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{  “ - La vérité cachée ne me hantera plus très longtemps. Ce soir nous avons touché au sujet dont nous n'avions jamais parlé  ”
feat The Last Song - Elton Jones }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Leo Archer

Un an. Ca faisais un an déjà que Louis t’avais quitté. Que les anges l’avaient emporté avec eux au paradis. Un an que tu ressentais un manque béant dans ton cœur. Comme s’il n’y était plus à sa place. Un an où tu avais du surmonter les différences phases du deuil. La dernière étape était la plus compliquée. L’acceptation. Que Louis était mort. Et que toi tu étais vivante. Survivante. Si au début, tu pensais que tu n’allais jamais te remettre de la perte de ton fiancé, tu avais vu chaque mois un brin de Louis. De bonheur dans ses lettres. Il avait pensé à tout. Et toi chaque mois, tu attendais ta lettre avec impatience. Elles te faisaient partager divers émotions. Mais elles te faisaient du bien. Et puis il y avait Léo. Ce musicien qui s’était entêté à te faire apprendre la guitare pour rendre hommage à ton défunt fiancé. Et il était arrivé. A te montrer que la vie valait d’être vécu. Que comme l’avais dis Louis il n’était qu’un chapitre de ta vie et que tu méritais de vivre plein d’autres aventures. Leo avait été la. Présent. Différent de tes frères et sœurs. Il te faisait du bien. Il te faisait rire. Il te rappelait par moment Louis. Et tu t’étais toujours dis que si Louis aurait été encore vivant, il aurait adoré Léo. Et à chaque fois ça te faisais pincer le cœur comme une vulgaire piqure de rappel. Avant d’oublier. Leo. Le bel Léo. Tu t’étais attaché à lui. Beaucoup. Tu ne serais dire si vous étiez un couple maintenant mais il comptait pour toi. Tu revivais. Et il acceptait ton sourire quand tu recevais une lettre de Louis. Il ne t’avait jamais jugé sur ça. Et tu l’en remerciais toujours. Un sourire naquit sur tes lèvres quand ton regard glissa sur la guitare qui trainait dans le salon. Leo t’avais promis de t’apprendre une nouvelle chanson aujourd’hui. Tu avais hâte. Tellement que tu glissas jusqu’à ta fenêtre après avoir regardé l’heure sur ta montre. Il ne devait pas tarder à arriver. La fenêtre ouverte, tu jetas un coup d’œil et ton sourire s’agrandissait à le voyant. En bas. Tu allais te signaler lorsque tu le vis glisser une enveloppe dans ta boite aux lettres. La seule boite aux lettres jaunes de l’immeuble où tu habitais. Une enveloppe qui était la même que celle qui garnissait le coffre en bois où tu rangeais les lettres de Louis. Et comme si Léo avait senti ta présence, tes yeux tombèrent dans les siens. Ton cœur se serra. Bouleversant. Traumatisant. En voyant le regard effrayé de Leo. Tu t’effaças de l’embrasure de la porte et colla ton dos au mur de ta cuisine. Leo. C’était Léo qui t’apportais sans que tu le saches les lettres de Louis. Leo que tu commençais a ressentir des sentiments. Qui t’avais menti depuis tout ce temps ? Une main sur le cœur tu cherchais à retrouver une respiration normale. Tu étais en total effet de choc. Que faire ? La seule chose qui te traversas l’esprit était le mot pourquoi. Pourquoi lui ? Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi ne t’avait-il rien dis ? Pourquoi ? Ce mot tournait dans ta tête et pousser par ton impulsivité, tu sortis de ton appartement. Les marches jusqu’au hall d’arrivé semblaient rapides. Tellement que tu te retrouvais rapidement devant Leo. « Pourquoi ? » Tes mains glissèrent sur son haut et tu le secouas. Avec énergie. Alors que des larmes coulèrent sur tes yeux. Te fichant totalement de te montrer en spectacle. Tu souhaitais qu’une chose. Savoir. « Pourquoi tu m’as fais ça ? » Car tu le prenais vraiment pour toi. En plein cœur. Comme s’il t’avait poignardé en plein cœur. Une seconde fois.

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{  “ - La vérité cachée ne me hantera plus très longtemps. Ce soir nous avons touché au sujet dont nous n'avions jamais parlé  ”
feat The Last Song - Elton Jones }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Leo Archer

Pourquoi Leo t’avais fais ça ? Pourquoi il t’avait mentit depuis tout ce temps ? C’était comme si on te plantait une nouvelle un couteau en plein cœur. Tu avais mis du temps à réparer ton cœur. A le panser. A vivre comme Louis t’avais dis dans ses lettres. Que tu devais continuer à vivre sans lui. Que la vie méritait d’être vécue. Et qu’il n’était qu’un chapitre dans le livre qui te servait de vie. Et tu l’avais cru aux écrits de Louis. Tu avais même rencontré Leo qui t’avais donné des cours de guitare. Si au début, c’était compliqué tu avais finis par faire qu’un avec la guitare de ton défunt fiancé. Tu avais réussi des nouvelles choses. Celles qui te rapprochaient de Louis. Et tout ça c’était grâce à Léo. L’ami. Le confident. Celui qui te faisait rire. Qui te faisais oublier Louis. Il ne t’avait jamais jugé. Même quand vous êtes rapprochés. Quand tu avais mis du temps pour être intime avec lui. Car dans ta tête, tu avais eu l’impression de tromper Louis. D’une certaine façon. C’était bête vu qu’il était mort. Mais tu avais eu cette impression. Et Léo l’avait compris. Et vous avez pris votre temps. Passant de l’ami à l’amant. Au menteur. Finalement. Tu secouas la tête et tenda de te débattre quand Léo te souleva pour te faire rentrer chez toi. « Lâche moi ! » Si tu aimais être dans ses bras, à cet instant tu ne les voulais plus sur toi. Tu tapais même des poings sur le sommet de son dos pour le faire lâcher prise. Sans succès. Il t’embarqué comme un vulgaire sac de pomme de terre chez toi. Une fois fait, tes deux pieds tombèrent sur le sol et tu t’écartas de Léo. Il semblait débosselé. Mais toi c’était pire. Tu te sentais trahit. Idiote. Tu écoutas ses paroles hésitantes alors que la porte d’entrée claqua derrière vous. Vous donnant cette intimité. Quand il indiqua que c’était Louis qui lui avaient demandé de t’apporter ses lettres, tes yeux s’arrondissaient. Sous le choc. « Tu connaissais Louis… » Par moment, tu t’étais dis que les deux seraient bien entendu. Ton intuition de journaliste avait eu raison. Ils se connaissaient même très bien pour qu’il soit son coursier. Tu secouas la tête. Tes cheveux blonds dansèrent. « Pourquoi je ne t’ai jamais vu ? Si vous étiez vraiment amis, on sera déjà rencontré ou j’aurai entendu parler de toi. » Car même ça, tu n’avais pas entendu le prénom de Léo dans la bouche de Louis. Tu en étais certaine. « Tu aurais du me le dire. » C’était ça qui te faisais le plus de mal. De ne pas savoir que c’était lui qui te destinaient les lettres. « Je te faisais confiance. » Et maintenant ? Est-ce que c’était toujours le cas ? Tu en étais moins sur. Tu savais juste une chose. Tu étais blessée. Sacrément blessée.

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{  “ - La vérité cachée ne me hantera plus très longtemps. Ce soir nous avons touché au sujet dont nous n'avions jamais parlé  ”
feat The Last Song - Elton Jones }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Leo Archer

Mentit. Léo t’avais mentit. Droit dans les yeux. Chaque fois qu’il était ici. Avec toi. Chaque fois que vous vous apprenez à connaitre. Chaque fois qu’il t’aidait à aller mieux. A sourire. A retrouver goût à ta vie. Il était la. Bienveillant. Même lorsque tu te mettais dans un coin pour lire une des lettres de Louis, il était la après pour te serrer dans ses bras. Compréhensif. Tu t’étais fais avoir en beauté. Tes yeux étaient fermés et tu secouas la tête. Pourquoi avait-il fais ça ? C’était un jeu pour lui ? C’était ça il prenait son pied en agissant ainsi ? Tu refusais de croire qu’il était comme ça. Louis n’aurait jamais accordé du mérite à ce genre de personnes. Non. Louis avait toujours cet instinct de repérer les bonnes personnes. Et l’une de ce que tu découvris était Léo. Ce Léo que tu t’étais abandonné dans ses bras. A embrasser un autre homme que Louis. Compréhensif du rythme de votre relation. Nouvelle relation. Tu secouas une nouvelle fois la tête. Tu ne comprenais plus rien. Il te devait des explications. Tes yeux s’ouvrirent près à parler. Mais tu le vis partir s’asseoir sur le canapé. Résolu à te donner toutes les explications que tu voulais. Tu écoutais son histoire. Si toi tu avais perdu l’homme de ta vie, lui avait perdu son « jumeau ». Une personne que tu aurais pu connaitre si Léo n’avait pas fait son choix de carrière. Sans doute ça qui expliquait la raison. Louis était quelqu’un de borné. Et tu l’imaginais très bien en vouloir à Léo de son choix de carrière. Non parce qu’il n’aimait pas l’armée mais plus parce qu’il avait peur que son « frère » meurt au combat. Ironique quand on savait que la mort avait choisi en premier Louis et non Léo. Il t’expliquait aussi son amour commun pour la musique. Son appel du notaire et de sa dernière volonté. Il l’avait respecté. Malgré les mensonges causés. Et toi, tu étais certes bornée comme une mule mais tu pouvais reconnaitre une chose. Léo avait aussi perdu Louis. Et même dans la mort, il était loyal envers lui. « Oh Léo… » Tu fis quelques pas pour le rejoindre sur ton canapé et t’y installas dessus. Tes bras l’encerclaient. Comme il l’avait fait tant de fois pour toi. C’était à ton tour d’être la. Malgré le mal qu’il t’avait fait. Tu devais être la pour lui. « Je n’imagine même pas à quel point tu as souffert de la perte de Louis et dans la situation qu’il t’a mis. » Ta tête se posa au creux de son cou. Il sentait bon le parfum. « Louis a toujours eu ce don la de faire les choses en grand même de la où il est à présent. » Est-ce qu’il le savait ? Que tu allais t’attacher à celui qu’il considérait comme son frère ? Certainement. « Je ne vais pas te mentir. Je t’en veux. De n’avoir pas pu trouver le courage de me le dire plus tôt. » Car c’était humain d’en vouloir face à un mensonge. Même si le mensonge était une dernière volontée. « J’aurai compris tu sais. Je.. ça n’aurais rien changé entre nous. » Non. Car tu savais faire l’impasse entre tout ça. Mais est-ce que ça changeait quelque chose maintenant ? Tu ne le savais pas. Tu avais espoir que oui. « Laisse moi juste un moment d’accord pour faire disparaitre cette douleur la ? » Que tu ne fermais pas la porte à votre relation à tous les deux. Juste il fallait du temps. Juste du temps. Pour se reconstruire à nouveau.