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{  “ -  Rien n'use plus promptement que les vacances, quand elles se prolongent. ”
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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Ava Sterling

Tu levas la tête sur l’endroit que ta sœur Ava t’avait forcé la main. C’était le dernier endroit que tu voulais être. La dernière fois que tu avais posée les pieds à cet endroit tu avais fini par dire tout tes petits secrets du plus petit au plus intime au mec qui était assis à tes côtés. Sans penser une seule seconde que le mec en question était ton patron. Ouai. Il n’y avait que toi Elio pour faire ce genre de conneries. Même si pour ta décharge, le patron en question s’était tiré pendant de nombreuses années suite au décès de son associé et que tu n’avais jamais pris la peine de t’intéressé à l’histoire du cabinet que tu bossais. Tu aurais du vraiment. Maintenant tu le regrettais chaque fois que tu allais au bureau et que tu l’assistais. Tu te passais une main dans tes cheveux et tu poussas un soupire. Tu entendis une femme dire les prochains vols. Et tu voyais même par les baies vitrées l’objet de malheur s’envoler très haut dans le ciel pour qu’il disparaisse. Ouai. Tu étais bel et bien au JFK Aéroport de New York. Toi qui avais la phobie de l’avion. Tu n’avais pas du dire non quand Ava t’avait proposé un week end loin de New York. Très loin de cette ville. Très loin de lui. Joakim. Tu en avais besoin cruellement. De vacances. Et tu pensais vraiment qu’Ava allait choisir une destination où vous pouvez vous rendre en voiture ou en train. Mais non. Elle avait eu une super réduction. Et pour s’y rendre le plus rapidement possible, il n’y avait qu’un seul moyen de transport : l’avion. Tu détestais ça. Et tu n’avais pas le choix. Heureusement que tu t’étais revitaliser en médicaments d’anti douleur sinon tu aurais déjà fui loin de cet endroit. Tu tapotas une de tes poches où étaient tes précieux cachets. Tu les prendras avant de passer le contrôle de sécurité. Ton vol n’était pas encore annoncé. Et tu avais la fâcheuse impression que ça n’allait pas se passer comme prévu. Tu t’étais déclaré maudit car les seules fois où tu partais loin de New York, il t’arrivait quelque chose. Ton accident de voiture qui te valait ton addiction inconnue par ta famille. Et la deuxième pour Boston où tu avais dit tout tes secrets à Joa. Ouai. Il n’y avait jamais deux sans trois comme qui dirait l’autre. Tu devais pourtant te rassurer. Tout allait bien se passer. C’était ce que tu te répétais en passant les portes automatiques avec ton sac en bandoulière. Vu la durée des vacances, tu n’avais pas emmené beaucoup de choses. Juste le strict nécessaire. Tu n’avais jamais été très porté par la mode. Toi tu privilégiais le côté pratique. Et simple. Surtout simple d’ailleurs. « Tu vois notre vol ? » Tu faisais le mec sur de lui. Qui n’avait pas peur et qui était même plutôt impatient d’y monter dedans. Alors que c’était tout le contraire. Tu marchais à ses côtés avant de poser tes fesses sur les sièges de la salle d’attente. De nombreuses familles étaient présentes. Les gens partaient pour la Toussaint. Et certains venaient à New York pour leurs vacances. Perdu dans cette contemplation de t’imaginer ce qu’ils faisaient de leur vie, c’était un rituel que tu aimais bien faire pour t’occuper le temps, tu ne remarquas même pas le bruit d’une alarme qui raisonna dans l’aéroport. Ce ne fut que le noir qui t’engloutissait qui t’éveilla. « Je suis vraiment maudit putain. » Maudit ou heureux ? Tu ne savais pas sur quel pied danser. Tu savais juste une chose : tu avais senti juste dès le début. Un sixième sens ? Ou t’es juste maudit ?

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Tu étais maudit. Clairement. New York ne voulait pas que tu t’en ailles. Cette ville faisait toujours en sorte de te garder dans ses quartiers sans te donner le loisir de visiter d’autres villes. Non. Tu ne te faisais pas des films. C’était la vérité. La première fois que tu voulais partir, tu as eu un accident de voiture qui t’a valu quelques jours plongé dans un coma profond. Le suivant datait il n’y a pas longtemps où tu avais eu l’impression que l’avion allait se crasher. Bon ça ne comptait pas car c’était totalement dans ta tête et parce que tu avais la phobie des avions. Mais cette fois ce n’était pas ta phobie qui parlait. Elle en était même contente vu que les lumières de l’aéroport s’éteignirent d’un seul coup. Coupant les prochains vols. Tu étais partagé. Content de ne pas prendre l’avion mais malheureux de ne pas partir. Oui. Elio tu étais plein de contradiction. C’était toi tout craché. Tu poussas un soupire alors que tu regardais les gens autour de toi. Certain était paniqués. D’autres cherchait des informations auprès du personnel qui ne savait rien de cette coupure de courant. Et d’autres comme ta sœur et toi ne savaient comment réagir. « J’en sais rien mais je pense qu’on peut dire adieu à notre week end. »  Il n’y avait toujours pas de lumières. A croire qu’ils n’avaient pas de générateurs de secours comme le faisait remarquer ta sœur. Tu serras sa main avec la sienne et laissa ton regard couler sur la population. « Ils doivent bien en avoir. C’est limite indispensable dans ce genre d’endroits. »  Quoique les gens qui y travaillaient semblait dépassé par la situation. Ils couraient de partout. Tu portas ton regard sur le téléphone que ta sœur te tendit. L’écran t’annonçait une coupure de courant dans toute la ville. « Comme par hasard pile quand on va partir d’ici. Si ça je n’appelle pas ça avoir de la poisse, je ne sais pas ce que c’est. » C’était rare que ça arrivait. Surtout dans la ville qui ne dormait jamais. Mais comme quoi quand ça arrivait, ce n’était jamais quand tu ne faisais rien. Non. Ca tombait quand tu voulais prendre des jours de repos. Ce n’était pas marrant sinon. « Au moins tu me diras que c’est moi d’être coincé ici plutôt que dans un ascenseur non ? »  Toujours trouver un avantage la où il n’y en avait aucun ou peu. Telle était ta devise. Tu posas tes yeux sur des sièges qui étaient vides non loin de la où vous étais. « On va s’asseoir ? J’ai le pressentiment que ça va durer une éternité cette histoire. »  Car qui dit coupure de courant dit que les portes automatiques pour sortir de l’endroit ne marchaient pas. Et que vous étiez bloqués dedans. Tu attrapas ton sac à dos et rejoignis le siège que tu avais montré à ta sœur. Une fois tes fesses installées, tu croisas les bras. « Ils en disent plus sur la coupure générale ? Sur ce qui a causé tout ça ? »  Ton portable avait peu de batterie et tu avais espérer le charger dans l’avion. Ce qui n’était pas pour tout de suite. Une voix raisonna dans l’aéroport affirmant que les vols étaient suspendus jusqu’à nouvel ordre et qu’on allait recevoir de nouvelles informations rapidement. « Ils sous entendent par la : on est totalement perdu mais on reste professionnel jusqu’au bout pour éviter une panique générale. »  Le bon but à faire. Car vu tous ce qui se passait dans le monde, on peut vite devenir parano. Tu farfouillas dans ton sac et un sourire s’afficha sur ton visage quand tu trouvas ce que tu cherchais. « J’ai bien fait d’avoir emmener ça. Tu en veux ? »  Tu avais sorti un énorme paquet de M&M’s. Toujours avoir des encas au cas où on était bloqué quelque part. Ca n’avait jamais pris autant de sens qu’à cet instant précis.

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L’espoir faisait vivre non ? C’est ce qu’on disait. Pour éviter de blesser les gens. Et toi tu étais complètement dedans. Car vraiment sur tous les jours de vol d’avion, il avait fallu que ça tombe pile sur le jour où tu devais partir en week end avec ta sœur. Si ça on ne parlait pas de malchance ou de poisse olympique, tu ne sais pas comment on aurait pu appeler ça. Tu soupiras. Au moins l’avantage dans tout ça c’était que tu n’allais pas monter à bord de cet engin de malheur. Il fallait bien trouver un avantage à tout ça non ? Ava avait la même vision que toi. Voir du positif la où il y avait que du négatif. Tu aimais son côté positif. « Tu crois qu’on va pouvoir trouver quelque chose ? On est pile dans le week end de pont et j’imagine qu’on ne doit pas être les seuls à vouloir partir loin d’ici. » C’était aussi pour ça que tu avais pu partir. Le cabinet fermait. Pour une fois. Et forcément quand tu l’avais dis à Ava elle s’était empressé de te proposer cette idée de vacances. Car elle savait à quel point tu en bavais au boulot et qu’en ce moment tu ne faisais que ça. Travailler. Encore et encore. Tu poussas un soupire avant d’avaler des gourmandises qui était dans ton sac. Forcément la nouvelle de la panne électrique n’avait pas encore fait écho. C’était trop tôt. Ou c’était fait exprès. Tu rigolas à la remarque de ta sœur. « Ou des futurs divorces. Si c’est ça mon boss sera vraiment content. » Car un divorce coutait cher. Surtout les frais d’avocat. Et ceux de ton cabinet n’était pas les moins cher de la ville. C’était même carrément l’inverse. Assis sur la banquette, tu allongeas tes jambes devant toi regardant de temps en temps les gens. Certains étaient paniqués. D’autres essayaient d’appeler tu ne sais qui. Et il y avait d’autres qui attendaient que ça reviennent à la normale. Tu ne savais clairement pas dans quelle catégorie tu en faisais partie. Juste que tu n’aimais vraiment pas ça. Et généralement ça ne se réglait pas en deux minutes cette histoire. Ce que pensa aussi Ava et tu levas la tête faisant mine de réfléchir. « J’irai faire un câlin à Loki et j’irais dans le premier restaurant de la ville pour manger quelque chose de potable. On m’a dis que les restaus des aéroports étaient aussi dégeulasses que les plats qu’on sert à l’hôpital. Je ne veux pas mourir de faim. » Loki, ton lapin bélier était sous bonne garde vu que tes parents y veillaient au grain. Tu ne faisais pas confiance en ta coloc. Surtout depuis que tu avais vu qui elle était. « Et toi ? Tu vas aller faire la fête ? » Tu la savais beaucoup plus sociable que toi. Elle connaissait du monde. Adorait le monde et tout ses extra qui allaient avec. Elle travaillait mais vivait pour elle. Pas comme toi. « Tu crois qu’on va rester longtemps ici ? » Tu n’avais jamais connu une telle situation vu qu’il était vraiment rare que tu prennes l’avion. Vu que tu les fuyait comme la peste. « Au moins on est tous les deux. Je ne sais pas comment j’aurai réagis si j’aurai été tout seul. Je suis contente que tu es avec moi. » Tu paniquais rapidement. Encore plus à bord d’un avion. Tu en avais déjà fait les frais. « Je t’ai raconté que la dernière fois que j’ai pris l’avion j’ai tellement été paniqué que j’ai balancé tous mes secrets à la personne qui était assise à côté de moi ? » Tu repris une poignée de tes gourmandises. La nourriture t’aidait. Te rassurait. « Figure toi que je l’ai revu. Tu ne devinera jamais qui sais. . » Tu poussas un soupire. Revivant la scène.« C’est mon patron. Mon putain de patron que je lui ai dis droit dans les yeux qu’il était un ange descendu du ciel pour m’emmener au paradis avec lui. » Tu la regarda dans les yeux et pointa un doigt vers elle. « Je t’interdis de rire Ava. » Car tu la connaissais. C’était son genre. Et si ce n’était pas toi le principal intéressée, la situation était drôle. Au moins tu préférais que ça soit elle qui sache ça. Et non Elias. Surtout pas Elias.