Aujourd'hui, malgré le soleil qui pointe son nez derrière les nuages et le temps qui commence petit à petit de se réchauffer, je n'ai pas le moral… J'ai eu 26 ans il y a plus d'un mois de cela… et alors que je devrais être la plus heureuse du monde, car dans ma vie, j'ai Freddie, mon grand frère que j'aime plus que tout au monde, j'ai Sebastian mon frère de cœur, j'ai aussi Elias et Damiano qui sont mes meilleurs amis et j'ai Phoenix qui est pour moi la personne la plus importe de ma vie après Freddie… Un boulot que j'adore avec de super collègues… Pourtant, malgré tout cela, j'ai un coup de mou… Je repense à pas mal de choses en ce moment, ça tourne en boucle dans ma tête encore et encore… je repense à mon géniteur, ce connard qui battait maman… à maman qui était la plus merveilleuse au monde et notre accident de voiture, car j’ai fait ma chouineuse… à mon professeur qui a abusé de moi… et à ma relation avec Phoenix, qui n'en est pas une, parce qu'il ne m'aime pas comme moi, je l'aime, mais ça reste mon meilleur ami… Malgré tout, je garde le sourire, je reste forte. On me voit rarement pleurer, on me voit rarement être mal, je suis une battante, mais aujourd'hui, je n'y arrive pas, j'ai juste besoin de rester dans mon coin et de m'isoler du monde… de m'isoler de tout, juste de la musique, mon endroit préféré au monde et la nuit qui tombe doucement sur New-York.
J'enfile un pantalon noir, un sweat noir à capuche, mes chaussures noirs. J'attache mes cheveux en queue de cheval et je mets la capuche par-dessus. Je prends mon téléphone et mes écouteurs que je mets, un sac ou je mets un livre et un plaid et je lance ma playlist. Je descends et constate que Freddie n'est pas là, il doit encore être au boulot. Je lui laisse un message sur le tableau de l'entrée en lui disant que je rentre plus tard dans la soirée. Je ferme la porte et je prends la route d'un endroit que Phoenix et moi, on a trouvé un vieux bâtiment abandonné qui était aménagé en partie sur le toit. Je mets seulement 10 min à pied pour m'y rendre de la maison. Je monte comme à mon habitude pour rejoindre le toit, je suis un vrai chat noir qui grimpe avec beaucoup de facilité… Je souris en voyant le soleil qui descend sur la ville, je vais sur le banc et je sors mon plaid ainsi que mon livre. Je mets la lampe frontale qu'on a pour nos excursions et je commence à lire seule sur ce toit alors que les lumières de la ville commencent à l'allumer. Je pourrais allumer celle du toit, mais je ne veux pas être remarqué, alors je préfère rester comme une âme solitaire dans le noir. Je n'entends pas les bruits de pas qui arrivent après 15 min que je suis ici toute seule à lire mon livre tranquillement.
Le petit plus Triggers: Aucun Warnings: Drogue douce Pronoms IRL: Pseudo: Marlenaskin Pseudo discord: marlenaskin Multicomptes: Morgane ( V. De Angelis ) ++ Micah ( F. Allan ) ++ Ava ( Y. Shelbia ) ++ Alessandro ( M. Huisman ) ++ Cassandra ( D. Cassel ) ++ MIna ( A. Arjona ) Habitude rp: 1ère personne du singulier - Entre 500 et 1800 mots Couleur rp: Disponibilité rp: Full {3/3}
Phoenix Blake
Lun 4 Mar - 16:00
❝ L'amour, c'est l'amitié portée jusqu'à l'enthousiasme ! ❞Luckily, you're here - Ft. @Tori MillerAujourd’hui a été une journée plutôt calme. Je l’ai passée à chiller devant la télévision avec mes chats allongés à mes côtés. Cela m’a fait le plus grand bien car cela faisait des mois que j’avais pas pu passer un moment de pur détente et de repos. Alors après avoir somnoler une grosse partie de l’après-midi, j’ai voulu, comme bien souvent voir les autres. Elias et Damiano bossait, alors j’ai mis mes baskets, mes écouteurs sur mes oreilles et j’ai été vers mon ancienne rue. Direction la maison de Tori ! Quand j’y suis arrivé, j’ai vite remarqué que la voiture de Freddie n’était pas dans l’allée. J’ai été vers l’arrière et j’ai hésiter à monter par la gouttière, comme quand j’étais marmot, pour aller voir Tori, mais je me suis plutôt décidé à l’appeler. Rien ! Pas de sonnerie, elle avait dû couper son téléphone. J’ai soupiré, je me suis assis le temps d’une cigarette sur les marches menant à l’entrée arrière de la maison. Rêvassant à notre prochaine sortie urbex, ou encore à la jolie demoiselle avec qui je discutais sur le net depuis trois jours. Mais quand aucune âme qui vive n’a bougé à l’intérieur, je me suis décidé à aller voir sur notre toit. Cet endroit qui n’appartient qu’à ma meilleure amie et à moi. Un endroit sympa qu’on a découvert lors d’une de nos excursions en duo. Une de nos rares excursions en duo, devrais-je dire ! On en cache l’entrée pour que personne n’y aille à part nous deux, enfin rare sont ceux qui osent, car ça à vraiment l’air dégradé et en piteux état. Mais le toit était totalement aménagé par nos soins. Un vieux canapé, un banc, une table basse en vieux bois et une lampe de poche qu’on cache sous un tas de pierre dans un coin.
Quand j’arrive, je ne vois pas de lumière en haut, mais maintenant que je suis là, je me décide tout de même à monter. Au pire, je serai seul, ma belle brune sera partie avec son frangin la journée et la soirée, je la verrai demain… Résultat, je fumerai un joint avant d’aller me perdre dans un bar ! Au mieux, je tombe sur elle et on va passer notre soirée comme à notre habitude, rien qu’à deux, à parler de tout, peut-être même à flirter ! Qui sait ? J’ai dégagé l’entrée de notre repaire, je l’ai barricadée à nouveau derrière moi, puis je suis monté lentement, sans faire trop de bruit ! On ne sait jamais ! Mais quand je suis arrivé en haut, je l’ai vue, elle était assise sur le banc, dos à moi ! J’ai eu un petit sourire ! Mais ça m’intriguait tout de même, car quand elle vient dans ce lieu seule, c’est souvent que ça ne va pas pour elle. Je m’approche alors lentement, réalisant qu’elle est en train de lire, avec les écouteurs dans les oreilles. Je m’approche encore un peu et je viens enlever un de ses écouteurs pour lui dire à l’oreille « Hey Bella ! » Je passe mon bras autour de son cou amicalement, je viens la serrer son dos contre mon corse et j’embrasse le haut de son crâne avant de faire le tour pour m’écrouler dans le divan. J’ai le regard porté vers l’horizon, j’aime cet endroit, car on y voir quasiment tout le quartier et la nuit, c’est apaisant, calme et ça nous permet souvent d’oublier nos idées noires. Je finis par me redresser en lui demandant « Alors comment vas tu, petit chat ? » Je pose tous mon matos pour rouler un pétard sur la table basse devant moi et je commence à rouler pour qu’on puisse encore plus se détendre. Si elle veut parler, elle me parlera, sinon elle se taira et j’arriverai bien à la faire penser à autre chose ! Une fois le joint roulé et allumé, je la ferai venir dans mes bras, elle doit avoir froid non ? ️ 2981 12289 0
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Tori Miller aime ce message
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•• Métier / études : Serveuse/danseuse et chanteuse au pays des merveilles
Cette nuit, j'ai bossé et je suis rentrée tard, donc j’ai dormi une bonne partie de la matinée et un peu en début d’aprem, d’habitude, je mets un réveil pour ne pas être trop décalée ou autre, malgré le fait que je bosse plus dans la soirée où la nuit, mais ce soir, je ne travaille pas et je reprends seulement à 18 h 30 demain, donc j’ai le temps… Et je passe le restant de la journée dans ma chambre avec Pascal mon serpent. Je suis juste descendue manger, mais Freddie n’était pas là, alors je me suis faite un sandwich, j’ai été cherché une souris pour Pascal et je suis remontée dans ma chambre avec de la musique, j’ai à moitié lu, j’ai à moitié regardé une série sur mon téléphone, franchement la journée de repos pas ouf du tout, mais bon, je ne suis pas dans mon assiette et je finis par décider qu’il est temps de faire un tour. Je m’habille, je regarde mon téléphone pas de message, je nourris Pascal, quand la souris à décongeler, avant de partir et une fois mes affaires prise direction un endroit où je vais me sentir bien, je pourrais envoyer un message à Phoenix, mais je ne veux pas le déranger, il doit avoir mieux à faire que de m’écouter ou même de me prendre dans ses bras… Je sais qu’il parle avec une fille depuis quelques jours, j’ai entendu une conversation entre les garçons la dernière fois.
Direction l’immeuble que Phoenix et moi, on a trouvé, je sais que là-bas, je serai bien, Phoenix y sera peut-être déjà qui sait… Je dégage l’endroit qu’on a barricadé, referme derrière moi et je monde sans faire de bruit en grimpant 4 à 4 les marches, en sautant dans la cage d’escalier pour me donner un coup de boost avec l’adrénaline, mais rien… Je déteste être comme ça, même quand je suis en période, je ne suis pas comme ça ou alors une soirée, mais là, j'ai été mal toute la journée… Foutu cerveau qui ne tourne pas rond… Je me pose sur le banc, je ne peux pas voir la porte, mais vu que Phoenix n’est pas là, je ne pense pas qu’il va venir… il est surement occupé, avec nos vidéos urbex ou avec les commentaires ou à chercher des sponsors ou je ne sais quoi encore. Je pose mes affaires et en avant pour la lecture. Je finis par me perdre dans ma lecture, je n'ai pas vraiment réussi à lire cette aprem, mais là, j'y arrive sans le moindre problème, cet endroit à un effet magique sur moi. Je soupire de plaisir alors que je suis à moitié sous le plaid à lire.
Je finis par sentir quelqu’un retirer un de mes écouteurs et je souris, sachant très bien qui est là. Je lève la tête un peu et je souris de plus belle.
- Hey toi
Je le laisse me serrer dans ses bras et je souris encore, cela me fait un bien fou ce simple geste. Je fronce le nez en tirant la langue quand il embrasse mon front, petit geste d’affection que j’adore tellement avec lui. Je ferme mon livre et je le mets dans mon sac avant de couper ma musique. Il se redresse après s’être affalé dans le divan face au banc. Je fais un peu la moue et je pose mes coudes sur mes genoux et mon visage sur mes mains en le regardant roulé son joint.
- C’est pas la forme aujourd’hui et toi??
Je te regarde faire avec beaucoup d’attention, tu t’y prends très bien comme pour beaucoup de chose avec tes mains et tes doigts, mais ça, c'est autre chose encore.
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Phoenix Blake
Sam 23 Mar - 16:46
❝ L'amour, c'est l'amitié portée jusqu'à l'enthousiasme ! ❞Luckily, you're here - Ft. @Tori MillerQuand j’arrive sur notre toit, sur cette petite parcelle de béton où nous avons nos habitudes, je sourie. La jeune femme est superbe, qu’elle soit blonde, brune, avec les cheveux bouclés, lisses, avec du maquillage ou sans. Tori est quelqu’un d’important pour moi, au point où j’ai peur de lui faire mal. Peur de la briser, alors que je la désire tellement. Est-ce de l’amour ? Je ne crois pas, sincèrement, je ne sais pas si je pourrai un jour ressentir de l’amour, vous savez celui avec un grand A et les papillons dans le ventre. Mais j’aime ressentir la passion, l’envie, le désir. C’est plus fort que moi, dès que je perds ça dans un couple, c’est déjà la fin ! Et puis, je ne compte pas gâcher notre si belle amitié pour une histoire bancale ! Non, je la veux toujours à mes côtés, c’est le plus important. Je finis après quelques instants à l’admirer dans l’ombre, totalement pensif, à me manifester. Je la prends dans mes bras totalement naturellement et je pose un baiser sur le haut de son crâne. Tous ces gestes viennent tellement sincèrement, simplement, comme une belle habitude que j’ai prise avec la jeune femme. Mais une autre habitude que j’ai ce sont les clopes et les joints. Je ne peux pas passer trop longtemps sans avoir, au minimum, un bâton de cancer coincé entre mes lèvres. Je vois bien qu’elle ne va pas trop bien, je le lis sur son visage, son expression ne cache rien. Alors je lui demande tout bonnement si elle va bien, tout en roulant mon joint sous son regard tellement tendre. « Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? » C’est vrai, je serai toujours là pour les gens que j’aime, que ce soit mes frères, mes soeurs, mes meilleurs amis et elle ! J’aurais tout lâché ou je l’aurais embarquée avec moi.
Je lève à nouveau le regard vers elle alors que je lèche le côté collant de la feuille à rouler. puis je fous le joint dans le coin de ma bouche, coincée entre mes lippes. Puis je finis par lui dire cherchant mon briquet dans mes poches « Je vais bien, mais toi, viens … » Je lui ouvre mes bras alors que je viens de trouver le briquet dans ma poche de jeans et je lui tends la cigarette magique et ce dernier « On va parler ou pas, si tu veux pas ! » Honneur aux femmes, elle peut allumer le joint, je la laisserai faire. Je la prends dans mes bras, la laissant bien s’installer. Et je regarde les étoiles. Si elle ne veut pas parler, je vais pouvoir lui faire un speech sur les constellations. Enfin ce que j’en connais, car je ne suis pas le plus calé de la famille là-dedans. Pour dire vrai, j’ai appris certains non pour pouvoir en foutre plein la vue aux filles qui me plaisaient. Maintenant, la seule fille à laquelle je pensais c’était Tori. Parce que je ne l’ai vue que très rarement aussi mal. Généralement, malgré tout ce qui arrivait dans sa vie, elle restait souriante, bienveillante et plus cartésienne. Ici, j’ai l’impression qu’elle est vraiment au bord du gouffre et je m’inquiète pour elle. Je l’aime beaucoup trop que pour la laisser dans un tel moment. ️ 2981 12289 0
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Avec Phoenix, notre relation est compliquée… Je l’aime, je le sais et même si j’essaie de rester loin de lui, je ne le peux pas, car il est l’un de mes meilleurs amis, mais surtout, parce que l’attirance qu’on a l’un pour l’autre est intense. Je ne pourrais pas expliquer, mais Phoenix et moi, on est comme des aimants, on finit toujours par s’attirer l’un à l’autre… Comme ce soir, j’étais ici toute seule et il est là maintenant, je ne dis pas qu’il ne serait pas venu en temps normal, mais je sais que j’aurais fini par venir ici à mon tour pour le trouver en train de fumer un joint… On finit toujours par se retrouver tous les deux, même dans une immense foule de personnes, on se retrouve en face l’un de l’autre et on finit la soirée ensemble.
Je le regarde et même si j’essaie de cacher mon mal-être et que cela fonctionne avec certaine personne, ce n’est pas le cas avec Phoenix, il me connait trop bien, il sait d’avance que je ne vais pas bien, car je suis ici toute seule au lieu d’être chez moi. Je souris un peu et je le regarde en faisant la moue à sa phrase…
- Je voulais pas te déranger si tu étais avec cette fille que tu as rencontrée sur internet…
Je sais qu’il parle à certaine fille sur internet et je ne veux pas casser ses coups, alors je ne l'appelle pas forcément quand je suis en bad, car je sais qu’il pourrait tout lâcher pour moi et je ne veux pas lui casser ses coups, alors je me renferme sur moi et je viens ici pour me ressourcer et je sais que si Phoenix me cherche, il viendra ici si je ne suis pas à la maison. Il finit se rouler son joint en me regardant dans les yeux alors qu’il lèche le côté collant, je déglutis avec un sourire en coin et alors qu’il ouvre ses bras aprés avoir trouvé son briquet, je vais me blottir dans ses bras sans attendre qu’il me le demande une seconde fois.
Je prends le joint et je l’allume en me blottissant dans ses bras, ma tête posée sur son torse, je prends une taffe que je recrache en regardant les étoiles…
- Parlait de quoi?? Que j’aie un petit bad à cause de ce qui m’est arrivé comme merde dans ma vie… je préfère me défoncer avec toi…
Et je sais comment les choses vont finir avec Phoenix… Je prends une nouvelle taffe, je me redresse en le regardant dans les yeux et proche de ses lèvres entrouverte, je lui souffle la nouvelle taffe que je viens de prendre. Je souris en coin et je me remets contre lui après lui avoir mis le joint entre les lèvres. Je regarde les étoiles en souriant.
- Alors, tu connais des trucs sur les étoiles je suis sûr??
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Phoenix Blake
Ven 19 Avr - 16:08
❝ L'amour, c'est l'amitié portée jusqu'à l'enthousiasme ! ❞Luckily, you're here - Ft. @Tori MillerJe soupire à sa phrase. J’arrête aussi tout ce que je commençais à faire pour la regarder droit dans les yeux. Avant d’être une jeune femme extrêmement belle, une tentatrice du tonnerre quand elle se le décide, elle est mon amie, une de mes meilleures amies. Et pour moi, l’amitié est ce qu’il y a de plus important dans la vie. Je lâcherais tout pour eux trois, je ferais tout pour eux. Alors une fille d’internet que je ne reverrai sûrement plus après le troisième possible rendez-vous … Vous imaginez bien que je n' ai rien à branler. « Cette fille peut attendre, j’en n’ai rien à foutre. Prochaine fois, tu m’appelles ! » Surtout que ça ne lui arrive pas souvent. La jeune femme préfère largement toujours garder le sourire, tout garder pour soi, alors quand ça va pas, à ce point-là, je préfère être présent pour elle. Puis je reprends mon collage où je l’avais laissé avant cette pause.
Une fois prêt, je l’appelle dans mes bras, chose qu’elle n’attend pas avant de venir se blottir. Je la serre contre moi, lui offrant la première taffe sur notre cigarette qui fait rire. Je la laisse poser sa tête contre mon torse d’où elle entendra très certainement mon coeur battre. Et puis, je ne sais pas d’où ça vient. Peut-être son bad, comme elle le dit. Ou le fait que le soir soit déjà tombé depuis quelques longues minutes. Peut-être ce silence, mais je me sens totalement nostalgique. « Si ça te fait du bien d’en parler, pourquoi pas ! » Quand elle se relève légèrement, histoire de m’envoyer la fumée que j’avale à mon tour, mon regard dans le sien, je me sens encore plus dans cet état de tristesse envoûtante pourtant. Vous savez comme celle qu’on ressent quand quelque chose d’important se passe et que ça pourrait faire changer toute notre vie. Quand un déclic se forme dans notre cerveau et qu’on aimerait l’éteindre pour revenir à la normale. Alors qu’elle se repose contre moi, je vois encore son regard. Je sais comment elle imagine la fin de soirée, mais là, j’aurais l’impression de profiter d’elle. Et puis, il y a cette autre fille. La fille en question n’est pas importante, mais il y a toujours une autre gonzesse. Et je sais que je ne pourrai jamais être le gars qu’elle mériterait. Je n’ai jamais réussi à m’accrocher assez pour garder une relation intacte et belle. Je n’ai jamais, même par amour, réussi à garder ma queue dans mon pantalon. C’est dit de manière très crue, mais je suis pas dupe, la fidélité me fait peur et encore plus avec une femme en qui je tiens.
De ma main libre, qui ne caresse pas le dos de ma magnifique amie, je rallume le joint qui commençait à s’éteindre et je tire une bonne fois dessus. Je lève alors le regard vers les étoiles et avec un sourire amusé, je lui dis « Tu sais que j’ai appris plein de trucs sur les étoiles, les constellations et tout quand j’étais au collège, histoire de draguer les demoiselles ? » Je la fais s’allonger un peu plus, positionnant mieux mes genoux pour qu’elle y pose sa tête, histoire qu’elle soit face à cette étendue d’étoiles. Je lui montre alors une constellation qui forme un W. Je lui dis alors « Tu vois le W, y a cinq étoiles. Là-bas ! » Quand je suis certain qu’elle l’a vue, je lui dis en regardant le ciel moi aussi « C’est Cassiopée ! Ce sont les cinq étoiles les plus brillantes de toute la constellation. Et puis, là-bas, me dit pas que tu ne connais pas la grande ours ? » Je tire encore une fois une taffe sur le joint alors que j’ai une main posée sur son ventre et l’autre caressant doucement sa chevelure noire corbeau !️ 2981 12289 0
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Je sais déjà comment Phoenix va réagir, je le connais depuis des années et je sais qu’Elias, Damiano et moi, on passe en priorité pour lui, comme nous le faisons les uns pour les autres. Mais je n'aime pas déranger les gens et encore moins pour ce genre de mood, cela ne m'arrive presque jamais d'être comme ça, je suis toujours souriante et à toujours voir le positif, mais là clairement, je n'y arrive pas, j'ai tout essayé pourtant pour me sentir mieux, mais malheureusement ça n'a pas fonctionné et donc je me retrouve ici sur notre toit toute seule enfin avant que Phoenix n'arrive et ne change en partie mon humeur.
- Oui, je sais, mais j'aime pas déranger les gens, tu le sais… mais promis, la prochaine fois, je t'appelle.
Je sais que Phoenix n’en a rien à faire de cette fille, enfin façon de parler, car bientôt, elle va être hyper importante pour lui, pourtant je serais toujours plus importante qu'elle et je ne comprends pas pourquoi… Surtout que Phoenix ne m'aime pas comme moi, je l'aime.
Je finis par venir me blottir dans ses bras quand il les ouvre sans même me demander de venir et sans même que je ne proteste ou lui dise non. J’ai besoin de réconfort, j'ai besoin de lui-même si je ne le dirais jamais ouvertement à Phoenix d'à quel point il compte pour moi et qu'être dans ses bras me fait le plus grand bien… mais Phoenix n'est pas un homme à n'avoir qu'une seule femme pendant des années… Il est amoureux de l'amour, de la passion. Je prends le joint qu'il me tend et je ne perds pas de temps à l'allumer. Je prends une première taffe en lui disant le fond de ma pensée sans même modérer mes propos, oui, je ne suis pas à plaindre, car j'ai eu une vie plus belle que certaine personne, mais j'ai aussi vécu des merdes et pas des petites. J'entends son cœur battre et je souris un peu en l'entendant.
- Je repense pas mal à l'accident de ma mère, que j'ai provoqué en partie à cause du fait que j'ai eu une crise d'angoisse en pleine nuit chez ses filles qui n'étaient même pas mes amies…
Phoenix ne sait pas ce qu'il m'est arrivé avec mon professeur de piano, je n'ai jamais eu le courage de lui dire, j'avais trop peur qu'il ne change de comportement avec moi, qu'il ne me voit comme une fille fragile ou je ne sais quoi… alors, je ne lui en ai jamais parlé, seul Freddie et Seb sont au courant… et j'en ai parlé à une autre personne, mais il n'en parlera jamais à Phoenix. Je me redresse en plongeant mon regard dans le sien et je lui souffle la fumée entre ses lèvres sans le quitter du regard. Je finis par me placer contre son torse une nouvelle fois en prenant une dernière taffe pour le moment et en lui passant la cigarette magique. Je regarde les étoiles et je lui dis de m'en parler. Je rigole à sa phrase.
- Qu'est-ce que tu n'as pas appris pour draguer une fille toi, dis-moi??
Phoenix est le genre de garçon à aimer draguer les filles, il aime l'amour et la passion, ce n'est pas un homme d'une seule femme. Je me positionne mieux et je regarde les étoiles une nouvelle fois, on les voit, mais avec difficulté à cause des lumières polluantes de la ville, c'est pour ça que l'urbex en dehors de New-York est encore plus exceptionnel. Je suis son doigt du regard et je remarque alors le W et je hoche la tête pour lui faire comprendre que je vois ce qu'il me montre. Je souris à mon tour.
- Cette constellation est appelée ainsi en référence à la reine d'Éthiopie dans la mythologie grecque… Elle aurait été châtiée à cause de son orgueil, à être enchaînée à son trône, condamnée à tourner autour du pôle Nord et parfois de pendre à l'envers de façon très peu digne.
Je regarde Phoenix la tête à l'envers en souriant à mon tour et oui, je connais aussi des trucs sur les constellations.
- Oui, je connais la Grande Ourse aussi, la reine des constellations…
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