coups que vous faisiez ensemble. Il a une vie rangée. Tu es revenu et … les problèmes avaient commencé. Dépression, colère, rage et maintenant, une overdose. C’est de ta faute. Tout est de ta faute Dae et tu dois rectifier le tir.
Oui tu dois partir et sortir de sa vie. Une fois pour toute. Mais … tu partiras quand son état sera stable. Maintenant, il demeure inconscient. Endormi. Paisible et toujours aussi beau. Oui, il est beau ton sky. Oui, tu peux l'appeler “Ton Sky” pour une dernière fois non ? Tu te fais plaisir tant que vous êtes seuls et tant que tu es le seul conscient dans la pièce. “ Mon Sky. ” Sa main toujours prise en otage par la tienne, les phalanges de ton autre main vacante, se glissent dans ses cheveux. Tu chasses une mèche rebelle que tu coinces derrière son oreille. “ J’sais pas si tu t’rappelles de notre rencontre ? Moi j’m’en rappelle comme si c’était hier. ” Tes doigts continuent leur ascension vers sa joue que tu câline délicatement. Un triste sourire sur tes ourlets. “ C’était la bonne époque hein. On était insouciants, heureux dans nos emmerdes. Contents d’être ensemble. ” Un long soupir écorche ton âme déjà en miettes. Il quitte ta gorge nouée. Non pas encore ! Ces foutues larmes qui embrouillent ta vision et fait nouer ta voix. “ Pourquoi on peut pas revenir à ça ? Pourquoi t’finis toujours dans un lit d’hôpital à cause de moi ? ” Et pour une fois, tu ne pestes pas contre ce liquide salé. Tu le laisses couler, à flot car ça atténue la douleur dans ta gorge et calme ta rage. Oui, celle-ci a disparu, maintenant, elle se fait remplacer par une mélancolie innommable. Sa main bouge dans la tienne. Tu vois ses yeux bouger sous leur fin tapis de chair. Ta résolution de partir avant qu’il ne se réveille ? Elle s’évapore. Tu t'inquiètes encore et encore pour lui. Il va réellement se réveiller ou il fait un cauchemar ou il se bat contre ses démons dans son subconscient ? Tu l’ignores mais tu restes là, à serrer sa main dans les tiennes. Tu ne sais pas quoi dire surtout quand son myocarde s'affole. Putain qu’est ce qui se passe ? Le tien manque un battement alors tu décides d’aller chercher une infirmière. Tu lâches alors sa main - pour la première fois depuis que t’es arrivé dans cette chambre - et tu appelles la jeune femme mais rapidement tu reviens sur tes pas. Ton prénom résonne dans la chambre. Tu n’as pas rêvé n’est-ce pas ? Tournes toi et tu le sauras ; tu te retournes, tes prunelles assombries par la fatigue et les larmes se posent sur les siennes, inquiètes, confuses. Il a repris conscience. Putain il s’est réveillé ! Tu cours presque vers le lit et encore une fois, tu récupères sa main dans la tienne. Tu rêves pas hein ? “ Sky ” Non tu ne rêves pas. Ses bras autour de tes épaules, son étreinte possessive est un vrai appel à l’aide. Toi, tu essaies de le calmer en chuchotant des “ Chut, j’suis là ” et en caressant sa chevelure et toute peau se trouvant sur le chemin de tes mains. Tu le berces, doucement, sûrement, en attendant qu’il se calme. Tu as mal partout. Le fait d’avoir passé la nuit sur une chaise ne t’a pas aidé. Et là, tu es à moitié avachi sur le jeune homme. Ton dos se révolte et te fait grimacer. “ Sky attends ” Tu te desserres doucement de son étreinte juste le temps de monter sur le lit à ses côtés pour ensuite le reprendre dans tes bras. Cette fois, il a la tête contre ton buste ce qui te permet de noter - enfin - la présence de l’infirmière. Depuis quand est-elle là ? Tu l’ignore. Remarquant que son patient se porte bien, elle fait demi-tour après avoir hésité. Tu sais la raison de son hésitation ? Doit-elle intervenir pour lui expliquer la situation ou pas ? Finalement, elle te laisse la possibilité de le faire. Oui, tu dois répondre à ses questions avant qu’il ne les pose. “ Sky … tu t’rappelles de c’qui s’est passé ? ” Demandes-tu en tentant de lui faire relever la tête pour que tu puisses lire la réponse sur son visage. Il voulait pas dire tout ça … alors il se rappelle de votre altercation pas vrai ? Tu soupires. “ Tu as faim ? ” Oh bien sûr, tu peux le harceler de questions. Tu peux le culpabiliser juste pour lui faire comprendre la peine que tu as ressenti et ressens encore. Tu peux le secouer de toutes tes forces pour qu’il se rende compte de sa connerie mais tout ça peut attendre. Oui, ça peut attendre. Ce moment-là, de douceur, est rare entre vous. Ça fait longtemps qu’il s’est pas blotti contre toi de cette manière alors oui, tu veux être égoïste. Tu veux en profiter. Un peu, autant que tu le pourras car la tempête sera immense. Et elle sera ravageuse et inévitable.
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Lou Skywood
Dim 28 Avr - 22:32
Heaven's gone, the battle's won I had to say goodbye
AMBIANCE:
C'est tellement sombre. C'est opaque et obscur. C'est solide et compact. C'est difficile de naviguer. Comme... un bateau sur une mer de pétrole. Pas de vague, pas de bruit, dans la nuit noire. Le capitaine a beau tourner la tête dans tous les sens, il n'y a pas une lumière et pas un son pour se diriger. Rien, rien que son instinct. Il sait qu'il y a des hauts fonds. Il sait que ça peut s'embraser. Il ne veut pas périr en mer, pas comme ça, alors il se bat. Peut-être qu'il est déjà condamné. Peut-être qu'il nage dans cette mer d'huile inflammable. Peut-être qu'il coule déjà et qu'il ne s'en rend pas compte. Il y met toutes ses forces, il veut atteindre la surface, il veut revoir le ciel et les étoiles. Une en particulier. Une et une seule. Une qui l'a toujours guidé dans la tourmente. Une qui l'a conduit pourtant maintes fois dans les maëlströms des pires tempêtes. Mais une qui a su le guider vers des cieux plus cléments. Et dans la tourmente du moment présent, il tente d'apercevoir cette étoile. Il entend des voix, des murmures, des susurres. Non, encore plus bas que ça. Est-ce le ressac de la mer? Sont-ce des voix venues des profondeurs. Les syllabes ne font aucun sens. Il n'arrive pas à se focaliser sur la voix, les voix, les sons, les mots, les bruits. Il ferme les yeux, il est fatigué, veut se laisser emporter. C'est tout ce qui compte. Non... NON! La voix est tentatrice. La voix le guide. Il en est certain. C'est l'étoile qu'il a vu. La voix le conduira vers elle. Cette étoile... Elle porte un nom singulier. Un nom qui n'a d'importance que pour lui. Dae.
- Dae !
Voilà comment il ouvre les yeux, les referme. Trop de lumière, trop de picotements dans la rétine. Le capitaine de cette mer agitée a vaincu les torpeurs de la mer déchainée. Il émerge. Dans un océan calme et lumineux. “ Sky ” C'est lui, c'est bien lui. Dae. Une énergie inconnue, une force inconnue et ce sont les bras de Sky qui capturent Dae. La tourmente dans cette mer tumultueuse a été trop puissante, trop longue, il s'accroche, Sky. Il s'accroche tel le marin à sa bouée, seule possibilité de survie. Les murmures n'en sont plus. La voix est claire, distincte. C'est bien Dae. Ca ne peut être que lui. Du peu de force qui lui reste, il serre, autant qu'il le peut. Dae. Dae est un roc, il ne le laissera pas couler. Sky pourrait s'endormir tant il est bien en cette seconde. Il est paisible, tranquille. “ Sky attends ” Quoi? Non! Il ne veut pas que Dae s'éloigne. Oh... Il ne peut pas le retenir, mais son roc, au final, se positionne mieux et de nouveau, ce sont ses bras qui l'accueillent. Dae est monté sur son lit. Sur son lit. Dae est chez lui. Quoi? Non, non, il n'est pas chez lui. Sky n'est pas... Où... où est-ce qu'il est? Chez Dae? Pourquoi et surtout comment serait-il arrivé chez l'asiatique? Ne se sont-ils pas brouillé? C'était quand? Hier? Sky ne sait plus. Il n'a plus de repère, il... Où est-ce qu'il est? Il tente de faire le point, la vue est encore floue, mais la netetté revient, petit à petit. Ce n'est pas chez Dae, c'est certain. Il n'est pas chez lui non plus. Où est-ce qu'il pourrait être? “ Sky … tu t’rappelles de c’qui s’est passé ? ” Hein?
Sky réfléchit. Ca grésille dans le cerveau. Ca frétille. Il a déjà du mal à faire le point sur où il est alors ce qui c'est passé? Il recule la tête, sans quitter les bras de Dae. Ce qu'il s'est passé? Le... Le dernier truc dont il se rappelle, c'est... c'est l'écran flou du téléphone, la colère qu'il avait et la douleur. Après plus rien... Alors avant? D'ailleurs, il est où le téléphone? Il y a un truc important dessus, il en est certain... Il... Non, pas besoin du téléphone, il a Dae dans les bras, c'est le plus important, non? Alors... Avant, il s'est passé quoi? Morgane... Son copain qu'il n'aime déjà pas... La foule, l'alcool, la musique, le... le téléphone. Oui, le téléphone... il... Tout a un rapport avec le téléphone. Il en est certain. C'est si difficile de rester éveillé. Il a envie de dormir. Il... Il nie du chef, épuisé. Non, il ne se souvient pas. Pas vraiment. Quelques brides. Ils se sont engueuler. Encore. Encore et toujours. Mais dans ses souvenirs, il ne revoit pas le visage de Dae. Pourtant, pour s'engueuler, il faut bien avoir la personne en face, non? Peut-être... Ca a peut-être rapport avec le téléphone. Oui... OUI! C'est ça, ils se sont engueulé par téléphone. Pourtant, Sky continue de secouer la tête. C'est douloureux de fouiller dans le crane aujourd'hui, il... il lève les yeux sur Dae.
- On s'est... il y a eu des... messages, non? Sur... sur le téléphone? Je... c'est flou. On s'est engueulé. Je suis parti de la fête. Et... Et je sa... Tout en parlant, Lou a redressé le regard, et voit Dae. Il le voit bien, il le voit net. Il... Bon sang, ce visage angélique. Cette bouche désirable, cette peau magnifique, ces yeux si... Hein, il penche la tête un peu sur le côté, cligne des yeux pour être certain qu'il n'imagine rien. Sont-ce des traces de larmes qu'il voit? Ca scintille encore sur sa peau. Mais plus que ça, Sky repère quelque chose qui l'interloque. Au dessus de sa tempe gauche, au coin du front... Un tatouage. Récent. "Hellboy". Sky lève le bras, enfin, surtout la main. Son pouce droit vient caresser le nouveau tatouage. “ Tu as faim ? ” Il ouvre la bouche pour parler, pour répondre à cette question, mais à cet exact moment, sur le dos de sa main droite, il aperçoit la perfusion. Hein? Il... Y'a pas ça, ni chez lui, ni chez Dae, ni... ni ailleurs que... dans un hôpital. Il tourne la tête, brusquement, ce qui lui arrache un grognement de douleur. Il voit la machine qui bip et qui blop. Il voit les fils, la tête de lit médicalisé, le... l'atmosphère asseptisée, la lumière violente du néon, les draps blancs... J'suis à l'hosto? Qu'est-ce que je fous là? Panique. La panique insidieuse et traitresse prend possession de lui. Non! NON! NOOOOON! Pas l'hôpital! Hors de question que... Non, pas l'hôpital, cest tout ce qui trotte, hurle, tournicote, crie dans sa tête! Pas l'hôpital! Il veut partir, dans un mouvement désespéré, il agrippe la perfusion à sa main et s'en va pour tirer violemment dessus. NOOON!
- STOP! Lou s'immobilise. Pétrifié. Il redresse la tête. L'infirmière qui tend la main vers lui, l'air ahuri sur le visage. Elle se précipite sur lui pour l'empécher d'arracher le tout. Je vais vous l'enlever, mais on ne tire pas dessus! Lachez-ça!
Sky reste interdit quelques instants avant de lacher le tuyau de la perfusion. Il tend le bras vers l'infirmière et épie le moindre de ses faits et gestes, les sourcils froncés. Le mal de crâne est encore important, mais sa phobie des hôpitaux l'est encore plus.
- J'veux sortir. - Nous devons vous garder encore qu... - J'm'en fous, j'veux sortir. - Le médecin doit encore pass... - Avec ou sans son avis, je serais dehors dans 5 minutes.
L'infirmière soupire, elle en a déjà eu des patients récalcitrants. Lou fait partie de ceux-là, mais elle a connu pire. Alors elle relève un regard platonique sur Dae.
- Faites lui comprendre qu'il doit rester ici, en observation. - Je veux sortir. Je veux pas rester là, je PEUX pas rester là!
La voix de Sky s'écrase, flanquée par terre par la terreur qui le prend. Il tente de se maitriser, reste droit dans le lit, mais il n'en mêne pas large. Tout ce qu'il veut c'est partir d'ici. L'infirmière ayant fini de retirer la perfusion soupire une nouvelle fois. Elle se dit que probablement, le meilleur moyen de le garder ici, c'est de laisser faire son "ami", le seul membre de sa famille, si ce qu'il a dit est vrai. Elle sort de la pièce, refermant la porte derrière elle et le silence retombe. Cette fois, il n'y a plus de bip ou de blop, il a été débranché, ça picote encore sur le dos de la main et avec l'autre de libre, il frotte l'endroit où il y a eu la perfusion. Il fronce encore les sourcils, il est faché, Sky. Il a une sainte horreur des hôpitaux. Pas besoin d'expliquer à Dae pourquoi. Il peut deviner très bien tout seul. Son cerveau tourne à plein régime une fois de plus. Pourquoi Dae l'aurait conduit ici? Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'il s'est passé après la fête? Est-ce qu'il a eu un accident? Il se rappelle être venu avec la voiture à la fête, il attendait Morgane juste à côté. Mais il ne se revoit pas... après la fête dans sa voiture. Bon sang, Morgane! Où est-ce qu'elle est? Ca pétarade dans son cerveau, dans tous les sens, ça lui fait encore plus mal au crane. D'ailleurs, il porte une main à la tempe, comme si cela allait aider.
- Comment je suis arrivé là? C'est toi qui m'a conduit ici? Où est Morgane, est-ce qu'elle va bien? Qu'est-ce qu'il s'est passé, Dae! J'suis là depuis combien de temps?
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Can I FORGIVE you without FORGETTING You - SKY
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Jeu 16 Mai - 10:51
So show me that which I cannot see Even if it hurts me Even if I can't sleep You got me in a chokehold
Ça fait du bien. Tu peux rester dans cette position pendant des heures. Tu peux même t’endormir sans jamais lâcher prise. Et même si tu as des crampes, des fourmillements, tu ne l’abandonneras pas. Non, tu n’en as absolument aucune envie. Tu veux le garder encore, comme ça, contre toi, dans tes bras. A humer son odeur mélangée avec celle des médicaments. La chaleur qui émane de son corps. Lui, tout simplement et à cet instant, tu te rends compte de la difficulté de la tâche. Tu veux t’éloigner pour l’aider à reprendre le contrôle sur sa vie ? Et tu arriveras vraiment à le faire ? Tu arriveras vraiment à le laisser tranquille ? A ne plus jamais créer des situations comme celle-ci où il se trouve dans tes bras ? Tu fermes puissamment les yeux. Putain, t’as envie de chialer. Encore. Parce que c’est trop dur. Parce que ton cœur se serre rien qu’à l’idée de ne plus croiser son regard si bleu et si intense. De ne plus craquer sous son sourire. De ne plus ressentir sa chaleur. Ne plus le voir, sortir de sa vie … est-ce la solution ? C’est la seule qui se présente à toi. La seule qui lui permettra de ne plus jamais mettre les pieds dans cet endroit maudit. Tu sais que des explications seront obligatoires. Tu sais que sa léthargie actuelle disparaîtra et il se rappellera du pourquoi et du comment il est arrivé dans cet hôpital. A cet instant, il te détestera. A ce moment, il te haïra de toutes ses forces. Alors, peut-être qu’il coupera les ponts de lui-même ? Oui, probablement. Tu attendras le moment fatidique surtout qu’il commence à se rappeler des événements de la soirée après une longue concentration. Pendant un court instant, tu regardes sur le côté. Un point imaginaire qui t’empêche de soutenir son regard. Du genre à sonder ton âme, à déclencher un malaise chez toi. “ Oui … c’est … à peu près ça. ” Hum ? Non, pas totalement. Tu as mal pris ses remarques. Tu as décidé de l’ignorer. Tu l’as laissé en plomb pendant des heures. Et c’est à cause de toi s’il est là. Ca, c’est la vérité que tu tentes, tant bien que mal, de cacher. Tu te surprends à prier ; faites qu’il ne se rappelle pas en détail. Ses idées sont toujours embrouillées, tu le sais à sa manière de te regarder comme si tu étais une merveille. La sienne. Tu sens sa main qui se colle à moitié à ta joue et tu adores ça. Tu es à deux doigts de coller tes phalanges sur les siennes, comme pour ressentir davantage sa proximité mais … tout se passe si rapidement. Les hurlements, la panique dans ses faits et gestes, toi qui bondis hors du lit car l’infirmière a fait une entrée similaire à flash. Tu es … perdu. Qu’est ce qui se passe putain ? Ton cœur bat la chamade et tu mets un instant avant d’assimiler la situation. La perfusion dans le dos de sa main lui a fait comprendre qu’il est bel et bien dans un hôpital. Et il n’aime pas les hôpitaux ? Depuis quand ? Tu fronces les sourcils et tu essaies de te focaliser sur leur échange pour le moins houleux. Tes prunelles font des allers et retours entre le brun, tétanisé et l’infirmière, toujours aussi douce mais ferme. Finalement, elle se tourne vers toi et demande ton aide. Tu te rends compte d’avoir reculé pour leur laisser de l’espace comme si tu voulais faire oublier ta présence. Pourquoi ? Ca te frappe en plein fouet ; il ressent cette peur des hôpitaux par ta faute. Quatre ans en arrière tu l’avais laissé pour mort et il a dû côtoyer ces murs trop blancs pendant longtemps. Cet espace est synonyme de souffrance, de rage et d’une grande peine. As-tu réellement le droit d’interférer ? Il te sort de ta torpeur avec des questions. Tu essaies de te connecter à l’instant présent. Tes yeux ne quittent plus ses ongles qui grattent encore et encore la peau de sa main. Sûrement une réaction physique face à la détresse de se retrouver dans un tel endroit. Tu réagis inconsciemment ; doucement, tu places ses doigts dans les tiens. “ Lou, Lou écoute-moi ” Tu essaies tant bien que mal de capter son regard, de lui transmettre ton calme. C’est pas grave s’il t’envoie chier, tu t’attends au pire. “ Tu es là depuis quelques heures et t’inquiète pas pour ton amie elle va bien. ” De ta main libre, tu coinces des mèches rebelles derrière son oreille. Il a gigoté dans les sens. “ Non j’t’ai pas ramené ici on m’a appelé car tu as … tu as eu … tu as fait une overdose. ” Et tu serres les dents car tu risques de craquer. Tu essaies vraiment de garder la tête haute, de n’avoir pas l’air dramatique mais … comment ne peut l’être alors qu’il a risqué de mourir ? “ J’sais que t’es terrorisé mais il faut rester là pour qu’on soit sûr que tu vas bien ok ? Et j’reste là d’accord ? Parce que Sky … putain t’as failli crever. ” C’est plus fort que toi, ta voix se brise pour la énième fois alors tu soupire bruyamment comme pour te donner du courage. “ Détestes-moi autant que tu veux, j’assumerai mais pour l’moment, s’il te plait, reste là. ” C’est à ce moment que le médecin entre dans la pièce, vous saluant doucement avant de récupérer la fiche accrochée au lit. Il fronce les sourcils et dit les mots qui finissent par t’achever ? Il a fait un arrêt cardiaque pendant son transport à l’hôpital. Pendant quelques secondes, son myocarde s’est arrêté de battre et ils ont besoin de le garder sous observation. Et d'avoir aussi un rapport psychiatrique. Oui, ça te tue, littéralement. Toute couleur quitte ton visage. Un mal de crâne ressurgit de nulle part et te donne des hauts le cœur et pendant ce temps, ta main s’est serrée davantage autour de la sienne au point, sûrement, de lui faire mal.
« Lou Skywood »
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•• Date d'arrivée : 28/10/2023
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•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : Sans emploi, opportunité chez Zad en tant qu'apprenti
•• Quartier d'habitation : Bicoque récupérée par la banque. Vit chez Dae maintenant
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
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Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Tout Pronoms IRL: il Pseudo: Je'my Pseudo discord: jemyd14 Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox, Love Habitude rp: Couleur rp: tomato Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Ven 17 Mai - 16:44
Heaven's gone, the battle's won I had to say goodbye
AMBIANCE:
Là, il était bien, Sky. Il était au parfait endroit, au parfait moment, avec la parfaite personne.
En y réfléchissant. Non. Non, car au final... s'il ne l'a pas remarqué encore, il se trouve dans un hôpital. Endroit qu'il déteste au plus au point. Qui pour lui est synonyme de douleur. Mais pas seulement physique. Psychologique, pour sur, mais également spatiale ou sociale. Durant les incartades, les conneries, les méfaits qu'ils ont perpétrés ensemble, ils sont passés un bon nombre de fois à l'hosto. Mais il y a quatre ans, c'était différent. C'était une question de vie ou de mort. Ce n'était pas quelqu'un qui leur avait fait du mal, c'était Dae. Dae a tout brisé, à la seconde où Sky est arrivé sur le brancard, entre la vie et la mort. A cause de Dae. A cause des poings de Dae. Et puis après avoir regagné le monde des vivants, cette douleur était toujours présente. Parce qu'il n'était pas là. Dae. Dae n'était pas là. Alors non. Sky ne supporte plus les hopitaux.
Et puis, ce n'est pas non plus le parfait moment. Il vient de se réveiller d'un... traumatisme dont il ne se souvient pas. Il s'est réveillé avec une colère sourde. Quelque chose qui s'est passé hier, mais dont il est incapable de se souvenir pour le moment. Peut-être que ça viendra plus tard. Lou ne sait pas. Et puis il y a le mal de crâne qui lui vrille les tympans. Sky a toujours de la colère. Elle est tapie dans l'ombre, mais elle est toujours là. Contre Dae. Même s'il ne peut pas la montrer. Non, non, il ne VEUT pas la montrer. Parce que Dae est son tout. Parce que Dae est son monde et que s'il montrait cette colère, alors Dae partirait. Vraiment. Définitivement. Et ça, Lou, il est incapable de le survivre. Quatre ans, il a attendu le retour de Dae. Il sait qu'il n'aura pas d'autre chance. Alors tant pis, cette colère, il va l'étouffer, il ne va jamais l'avouer, il va tout garder en lui.
Alors du coup, s'il est bien, Sky, c'est à cause de la parfaite personne. Dae. Dae qui lui empoisonne la vie, qui lui intoxifie la vie, qui le contraint à tant de sacrifices. Malgré toutes les douleurs, tous les malheurs, il reste la personne parfaite. Et dans ses bras, le visage posé contre la colombe de son cou, Sky ne bouge plus, Dae ne le repousse pas, Sky le tient contre lui, Dae a posé ses mains dans son dos, Sky respire son odeur. Qu'importe l'endroit, qu'importe le moment, Sky ne bougerait pour rien au monde. C'est là que la question tombe, que Sky réfléchit. Ce qui s'est passé ? Malgré la migraine tel un épais brouillard, Lou navigue dans les souvenirs de la veille. Il y a eu cette fête. Il y a eu de l'alcool, de la musique, des danses et encore plus d'alcool. Il était joyeux et festif. Du moins... Au début. Après, cela se complique et... tout semble avoir un rapport avec le téléphone.
“ Oui … c’est … à peu près ça. ”
Sky a redressé la tête, juste pour s'imprégner du visage de Dae. Il... C'est à cet instant qu'il remarque le nouveau tatouage. Il le caresse du pouce. Et ce faisant, tout s'enchaine. La perfusion à sa main. La perfide et horrible perfusion qui enchaine le blessé à son lit, à la chambre, à l'hôpital, au monde de la douleur et de la souffrance. Pas question. Sky veut arracher le tuyau, mais probablement par un présentiment professionnel, l'infirmière déboule, l'empèche de faire des conneries et se charche elle-même de retirer le tuyau. Dans sa démonstration de panique, Lou ne remarque pas Dae s'écarter, disparaitre presque de la pièce, se fondre avec le mur, disparaitre presque, de la vue de Sky. Mais pour dire la vérité, ce n'est pas la principale priorité de Lou. Il veut quitter cet endroit. C'est ça, le plus important. Hors de question qu'il reste ici. Pas dans un hôpital, pas une minute de plus.
“ Lou, Lou écoute-moi ” NON! Pas question ! Pourtant sa volonté s'éfrite l'instant où les doigts de Dae s'entremêlent aux siens et où leurs regards se croisent. Ca démange Lou, il a l'impression d'avoir des fourmis partout. Il doit faire disparaitre cette douleur MAINTENANT. Il DOIT sortir. “ Tu es là depuis quelques heures et t’inquiète pas pour ton amie elle va bien. ” Pendant une seconde, Lou se fige, oubliant où il se trouve. Son amie ? Qui appelle-t'il "ton amie" ? Morgane ? Il nie du chef vivement, intensifiant la migraine.
- Morgane ? C'est pas mon "amie"... C'est ma soeur.
Il a oublié le quiproquo, il a oublié le message de Dae, il essaie juste de faire la mise au point. Morgane ≠ "amie", Morgane = "soeur". Sky est encore en train de contempler le visage de Dae, malgré le fait qu'il veuille sortir d'ici au plus vite, malgré le fait qu'il pense que c'est Dae qui l'a trainé ici. Tout ça pour quoi ? Un peu trop d'alcool surement. Lou ne voit que ça. Il aimerait bien se souvenir, mais les gestes de Dae l'hypnotisent. Il le laisse repousser les cheveux derrière l'oreille. “ Non j’t’ai pas ramené ici on m’a appelé car tu as … tu as eu … tu as fait une overdose. ” HEIN? Sky nie du chef. Vivement. Trop. Il a l'impression de faire des tonneaux dans une voiture tant le cerveau frappe contre les parois du crane.
- Non... Non, Dae. C'est impossible.
C'est tout bonnement impossible ! Il n'a jamais assez de produit pour l'overdose. Il est pas idiot, Sky, il sait gérer les doses. Même s'il en veut toujours plus. Il fait attention. Il n'a qu'une seringue à la fois. Il n'achète jamais plusieurs doses, parce que le risque de la tentation serait là. Non, non, impossible qu'il ait fait une overdose. Il a dû se passer autre chose, mais aaaaaaargh... Le foutu mal de crâne l'empèche de se souvenir. Impossible. Et puis de toutes manières, comment réfléchir ici ? Il ne pense qu'à sortir. Même si "s'enfuir" est le mot le plus juste. “ J’sais que t’es terrorisé mais il faut rester là pour qu’on soit sûr que tu vas bien ok ? Et j’reste là d’accord ? Parce que Sky … putain t’as failli crever. ” Il nie encore. Non, non, non, non et NON ! Il ne restera pas ici. Il a les mains toujours prises dans celle de Dae, mais sa tête pivote, à la recherche de ses affaires. Parce qu'il partira. Avec ou sans les accords de qui que ce soit. Il passera par la fenêtre s'il faut, mais il ne. restera. pas. dans. cet. hôpital. de. malheur. Point. Final. “ Détestes-moi autant que tu veux, j’assumerai mais pour l’moment, s’il te plait, reste là. ” Encore une fois, il nie du chef. Non.
- Il en est pas question. Tu voudrais rester dans un endroit où t'as failli mourir ? Où on te regarde avec un air de pitié comme si t'allais clamser dans la minute ou parce qu'on a lu ton dossier et qu'on se dit "oh le pauvre garçon, il a beaucoup subi pour son âge" ? Sky nie du chef une fois de plus. La migraine est tellement forte qu'il s'en fout désormais. Je reste pas, Dae, avec ou sans ton aide, je me casse. Mais Sky n'a pas le temps de mettre son plan à exécution. Une blouse blanche entre et s'empare du dossier en question, accroché au pied du lit. Un arrêt cardiaque ? Sky renacle.C'est pas comme si c'était la 4ème fois... D'ailleurs, instinctivement, sa main libre vient frotter les trois étoiles à son cou. L'idée saugrenue d'en faire ajouter une autre par Zad lui poppe en son crâne, mais il ne dit rien, écoute la suite. Le doc' veut le garder en observation. A peine a-t-il prononcé ce mot que Lou nie du chef, suivi d'une levée de sourcil. Et quoi ? Un rapport psychiatrique ? Ils croient quoi ? Qu'il a voulu en finir avec la vie ? Mais ils se fourrent le doigt dans l'oeil. Non. Je sors d'ici, avec ou sans votre consentement.
Le médecin balance alors un laïus sur ce qu'il se passe, mais Sky n'écoute absolument pas. Il ronge son frein. Il attend. Il sortira, avec ou non l'accord de tout le monde, mais il sortira. De toutes manières, avec le personnel hospitalier, faut toujours laisser parler et dans leur dos, il sortira. c'est à ce moment qu'il se rend compte que Dae lui serre la main. Fort. Très fort. Trop fort. Beaucoup trop fort. Sky serre les dents. Le même sentiment le ceint qu'il y a quatre ans. S'il l'intérompt, Dae partira, Dae ne pourra pas se calmer, Dae... Et la peur lui saute à la figure. Il s'attend alors à un coup, ou autre chose, il ne sait pas, mais il détourne la tête de l'autre côté. Le médecin s'aperçoit que quelque chose ne va pas. Monsieur, lachez-le, vous êtes en train de lui faire mal. Est-ce qu'il doit y mettre du sien ? Lou ne sait pas trop, mais rapidement toutefois, il retrouve l'usage de sa main. Sky la secoue, la masse un peu. Il redresse la tête quand la voix du médecin revient. Est-ce que ça va ?
- J'veux sortir. Il ne répond pas à la question. Et il s'en fout royalement. D'ailleurs, pour prouver ses dires, il repousse les couvertures et descend du lit. Le sol tangue un peu et vu qu'il n'a pas grand chose dans le ventre, voir rien du tout, il doit se tenir, ses genoux flageollant un peu. Il attrape le bras de Dae, s'appuie dessus. C'est même pas "je veux sortir", c'est "je sors" que ça vous plaise ou non. Fouttez moi en rendez-vous si ça vous chante, j'irai pas. Le regard de Sky fait des aller-retours entre le doc et Dae. Après tout, tous les deux pensent qu'il a fait une overdose ou qu'il a eu un geste suicidaire ou un truc du genre. J'suis pas malade, j'vais très bien, j'suis pas dépressif, déprimé ou suicidaire. Je veux juste rentrer chez moi. D'ailleurs, en parlant d'observation, il n'hésite pas à ajouter à l'attention du médecin, ne laissant pas le choix à l'homme sur lequel il est appuyé. Si vous voulez de l'observation, il peut m'observer. "Il" en parlant de Dae.
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Mar 2 Juil - 9:10
So show me that which I cannot see Even if it hurts me Even if I can't sleep You got me in a chokehold
“ Non... Non, Dae. C'est impossible. ” Oui, tu t’attendais à ça. Au déni. A un discours désordonné. A une perte de mémoire volontaire comme pour se protéger d’un choc encore plus grand. Que peux-tu dire ? Que peux-tu faire ? Tu dois tenter. Encore. Tu dois lui faire comprendre l’importance de ce qui s’est passé. Le corps médical est là pour l’aider et non pas pour l’enfoncer. Tu essayes de le dissuader pour la énième fois. Et pour la énième fois, il balaye tous tes arguments. La présence du médecin ne change rien, au contraire. Cela fait accroître ton malaise ce qui te pousse à agir instantanément. Tu serres sa main dans la tienne. Et il se tord sans que tu ne remarques quoi que ce soit. C’est le médecin qui réagit. Tu lui fais mal. Rapidement, tu reprends tes mains comme si tu venais de te brûler. Putain. Tu lui fais mal, encore. Ça ne s'arrêtera donc jamais, ce cercle vicieux ? Tu seras toujours le bourreau alors que non, tu ne voulais pas le blesser. C’est comme si tu es programmé pour lui faire mal. Tu ne dis rien Dae. Tu essaies de jouer les invisibles. Tu suis et de loin l’échange passif/agressif entre le médecin et Sky. “J'suis pas malade, j'vais très bien, j'suis pas dépressif, déprimé ou suicidaire. Je veux juste rentrer chez moi.” ” C’est exactement ce que dira un dépressif, déprimé ou suicidaire. Aucun des deux ne désire reculer et laisser tomber. Toi, tu as compris l’inévitable ; il faudrait l’enchainer à un lit d’hôpital pour qu’il reste. Lou est borné, quand il décide quelque chose, impossible de lui faire changer d’avis. Tu ne dis toujours rien. Tu te contentes d’être une béquille sur laquelle il s’appuie et tu hoches positivement de la tête quand il te désigne comme la personne capable de “l’observer”. Le médecin hésite. Pèse le pour et le contre. Regarde toujours et encore le dossier avant de soupirer longuement. ” Il faudrait signer une décharge et pour que j’autorise votre sortie, il faudra revenir me voir. Pas à l’hôpital, à mon cabinet. Votre état de santé n’est pas à prendre à la légère monsieur Skywood.” Dit-il avant de donner quelque directives à l’infirmière qui était toujours là - en invisible, comme toi - et il quitte la pièce. Toi, tu te charges de lui trouver ses vêtements et de l'aider à mettre ses chaussures. L’infirmière s’éclipse un instant avant de revenir munie d’un petit sac qui contient les affaires de Sky. A savoir, son fameux portable.
Tu pousses la porte qui grésille témoignant des années de service. Tu aides Sky à se mettre sur un canapé. Le sien. Car vous êtes dans sa maison. A l’hôpital, on lui a demandé de signer pour sa sortie et pendant ce temps, l’infirmière t’avait donné la carte visite du médecin, celle qui se repose au fond de ta poche. Une fois la facture payée, tu as pris un taxi pour aller chez lui. Un endroit où il se sent en sécurité, pas comme dans ton appartement. D’ailleurs, après avoir mis son téléphone à charger, tu envoies un texto à ta sœur pour lui demander d’aller récupérer ta moto laissée à l’hôpital. Elle est la seule en possession d’un double des clés. Ceci fait, tu regardes un peu aux alentours et … tu es mal à l’aise. Pendant le trajet et même avant cela, tu n’as pas dit le moindre mot. Pourquoi donc ? Tu ne fais que le mal autour de toi. Dès que tu parles, dès que tu agis, tu lui fais mal alors tu te contenteras d’être là. Physiquement là. Tu prendras soin de lui, physiquement et c’est tout. Tu n’essaieras pas de le résonner. Tu n’essaieras pas de le dissuader d’aller voir le médecin. Tu n’as pas le droit mais peut-être que quelqu’un d’autre y arrivera ; avant de mettre son téléphone à charger, tu as pris le numéro de sa “soeur”. Tu la contacteras, peut-être qu’elle aura plus de chance. “ T’veux faire quoi ? Prendre un bain ? Manger ? Dis-moi, j’commanderai. ” Dis-tu en passant une main sur ton visage que tu imagines bouffi, pâle, des poches énormes sous les yeux. D'ailleurs, ils te grattent, tes yeux. Les larmes, le passage de la nuit blanche ne les ont pas épargné mais c’est le dernier de tes soucis. Tu veux un café. Un bon café bien noir. Tu vas en préparer dans la cuisine et tu profites d’ouvrir une fenêtre pour fumer une cigarette. Dans le calme. Tu t’autorises cette petite pause pour que tu puisses bien jouer ton “rôle” après.
« Lou Skywood »
•• habitant(e) du bronx
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•• Date d'arrivée : 28/10/2023
•• Messages : 531
•• Dollars : 1823
•• Faceclaim : Andy Biersack
•• Les crédits : marie
•• Âge : 32
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : célibataire, les hommes vont et viennent dans mon lit, mais quand un fantôme prend les traits de leurs visages, je m'enfuis, je les chasse.
•• Orientation sexuelle : les hommes, depuis toujours. Les courbes féminines, douces et délicates ne sont pas pour mes mains ou mes envies.
•• Métier / études : Sans emploi, opportunité chez Zad en tant qu'apprenti
•• Quartier d'habitation : Bicoque récupérée par la banque. Vit chez Dae maintenant
•• More about you : Tu es mon monde, mon obsession, mon Nemesis,
we're curious
Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Tout Pronoms IRL: il Pseudo: Je'my Pseudo discord: jemyd14 Multicomptes: La bande des L : Lou, Lelio, Leo, Lorcán, Loki, Lee, Laz, Lennox, Love Habitude rp: Couleur rp: tomato Disponibilité rp: Oui
Lou Skywood
Mer 10 Juil - 17:15
Heaven's gone, the battle's won I had to say goodbye
AMBIANCE:
- C’est exactement ce que dira un dépressif, déprimé ou suicidaire.
Non, mais... VA CHIER, MON GARS ! Lou se retient. Lou résiste à sauter sur le médecin. Lou serre les dents. Il ne veut pas qu'on l'interne de force ou qu'on le clou au lit. Lou ronge son frein. Il ne dira rien. Il a appris à encaisser. Mais il est littéralement en train d'assassiner le médecin avec un regard. Qu'il dise ce qu'il veut, Sky s'en fout royalement. Tout ce qu'il veut, c'est se tirer d'ici. Et plus vite encore que ça. C'est une torture, rien que de savoir qu'il a passé quelques heures ici. Lui qui s'était juré de ne plus jamais remettre un pied dans un hôpital. Il soupire simplement. Enfin le soupire est bruyant, tel un cheval qui renacle. Mais il ne dit rien. D'ailleurs, il préfère "faire" plutôt que "dire" et il se lève donc. S'extirpe, serait même le terme le plus approprié. C'est fou à quel point quelques heures dans un lit peut diminuer les capacités déambulatoires. Mais bon, il suffit de retrouver un peu d'équilibre en s'appuyant sur le bras de Dae, que ce dernier le veuille ou non.
Le médecin se triture les méninges. De toutes manières, Sky ne restera pas. C'est limpide dans son esprit de p'tit c*n. Que sa famille entière le supplie de rester, que Dae le supplie de rester, personne ne pourra le forcer, sauf si on l'attache. Et Sky ne se laissera pas faire non plus. Le médecin insiste sur le fait d'aller le voir à son cabinet. Il peut toujours courir pour que Sky s'y rende. Mais il offre un simple sourire et un hochement de tête. Oui, oui, il y passera... ou pas. Et ça sera "pas". Dae retrouve les vêtements bien rangés dans un placard. Il l'aide même à lui enfiler les groles, ce qui perturbe un peu Lou, il faut l'avouer. Ce n'est pas pour lui déplaire, mais, c'est bien la première fois que Dae se... baisse pour l'aider. Un pincement au coeur lui contracte l'organe quelques secondes.
Devant l'accueil, Lou déglutit en voyant la note. C'est bien plus qu'il n'a sur son compte. Est-ce qu'il peut payer en plusieurs fois ? L'infirmière nie du chef. Très bien, alors il va payer. Il sera juste à découvert. Ca devrait passer. D'ailleurs, ça passe. Ce n'est même pas la moitié du mois et il est déjà dans le rouge. Comment est-ce qu'il va payer les autres factures ? Bon, déjà, il va rentrer, et il verra comment régler tout ça plus tard. Son esprit est trop encombré par les lieux pour qu'il puisse réfléchir pleinement à autre chose. Qu'est-ce qu'il a bien pu faire, la nuit dernière pour finir ainsi ? Il ne sait pas comment il va rentrer, imagine que si Dae est là, c'est qu'il est en moto. Mais non, les deux hommes se dirigent vers la station de taxi. Bah, il va pouvoir farfouiller son téléphone alors et trouver des réponses. Ah non, c'est Dae qui a son téléphone, il l'a vu l'empocher tout à l'heure. Il a la flemme de le lui demander.
Au moment de passer la clé dans la serrure, Lou hésite. Dae n'est jamais entré là. Personne n'est déjà entré ici. Pas même sa famille. C'est son repère. Son havre de paix. Le seul endroit sur Terre qui n'est pas corrompu, empoisonné par l'odeur de Dae. Et dans quelques secondes, cela ne sera plus. Est-ce qu'il veut vraiment ça ? Dans un tremblement, il finit par insérer la clé et passer le seuil, accompagné de son observateur. Il est lachement abandonné dans le canapé. En même temps, il est resté longtemps debout et il a mal au crane, donc ce n'est pas plus mal. L'asiatique demande ce que le brun veut faire. Aucune idée. Un bain ? Seulement si c'est avec lui. Manger ? Non, il n'a pas faim. De toutes manières, le frigo doit être bien vide. Lou entend les placards derrière lui s'ouvrir, Dae cherche ou trouve un truc. Et puis l'odeur et le bruit du café qui coule arrivent à ses sens. Une autre odeur ne tarde pas. Lui qui n'a jamais fumé à l'intérieur, il hésite. Finalement, il se redresse, un peu difficilement et marche jusqu'à Dae. Il attrape la cigarette entre ses doigts, alors qu'il porte le baton de nicotine à ses propres lèvres, ses prunelles se plantent dans celles de Dae. Il tire sur la clope et lentement, il souffle la fumée blanchâtre par la fenêtre ouverte.
- Tu as l'air de bien connaitre ma maison... Tu ne serais pas venu pendant que je n'étais pas là, Dae ? T'as pas fait ça, rassure-moi...
Bon sang, son beau visage. Il tire une nouvelle fois sur la cigarette avant de la rapporter aux lèvres de l'asiatique. Ses deux mains libres, il les lève, encadre les joues de Dae et ses pouces viennent caresser les paumettes. La pulpe de ses doigts vient même froler les paupières avant qu'il ne se rappelle du tatouage, au dessus de l'arcade sourcilière. Là aussi, il caresse l'inscription pendant quelques secondes. Lou souffle doucement. Il n'est plus torturé par l'idée d'être à l'hôpital. Et il n'y a plus que Dae avec lui. Personne d'autre. Ses mains quittent le corps de Dae.
- Maintenant qu'on est au calme, tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé entre hier et... aujourd'hui ?
Il n'en revient toujours pas. Qu'est-ce qu'il a fait pour qu'il finisse ainsi à l'hosto avec un médecin qui pense qu'il a cherché à s'autodétruire ? Jamais de la vie ! Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Comment ça s'est passé et pourquoi c'est arrivé. Tout ça parce que... parce qu'il a reçu un texto de Dae, lors de cette fête, non ? Peut-être, c'est confus. Le mal de crâne s'incruste dans ses réflexions et il doit abandonner l'idée de trouver une réponse concernant la veille. Pourtant, il s'agit d'une autre conversation qui lui revient en mémoire. Celle avec Brad. Sur le fait de pouvoir dire les choses à la personne qui leur tient le plus à coeur.
- Dae... Il commence... Mais il sent que le courage lui manque. Il n'a pas non plus l'énergie pour les arguments, pour engueuler Dae, pour... pour parler. Et puis y'a sa fierté. Après tout, ce n'est pas Lou qui est en tort. Ce n'est pas Dae qui a souffert pendant des années. Dae, je... je suis fatigué... de... de tout ça. Je... veux pas que... Tu restes combien de temps ?