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{  “ - Juste quand j'arrête de penser. À toi, je sais  ”
feat I Hate Everything About You par Three Days Grace }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lancelot Z. Walsh

Bordel que c’était bon ! Son corps pressé contre le tien. Sa bouche collée à la tienne. La sensation de brulure de son gilet barre balle contre ton corps nu. C’était bon. Divin. Une sensation que tu n’avais jamais ressentie. Même avec Feyre ton ex femme. C’était passionnel. Bestial. Naturelle. Comme si c’était écrit sur un putain de livre imaginaire que c’était ta destiné. D’embrasser ton putain d’ennemi. Si on te l’aurait dis quand tu étais jeune, tu en aurais rigoler à cœur joie. Impossible. Embrasser Lancelot Walsh t’étais inconcevable à l’époque. Et maintenant t’en voulais encore. Toujours plus. Comme si cette bagarre était devenue ton addiction. Ta putain d’addiction. Ton corps rencontra le sol vite réchauffé par le corps imposant de ton ennemi. Mais tu t’en fichais. Tu en voulais plus. Toujours plus. De cette rage que tu maitrisais en l’embrassant. De cette rage dans ton poignet qui avait encerclé son cou. Pour mieux le tenir. Pour mieux le coller davantage de toi. Comment la situation avait dégénéré ? Tu ne le savais pas et tu t’en fichais complètement. Sans doute l’alcool était pour quelque chose mais même ça tu le remettrais à plus tard. Tu voulais juste continuer à l’embrasser. Prendre ce qu’il pouvait te donner. Avoir beaucoup plus que ses baisers. Car ouai tu en voulais plus. Ne faire qu’un avec. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Et ça l’était à tes yeux. Et ça te faisait vraiment peur sur le coup. Mais tu le balayais en mordant la lèvre inférieure de Lancelot. Remettre les choses à plus tard c’était ta spécialité. Ton nouveau roman attendait depuis des lustres. Mettre un nom sur le pourquoi tu appréciais ses baisers avec ton ennemi attendra un bon moment. Tu voulais juste que le temps s’arrête. Encore un peu. Un tout petit peu. Mais il semblerait que tu en demandais trop Rhys. Une voix interrompu tout ça et il ne te fallut que quelques secondes pour comprendre que ça venait du talkie walkie de Lancelot. Que ton affaire tournait encore. Te faisant émerger de cet état de transe. Et c’était réciproque. En deux secondes Lancelot était debout. Froid. Distant. Pourquoi tu avais froid d’un seul coup ? Pourquoi tu te sentais vexé ? Perdu ? Comme si tu étais en manque de quelque chose. De quelqu’un. Et ce quelqu’un ça ne pouvait pas être lui. Ta Némésis. Surtout pas. Un plaid tomba sur ton corps nu et tu relevas la tête le voyant nettoyer sa bouche d’un revers de la main. Comme un signe de dégoût. Ca piquait. La où ça faisait mal. Et son attitude comme si ce n’était rien passer. De vouloir partir rapidement. Loin de toi. Très loin de toi. Qu’il ne t’ait pas embrassé te faisait encore plus mal. Tu enroulas le plaid autour de ton corps quand tu te levas. Tu devais faire comme lui. Ne pas lui montrer que son attitude t’affectait alors que ça ne devait pas être le cas. Mais ça l’était. Et ça aussi, ça te faisais foutrement chier. De ne pas comprendre. De ne pas mettre clairement un mot dessus. « Très bien. » Lancelot était ton poison. Un que tu adorais prendre. Encore un peu. Non. Oublie ça. Rien ne s’était passé. Tu secouas la tête comme pour faire chasser tout ce qui était passé quelques minutes avant ce retour à la réalité. Une petite voix dans ta tête maudissait son collègue car sans ça il y aurait plus que ça. Ta fierté le remerciait. Celle qui gagnait. « Tu n’as pas à t’en faire vu que rien ne s’est passé. » Car Lancelot te l’avait montré par ses gestes. Que ça ne comptais pas. Que rien ne s’était passé. « Tu sais où se trouve la sortie, je ne te raccompagne pas. » Vexé. Perdu. Tu lui tournas le dos. « Vas t’en Walsh. » C’était ce qu’il voulait non. Tu ne le retenais pas. Lui montrant comme lui que ce qu’il s’était passé n’était qu’un dérapage. Que ça ne se reproduira plus. Alors qu’au fond de toi tu ne voulais qu’une chose : te retourner pour l’embrasser à nouveau.