•• Statut marital : Divorcé, mais crois toujours à l'amour
•• Orientation sexuelle : Femme
•• Métier / études : Associé de Agence Sportive Whitmore
•• Quartier d'habitation : Manhattan
•• More about you : Je suis originaire de New York. J'ai fait le bal des débutantes, je suis follement tombée amoureuse de la serveuse de la soirée, je lui est fait un gamin à 14 ans. J'ai quitter ma famille et demander le divorce, pour devenir hockeyeur, et joue avec les ranger de New York. Après un accident qui met un terme à ma carrière professionnel, je deviens agent sportif dans l'agence de mon père. Après sept de séparation je retrouve mon fils et obtiens sa garde.
we're curious
Le petit plus Triggers: Agréssions séxuel en tout genre. Viol, inceste, pédophilie, zoophilie, nécropholie,, torture, méchancété gratuite , mal fait au animaux Warnings: Homophobie, meutre, harcèlement, Pronoms IRL: Il Pseudo: Killian Pseudo discord: (facultatif) Multicomptes: nop Habitude rp: 300 mots minimum en je ou tu Couleur rp: noir et belu foncè pour les dialogue Disponibilité rp: oui
Killian Whitmore
Lun 26 Aoû - 11:15
Entre père et fils
En regardant ton fils te rejoindre, pour te suivre, malgré lui, tu aurais pu te demander, comment votre relation si proche autrefois ai pu en être ce qu'elle est aujourd'hui. Mais non, car tu le sais que trop bien. Il avait suffi d'une faiblesse, habilement exploitée pour que tout change. Tu peux essayer de lui expliquer, mais à quoi cela servira-t-il, si ce n’est à t'en vouloir encore plus, si cela est possible.
Il refuse que tu prennes sa valise, il a quelques affaires, persuadé qu'il ne restera que peu de temps avec toi. Ne voulant pas être associé à toi, il marche quelque pas derrière, mais le son de ses roulettes confirme sa présence. Arrivé en haut des marches du palais de justice, tu fais une pause, tu tends la main vers la valise, afin qu'il descende les marches sans problème, mais il recule cette dernière, tu n'insistes pas.
Tu es garée à quelque mettre plus loin, bien qu'habitué à te déplacer en limousine, ce que lui va devoir s'y faire, cette fois-ci, tu as pris le volant et choisi la Ferrari Dodge vipère. Celle-ci est repérable avec son rouge si caractéristique de la marque italienne. Tu lui indiques le véhicule avec une pointe de fierté tout de même :
“ Met tes affaires dans le coffre et monte, j'aimerais faire un détour avant que tu t'installes “
Oui, tu veux passer à l'hôpital et voir Eva, prendre des nouvelles de son état, espérant que ces derniers soient encourageants. Personne ne t'a rien dit de son état. Tu ne vas pas demander à Léandre, il ne sait que ce qu'on a bien voulu lui dire. Tu es rappelé à la réalité en voyant le manège de ton fils. En effet, il se trouve à l'arrière de la voiture et cherche… Il cherche quoi justement. Puis tu comprends et souris et le laisses chercher un petit moment en te disant à toi-même, bon courage. Tu tousses pour attirer son attention :
“ Je peux t'aider peut-être ? “
Oui pas très sympathique peut-être. Mais il est un peu fier le jeune. Il ne veut rien demander, ne comprenant pas pourquoi il n'arrive pas à ouvrir la partie arrière de la voiture. Une fierté que tu retrouves chez toi, un trait de caractère purement typiquement du côté Whitmore. Puis finalement, devant son incompréhension, tu lui dis :
“ De l'autre côté, c’est une Ferrari. Et dans toutes les voitures de la marque, c'est à l'avant, là, c'est le moteur.”
Pourtant, c'est bien connu chez Ferrari que le moteur se trouve à l'arrière, les voitures ne l'intéressent pas, semble-t-il, une fois assis, tu fais ronronner le véhicule et t'insère dans la dense circulation. Tes compétences de conduite sont très bonnes et ta maîtrise du véhicule est en accord avec ton permis que tu as eu du premier coup.
Tu ne diriges pas vers ton logement dans l'Upper East Side. Tu quittes cette partie de l'île de Manhattan pour rejoindre l'hôpital ou ton ex-femme fut admise :
“ Je dois la voir. “
Dis-tu plus pour toi que pour Léandre, te laissant guider par ce dernier jusqu'à la chambre de celle que tu as toujours aimé.
Codage par Libella sur Graphiorum
« Léandre Whitmore »
•• habitant(e) de manhattan
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•• Date d'arrivée : 23/08/2024
•• Messages : 10
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•• Faceclaim : Fernando Lindez
•• Les crédits : mortispbf
•• Âge : 16
•• Nationalité(s) : Americain
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Léandre Whitmore
Mar 27 Aoû - 21:30
Entre père et fils
Léandre était profondément déçu en voyant son père entrer dans la salle d'audience. Comment cet homme, qui l’avait abandonné à l’âge de neuf ans, osait-il prétendre vouloir le récupérer maintenant ? Était-ce pour se racheter une conscience, pour effacer d'un coup de baguette magique toutes les blessures du passé ? Son père, comme si de rien n’était, lui souriait, essayant de lui adresser un regard rassurant. Ce sourire semblait vouloir lui dire qu’il ne l’abandonnerait pas une seconde fois, qu’il était là pour le récupérer et prendre soin de lui. Mais Léandre n'était pas dupe. Qu'est-ce qui empêcherait cet homme de l'abandonner à nouveau ou de le reléguer dans un foyer pour les deux prochaines années, loin du Queens, de ses amis, de sa mère ?
Lorsque le juge prononça la décision de confier la garde à cet homme qui l'avait autrefois laissé tomber, Léandre sentit une colère sourde et une profonde injustice monter en lui. Il tenta de protester, mais se résigna rapidement en voyant sa tante s'asseoir, défaite, incapable de dire un mot de plus. Le combat était perdu.
Le jeune homme ramassa sa valise, contenant les quelques affaires qu'il avait réussi à récupérer après l'accident, avant que les services sociaux ne prennent les choses en main. Cela faisait presque une semaine que sa mère était dans le coma, tout cela à cause d’un chauffard ivre qui s’en était sorti presque indemne, avec à peine une jambe cassée. Pour Léandre, c’était tout son univers qui s’était effondré, son seul pilier qui s'était écroulé. Mais il restait confiant. Elle se réveillerait, il en était sûr, et alors ce serait à lui de veiller sur elle, de prendre soin d’elle comme elle avait toujours pris soin de lui.
Le verdict rendu, Léandre suivit son père dans le grand couloir du palais de justice de New York, mais il restait convaincu qu'il ne resterait pas longtemps chez lui, sûrement quelques mois tout au plus, le temps que sa mère revienne à elle. Il maintenait volontairement quelques mètres de distance derrière son père, comme pour lui montrer qu'ils étaient devenus des étrangers l'un pour l'autre. Autrefois, ils étaient proches ; Léandre se souvenait même des cours de patinage, des barres de rire à chaque chute, mais tout cela appartenait au passé. Depuis que son père avait montré ses véritables intentions, sa carrière et l'argent avaient pris le pas sur tout le reste. Voilà ce qui les avait détruits, ce qui avait poussé son père à les abandonner et à fuir comme un voleur. Malgré les tentatives de sa mère de défendre Killian aux yeux de son fils unique, le mal était fait.
En descendant les marches en marbre blanc du palais, son père lui montra sa voiture, comme par hasard il fallait qu'il affiche avec fierté sa richesse. Comme si Léandre en avait quelque chose à faire ! Il préférait l'ignorer.
Léandre resta silencieux tout au long du trajet, son regard fixé sur le paysage urbain qui défilait à travers la fenêtre. Il n'avait aucune envie de parler, et encore moins de répondre aux tentatives de rapprochement maladroites de son père. Les souvenirs de leur complicité passée lui revenaient parfois en tête, mais ils étaient rapidement submergés par une amertume trop familière. Le vide entre eux s'était creusé au fil des ans, alimenté par des non-dits, des silences lourds, et cette trahison qui avait tout changé. Il se demandait souvent s'il était encore possible de combler ce fossé, mais chaque tentative semblait vouée à l'échec.
Quand son père lui demanda de mettre ses affaires dans le coffre de la voiture, Léandre ignora la fierté dans sa voix. Il ne s'intéressait pas aux voitures, et encore moins à cette Ferrari rouge tape-à-l'œil qui, selon lui, ne faisait que souligner le fossé qui les séparait. Pendant quelques secondes, il chercha le coffre à l'arrière, avant de réaliser son erreur sous le regard presque amusé de son père. Cette petite humiliation, bien que sans méchanceté, suffisait à raviver sa frustration.
Alors qu’ils se dirigeaient vers l'hôpital, Léandre sentait la tension monter en lui. Il avait deviné la destination dès que son père avait pris la direction opposée à l'Upper East Side. Ses mains se crispaient sur ses genoux, et il se forçait à respirer lentement, cherchant à contenir l'anxiété qui l'envahissait. La perspective de revoir sa mère, dans l'état où elle se trouvait, lui serrait le cœur.
Lorsque son père murmura "Je dois la voir", Léandre ne put s'empêcher de réagir. La douleur et la colère qu'il avait si longtemps contenues se mêlèrent à une inquiétude sincère pour sa mère. Il tourna la tête vers lui, son visage marqué par une lassitude profonde.
"Tu crois que c'est ce qu'elle veut ? Que tu débarques là-bas comme si de rien n'était ? Comme si tout pouvait s'arranger d'un coup ?"
Sa voix était calme, mais elle vibrait d'une intensité qui trahissait ses émotions. Chaque mot qu'il prononçait était lourd de rancœur et de déception. Léandre avait du mal à comprendre ce besoin de son père de voir Eva, alors qu'il avait été absent durant les moments les plus difficiles.
"Elle a besoin de repos, pas de revivre le passé. Tu penses vraiment que ta présence va l'aider à aller mieux ?"
Il détourna les yeux, sentant les larmes monter malgré lui. Il ne voulait pas montrer sa vulnérabilité, pas devant cet homme qu'il admirait autrefois, mais qui l'avait tant déçu. Il respira profondément avant de continuer, sa voix à peine audible.
"Si tu l'aimes encore, comme tu dis, pourquoi tu l'as laissée tomber ? Pourquoi tu nous as laissés tomber ?"
Ces questions tourmentaient Léandre depuis si longtemps qu'il n'était même plus sûr de vouloir une réponse. Ce qu'il savait, c'est que la blessure était encore vive, et que les retrouvailles avec sa mère, dans un état fragile, ne feraient qu'aggraver cette douleur.
"Je vais te suivre parce que je n'ai pas le choix," ajouta-t-il après un moment, le regard fixé sur la route devant eux. "Mais ne t'attends pas à ce que tout soit pardonné, à ce que tout redevienne comme avant. Parce que rien ne sera jamais comme avant."
Il se replongea dans son silence, les yeux fermés, espérant que le trajet s'achève vite, même si une part de lui redoutait plus que tout l'instant où il passerait la porte de la chambre d'Eva.
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Killian Whitmore
Mer 4 Sep - 9:45
Entre père et fils
Tu ne t'attends pas à ce que ton fils comprenne. Il ne connaît pas toute l'histoire, ni ce qui unit encore sa mère et toi. Un secret bien gardé, un secret qui devait lui être révélé aujourd'hui même. Mais sa mère a eu ce terrible accident, donc tu ne diras rien. Ton ex et toi avez recommencé à vous voir, il y déjà de nombreux mois. Il y a peu, tu lui avais demandé sa main une nouvelle fois et elle avait dit oui. Mais le dire à Léandre maintenant ne servirait à rien, ça le perturbait encore plus et sûrement, il ne va pas te croire.
Les paroles qu'il prononce à ton encontre dans la voiture en sont la preuve et elles ne font pas plaisir et te font du mal verbalement et si son objectif est de te faire mal, félicitations, c’est un franc succès. Tu ne l'as jamais réellement abandonné lui et sa mère, tu as toujours été là dans l'ombre à veiller sur eux. Oui lui avoir caché la vérité sur ton implication dans sa vie est une erreur, que faire d'autres que d'assumer et le laisser croire que tu es un mauvais père et un mauvais mari, peut-être même un sale type. Mais tu avais promis à Eva d'être tous les deux pour lui dire la vérité, c’est pour ça que tu ne réponds rien.
Une fois devant la chambre, tu regardes par la fenêtre la femme allongée reliée à des machines. Tu approches de la porte puis tu stop, sans regarder ton fils, gardant une voix neutre, malgré les larmes qui mouillent tes yeux, tu dis :
“ Léandre reste ici un moment s'il te plaît, je dois être seul avec ta maman.”
Tu entres seul, tu remarques immédiatement qu'elle a la bague que tu lui as offerte en signe de fiançailles, un sparadrap recouvre la pierre, pour éviter d'éventuelles blessures. Tu tires une chaise à côté du lit, tu prends une de ses mains dans la tienne :
“ Eva, c’est moi, Killian. Il paraît que les personnes dans le coma entendent, alors… Oh Eva, pourquoi a-t-il fallu que ça t'arrive, c'est si injuste”
Tu ne plus retenir tes larmes plus longtemps. Posant ta tête sur sa main que tu tiens. La pièce remplie du bruit du respirateur :
“ On m'a confié notre fils. Je sais qu'il m'en veut, mais il ne sait pas et je ne lui dirai pas, on le fera quand tu seras parmi nous, mais promis, je vais m'occuper de lui, comme un père digne de ce nom.”
Tu l'embrasses sur le front, essuies tes yeux. Reprends une grande inspiration et rejoins ton fils dans le couloir :
“ Veux-tu aller la voir un instant, tu n'es pas obligé, c’est comme tu as envie ?”
Tu ne sais pas s'il a vu la scène qui vient de se passer dans la chambre. Mais ce n’est pas important. Tu aimerais qu'il aille voir sa mère et toi, tu pourrais en profiter pour voir un médecin, même si Léandre ne veut pas, tu ne l'obligeras pas.
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Léandre Whitmore
Mer 11 Sep - 9:28
Entre père et fils
Léandre attendait dans le couloir, le cœur lourd. Ses pensées tourbillonnaient sans fin, une tempête de souvenirs, de questions et de colère. Il avait toujours voulu des réponses, mais il n'avait jamais imaginé les obtenir dans un tel contexte, face à l'hôpital où sa mère luttait pour sa vie. Lorsque son père lui demanda de rester à l'extérieur pendant qu'il entrait dans la chambre, Léandre avait ressenti un mélange de frustration et de soulagement. Frustration parce qu'il aurait voulu être le premier à entrer, le premier à lui parler, et soulagement parce qu'une part de lui redoutait ce moment, redoutait de voir sa mère dans cet état.
Il n’avait rien dit, respectant ce silence lourd qui s’était imposé entre eux, un silence que seuls ses propres pensées troublaient. Mais maintenant que son père était revenu, les choses étaient différentes. Léandre le regarda revenir vers lui, un regard qu'il tenta de rendre impassible, malgré l'inévitable poids de l'émotion qui planait. La voix de son père était douce, presque hésitante, lorsqu’il lui proposa d’entrer à son tour. Léandre resta figé, indécis. Il se demandait s'il était prêt à affronter cette réalité. Depuis l’accident, il s’était efforcé de se convaincre qu’elle se réveillerait, que tout redeviendrait comme avant. Mais la voir ainsi, inerte, reliée à des machines, rendrait tout cela bien plus réel.
Le silence s’étira, pesant. Léandre croisa les bras, détournant un instant le regard pour fixer un point imaginaire sur le mur. Il sentait son père observer chacun de ses mouvements, chaque hésitation. Mais au fond de lui, Léandre ne pouvait se résoudre à céder à la colère sans réfléchir, malgré tout le ressentiment qu’il éprouvait. Il savait que quelque chose clochait, que cette situation n’était pas aussi simple qu’il le croyait. Il sentait la douleur dans les yeux de son père, une souffrance bien réelle, pas simplement le masque de celui qui tente de réparer des erreurs passées. Mais cela suffisait-il pour effacer tout le reste ?
Finalement, Léandre prit une grande inspiration avant de se tourner vers lui, les sourcils légèrement froncés, sa voix teintée d’une froideur qu’il ne parvenait pas à réprimer.
"Tu penses vraiment que ça va changer quoi que ce soit ? Que le fait de t’occuper de moi maintenant va effacer toutes ces années où tu n’étais pas là ?"
Léandre chercha les yeux de son père, espérant y trouver une réponse, une explication. Il se rendait compte que sa voix tremblait légèrement, mais il s’efforça de maintenir son ton ferme.
"Tu sais, je t’ai longtemps attendu. J'ai attendu que tu reviennes, que tu me donnes une explication, que tu m’aides à comprendre. Mais tout ce que j’ai eu, c’est du silence. Des années de silence. Et maintenant, tu veux que je te suive comme si rien ne s’était passé ?"
Il laissa échapper un rire amer, presque involontaire. C'était étrange de parler ainsi, mais maintenant que les mots étaient sortis, il ne pouvait plus les arrêter. Il baissa les yeux, fixant le sol avant de reprendre, sa voix légèrement plus basse, presque pour lui-même.
"Je ne sais pas si je peux te pardonner."
Léandre marqua une pause, laissant les mots peser dans l'air entre eux. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux, une habitude qu’il avait héritée de sa mère, avant de se redresser légèrement. Son regard se tourna vers la porte de la chambre où sa mère se trouvait, et une vague d’émotion monta en lui, mais cette fois, elle était teintée d'une forme de résignation.
"Je vais aller la voir," dit-il finalement, sa voix adoucie par une pointe de tristesse. "Pas pour toi. Pour elle. Parce que je veux qu’elle sache que je suis là, même si elle ne peut pas répondre. Parce que je lui dois ça. Elle m’a jamais laissé tomber, elle."
Il détourna à nouveau les yeux de son père, évitant de croiser son regard, de peur d’y voir quelque chose qui pourrait ébranler ses certitudes. Il fit un pas en avant vers la porte, puis s’arrêta une dernière fois, les poings serrés.
"Je vais rester ici parce que je n'ai pas le choix pour le moment. Mais ne crois pas que je vais oublier tout ce qui s’est passé. Tu as beau dire que tu t’occuperas de moi, que tu seras là, j’ai appris à ne plus trop attendre des promesses. Quand elle se réveillera, c’est elle qui décidera."
Léandre déglutit difficilement, sentant la tension dans sa gorge. Il ne pouvait pas encore accorder à son père la rédemption qu'il semblait chercher, pas après tout ce qu’ils avaient traversé. Peut-être que cela viendrait avec le temps, mais il n'était pas encore prêt. Pas maintenant.
Il se dirigea ensuite vers la porte de la chambre, le cœur battant la chamade. Il prit une grande inspiration avant d’appuyer sur la poignée, sachant que l’instant qu’il redoutait le plus était enfin là.
Lorsque Léandre sortit de la chambre de sa mère, il avait l’air d’un jeune homme différent, comme si quelque chose en lui s’était brisé, ou peut-être juste fissuré. Ses épaules étaient affaissées, ses pas plus lourds, et il avait le regard perdu, fixé quelque part dans le vide. Il venait de passer ce qui lui semblait être une éternité à observer sa mère allongée, immobile, reliée à ces machines qui maintenaient son corps en vie, mais qui ne pouvaient pas réveiller celle qu’il connaissait.
Il s'était assis à côté d'elle, tenant sa main froide dans la sienne. Chaque bip du moniteur était une piqûre de rappel que sa mère, celle qui l'avait élevé seule, était dans un état dont il ne savait pas si elle pourrait jamais revenir. Léandre avait essayé de lui parler, de lui murmurer quelques mots, mais les mots lui avaient échappé. Que pouvait-il lui dire ? Qu'il avait peur ? Qu'il se sentait perdu sans elle ? Tout cela paraissait si dérisoire face à l'immensité du silence dans cette pièce.
En sortant, Léandre resta un instant dans l’encadrement de la porte, comme s’il hésitait à revenir sur ses pas, à rester un peu plus longtemps. Mais il n’avait pas pu. Il n'avait pas pu supporter de la voir ainsi, presque absente de son propre corps, lui qui l’avait toujours vue pleine de vie et de force. C'était trop.
Le couloir était calme, presque oppressant dans son silence. Léandre vit son père se tenir à quelques pas, attendant son retour, mais il n'était pas prêt pour une confrontation, pas après ce qu'il venait de vivre. Il inspira profondément avant de s’approcher, chaque pas résonnant lourdement sur le sol du couloir. Il ne savait pas s'il devait dire quelque chose ou simplement passer à côté sans un mot.
Il s'arrêta finalement face à son père, ses yeux toujours rougis, mais son regard dur. Il resta silencieux un moment, comme s’il cherchait les bons mots à dire, mais rien ne semblait suffisant. Les émotions étaient trop nombreuses, trop confuses. Il était partagé entre la douleur de voir sa mère dans cet état et la colère qu'il ressentait toujours envers cet homme qui se tenait devant lui.
"Elle a l'air si... fragile," murmura-t-il enfin, la voix presque brisée. Il serra les poings, tentant de retenir ses émotions qui menaçaient de le submerger à nouveau. "Ce n'est pas elle, pas comme ça. Ce n'est pas ma mère. Elle... elle ne peut pas rester comme ça. Elle va se réveiller, pas vrai ?"
C'était plus une question qu'il se posait à lui-même qu'une réelle demande. Il avait besoin d’y croire, besoin de s’accrocher à cet espoir que sa mère reviendrait, qu’elle guérirait et que tout finirait par s’arranger. Mais il sentait que cette conviction vacillait, et cela le terrifiait.
Léandre croisa les bras, s’efforçant de reprendre contenance avant de lever un regard accusateur vers son père. "Je sais que tu m’as dit que tu allais t’occuper de moi, mais ça ne changera rien. Elle est tout ce qu'il me reste. Tu crois que ça peut compenser tout ce temps où tu n’étais pas là, où elle s'occupait de tout, seule ?"
Sa voix était tremblante, mais il ne voulait pas paraître faible devant cet homme qui l'avait abandonné. Pourtant, au fond de lui, Léandre savait qu'il était épuisé. Fatigué de se battre, fatigué de prétendre qu'il pouvait tout affronter sans aide.
"Je... je ne sais pas ce qu’on est censé faire maintenant," avoua-t-il finalement, une pointe de désespoir perçant à travers son ton. "Je ne sais même pas si je te fais confiance pour ça."
C'était la vérité. Léandre était perdu. Il voulait être fort, pour lui-même, pour sa mère, mais il ne pouvait plus supporter ce fardeau seul. Pourtant, l'idée de laisser son père, cet homme qui l'avait trahi, prendre cette place de soutien dans sa vie le remplissait de méfiance.
Il détourna le regard, fixant un point invisible dans le couloir, avant de murmurer presque pour lui-même, "J'espère juste qu'elle se réveillera bientôt. Parce que sans elle... je sais pas comment je vais m'en sortir."
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Killian Whitmore
Lun 16 Sep - 14:32
Entre père et fils
Voir Eva allongée dans ce lit, relié à toutes ces machines, fut une épreuve. Ça t'avait ébranlé et attristé. En sortant de cette chambre, tu n'avais pas envie d'une nouvelle confrontation avec ton fils, mais il n'hésite pas une seconde à te faire des reproches, il ne te laissera donc jamais un peu de répit. Mais ses reproches sont juste, il avait raison de son point de vue… Je dis bien de son point de vue, tu ne peux lui révéler la vérité, pas tant que sa mère serait dans ce lit. Alors tu encaisses, tu acceptes.
Tu lâches un soupir, une fois le garçon dans la chambre de sa mère, oui, tu aurais pu lui expliquer, mais à cette période de ta vie tu avais fait beaucoup d'erreurs que tu payes encore. Tu tournes les talons afin d'avoir le retour du médecin sur l'état d'Eva. Mais les nouvelles ne sont pas très réjouissantes, il n'y a pas beaucoup d'espoir qu'elle se réveille. À vrai dire si elle ne se réveille pas dans les prochaines soixante-douze heures, se sera vraiment fini. Ce fut un coup de massue, tu t'appuies contre le mur, tant le choc est violent. Comment vas-tu bien dire ça à Léandre ? Tu fermes les yeux quelques secondes et te recentres, ressaisi et inspire un grand coup. Et va attendre ton fils, qui ne tarde pas à ressortir et à s'avancer vers toi.
Une fois bien en face, il croise les bras et fronce les sourcils, tu te demandes encore quel reproche, il va te faire, tu le regardes prêt à sentir ses coups de poignard. Il avait les yeux rougis, soit il venait de pleurer, soit il en avait envie, mais il se retenait, ne voulant pas flancher face à toi. Sa voix tremblait, il te fit bien comprendre que pour lui tu n’étais plus rien et certainement pas un membre de sa famille, et pourtant qu’il le veuille ou non, vous partagez un peu de votre ADN, le même groupe sanguin, vous avez a bien plus de lien qu’il ne veut l’accepter, mais tu ne dis rien écoutant sans broncher. Mais son comportement et ses paroles trahisse une fatigue, il était perdu, mais tu es là pour lui. Puis fixant un truc que tu ne vois pas dans le couloir, il murmure quelque chose que tu ne peux distinguer clairement. Quoi qu’il en soit, il est grandement temps qu’il découvre le lieu où il va vivre. En compagnie de Léandre, tu retournes à la voiture. Alors que le véhicule filait en direction de l’Upper East Side et changé peu à peu de décors, tu pris la parole :
« Oui, tu as raison, j’aurais dû t’expliquer. Tu avais neuf ans, tu n’étais qu’un enfant et c’était une histoire de grand. J’ai fait de grandes erreurs, je reconnais et je le paie encore. Mais ta mère et toi étiez dans chacune de mes pensées. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais bien souvent lors de tes matchs, j’étais présent, caché à ta vue, mais je fus souvent là. »
Tu gares la voiture dans le parking souterrain d’une tour du quartier le plus onéreux de Manhattan. Tu le laisses enregistrer ces dernières infos et tu reprends. Tu le fixes avec un sérieux que tu te croyais démuni :
« Tu peux m’en vouloir et ne pas me dire papa en privé, mais en public, tu feras preuve de respect à mon égard et moi, je ferais avec toi, tout le temps. Je suis un adulte et rien que pour ça, je suis en droit d’être respecté. Tu m’as dit que ta mère t'a élevé seule, je pense qu’elle t’a appris un nombre inoculable de chose, et l’une d’elles et d’accorder une seconde chance. Même si je t’ai fais du mal involontairement, donne moi cette seconde chance et te montrer que ce sera bien différent, je ne suis plus le même, je fais des promesses que je tiens. Léandre quoi qu’il arrive, je serais là pour toi »
La balle est dans le camp de l'adolescent.
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Léandre Whitmore
Mar 17 Sep - 5:23
Léandre resta silencieux durant une bonne partie du trajet. Le paysage changeait peu à peu autour de lui, mais il ne le voyait pas vraiment. Ses pensées étaient ailleurs, tournant en boucle autour de tout ce qui venait de se passer. La voix de son père résonnait encore dans son esprit. Les mots qu’il avait prononcés à propos de ses erreurs, de ses pensées tournées vers lui et sa mère… Léandre voulait ne pas y croire. Il voulait rester ferme dans sa colère, dans son rejet. Mais quelque part, une petite partie de lui écoutait, même si c’était à contrecœur.
Quand son père mentionna qu’il avait assisté à ses matchs, caché à sa vue, Léandre serra les poings. Il n’avait jamais su ça. Jamais imaginé que cet homme puisse être là, quelque part dans l’ombre, alors que lui avait cru, pendant toutes ces années, qu’il ne s’intéressait pas à sa vie. Une part de lui bouillonnait à l'idée que son père ait pu être là sans se manifester, sans dire un mot. Et pourtant, une autre part de lui sentait cette révélation faire vaciller ses certitudes.
Lorsque la voiture s'arrêta dans le parking souterrain d’un immeuble imposant, Léandre ne bougea pas tout de suite. Il resta assis, les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Son père reprit la parole, son ton plus ferme cette fois, réclamant du respect. L’adolescent l’écouta sans bouger, chaque mot frappant une corde sensible. Un mélange de révolte et de résignation s’installait en lui. Il avait tant envie de rejeter tout ça, de crier qu’il ne devait rien à cet homme, mais il savait que la situation était plus compliquée. Sa mère n'était pas là pour les protéger tous les deux de cette confrontation, pour être leur médiatrice.
Finalement, Léandre sortit de la voiture sans un mot. Ils montèrent dans l’immeuble, les portes de l’ascenseur se refermant dans un silence lourd. Ce n'est qu'une fois dans l’appartement, un lieu luxueux, froid, dénué de toute chaleur familiale, qu’il se tourna enfin vers son père. Le regard qu’il lui lança était empreint de confusion, de fatigue, mais aussi de défi. Il ne savait pas exactement comment il allait formuler tout ce qui bouillonnait en lui, mais les mots vinrent, comme un flot incontrôlable.
"Tu me demandes de te respecter ? Toi ? Comme si c’était aussi simple que ça ? Comme si tout ce que tu as fait – ou plutôt ce que tu n’as pas fait – pouvait être effacé simplement parce que tu es un adulte et que tu l’exiges ?"
Sa voix était calme, presque glaciale, mais ses yeux brûlaient de colère retenue. Léandre faisait tout pour ne pas céder à ses émotions, mais la pression montait, comme un barrage prêt à céder.
"Je ne te dois rien, d’accord ? Rien du tout. Pendant des années, c’est elle qui a tout fait pour moi. Elle qui m’a élevé, elle qui a tout sacrifié. Toi, tu étais où ? Dans les gradins, caché comme un lâche, c’est ça ?"
Son ton montait progressivement, mais il se reprit, respirant profondément avant de reprendre, plus doucement, presque d’une voix tremblante.
"Peut-être que tu es un adulte, mais ça ne te donne pas tous les droits. Tu parles de respect, mais tu ne l’as jamais mérité. Pas à mes yeux. Et tu veux une seconde chance, c’est ça ?"
Il secoua la tête, les yeux baissés, un sourire amer se dessinant sur ses lèvres.
"Tu sais combien de fois j’ai rêvé de ça ? De te revoir, que tu reviennes, que tu me dises tout ce que tu viens de me dire. Que tu sois là, enfin, comme un père. Mais c’est trop tard. Ça fait des années que j’ai arrêté de t’attendre. J’ai appris à ne pas compter sur toi, parce que chaque fois que je le faisais, tu n’étais pas là. Tu n’étais jamais là."
Il s’interrompit un instant, ses émotions le submergeant. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux, essayant de garder son calme.
"Alors oui, peut-être que maman m’a appris à donner une seconde chance. Peut-être que c’est ce qu’elle voudrait. Mais je ne suis pas sûr d’en être capable. Pas maintenant, pas après tout ça."
Léandre leva enfin les yeux, croisant le regard de son père. Ses yeux brillaient de larmes qu’il refusait de laisser couler. C’était plus qu’un simple reproche, plus qu’une colère adolescente. C’était une véritable douleur, celle d’un enfant qui avait trop longtemps été laissé seul avec ses questions, ses doutes, ses peurs.
"Je te donne pas ma confiance aussi facilement. Ça se mérite, et tu vas devoir prouver que tu la mérites. Parce que des promesses, j’en ai assez entendu. Je te laisse une chance, mais une seule. Si tu la gâches… je ne te pardonnerai jamais."
Il fit un pas en arrière, détournant le regard, les bras croisés sur sa poitrine comme pour se protéger, se refermer sur lui-même. Il était fatigué, épuisé par tout ça. Mais au fond de lui, une petite voix, presque imperceptible, espérait que, cette fois-ci, son père tiendrait parole.
"On verra bien si tu tiens ta promesse," murmura-t-il enfin, la voix presque éteinte. "Mais je te préviens, je ne te faciliterai pas les choses."
Il s'avança ensuite vers l’une des grandes fenêtres, contemplant la vue sur Manhattan. Il n’était pas prêt à accorder son pardon, pas encore. Mais il avait fait un pas, aussi infime soit-il. Et peut-être, avec le temps, son cœur finirait par se laisser convaincre.
« Killian Whitmore »
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•• More about you : Je suis originaire de New York. J'ai fait le bal des débutantes, je suis follement tombée amoureuse de la serveuse de la soirée, je lui est fait un gamin à 14 ans. J'ai quitter ma famille et demander le divorce, pour devenir hockeyeur, et joue avec les ranger de New York. Après un accident qui met un terme à ma carrière professionnel, je deviens agent sportif dans l'agence de mon père. Après sept de séparation je retrouve mon fils et obtiens sa garde.
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Le petit plus Triggers: Agréssions séxuel en tout genre. Viol, inceste, pédophilie, zoophilie, nécropholie,, torture, méchancété gratuite , mal fait au animaux Warnings: Homophobie, meutre, harcèlement, Pronoms IRL: Il Pseudo: Killian Pseudo discord: (facultatif) Multicomptes: nop Habitude rp: 300 mots minimum en je ou tu Couleur rp: noir et belu foncè pour les dialogue Disponibilité rp: oui
Killian Whitmore
Mar 24 Sep - 12:46
Entre père et fils
T on fils a parlé, tu as tout écouté, sans l'interrompre et pour cause, tout ce que tu retiens, c'est un mot : lâche. Ton fils te considère comme cela. Une flèche en plein cœur. Un coup de poignard aurait été plus appréciable. Ton regard s'assombrit. Tu encaisses difficilement. Il te fait mal l'ado.
Tu allais répondre à Léandre quand une voix se fit entendre dans ton dos qui te fit retourner. Ton majordome te faisait part que le personnel de maison était regroupé et près à faire la connaissance du nouveau venu. :
« Léandre, voici le personnel de maison. En premier, Henry, notre majordome »
Homme droit, les cheveux grisonnant dans le pur style anglais. Svelte, il dirige le personnel d'une main sûre et juste, quoiqu'il arrive, tu sais pouvoir compter sur lui. Il est à ton service depuis maintenant cinq ans :
« Marie, une cuisinière et une pâtissière talentueuse, n'hésite pas à lui faire part de ce que tu aimes et si tu manges de tout. »
Petite femme un peu rondouillarde. Arborant un sourire irradiant, la seule qui se permet de te dire ce qu'elle pense. Un peu plus de la soixantaine, tu es pour elle le fils qu'elle n'a jamais eu, elle aurait aimé que tu deviennes son gendre, elle est arrivée en même temps que ton majordome :
« Alice, c’est notre femme de chambre. Tu peux lui demander de te préparer des vêtements, de coudre des boutons ou autres. Tu peux lui faire confiance, elle a un goût très sûr. »
Jeune femme dans la trentaine, elle dégage une certaine assurance, elle et un atout pour toi, surtout pour te créer des styles toujours parfaits selon tes besoins. Dommage, que pour les uniformes scolaires, on ne lui a pas demandé, ça fait trois ans qu'elle travaille pour toi :
« Et enfin Amy. Notre femme de ménage, elle ne vient que trois fois par semaine. Elle travaille pour se payer ses études en histoire de l'art. »
Cette jeune femme d'une vingtaine d'années est à ton service depuis un an, elle est la plus jeune des membres. Ton fils dut faire son effet, car elle ne le quitte pas des yeux. Puis Henry claqua dans ses mains et tout ce petit monde repris son poste :
« Je sais que tu ne t'en souviens pas. Mais c’est dans ce monde que tu as vu le jour. Tu es un enfant de l'Upper East Side, tout comme moi. Aller vient, je te montre ta chambre. »
Tu lui montres ce qui devient son refuge, son antre, son sanctuaire, mot que tu employais adolescent pour parler de ta chambre. La sienne, est plutôt chaleureuse, mais pas pour un adolescent, pour une chambre d’amis oui. Tu comprends que forcément le lieu n’attire pas ton fils :
« Pas grave, on ira acheter tout ce qu’il te faut et envie pour rendre cette chambre… À ton image, peut-être même aller chercher chez toi quelques affaires. Tu la décores comme tu veux. »
Tu lui adresses un petit sourire, même si tu sais que ça ne sert à rien. Tu sais ce qu’il veut, une explication, mais tu ne sens pas le moment venu, c’est trop tôt ou bien tellement trop tard. Que faire ?
« Léandre, tu as raison. Je vais t’expliquer assis toi s’il te plaît. »
Tu prends une grande inspiration…
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« Léandre Whitmore »
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Léandre Whitmore
Lun 7 Oct - 10:02
Léandre fixa son père avec un mélange de défi et de fatigue, son esprit tourbillonnant de pensées contradictoires. La mention de sa chambre, cet espace qu’il était censé occuper comme un adolescent, lui semblait étrangement déplacée. Une chambre d'amis, avait dit son père. Cela ne faisait que souligner la distance qui existait entre eux. Il ne voulait pas d’un endroit confortable pour s’échapper, il voulait des réponses, une vraie discussion.
« Une explication ? » répondit-il, sa voix teintée de scepticisme. « Je ne suis pas sûr que ça suffise. Tu parles de ma chambre comme si tout ça était normal, comme si le fait que tu sois enfin là après toutes ces années changeait quoi que ce soit. » Il se leva, faisant les cent pas dans la pièce, s’efforçant de contenir l’angoisse qui montait en lui.
« Tu ne comprends pas, n’est-ce pas ? Chaque mot que tu prononces, chaque geste que tu fais, tout me rappelle que tu as été absent. Je n'ai pas besoin d'une chambre décorée à mon image, je veux comprendre pourquoi tu es parti. Pourquoi tu n’as jamais été là. Pourquoi tu es resté caché dans les gradins. »
Il s'arrêta un instant, les mains dans les poches, la tête baissée, avant de continuer. « J’ai vécu des moments importants sans toi. Mes premiers matchs, mes premières véritables amitiés, mes échecs. Et maintenant, tu es là, devant moi, comme si le temps s'était arrêté, comme si je devais simplement accepter ta présence. Mais comment pourrais-je faire ça ? »
Le regard de Léandre se leva lentement vers son père, cherchant une lueur de sincérité. « Je suis en colère, oui. Je suis en colère parce que je voulais un père, quelqu'un qui m’apprenne à jouer au football, qui m’encourage dans mes études, qui soit là pour me dire que tout ira bien quand la vie devient trop dure. À la place, j'ai eu une mère incroyable qui a dû tout porter sur ses épaules, et un père qui a choisi de se cacher. »
Il se détourna, se dirigeant vers la fenêtre, scrutant le paysage de Manhattan. « Tu sais, je ne suis pas le petit garçon qui rêvait de ton retour. J’ai appris à me débrouiller tout seul, à ne pas compter sur toi. Et maintenant, je ne sais pas si je veux même essayer. »
Léandre se tourna à nouveau, ses yeux brûlants de frustration. « Tu parles de me montrer ma chambre, de m'acheter des affaires, comme si ça allait réparer des années de silence. Ça ne suffit pas. Je ne veux pas de cadeaux, je veux des réponses. Je veux que tu sois honnête avec moi, que tu me dises pourquoi tu as fait ce choix. Pourquoi es-tu revenu maintenant ? Qu'est-ce qui a changé ? »
Il se força à respirer profondément, le cœur battant la chamade. « Je veux que tu comprennes que je ne suis pas un enfant, et je ne vais pas jouer à ce jeu de famille idéale. Je suis un adolescent qui a des questions, et si tu es vraiment là pour moi, alors il est temps d'affronter la vérité. Pas de promesses vides, pas de faux espoirs. Juste… la vérité. »
Léandre attendit, le regard fixé sur son père, son cœur à la fois lourd et déterminé. La colère qui l’avait animé s’était peu à peu transformée en une sorte de défi, une invitation à son père pour qu’il ne se contente pas de mots, mais qu’il s’engage réellement dans cette nouvelle dynamique.
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Killian Whitmore
Mer 16 Oct - 12:43
Entre père et fils
Il a seulement seize ans, et beaucoup de colère en lui. Colère contre toi. Tu sais bien qu’il avait besoin de toi en chair et en os, face à lui, pas dans l'ombre. Tu as fait une sacrée erreur il y a sept ans, mais n'a-t-il vraiment aucun souvenir de ces neuves années passées avec lui ? Seul, lui peut répondre. Assis sur son lit, tu prends la parole, avec une empreinte de regret :
“ Léandre, même les adultes font des erreurs, j'en suis l'exemple parfait. Quand je suis partie, ta maman et moi pensions que c’était la meilleure solution. Je venais de finir mes études. J'allais me retrouver sans emploi et une famille à nourrir, j'avais une... Inquiétude. Ton grand-père en profitait, ça faisait plus de quinze ans qui revenait sans cesse à la charge pour que j'intègre les rangers de new york, j'étais à bout, j’ai cédé.”
Tu étais si malheureux. Si, triste, tes yeux étaient humides, ta voix tremblée, mais l'histoire n'était pas finie :
“ Oui, il y avait d'autres solutions, mais je me sentais acculé. Léandre si tu savais comme je regrette ce choix, si je pouvais tout changer, je le ferais. Mais je ne me suis pas détourné de vous. Avec ta maman, on s’est dit qu'il était mieux que je reste dans l'ombre, mais j'étais là à vous aider financièrement. Mais pas que, d'après toi d'où vient ton maillot de Zidane signé ?”
Tu avais rencontré le célèbre joueur et n'avais pas hésité à faire signer le tissu. Tu sais que ça ne peut rien changer, mais tu sais que s'il veut, il peut comprendre :
“ Quand ta mère a eu son accident, elle avait une nouvelle pour toi. Depuis quelque temps, elle voyait un homme. Il l'a demandé en mariage et elle lui a dit oui. Vous allez enfin avoir une famille.”
Tu évites sciemment de dire que cet homme, c'est toi, tu préfères voir comment il prend la nouvelle.
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Léandre Whitmore
Sam 26 Oct - 8:13
Léandre écoutait, les bras croisés, son regard oscillant entre la colère et la confusion. Chaque mot de son père semblait faire resurgir des souvenirs douloureux, mais lorsqu’il entendit la mention du maillot de Zidane signé, il se figea un instant. Ce maillot, qu’il chérissait comme l’un de ses plus précieux souvenirs, prenait soudain un nouveau sens. Ce père absent, qu’il avait imaginé indifférent, avait en réalité orchestré ce cadeau depuis les coulisses de sa vie. Pourtant, même ce geste, aussi marquant soit-il, ne suffisait pas à apaiser l’amertume qui bouillonnait en lui.
Puis vinrent les paroles sur l’accident de sa mère et cette nouvelle, qui le frappèrent comme un coup de massue. Léandre releva brusquement la tête, un éclat de choc dans ses yeux. Un homme, un inconnu, avait demandé sa mère en mariage. Et son père le savait, l’avait peut-être même approuvé. L’idée que quelqu’un d’autre puisse entrer dans leur vie, alors que lui avait tant espéré le retour de son père, était insupportable. La confusion et la colère se mêlèrent, formant un torrent d’émotions qu’il ne pouvait plus contenir.
Léandre se leva, fit quelques pas nerveux dans la pièce, ses poings serrés. "Alors, c’est ça ?" murmura-t-il d’une voix froide, ses yeux brûlant d’une intensité qui traduisait toute l’injustice qu’il ressentait. "Pendant tout ce temps, tu savais qu’un autre homme allait prendre ta place ? Et tu n’as rien dit, tu n’as rien fait ?"
Il se tourna, dos à son père, tentant de reprendre son calme, mais la douleur le submergeait. Il inspira profondément, puis reprit d’une voix tremblante. "C’est tellement injuste. Toi, à te cacher, à nous observer sans jamais te montrer, alors qu’un inconnu pourrait entrer dans ma vie, devenir le père que j'ai attendu pendant toutes ces années. Comment peux-tu imaginer que c’est ce que je veux ?"
Après un silence lourd, Léandre se retourna, fixant son père d’un regard mêlé de colère et de désespoir. "J’ai juste voulu que tu sois là, toi. Que tu sois mon père, que tu te battes pour nous. Et maintenant, tu reviens pour me dire que quelqu’un d’autre va nous apporter cette famille stable que je n’ai jamais eue avec toi ? Comment cela pourrait-il suffire ?"
Ses mots, pourtant durs, laissaient entrevoir la vulnérabilité d’un adolescent déchiré entre l’attente d’un père qu’il avait cru perdu et le désespoir de voir ses rêves s’effondrer face à la réalité. Il recula, la respiration saccadée, luttant pour contenir les larmes qui menaçaient de couler. Il était perdu, pris au piège entre le besoin d'explications et la crainte d’être une fois de plus déçu.
Léandre resta silencieux un instant, les pièces du puzzle se connectant lentement dans son esprit. Une intuition, presque douloureuse dans sa clarté, prenait forme. Cet "homme" que sa mère voyait… ce fiancé qu’elle avait accepté… Etait-ce possible que ce soit son propre père ? Les implications le frappèrent comme une gifle. Tout cela, toute cette histoire, prenait soudain un sens inquiétant.
Il leva les yeux vers son père, le fixant avec une intensité qui trahissait la tempête intérieure qui bouillonnait en lui. "C’est toi, n’est-ce pas ?" murmura-t-il, la voix teintée d’un mélange de colère et de désillusion. "Tu n’es pas seulement revenu pour moi, tu es revenu pour elle. C’est toi qui l’as demandée en mariage, n’est-ce pas ? Tu pensais pouvoir simplement… revenir dans nos vies et tout effacer ?"
Sa voix était remplie de ressentiment, mais aussi de confusion. Il cherchait à comprendre, à saisir les motivations de cet homme qui, après tant d’années, se retrouvait là, devant lui, à parler de seconde chance et de regrets.
"Pendant tout ce temps, tu étais là, mais pas vraiment là," continua-t-il, un peu plus fort, en proie à une douleur qu’il n’arrivait plus à contenir. "Et maintenant, tu penses pouvoir nous offrir cette 'famille' que tu nous as refusée pendant des années ?"
Léandre détourna le regard, se sentant submergé par une multitude de sentiments contradictoires. Son cœur oscillait entre le besoin de réponses et l’envie de fuir cette situation intenable. Il inspira profondément, puis tourna de nouveau son regard vers son père, le défiant du regard.
"Si c’est vraiment toi qui l’as demandée en mariage… pourquoi ne pas me l’avoir dit directement ?"