Le jour s’est levé depuis un moment et je suis déjà debout depuis longtemps. J’admets que j’aime me lever avant ma douce, je peux la regarder dormir, j’ai toujours pensé que c’était un peu étrange, mais je n’ai jamais dit que je ne l’étais pas. Je l’ai toujours aimé, depuis le jour où l’on s’est rencontré. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Je voudrais que tout soit aussi simple que nous deux et je suis sensé aller travailler maintenant, mais j’ai trop envie de rester ici à la regarder.
Je l’embrasse sur le front, avant d’aller dans la cuisine et de préparer un petit déjeuner, du moins du café, j’en ai besoin. Je dors toujours mal, mes nuits ont toujours été courtes, je fais beaucoup de cauchemars, j’ai un peu peur de dormir, c’est vrai, même si maintenant je suis adulte. Je voudrais juste que certaines choses soient différentes, enfin non pas différentes, mais disons … qu’il y a des choses que je voudrais oublier, mais en même temps sans tout ça, je ne l’aurais sans doute jamais rencontré.
Je décide de faire des pancakes, je ne suis pas forcément doué en cuisine, mais j’aime bien tenter de nouvelles choses. Je prépare donc le déjeuner et j’entends des pas dans le couloir. Je souris avant de dire :
« Désolé, je ne voulais pas te réveiller, alors bien dormi ? »
Je lui fais un sourire, elle est belle, vraiment belle. Je suis l’homme le plus heureux du monde avec elle. Chaque jour est un bon jour, même si les nuits sont parfois très sombre et que depuis quelque temps j'ai de sombres pensées, je rêve de vengeance, de réparer ce qui a été fait, mais est-ce que j'en serais seulement capable?Je sais qu'elle l'est et je l'admire pour ça, pour avoir eu ce courage là que je n'ai pas encore mais peut-être que si je lui en parle, elle m'y pousserait? Je la regarde d'un air songeur sans oser lui demander ce qu'elle en penserait. Pourtant c'est là depuis un moment. J'ai peut-être juste besoin d'un coup de pouce.
Le petit plus Triggers: suicide/envies suicidaires détaillés, agressions & violences sexuelles détaillées (et romantisées) Warnings: racisme, discrimination, meurtre (auto défense), arrestation Pronoms IRL: il Pseudo: diamond dust Pseudo discord: (facultatif) Multicomptes: murphy, kenny, gaetano, ziggy, proinsias, hazel, jesus, dove, klaus, santiago, marilyn, syd Habitude rp: 1ere personne, entre 500 et 800mots en général Couleur rp: Disponibilité rp: ouverte
Dove Gainsborough
Dim 28 Avr - 16:48
La nuit avait été longue et pénible. D'une part parce que je n'étais pas parvenue à trouver le sommeil rapidement, prise d'insomnie. Même si la véritable nuit en elle même s'était déjà écoulée depuis plusieurs heures tandis que je patrouillais, lorsque je fus rentrée, cela a été compliqué. Balt dormais déjà à ce moment là, ou alors il faisait semblant puisque je l'ai rejoins dans le lit. Je n'avais pas osé lui demandais s'il dormait à ce moment là, même si j'ai regretté de ne pas l'avoir fait. Peut être aurions nous pu échanger une conversation à ce moment là et cela m'aurait aidé à m'endormir plus facilement. Mais il est si doux lorsqu'il dort, même lorsque ça n'est pas le cas d'ailleurs, encore plus ainsi. Nous sommes tous les deux animés par la vengeance après tout, une haine délicieuse qui nous permet d'avoir l'illusion d'oeuvrer pour le bien lorsque d'autres en sont incapables, mais pourtant plus compétents.
Ce fut l'odeur de nourriture qui me tira de ce court sommeil. En ouvrant les yeux, j'ai constaté que Balt n'était plus là mais je n'avais pas besoin de me casser la tête pour deviner où il se trouvait. J'hésitais entre me lever le rejoindre ou attendre de le faire ramener à moi. J'optais pour la première option. J'enfilai une chemise à Baltazar par dessus mes sous vêtements afin d'avoir un semblant de pyjama. Doucement, avec des chaussettes aux pieds, je m'avançais vers la pièce principale où, sans surprise, je l'y aperçus. Je l'observais silencieusement mais il ne tarda pas à s'apercevoir de ma présence. Alors qu'il me questionnait, je pris un faux air timide, dissimulant mon sourire sous le pan de la chemise, puis je le rejoignis sur la pointe des pieds afin de me coller à son dos. Mes mains effleurèrent son torse et son ventre tandis que je déposai un petit baiser sur son épaule.
"J'ai passé de meilleures nuits mais j'en ai surtout eu des pires" répondis-je d'une voix fluette, légèrement endormie. La bonne humeur m'habitais, sans doute parce que l'odeur de la pièce était motivante. On ne s'était pas disputé non plus, chose qui n'arrivais pas très souvent mais qui ne nous y échappais pas de temps à autre. "Tu prépares quoi?" Je profitai qu'un toast grillé soit à bout de mes mains afin de m'y emparer et croquer dedans. La langue ainsi que le palet durent conquis tous les deux, cette journée commençait définitivement à merveille.
oh, i let my lover go, didn't wanna be a liar. ashes in the cold, now i'm running toward the fire
« Baltazar Marlow »
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Baltazar Marlow
Dim 5 Mai - 20:45
La sentir contre moi est toujours agréable. J’attrape sa main et dépose de mes lèvres sur ses doigts, sa présence même me rassure et m’apaise terriblement. Elle n’a pas idée à quel point. Je lui fais un léger sourire, je ne suis sans doute pas d’humeur aujourd’hui, mais elle n’y est en aucun cas pour quelque chose, j’ai eu une nuit plutôt courte et agitée, comme toujours, d’où mes sombres questionnements, est-ce que je me sentirais mieux si je mettais en place tout ça ? Est-ce que ça ferait de moi un monstre ? Je la regarde et lui réponds machinalement :
« Des pancakes. »
Simple et efficace non ? Je termine de les préparer, ils sont tout chaud, alors je prends une assiette et les dépose dessus, je n’ai pas vraiment faim, mais c’est surtout pour elle que je les ai fait. Je ne fais pas tellement les choses pour moi, enfin si beaucoup plus depuis un certain temps.
« Ils sont prêt, tu veux que sirop dessus ? »
Il y en a plusieurs sur l’étagère, mais au fond je sais déjà sa réponse et je le prépare sans m’en rendre compte, je crois que je la connais trop bien. Je m’installe à ses côtés, songeurs, toutes ces pensées ne s’arrêtent pas, elles tournent en boucle alors je lui demande :
« On se sent mieux quand on se venge ? »
Je ne sais pas comment elle prendra cette question, au pire si elle s’énerve je trouverais un autre sujet de discussion, j’ai l’habitude de changer rapidement de sujet, de brouiller les pistes en quelques sortes, ça fait aussi parti de certaines parties de mon travail, je sais toujours rebondir à mon avantage. Mais c’est une question que je me pose depuis longtemps alors j’espère qu’elle ne m’en voudra pas de la lui poser. J’ai besoin de savoir.
Dove Gainsborough aime ce message
« Dove Gainsborough »
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•• Statut marital : en couple avec Balthazar, l'être humain qu'elle chérit le plus au monde
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•• Métier / études : détective privée officieusement, fait également plusieurs petits boulots divers au black pour arrondir ses fins de semaine
Le petit plus Triggers: suicide/envies suicidaires détaillés, agressions & violences sexuelles détaillées (et romantisées) Warnings: racisme, discrimination, meurtre (auto défense), arrestation Pronoms IRL: il Pseudo: diamond dust Pseudo discord: (facultatif) Multicomptes: murphy, kenny, gaetano, ziggy, proinsias, hazel, jesus, dove, klaus, santiago, marilyn, syd Habitude rp: 1ere personne, entre 500 et 800mots en général Couleur rp: Disponibilité rp: ouverte
Dove Gainsborough
Mar 7 Mai - 14:45
La plupart des matins n'étaient pas les bienvenus. Le genre de matin qu'il était bon de se lever, surtout avec une odeur aussi alléchante que celle ci. Je n'ai pas pour habitude des bons repas, les restaurants à un budget moyen à fort, même pour le petit déjeuner, je n'ai pas l'habitude. J'y ai déjà travaillé dans ce genre d'endroit, mais rares ont été les fois où j'y ai pu consommé. Moi qui m'était dit que la vie à deux pourrait être compliquée, je devais admettre que j'avais tort d'y penser. Ou en tout cas, la vie avec Baltazar était douce et à peu près facile. Pas de nuages noirs à l'horizon. Il arrivait parfois d'entrer en conflit, mais ces moments là étaient vite balayés car nous avions besoin de l'un l'autre et ce depuis notre toute première rencontre. En tout cas, moi j'avais besoin de lui. S'il était amené à disparaître de ma vie, je ne sais pas comment je rebondirais et je n'avais pas envie d'y penser. Je le jugeais bien assez grand et avec assez de jugeote pour ne pas se retrouver dans le pétrin, de ne pas risquer l'impossible. Fait amusant, quand on savait que j'étais parfois casse cou.
Le preux chevalier qui se révélait en lui avait ainsi préparé le petit déjeuner et la délicieuse odeur qui se dégageait depuis la chambre était des pancakes. Je le regardais, tout sourire, alors que mes yeux se plantaient dans les siens une fois que je lui dit face. Sentir ses lèvres au bout de mes doigts me fit frémir, c'est le genre d'échange que je ne fais qu'avec lui. Le genre d'échange qui ne se fait pas entre simples amis, aussi doux et innocent soit il. Cependant, je remarquai sa mine peu enjouée et je vois que quelque chose le tracasse. Mon sourire s'évanouit peu à peu pour laisser place à une expression interloquée. Je ne sais pas si je dois m'inquiéter, mais une fois qu'il prit place à mes côtés, il finit par se jeter à l'eau en me demandant si on se sentait mieux lorsqu'on se vengeait. A cet instant, je sentis l'adrénaline monter d'un seul coup et mon rythme cardiaque s'accélérer sous la surprise de cette question. Puis, je repris doucement un peu plus mon calme et me penchai vers lui afin de l'interroger de nouveau du regard.
"Je ne pense pas" commençai d'une voix douce et neutre à la fois. Abandonnant l'idée de manger, je m'approchai un peu plus de lui et posai une main sur ses joues. - Pourquoi cette question?
Au fond, je le savais. Ou en tout cas, je pensais le savoir. Depuis le temps que nous nous connaissions, nous avions eu l'occasion de beaucoup parler de nous, nos expériences de vie, notre passif. Il me connaissait comme un livre ouvert, moi qui protégeait mon intimité à double chaine, aussi sécurisée qu'une porte de prison. J'avais décidé de lui faire confiance lorsque je me suis rendu compte que je pouvais. Baltazar était la seule exception que je m'étais autorisée à avoir. Ca n'a pas été simple, mais j'ai fini par me dire que ce n'était pas une mauvaise idée. Et puis, foutue pour foutue... Jusqu'ici, la vie me rassurait en me montrant que j'ai eu raison.
