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{  “ - Juste quand j'arrête de penser. À toi, je sais  ”
feat I Hate Everything About You par Three Days Grace }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lancelot Z. Walsh

Putain mais c’était quoi ce bordel ? Si pendant de nombreuses années, tu avais toujours eu un sommeil agité à cause de ton métier de lieutenant de police, depuis que tu avais raccroché tes nuits étaient plus paisibles. Et tes réflexes de flic étaient totalement rouillés. Ou pire. Disparu de la surface de ton corps et jeté tu ne sais où à la poubelle. Car tu ne voyais que ça pour décrire la situation dans laquelle tu te trouvais. Un bâillon qui couvrait ta bouche pour t’empêcher de parler ou mieux d’hurler d’encerclait ta mâchoire. Vu la matière il devait être en cuir à en juger par le contact de tes lèvres contre celle dernière. S’il n’y avait que ça encore ça passait. Mais non. Tes bras avaient été tiré en arrière et fixer à l’arrière d’une chaise en bois et retenus par des sangles. Tu étais complètement ligoté. Comme un vulgaire saucisson bon marché. Mais ce n’était même pas ça le pire dans l’histoire. Non. Le froid glissa sur tes cuisses. Qui te fit rappeler et noter dans un coin de ta tête de ne plus jamais dormir nu dans ton lit. Au cas ou ce genre de choses t’arriveraient encore. Ouai. C’était ça le sommet de ta soirée. Enfin nuit à en juger par l’heure matinale qui s’affichait sur ton réveil. Tu t’étais fais réveiller en pleine nuit. Par la personne qui se dressait devant toi. Un homme. Beaucoup plus grand et balaise que toi et d’autres qui grouillaient dans les autres pièces de ton appartement. Ton regard se posa sur la personne qui était en face de toi. Elle te lançait un regard arrogant avant de tourner la tête et reprendre le travail qu’il avait commencé. Car ouai. Tu t’étais fais avoir comme un putain de bleu. Si tu avais déjà résolu des affaires de cambriolage chez des célébrités quand tu étais flic, jamais oh grand jamais tu aurais pensé que des cambrioleurs feraient la même chose chez toi. il fallait être complètement tarer ou droguer pour venir tenter de cambrioler un ancien flic. Surtout que tu ne le cachais à personne que tu avais converti ta carrière de lieutenant de police à écrivain de roman policier. Tu pensais que ça allait les faire quelque chose. Que tu allais tranquille. Tu avais quand même assuré ton appartement dans une de tes tours de l’Upper East Side d’un système d’alarme. Dernier cri de ce que le vendeur t’avait décris. Qu’ils arrivaient avant même que le cambriolage n’est lieu. Note à toi-même : résilier ce contrat de merde. Car les cambrioleurs étaient déjà chez toi. Fouillaient les pièces dans l’espoir de prendre des objets de valeurs pour les vendre au marché noirs. Et aux plus offrants. Avec toi comme spectateur. Attaché complètement nu au barreau de ta chaise bâillonné. Tu aurais préféré limite que ça soit un fantasme sado-machiosiste. Mais non. On te cambriolait. Et tu étais juste un putain spectateur dans l’histoire. Pourtant, tu avais bien ton arme que tu cachais  quelque part. Mais impossible à l’atteindre. Tu étais vraiment rouillé Rhys. Ca t’apprendrais à finir une bouteille de bourbon parce que tu n’arrives pas à aligner plusieurs phrases dans ton prochain manuscrit.  L’alcool dans le sang devait jouer sur les réflexes. Ouai. Tu te rassurais comme ça. Et tu n’avais d’autres choix que de patienter. Les flics allaient arriver. Pour te sauver. Et tu espérais juste une chose. Faites que ça ne soit pas ce connard de Lancelot Walsh qui viennent te sauver de cette merde. Plutôt crever !

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Vous savez le diction que le destin était une salle pourriture car il s’amusait avec vos nerfs ? Et bien en ce moment même, tu comprenais totalement l’expression. Ou alors c’était toi qui l’avais inventé dans un de tes romans. Tu ne savais plus. Et tu t’en foutais clairement de savoir où tu l’a connaissais. La seule chose qui t’importait en ce moment concernait la situation où tu te trouvais. Soit. Assis et menotté à une chaise avec une ceinture qui te servait de bâillon pour éviter que tu cris. Et parce que la situation n’était pas si drôle que ça, tu étais à poil. Ca t’apprendrais à dormir nu. C’est la dernière fois que je dors à poil. Tu tentas de chercher un moyen de te libéré de tes menottes. Sans succès. Les personnes qui étaient entrain de te kidnappé savait très bien faire leur coup. Comme si ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient ça. Tu soupiras. Tu avais du mal à le reconnaitre mais tu t’étais fait avoir comme un bleu. Quand on t’avait annoncé le super dispositif de l’alarme de ton appartement de luxe, tu t’étais dis que ça valait encore plus la sécurité d’un flic. Ouai. T’y croyais à ses gadgets. A cette évolution. C’est fini maintenant je dors avec mon arme ! Dit arme qui se trouvait dans ta table de chevet mais qui aurait mieux fait de rester sous ton oreiller comme tu le faisais avant. Un nouveau bruit te fit relever la tête. Ta porte d’entrée explosa. Les renforts étaient arrivés. Enfin. Ton appartement était quadrillé et tu pouvais déjà entendre les intrus fuir. Une lumière glissa jusqu’à toi. Tu espérais vraiment que ça soit Keith ton meilleur ami qui était venu à ta rescousse. Quelle ne fut pas ta surprise quand ton regard se planta dans un regard que tu ne connaissais que trop bien. Que tu haïssais du plus profond de ton cœur. Tellement que tes poils s’hérissaient tout seul. Non par la chair de poule mais par haine. Bien sur qu’il fallait que sur tous les flics de New York que ça soit Lancelot Walsh qui vienne te secourir. Bordel. Tu étais fichu. Tu étais poissard. Et ce batard souriait. Tu le voyais. Il prenait son pied de te voir dans cette situation vulnérable. Tu tentas bien que mal de parler mais la ceinture camoufla tes paroles. Alors à la place, tu fusillais du regard ton ancien coéquipier. Ton ennemi public. Alors qu’il s’amusait comme un fou. Si la situation avait été inversée, tu aurais agis de la même manière. Mais ça tu ne le préférais même pas y penser. La situation était embarrassante pour toi. Excitante pour lui. Pouvait lui faire penser des choses alors que ce n’était pas vrai. Depuis ton divorce avec ton ex femme, personne n’était venu dans ton lit à part tes chats et toi. Ouai. Tu étais sur la sélecte. Non que tu n’étais pas populaire. Tu savais que tu plaisais. Juste qu’après tant d’année de mariage et de fidélité, le faire avec un parfait inconnu était différent. Ça faisait peur. Toi qui aimais la stabilité. Te voila servis. Au moins ça t’arrangeais qu’il te pensait avoir une libido. C’était mieux ça qu’il sache qu’il n’y avait que ta main pour assouvir tes pulsions. Tu étais déjà pathétique à ses yeux à cet instant alors tu ne voulais pas rajouter un autre terme à l’équation. Un clic te ramena à l’esprit. Il t’avait pris en photo. Tu ouvris grands les yeux. Bougeant. L’insultant en silence. L’insulte glissa néanmoins tout seul quand il s’agenouilla à tes côtés pour t’enlever de ce qui servait de bâillon. « Espèce de connard. Libère moi tout de suite ! » Bien sur qu’il n’allait pas le faire. Ses paroles te le confirmèrent même. Tu continuais à secouer ta chaise dans l’espoir qu’elle cède sous ton poids. Malheureusement ça ne marchait pas. Alors tu faisais la seule chose logique à tes yeux. Passer tes nerfs sur Lancelot. « Crois-moi je vais te rendre ta vie pire que l’enfer quand je serais debout et habillé. Enfoiré ! » Car c’était aussi ça qui te gênait. Etre à poil. Devant un mec. Surtout devant lui. Car vu la position, elle était bien en évidence. Et tu étais pudique. « Donne moi au moins quelque chose pour me vêtir ! » Tu n’allais pas le supplier. Ça c’était hors de question. Plutôt rester la plutôt que de lui faire de lui dire s’il te plait. Dans un élan de lucidité tu regardas à gauche à droite. Il n’était pas venu tout seul non ? « Les mecs je suis dans ma chambre ! » Et bien sur que dans ta chance, tes murs étaient insonorisés. Et qu’ils étaient tous parti derrière les voleurs. Te laissant seul avec Lancelot. « Enfoiré ! » Pour la peine. Car ça te faisait du bien de l’insulter. Encore et encore. Chienne de vie !

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Tu grinçais des dents. Tu sentais la haine grimpé telle une flèche en toi. Prendre possession de tout ton être. Cette haine que tu n’avais plus ressentie depuis longtemps. Depuis que tu avais posé ton insigne savant pertinemment que tu n’allais plus le voir. Tellement longtemps. Que bizarrement te fit battre ton cœur beaucoup plus fort. Beaucoup plus vite. L’adrénaline était revenue. Comme avant. C’était comme si tu avais arrêté de respirer. Et que tu avais retrouvé de l’air pur. Et ça c’était grâce à lui. Il n’y avait que lui pour te mettre dans des états comme ça. Pour te sortir de tes gongs. Te surpasser. Ca avait toujours été comme ça tous les deux. Puissants. Violents. De vrais rivaux. Pour rigoler un de tes meilleurs amis t’avait dit que ce n’était pas normal que tu étais autant obsédé par Lancelot Walsh. Que ça cachait quelque chose d’autre qu’une simple rivalité. Tu n’y avais jamais prêté vraiment attention. Encore moins quand le même ami t’avais dis que tu avais mis en scène vos deux protagonistes dans les romans que tu avais écris. Ca aussi tu avais dis que c’était qu’une coïncidence. Mais finalement ce n’en était pas une. Et tu voyais dans son regard qu’il affichait qu’il ressentait la même chose que toi. Que cette haine le réanimait. Et il s’amusait comme un fou de cette situation. Qu’il prenait clairement son pied. « Le seul danger que je vois ici c’est toi. Libère-moi et putain arrête de me fixer comme ça ! » Ouai il prenait clairement son pied de te voir à poil. Ça l’amusait beaucoup trop. Si la situation avait été inversée, tu aurais certainement pris le même plaisir. Mais heureusement que ce n’était pas le cas. Car au fond tu ne voulais pas te violer la face. Si tu l’aurais vu nu forcément tu n’aurais pas nié qu’il était beau comme à damné un saint. Le voir habillé était déjà suffisant à tes yeux. Et tu te devais te garder à l’esprit que ce mec te haïssait. Comme toi tu devais le faire. Tu le fusillais du regard quand il osait te dire que tu avais oublié la procédure et que personne ne viendrait t’aider. « Dépêche-toi de me faire ton interrogatoire, je n’ai pas que ça à faire. » Bon clairement si. Vu que tu étais ligoté en plein milieu de la nuit. Tu soupiras à ses premières questions jusqu’à que tu sentes une étoffe glissé sur ton corps et caché ta virilité. C’était au moins déjà ça. Grincer des dents était plus simple qu’avoué que tu avais été blessé par ses paroles. Bien sur qu’il te détestait. Et qu’il n’était clairement pas de ton bord. Tu maudissais ton meilleur ami t’avoir osé mis des doutes dans ton esprit. Tu secouais tes cheveux comme pour effacer ses pensées et cette douleur qui était apparu. Discrète. Puissante. « Si ma vue te dégoute à ce point, libère moi pour que je puisse m’habiller et je te dirais tout ce que tu veux savoir. » Bien sur qu’il ne le ferait pas. Tu avais bien vu dans son regard qu’il était content de la situation. Heureusement que tu n’étais pas pudique tu en aurais fais une crise cardiaque. « Ce sont surement les mêmes voleurs que vous n’avez pas encore attrapé qui m’ont ligoté ici. Vous attendez quoi d’ailleurs pour leur mettre la main dessus sérieux ? Un meurtre ? » Les journaux en avaient parler. Des voleurs qui volaient qu’aux riches. Et d’anciens collègues disaient qu’ils n’arrivaient pas encore à les trouver. « Il y a qu’eux qui ont pu me faire ça. Car si tu veux tout savoir depuis mon divorce avec mon ex femme, je n’ai eu personne. Donc tu peux oublier la case : un amant jaloux. » Ton divorce datait depuis plus d’un an. Et tu avais tout mis en œuvre dans tes écrits plutôt que de te remettre en selle. Indirectement tu lui avais dis ton orientation sexuelle, celle que ton père t’avais toujours détesté et selon lui remis sur le droit chemin en aimant une femme. « C’est bon les questions ? » Tu connaissais déjà la réponse à cette question. Et rien que ça, te fis déjà soupirer.

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Tu n’as pas de quoi être gêné. C’était ce qu’il t’avait dis. Si ça aurait été n’importe qui d’autre que Lancelot, tu aurais saisis le compliment sur ton physique. Mais c’était Lancelot. Et au lieu de comprendre le compliment, ça ne te faisais que grincer les dents. Cette situation commençait à te faire chier. Lui s’amusait comme un fou alors que toi pas du tout. Tu fermas les yeux quelques secondes et poussa un long soupire. « Un bon représentant de l’ordre ne m’aurait pas laisser ainsi crétin ! C’est la toute la différence entre les bons et toi. » Tu n’avais jamais compris pourquoi il s’était inscrit à l’école de police. Encore plus quand il avait été dans la même année que toi. Tu avais mis ça sur le compte qu’il voulait juste te faire chier. Comme quand vous étiez ado. Et qu’il allait vite repartir la queue entre les jambes car ce n’était pas fait pour lui. Mais tu t’étais trompé. Lourdement. Il était resté. Puis dans le même poste de police que toi. Tout le monde savait que vous vous détestez. Certains disaient même que cette haine était malsaine et cachait quelque chose derrière. Mais le fait que tu étais mariée à une femme avait calmé cette rumeur. Mais n’avait-elle pas un fond de vérité ? Tu poussas un nouveau soupire en ouvrant les yeux et les posa sur Lancelot. Il faisait son interrogatoire. Avec ce sourire narquois qui te faisait hérisser les poils. Tu avais envie de l’arracher par un coup de poing dans la gueule. Ou de tes lèvres. A cette pensée tu serras les poings. Tu n’aurais pas du boire autant hier tu en avais encore quelques traces dans le corps. Et dans ton esprit. « Je cherchais de l’inspiration pour mon prochain roman avec une bouteille d’alcool. Tu en as d’autres des questions pourries ? » Ouai tu étais pathétique. D’avoir ce syndrome de la page blanche. Mais lui finalement avait aussi changé. Ton regard s’arrêta sur lui. Un temps d’arrêt. Avant que tu l’attends parler à son talkie. Il avait déjà fini ? Tu le voyais ranger son calepin et s’accroupir en face de toi pour défaire tes liens. « Il était temps. » Tu l’avais dis juste pour la forme. Tu avais entendu les autres flics partirent de chez toi. Te laissant seul avec Lancelot. Et pour n’avoir aucun silence pesant entre vous deux. Et oublier à tel point qu’il était proche. Tes mains libres, tu massas tes poignets. Tu allais avoir des traces les prochains jours vu la force qu’ils avaient mis pour faire ses liens. Mais ce n’était qu’un détail sans importance. La le détail qui te dérangeait et plaisait en même temps était sa proximité vers ton corps nu. Résultat, tu essayais de te lever mais tu avais oublié un détail de taille. Il ne t’avait libéré que les poignets et non ceux que tu avais aux chevilles. On ne sait comment la chaise bascula en direction de Lancelot. Emportant ton corps dans son passage. Un bruit de chaise cassé raisonna dans ta chambre. Te libérant un peu au passage. Mais ce n’était pas ça qui t’alerta. Par reflexe tu t’étais retenu de tes mains mais ton corps était bel et bien allongé sur celui de ta Némésis. Nu contre habillé. Trop proche. Beaucoup trop proche. « Ne crois pas que je l’ai fais exprès hein, je te déteste. » Tu cachais ta gêne par des mots durs. Tu remuas ton corps pour tenter de te redresser ou de te dégager de son corps. Sans succès.

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C’est quoi ce bordel ? Comment la situation avait pu déraper à ce point la ? C’est ce que tu pensais à l’instant où tu avais pu mettre à terre ton pire ennemi sur le sol. Juste pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Car tu savais qu’il avait pris son pied à jouer de la situation où tu t’étais malgré toi mis. Si tu devais être honnête avec toi-même Rhys, tu aurais fais la même chose. Voir la personne que tu détestais et t’obsédais le plus, assis complètement nu sur une chaise et ligoté à cause d’un kidnapping, forcément tu aurais pris ton pied. Et pas qu’un peu. Mais dans cette situation, c’était toi l’homme nu ligoté à une chaise et pas l’inverse. Oui même si tu avais dépassé le cap de la quarantaine, tu restais un éternel gamin. Encore plus quand Lancelot était de la partie. C’était plus fort que toi. Cet homme avait toujours eu ce pouvoir sur toi. De provoquer les pires émotions. De te donner la chair de poule. De faire battre ton cœur beaucoup plus vite sous l’effet de l’adrénaline qu’il t’inspirait. Feyre ton ex femme t’avais dis que ce n’était pas normal. Que cette haine tournait à l’obsession et cachait quelque chose. Tu te rappelais lui avoir répondu que ce qu’il cachait était une haine pure et dure. Lancelot était comme une drogue à tes yeux. Pur. Dur. Et tellement délicieuse. Que forcément que vos joutes verbales tu en étais accro. Une habitude que tu avais dit adieu en te réorientant. Et qui te manquait énormément. Le voir ici avait éveillé en toi ce manque la. Ta drogue était présente. Mais pas aussi puissante que tu en avais l’habitude. Comme si Lancelot avait perdu de tu ne sais quoi. Et ça, bah ça te rendait fou. Et frustré de n’avoir pas ta dose de Lancelot Walsh. Il te le refusait ok. Alors tu allais le provoquer. Bon tu avais juste oublié le détail le plus important dans ta précipitation. Le fait que tu étais un brin attaché à ta chaise et que tu étais toujours à poil. Réfléchir avant d’agir disait-on. Avec Lancelot, tu fonçais toujours tête baissée. Et la en l’occurrence, à poil. Sous ta provocation, il semblait réagir. Tu allais enfin te battre. Et tu étais tout excité de cette perspective. Tu allais lui faire regretter ce qu’il avait fait. « Bat toi putain ! » Car tu en avais besoin. T’étais pire que les camés que tu avais mis en cellule de dégrisement quand tu étais lieutenant. Ouai. Tu étais en manque de Lancelot. Et ça te faisait un sacré coup à l’égo de l’avoir pensé. Tu allais lui en placer une correctement quand tu sentis ses mains puissantes venir te saisir ta taille quand il te disait d’arrêter de gesticuler. Tu pouvais voir dans son regard froid et impénétrable que ça y est tu l’avais énervé. Que tu allais enfin avoir cette dose de Walsh que tu n’avais pas eu depuis des mois. Tu avais hâte de la prendre. Par des coups de poings. Tu allais avoir mal demain mais tu t’en fichais. Tu te sentirais enfin puissant. Vivant. Tu voulais ta drogue. Par ses lèvres qui s’enfoncèrent sur la tienne. Pardon ? Tes mouvements se stoppèrent d’un seul coup quand cette information monta à ton cerveau. Lancelot t’avais attrapé et t’embrassait. Comme un putain de personne qui embrassait son amant. Et toi dans l’histoire ? Ta tête reculait pour stopper ce baiser. Tes yeux fouillèrent les siens. Tu reconnaissais cet effet de manque. Car toi-même tu l’étais. « Je te déteste tellement putain ! » Que tu reposas tes lèvres sur les siennes. Le plaquant au sol encore plus qu’il ne l’était déjà. Ouai. Tu le détestais. Il te manquait. Il t’obsédait grave. C’était contradictoire. Jouisif. Comme ce baiser que tu mettais toute ta rage dedans. Te battre avec lui était naturel. L’embrasser fougueusement en venant glissant une main pour défaire le haut de son uniforme était naturel. Finalement. Tu voulais de ta dose de Walsh. Et tu étais clairement sur d’une chose. Que cette manière la de l’embrasser avec sauvagerie et de lui arracher carrément son haut serait une dose de Walsh que tu en serais totalement accro. Encore plus que tu ne l’étais déjà. Putain. T’étais foutu et qu’est-ce que tu aimais ça. L’embrasser bordel !