•• Les crédits : Justyna, carbonatedicons, maytheavatarsbewithyou
•• Âge : 35
•• Nationalité(s) : Italo-américain
•• Statut marital : Célibataire, après deux relations compliquées et une nuit alcoolisée qui risque de lui attirer des problèmes
•• Orientation sexuelle : les femmes
•• Métier / études : directeur adjoint Amérique de l'entreprise Messina Vita Assurance
•• Quartier d'habitation : manhattan
•• More about you : + Revenu à New-York depuis bientôt 10 ans.
+ Deuxième enfant de la famille Messina, il espère renouer des liens plus fort notamment avec ses 2 frères qui viennent de revenir à New-York. L'argent n'est pas un problème pour lui, au contraire, mais il garde quand même les pieds sur terre et ne s'en vante pas. A part pour les voitures.
+ Passionné d'automobiles, de courses et de sensations fortes, on ne compte plus les voitures de sa collection. Mais ses deux chouchous : sa Porshe noire et sa Ford Mustang Shelby GT500. Celles-ci, personne n'y touche.
+ Travaille au sein de la Messina Vita Assurance, l'entreprise familiale, ce job c'est un chemin tout tracé depuis des décennies et Aidan est très attaché à la tradition familiale et ne souhaite pas décevoir ses parents. Pourtant, ce n'est pas sa carrière de rêve et il se questionne de plus en plus.
+ Sa dernière aventure ? Dans un bar, avec une inconnue, qui s'est échappée au petit matin sans dire un mot. Il semble pourtant que leurs chemins soient amenés à se re-croiser, très vite et dans un cadre plus professionnel.
+ Ne vous fiez pas à sa bouille d'ange ou son allure de gentil garçon, c'est un air qu'il cultive depuis sa tendre enfance mais qui n'en cache pas moins une personnalité bien trempée.
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Catalina / RP
Edoardo / RP
Les Messinas / RP
Willy / RP
Millie / RP
we're curious
Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: elle Pseudo: hemma Pseudo discord: emma_74335 Multicomptes: (pas encore) Habitude rp: 3ème personne (il), entre 200 à 600 mots ou + selon l'inspiration Couleur rp: #ff6633 Disponibilité rp: 1/5 disponible
I hate to turn up out of the blue, uninvited But I couldn't stay away, I couldn't fight it
***
Midi. C’était le moment.
La matinée d’Aidan avait été compliquée à gérer. Il s’était réveillé très tôt, tiré de ses pensées par la sensation étrange que sa vie n’allait plus être la même après aujourd’hui. Depuis bientôt deux semaines, il ressassait son passé, les choix qu’il avait fait, les relations qu’il avait noué, les moments qu’il avait oublié... Il dormait de moins en moins, envahi par des souvenirs de Millie et par l’angoisse de la revoir. Elle était de retour à New-York, la nouvelle était tombée comme un couperet, la sentence d’une erreur qu’il avait trop longtemps refoulée.
En se levant ce matin-là, il avait renversé son café, tachant sa chemise et le forçant à changer de tenue à la dernière minute. Chaque petit contretemps semblait se liguer contre lui, ajoutant à son stress. Sa matinée de travail n’avait pas été très productive, et pour cause. Il avait passé ces dernières heures à rechercher des informations sur Millie, son travail, ses collègues, ses dernières affaires. Elle travaillait au Bureau du Procureur, évidemment. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, elle étudiait le droit et rêvait de devenir juge. Elle y était semble-t-il parvenue, ou sur le point d’y arriver.
Il n’avait pas rassembler autant d’informations seul. Il avait utilisé ses contacts et son réseau professionnel pour découvrir des informations clés sur le boulot de Millie. Il avait peut-être même engagé le détective privé de l’entreprise Messina, mais il ne l’avouerait jamais.
Après avoir réuni les efforts suffisants pour aller à sa rencontre, Aidan prit la direction du palais de justice de Manhattan. Devant l’imposant bâtiment de pierre et de marbre, ses émotions lui criaient de faire demi-tour mais sa tête, elle, le poussait à agir. Si elle était de retour, c’est qu’elle lui avait pardonné ? Si elle avait pris un job à NY après autant d’années, c’est qu’elle acceptait de le revoir ?
Avant de passer les immenses portes battantes de l’édifice, Aidan se concentra pour paraître calme et déterminé. Il avait soigneusement préparé son mensonge.
"Bonjour" dit-il avec un sourire assuré. "Je suis ici pour un rendez-vous avec Mlle Owens. Je suis John Miller." Des informations qu’il avait vérifié, checké, confirmé. Cet homme existait. Et avait rendez-vous avec Millie. Mais plus tard dans la journée.
L’employée consulta rapidement son registre avant de lever un regard interrogateur. "Je ne vois pas de rendez-vous au nom de John Miller." Aidan tenta de paraître détendu. "Ah, c’est peut-être parce que c’est un ajout de dernière minute. Millie m'attend dans la salle de réunion au quatrième étage. On a avancé le rendez-vous de quelques heures. Regardez bien."
La femme haussa un sourcil, manifestement peu convaincue, mais elle finit par décrocher le téléphone et composer un numéro. Aidan sentit son cœur battre plus fort tandis qu'il attendait, priant pour que son mensonge passe inaperçu. "Mme Owens ? Oui, un certain John Miller est ici pour vous voir. Il dit que vous avez un rendez-vous. Mais qu’il est en avance. " Il y eut un silence, pendant lequel Aidan retint son souffle. La réceptionniste raccrocha et se tourna vers lui."Très bien, Monsieur Miller. La salle de réunion est au quatrième étage, prenez l'ascenseur à droite."
"Merci beaucoup" dit Aidan, feignant un calme qu’il était loin de ressentir. Il se dirigea vers l'ascenseur. Arrivé au quatrième étage, il chercha la salle de réunion. La porte était entrouverte, et il aperçut Millie à l'intérieur, en train de consulter des documents. Son cœur se serra, les souvenirs d’une vie passée le saisissant aussitôt.
6 ans qu’ils ne s’étaient pas vus.
Et pour la première fois depuis des années, elle était près de lui. C’était comme si le temps s’était arrêté. Avec ses cheveux bruns soyeux tombant en vagues douces autour de son visage, ses grands yeux bruns, expressifs et intelligents, sa peau claire et éclatante, il se souvint pourquoi il l’avait aimé, si fort, si vite, si intensément. Mais trop jeune.
Il frappa doucement à la porte et entra avant qu'elle ne puisse répondre.
Son regard. Sa voix. Son visage.
Il sentit une vague d’émotions contradictoires le submerger.
« Millie » souffla t-il doucement lorsqu'elle fut à portée de voix. « Salut... Je suis content de te retrouver ! » Dit-il, un peu trop enjoué peut-être.
Dès son premier regard, il comprit. De plein fouet. Elle ne s’attendait pas à le voir. Et n’était certainement pas revenue en espérant sa présence.
_________________ Ça te fait décoller. Comme si d’un coup, tout ce qu’il y avait autour de toi disparaissait. Ni passé, ni futur, ni problème. Que l’instant présent.
Le petit plus Triggers: Violence sur les animaux et les enfants Warnings: TCA - Épisode Dépressif léger - Consommation d'alcool Pronoms IRL: Elle Pseudo: Titania Pseudo discord: (facultatif) Multicomptes: Aucun Habitude rp: Rp en elle, une fois par semaine, voir deux. Je peux faire entre 400 et 1500 mots selon inspiration. Couleur rp: #336633 Disponibilité rp: 3/4 pris. On sait tous comment ça va finir...
Les jours se suivaient mais ne se ressemblait pas. Millie était épanouie dans ce nouveau travail même si c’était parfois très compliqué. Elle arrivait tôt le matin et il lui arrivait de finir tard pour bien comprendre les rouages d’une justice qui n’était pas la même qu’à Washington et son nouveau rôle qui se devait d’être plus impartiale, plus juste. Nouveau défi, nouvelle vie dans sa ville d’amour. Chaque pas était hanté par son passé, mais bon, la probabilité de croiser ce passé était infime. Heureusement pour elle qu’elle était insomniaque et qu’elle ne dormait pas beaucoup, ça permet de travailler plus.
Ou juste de se voiler la face
La matinée était chargée ce jour, elle gérait les rendez-vous et demande diverse. Entre les procès en cours et les verdicts à rendre, elle ne chômait pas. Souvent, on peut la voir marcher très vite, trop vite, du haut de ses escarpins et de sa jupe de tailleur tellement serrée que ses pas se font minuscule. Certaines affaires étaient très délicates et nécessitait pour elle de voir les avocats de chaque camp. Et quand la secrétaire -nouvelle au bataillon- l’appelle pour lui annoncer qu’un rendez-vous est arrivé en avance, Millie s’étonne. « - Vraiment ? Vous êtes sûre ? Il avait rendez-vous dans l’après-midi. Wait a minute. » La demoiselle roule des yeux, retenant un soupire. Elle était bien trop polie pour dire ce qui lui venait à l’esprit à l’instant : d’aller se faire voir et revenir à l’heure.
Elle regarde son agenda électronique. »- Il peut venir, je n’ai pas de rendez-vous avant 14h. Salle de réunion, quatrième étage. Merci. » Millie raccroche directement, prend son attaché case, et d’aller dans la salle de réunion. L’énergumène connaissait bien la maison puisqu’il était un avocat assez réputé à New-York City. Elle espérait toutefois ne pas trainer devoir discuter des heures d’une affaire où encore une fois, il devrait défendre un coupable. Millie laisse la porte entrouverte derrière elle, sort son pc qu’elle dépose sur une table avant de se diriger vers sa chère et tendre machine à café. Elle se sert un café dans sa tasse fétiche, le genre de tasse de mauvais goût avec une incscription tout aussi douteuse, qu’on lui a offert lorsqu’elle est devenue juge. Mais elle y tenait. Elle eut juste le temps de se servir qu’elle entend frapper. Millie défroisse un peu sa jupe avant d’entreprendre de répondre. « - Entr… » Ses yeux se pose sur le pas de porte.
Et là, c’est le drame.
Millie ne saurait dire combien de temps elle reste là avec sa tasse dans la main, atteinte d’un mutisme qui ne lui ressemble guère. Il avait bien changé John Miller. Elle n’a pour réaction physique qu’un haussement de sourcil. Il n’avait pas le droit à plus. Il ne méritait même pas ce déferlement intérieur qui lui arrivait à cet instant précis. Comment ? Pourquoi ? Millie se mord violement les joues pour ne rien dire de déplacer. Content de la retrouver ? Il était sérieux ? Elle ne peut s’empêcher de papillonner des yeux, l’air de lui demander sans un mot s’il se moquait d’elle. Avait-il décider de venir là pour continuer de la torturer ?
Sa respiration s’accélère, ses battements de cœur également. Colère, peur, énervement. Une bonne minute passe avant que la seule réaction visible soit ses mains qui se mettent à trembler de plus en plus, laissant tomber sa tasse sur le tapis de la salle de réunion. « - Sh*t. » Un juron sortant de sa bouche, ça résumait assez bien la situation entière, autant le café gâché que l’image d’Aidan devant elle. Elle recule d’un pas, ses yeux décollant enfin de lui, pour se poser sur le sol tâcher.
Une chance
Gardant le peu de contenance qui lui restait – après tout, une partie du café avait repeint sa chaussure et son pied, foutue escarpin- elle s’éclaircit la gorge, lève la tête et se redresse pour paraitre le plus droite possible. « - Je pense que vous vous êtes trompé d’étage. » Millie plisse les lèvres, avant d’ajouter d’un air franchement hautain « - Le local à poubelle est au sous-sol » Calmement, elle croise les bras, défiant du regard. Ce n’était pas à elle de baisser les yeux. Ce n’était pas à elle d’avoir honte.
Elle le ressentait bien. Ce besoin de le remettre à sa place.
Le spleen n'est plus à la mode, c'est pas compliqué d'être heureux.
« Aidan Messina »
•• habitant(e) de manhattan
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•• Date d'arrivée : 02/06/2024
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+ Deuxième enfant de la famille Messina, il espère renouer des liens plus fort notamment avec ses 2 frères qui viennent de revenir à New-York. L'argent n'est pas un problème pour lui, au contraire, mais il garde quand même les pieds sur terre et ne s'en vante pas. A part pour les voitures.
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Aidan observait attentivement les réactions de Millie : la colère, la peur, l’énervement, toutes ces émotions se mêlaient dans ses yeux, créant une tempête intérieure visible dans son regard. Il savait qu'il avait provoqué cette réaction, et un mélange de culpabilité et de frustration l’envahirent. Il ne s’attendait pas à de grandes embrassades... Certes... Mais il s’était persuadé que leurs retrouvailles seraient positives, voire enthousiastes. Il était obligé de constater que ce n’était pas, du tout, le cas.
Malgré tout, il ne pouvait pas s’empêcher de sourire en la voyant. Elle n’avait pas changé. Ses traits s’étaient un peu durcis mais elle restait la même jeune femme de qu’il était tombé amoureux des années plus tôt. Son visage, ses cheveux, ses sourcils, les traits de son nez : il se souvenait des caresses sur ses joues, de leurs baisers doux comme passionnées, des heures passées à la regarder. Malgré tout ce qu’il avait pu faire de mal pendant leurs années ensemble, Aidan savait aussi qu’il avait vécu avec elle une relation sincère et profonde.
Qu’il avait gâché.
Chaque seconde qui passait lui semblait une éternité. Une bonne minute s’écoula dans un silence lourd, avant qu’elle laisse tomber sa tasse sur le tapis de la salle de réunion, le bruit sourd du choc résonnant dans l'air. Un écho de leur relation brisée. Son juron résumait parfaitement toute la situation : le café renversé sur le tapis, l’image d’Aidan devant elle, leur passé commun qui resurgissait, la violence de ses silences.
Quelques secondes plus tard, l’étonnement de Millie s’était transformé en un mépris glacial. Ses yeux, autrefois si chaleureux, le transperçaient maintenant avec une froideur impitoyable. Ses mots le frappèrent comme un coup de poing, il sentit dans chacun de ses mots la rancœur, essayant de se persuader que derrière se cachait la douleur et la tristesse. Mais elle ne les laissait pas paraître, alors il douta. Aidan prit une profonde inspiration, essayant de ne pas se démonter face à cette confrontation qu'il avait pourtant lui-même initiée.
"Ok, c’est mérité" lui répondit-il, un léger sourire embarrassé sur le visage, essayant de dissiper la tension sans y parvenir. Il pouvait sentir le dédain dans son regard. Il comprenait peu à peu que la tâche serait bien plus difficile qu'il ne l'avait imaginée.
C’était difficile pour lui d'affronter Millie, d'affronter ses erreurs passées. Bien sûr qu’il savait qu’il avait causé cette situation. Chaque mensonge, chaque trahison, tout le hantait depuis des années. Il avait réussi à les enfouir, à se montrer sous un autre jour. Même s'il y pensait (trop) souvent. Aujourd’hui, une partie de lui ne pouvait s’empêcher de refouler ce sentiment de culpabilité, de repousser le moment des excuses comme on repousse une douleur insoutenable. Il essayait de la faire sourire, essayait de parler du présent et du futur, comme pour éluder les dernières années et se projeter sur la suite. Pas sûr que sa technique fonctionnait. Pas sûr que des sourires suffiraient. Elle le connaissait trop bien.
Il fit un pas en avant, les mains levées en signe de paix, son regard suppliant cherchant celui de Millie. "Je ne veux pas créer de conflit, Millie... Je ne suis pas venu remuer le passé" dit-il doucement. "Je suis venu parce que j’ai appris que tu étais là et je voulais te revoir. Je ne pouvais pas ne pas te revoir. Pas après tout ce temps. "
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Si le culot avait un nom, il portait probablement celui d’Aidan Messina. Millie, sous son air méfiant et hautain, était plongé en pleine perplexité. Plus ses mots défilaient, plus elle se demandait s’il ne se moquait pas encore un peu d’elle. Après tout, il estimait peut-être ne pas l’avoir assez détruite. Ou peut-être qu’il estimait qu’elle était toujours aussi naïve qu’avant. Fort heureusement, Millie avait appris de ses erreurs. presque. L’impassibilité qu’elle pense porter sur elle traduit beaucoup de chose. Elle prend sur elle, prie pour ne pas se trahir.
Car oui, si elle avait pu, elle se serait ruée sur lui pour lui coller une bonne gifle. Mais ça serait lui accorder bien trop d’importance. Tout en elle est en ébullition et pour se contenir un maximum, elle sert ses doigts sur ses bras croisés, nerveusement. Ce serait trop bête de commettre un délit sur le lieu même qui représentait la loi, par celle qui devait représenter la loi. Quel ironie. Les souvenirs revenaient, les bons moments, les jours heureux, les jours passionnées. Et surtout sa descente aux Enfers. Comment elle a dû se battre pour ne pas finir entre quatre planches. Et surtout grâce à qui elle est encore là. Certainement pas lui. Millie a pris conscience du ridicule de se mettre dans un tel état pour quelqu’un qui finalement n’a même pas eut conscience de ce qu’il lui a infligé. Six années ont passé, oui, mais cela n’efface pas sa dette. Le revoir là, avec son sourire d’idiot, lui dire qu’il voulait la revoir, la rend mille fois plus perplexe.
Mais qui est le plus naïf des deux ?
Même si tout son corps se tend, elle ne laisse passer que ses ailes du nez qui se gonfle d’agacement. D’incompréhension. Partagée entre l’idée d’étaler sa douleur -car oui, le voir ne faisait que raviver encore plus tout ce qu’elle avait pu ressentir, même autant de temps après- ou de juste l’ignorer en restant la plus sarcastique possible. Une chose était sûre, elle sentait le sol se dérober sous ses pieds, cette sensation ne lui plaisant pas du tout. Elle se devait de rester la maitresse de la situation.
La demoiselle évalue la situation. Il est proche de la porte, derrière elle, il y a les fenêtres. Quatrième étage, il y a peu de chance qu’elle s’en sorte. De toute façon, c’est lui qui mériterait de passer par la fenêtre. Malgré tout son self-control, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper « - C’est étrange parce qu’à choisir entre un cancer stade quatre et te revoir, j’aurais choisi le cancer. » En un sens, il l’a été, son cancer. Accroché à elle à la limite de l’achevé. Millie repousse ses cheveux en arrière, son visage neutre restant le plus impassible possible.
Et c’était trèèèès compliqué
Les flashs se baladent, embrouillent son esprit. Des songes d’énervement, et une petite voix qui lui souffle Il a bien vieillit quand même. Voix qu’elle réprime bien car effectivement, si ses traits d’hommes rentrent totalement dans les critères de Millie Owens pour se reproduire et faire des bébés de bonnes qualités – Beurk- elle se rappelle bien vite qu’il a des gênes de trompeur et menteur.
Une question taraude toutefois son esprit. Pourquoi cette venue ? Pourquoi l’avoir cherché ? Croit-il vraiment que ça lui fait plaisir de savoir qu’elle avait pu potentiellement lui manquer ? Non, même si ça la démange, elle ne lui demandera pas. Elle ne lui accordera pas cette importance. D’un geste vif, elle remet son ordinateur dans son attaché-case et se penche pour ramasser la tasse à présent ébréchée, à l’image d’elle-même en ce moment. Un léger soupire s’échappe, c’était une babiole mais elle l’aimait bien.
Passant la lanière sur son épaule, Millie amorce un mouvement de départ décidé. Après tout, il avait encore mentit pour arriver à la revoir. Il ne savait que faire ça, mentir, encore et encore. Ce qui la confortait presque dans ses gestes. « - J’ai des affaires importantes qui m’attendent. Je n’ai pas de temps à t’accorder. » Millie passe alors la porte, non sans l’avoir bousculer sans faire exprès (mon œil) au passage. Elle marque une pause avant d’encore laisser échapper d’un ton glacial « - J’espère que ta collègue va bien, depuis le temps. » Elle n’a pas oublier. Elle n’a pas digéré. Qu’importe s’il préfère le pâté pour chat au foie gras, c’est son problème.
Elle presse le pas dans le couloir comme elle le peut, appuyant une dizaine de fois sur le bouton de l’ascenseur comme si ça pouvait le faire venir plus vite. Un soupire bruyant et las plus tard, elle décide de prendre les escaliers, direction la réception. Millie affiche son air sévère devant la réceptionniste, sa voix toujours aussi froide résonnant dans le hall. « - Croyez-moi, votre incompétence sera remonter plus haut. Il est inadmissible que vous ne vérifiiez même pas l’identité de ceux qui se présente à vous en demandant leur carte d’identité, par exemple. Ça m’éviterait d’être importuné par n’importe qui. » Les mots claquent, mais Millie ne prend pas le temps de voir la réaction de la demoiselle, elle file à une machine à café parce qu’elle était là son affaire importante : le besoin urgent de café.
Le spleen n'est plus à la mode, c'est pas compliqué d'être heureux.
« Aidan Messina »
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+ Sa dernière aventure ? Dans un bar, avec une inconnue, qui s'est échappée au petit matin sans dire un mot. Il semble pourtant que leurs chemins soient amenés à se re-croiser, très vite et dans un cadre plus professionnel.
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Aidan se rendit compte qu'il s’était sûrement voilé la face, se persuadant que leurs retrouvailles seraient différentes. Chaque mot qu’il prononçait semblait l’énerver davantage, ou tout du moins, l’éloigner de lui. Aucun sourire, aucun regard malicieux, aucune ouverture. Millie ne réagissait pas comme il l’avait espéré. Pas du tout. Lorsqu'elle lâcha son commentaire cinglant sur le cancer, il se figea. Il méritait sa haine, il en était conscient, mais entendre cela directement était d’une douleur brutale.
Il l'observa alors qu'elle se reprenait, repoussant nerveusement ses cheveux en arrière. Elle essayait de rester neutre, dans le contrôle, mais Aidan pouvait voir les éclairs de colère et les souvenirs douloureux qui traversaient ses yeux. Il savait qu'il devait dire quelque chose, n'importe quoi, pour essayer de réparer, ne serait-ce qu'un peu, ce qu'il avait brisé.
"Je comprends ta colère Millie" dit-il doucement, sa voix trahissant sa propre honte. "Justement je voulais qu’on en parle..." Il regarda Millie ranger ses affaires. "Calme toi, attend, je suis sûr qu’on peut..."Mais avant qu’il n'eût le temps de continuer, elle le bouscula intentionnellement. Il comprit que sa colère n'était pas seulement présente, mais brûlante. Il la suivit du regard, impuissant et reprit espoir lorsqu’elle s’arrêta un instant. Pour l’écouter ?
Sa collègue... Son commentaire lui fit l'effet d'une lame froide dans le cœur. En une fraction de seconde, il fut réduit à néant, son passé revenant le hanter avec une force qu'il n'avait pas anticipée. Elle n’avait absolument rien oublié, rien pardonné, rien accepté. Elle n’était pas passer à autre chose le concernant. Les années n’avaient rien effacé, au contraire, elles avaient même amplifié sa rancune.
"Millie, attends" dit-il, sa voix plus forte qu'il ne l'aurait voulu, essayant de la retenir.
Mais elle ne se retourna pas. Il resta là quelques secondes, écrasé par le poids de ses remords. Merde. Il avait pourtant tout fait pour enfouir ces sentiments profondément, tout fait pour s’en détacher et avancer. Il avait réussi tant bien que mal à passer à autre chose. A retrouver une certaine estime de lui. Il avait oublié cette erreur monumentale, avait grandi, muri, accepté son passé et ses passions rebelles.
Mais il n’avait jamais, jamais, oublié.
Il savait qu'il n'avait probablement aucune chance d’être entendu, encore moins écouté, mais il ne pouvait s'empêcher d'espérer.
Convaincu, il se hâta dans le couloir, bien décidé à ne pas la laisser partir. Il décida de la poursuivre, dévalant l’escalier aussi vite que possible, sans remarquer le bruit inhabituel qu’il causait.
"Millie, attends !" répéta-t-il cette fois en criant, attirant l'attention des personnes autour de lui.
Lorsqu'il entendit sa voix froide résonner dans le hall, réprimandant la réceptionniste, il se sentit encore plus coupable. Il était prêt à faire un scandale s'il le fallait, car il savait qu'elle détesterait cela et l'embarquerait dans un coin plus calme. Du moins, il l’espérait.
"Millie Owens!" recommença-t-il, sa voix résonnant dans le hall principal à quelques mètres de la réceptionniste. Il continua à avancer vers elle, déterminé. "Je ne partirai pas tant que tu ne m'auras pas écouté" dit-il, sa voix plus forte que jamais. "Je suis prêt à faire un scandale s'il le faut Mlle Owens"
Les murmures commencèrent à se faire entendre autour d'eux. Il savait qu’il était en train de l’énerver davantage. Mais la colère était une émotion qu'il savait gérer. Bien plus que l'indifférence. La colère signifiait qu'elle ressentait quelque chose.
_________________ Ça te fait décoller. Comme si d’un coup, tout ce qu’il y avait autour de toi disparaissait. Ni passé, ni futur, ni problème. Que l’instant présent.
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Elle se l’était pourtant promis, de ne plus jamais lui laisser ne serait-ce qu’une porte entrouverte, que ce soit pour la blesser ou pour autre chose. Quoique pour succomber, il faudrait qu’elle soit bien stupide et qu’elle ait oublier tout ce chemin et ces efforts faits pour avancer. Passer à autre chose ? Même Millie savait au fond d’elle que la page n’était pas totalement tournée. Elle n’avait pas pu lui rendre la monnaie de sa pièce. A en juger l’air confiant et le sourire sur le visage d’Aidan, pour lui, c’était tout du passé, il avait avancé. A croire qu’il ne se rendait même pas compte de ses erreurs. Et ça, pour Millie c’était inacceptable. invivable.
Elle mentirait si elle disait que ça ne lui faisait rien. Mais elle devait rester impassible. Même lors de ses appels, même si ça devait lui coûter. Sa fierté ne devait plus être entacher. Il pouvait s’acharner, elle ne faillirait pas. Non, elle restera forte malgré le ton qui se faisait plus fort derrière elle. La demoiselle préfère jeter un regard noir à la réceptionniste et récupérer son café avant que l’ultime supplication retentisse. Qu’elle ne ferme les yeux en entendant les murmures autour d’eux et la vague de regard qui les vise.
Et elle détestait ça.
Elle inspire profondément, en adressant un sourire tellement faux que tout le monde aurait pu remarquer la gêne profonde qu’elle commençait à ressentir. Millie était agacée. Agacée qu’il puisse encore l’atteindre de la sorte et savoir où taper pour obtenir ce qu’il voulait. Elle n’avait que peu de choix possible, que très peu de secondes pour se décider. Sortir et ignorer. L’emmener dans le bureau de la taille d’une réserve à deux pas. Lui enfoncer son talon aiguille dans le crâne pour le faire taire à jamais.
Dommage que le meurtre soit illégal.
Avec son gobelet qui penche dangereusement dans une main, elle garde son faux sourire qu’elle adresse à tout ceux qui les dévisage comme des bêtes de foire, adressant de léger « - Ce n’est rien, ce n’est rien. Circulez, circulez... » D’un ton léger, bien que dans sa tête, l’apocalypse se produit. Elle ne réfléchit plus, ses pas se pressant vers le jeune homme. A peine à sa hauteur, son sourire se transforme regard noir. Elle agrippe son bras, sans trop de délicatesse pour le trainer dans le bureau. Elle ne dit rien, pour le moment, seule ses pas et ses gestes vifs trahissent son énervement. Il obtenait en plus ce qu’il voulait.
Et ça, ce n’était pas permit dans sa tête
La douceur était définitivement enterrée quand elle attendit à peine une seconde qu’il soit entré dans la pièce pour claquer la porte. Si elle avait pu lui coincer les doigts, elle l’aurait fait. Elle laisse tomber son sac au sol, et le pointe d’un doigt très menaçant -ou pas. « - Je fais uniquement parce que nous sommes sur mon lieu de travail et que je ne te laisserais pas gâcher tout ce pour quoi j’ai travaillé. » Il n’était question que de ça. Sa réputation, ce pour quoi elle passait aux yeux des autres. Il n’était même pas permis que qui que ce soit colporte des idioties, même si c’était bien partie pour que certains racontent qu’elle s’isole avec un homme séduisant menaçant d’un scandale dans un bureau-placard.
C’était pas banale
Mais Millie relève la tête, respire un bon coup pour se calmer. Non je ne suis pas en colère, non non. Bien évidement que si. « - Tu as une minute. Pas une de plus. Top chrono. » Et qu’il n’espère même pas la convaincre de quoi que ce soit, elle était hermétique à toute tentative de persuasion, quel qu’elle soit. Elle avait été bien gentille de ne même pas appeler la sécurité. En vérité, elle n’y avait même pas pensé, elle venait d’avoir cette idée-là, maintenant, coincé avec lui ici. Et là voilà qui se blâme mentalement de ne pas y avoir songer.
Le spleen n'est plus à la mode, c'est pas compliqué d'être heureux.
« Aidan Messina »
•• habitant(e) de manhattan
identity card
•• Date d'arrivée : 02/06/2024
•• Messages : 258
•• Dollars : 974
•• Faceclaim : Chace Crawford
•• Les crédits : Justyna, carbonatedicons, maytheavatarsbewithyou
•• Âge : 35
•• Nationalité(s) : Italo-américain
•• Statut marital : Célibataire, après deux relations compliquées et une nuit alcoolisée qui risque de lui attirer des problèmes
•• Orientation sexuelle : les femmes
•• Métier / études : directeur adjoint Amérique de l'entreprise Messina Vita Assurance
•• Quartier d'habitation : manhattan
•• More about you : + Revenu à New-York depuis bientôt 10 ans.
+ Deuxième enfant de la famille Messina, il espère renouer des liens plus fort notamment avec ses 2 frères qui viennent de revenir à New-York. L'argent n'est pas un problème pour lui, au contraire, mais il garde quand même les pieds sur terre et ne s'en vante pas. A part pour les voitures.
+ Passionné d'automobiles, de courses et de sensations fortes, on ne compte plus les voitures de sa collection. Mais ses deux chouchous : sa Porshe noire et sa Ford Mustang Shelby GT500. Celles-ci, personne n'y touche.
+ Travaille au sein de la Messina Vita Assurance, l'entreprise familiale, ce job c'est un chemin tout tracé depuis des décennies et Aidan est très attaché à la tradition familiale et ne souhaite pas décevoir ses parents. Pourtant, ce n'est pas sa carrière de rêve et il se questionne de plus en plus.
+ Sa dernière aventure ? Dans un bar, avec une inconnue, qui s'est échappée au petit matin sans dire un mot. Il semble pourtant que leurs chemins soient amenés à se re-croiser, très vite et dans un cadre plus professionnel.
+ Ne vous fiez pas à sa bouille d'ange ou son allure de gentil garçon, c'est un air qu'il cultive depuis sa tendre enfance mais qui n'en cache pas moins une personnalité bien trempée.
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Catalina / RP
Edoardo / RP
Les Messinas / RP
Willy / RP
Millie / RP
we're curious
Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: elle Pseudo: hemma Pseudo discord: emma_74335 Multicomptes: (pas encore) Habitude rp: 3ème personne (il), entre 200 à 600 mots ou + selon l'inspiration Couleur rp: #ff6633 Disponibilité rp: 1/5 disponible
I hate to turn up out of the blue, uninvited But I couldn't stay away, I couldn't fight it
***
Il la connaissait donc encore bien. Lorsqu'il la vit adresser des sourires crispés et des commentaires à ceux qui les dévisageaient, Aidan comprit que son petit manège fonctionnait. Il savait aussi que c’était un jeu dangereux dans lequel il s’était lancé, Millie n’allant certainement pas accepter, le sourire aux lèvres, qu’il la considère ainsi devant ses collègues de travail. Mais Aidan n’en prit pas conscience au moment où les mots sortaient de sa bouche. Il ne pouvait simplement pas se résigner à la laisser partir, sans explications réelles.
Elle s'approcha de lui à grands pas, et Aidan sentit son cœur battre plus fort. À peine à sa hauteur, le sourire de Millie se transforma en un regard noir. Avant qu'il ne puisse réagir, elle agrippa son bras sans ménagement et le traîna vers un bureau à proximité. Il sentit la force de sa poigne et la détermination dans ses gestes vifs. Il se laissa entraîner sans résister, conscient qu'il obtenait ce qu'il voulait : une chance de parler en privé. Une fois dans le bureau, il observa Millie claquer la porte derrière eux. Le bruit résonna dans la petite pièce, accentuant l'intensité du moment.
Elle le lâcha enfin, et il toucha instinctivement l'endroit où ses doigts s'étaient enfoncés dans sa peau. "Merci Millie... Je ne veux pas gâcher ta vie promis, je veux seulement parler" Aidan se retrouva dans la petite pièce exiguë avec Millie, la proximité amplifiant un certain malaise. L'atmosphère était tendue et il avait du mal à aligner ses pensées. Il la regarda dans les yeux, tentant de trouver les mots justes. Ce n’était pas le moment de se planter. Il n’aurait certainement pas de nouveau « 1 minute top chrono » pour lui parler.
Être si près d'elle, sentir son regard perçant sur lui, le déstabilisait. Il avait envie de lui toucher les bras, d’amorcer un contact pour l’apaiser, recréer le lien qui s’était brisé, tenter une approche pour la faire sourire. Il n’était pas habitué à autant de froideur de la part d’une femme en général. Depuis plusieurs années, depuis toujours même, Aidan avait toujours su y faire. Et lorsqu’il parlait, le contact était souvent l’une de ses armes favorites.
Il n’avait généralement aucun mal à l’utiliser mais cette fois, il se sentait incapable de la toucher. Il savait qu’elle refuserait, pire encore, il voyait dans ses yeux qu’une gifle ne demandait qu’à s’échapper des mains de Millie. Un autre genre de contacts.
Il recula, s’adossant contre le mur derrière lui. "J’y pense tous les jours Millie..." finit-il par admettre. Il sentit la frustration monter en lui. « C’était il y a 6 ans et pourtant, j’y pense tous les jours... Je sais que ... Mais ça fait 6 ans... » Il serra les poings, s'énervant contre lui-même. "Pourquoi est-ce que c'est si difficile de te le dire ?" lâcha-t-il, sa voix montant légèrement.
Il se tourna brusquement vers elle, l’implorant du regard. Pourquoi était-ce si difficile de dire pardon ? Il passa une main dans ses cheveux, réfléchissant. "Je ne suis pas bon pour m'excuser, Millie. Je n'ai jamais su le faire correctement, tu le sais bien"
Il fit un pas en avant, essayant de réduire la distance entre eux, les yeux brillants de sincérité et de douleur. "Je... je ne voulais pas te trahir, j'étais perdu..." dit-il. "J’étais con"
Il se tut, et malgré lui, un sourire nerveux apparut sur son visage. "Tu es encore plus belle quand tu es énervée, tu le sais ?." Il espérait que cette petite blague, bien qu'inappropriée, pourrait détendre un peu l'atmosphère. "Je sais que c'est idiot" ajouta-t-il en haussant les épaules, "mais c'est vrai. Même après toutes ces années"
_________________ Ça te fait décoller. Comme si d’un coup, tout ce qu’il y avait autour de toi disparaissait. Ni passé, ni futur, ni problème. Que l’instant présent.
Le petit plus Triggers: Violence sur les animaux et les enfants Warnings: TCA - Épisode Dépressif léger - Consommation d'alcool Pronoms IRL: Elle Pseudo: Titania Pseudo discord: (facultatif) Multicomptes: Aucun Habitude rp: Rp en elle, une fois par semaine, voir deux. Je peux faire entre 400 et 1500 mots selon inspiration. Couleur rp: #336633 Disponibilité rp: 3/4 pris. On sait tous comment ça va finir...
La demoiselle ne savait pas pourquoi elle lui accordait cette chance de parler. Elle s’autoflagelle toute seule d’avance, mais se dit qu’après ça, elle sera peut-être tranquille. « - A nouveau. » Elle pince les lèvres. « - La gâcher à nouveau. » Elle ne faisait rien pour améliorer l’ambiance pesante. Elle en rajoutait. En valait-il la peine ? Le commun des mortels aurait répondu qu’un homme qui a trompé ne méritait même pas la haine qu’il a pu faire naitre chez Millie, qu’il n’aurait mérité que l’ignorance. Mais il éveillait chez Millie quelque chose qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps : la passion de la rancune. Ça l’animait et si elle était totalement honnête avec elle-même, ça avait quelque chose de grisant. Pas dans un sens positif, ça éveillait ce côté d’elle capable de tout et n’importe quoi.
Et elle ne devait pas faire n’importe quoi ici ?
Plus ses mots sortent de sa bouche, plus Millie avait l’impression qu’il n’avait pas bien compris l’impact de ses actes six ans plus tôt. Pensait-il vraiment que le temps avait fait son œuvre et qu’elle revenait la bouche en cœur pour lui ? Ou du moins qu’elle pouvait lui parler sans avoir des envies de le gifler -ou pire. Tu peux t’en vouloir, Mister, autant que tu voudras, ça ne vaudra jamais les six ans vécut après ça.
Millie se sent encore plus offusqué sur sa dernière remarque. You’re so gross. Mais Millie est sournoise, parfois. Elle prend un air faussement désolé, ses mains se plaçant sur sa poitrine en se joignant. Un sourire feint apparait sur ses lèvres alors qu’une voix mielleuse passe ses lèvres. « - Oh, c’est vrai ? Tu es désolée ? » Elle penche la tête sur le côté, sa comédie qui continue encore un instant. Sarcasme qui sorte de ses lèvres comme une litanie. « - Tu ne voulais pas me trahir ? Tu ne l’as pas fait exprès ? » C’était irréaliste comme propos, elle voulait qu’il s’en rendent compte. « - J’ai attendu ces propos siiii longtemps. C’est incroyable… » Elle aurait presque pu continuer mais elle n’en n’était plus capable.
Le masque tombe.
Millie laisse tomber ses bras, perds son sourire niais. « - Et tu vas aussi me dire que tu regrettes, que tu sais que tu m’as blesser, que t’as glisser dans cette fille sans faire exprès ? » Il n’y avait vraiment rien à dire de plus. Millie finit par secouer la tête, avec un rire qui s’échappe. Un rire sarcastique. « - Je suis naïve, mais je ne suis pas la plus naïve des deux. » Elle relève la tête pour le fixer en secouant la tête. « - Sincèrement, tu pensais pouvoir revenir de la sorte avec tout ce que tu as fait ? Comme si les années justifiaient tes actes ? » Rien ne les justifiait. Ni le temps qui passe, ni l’eau qui coule sous les ponts.
Rien.
Millie hausse un sourcil. « - Bien sûre que je suis belle. Mon visage n’est pas entaché par la honte. » Elle n’était pas blanche comme neige, mais au moins elle lui avait toujours été fidèle et loyale. « - Maintenant que la minute est passée, si tu le veux bien, je vais retourner à mon travail et m’occuper des problèmes réels de ce monde. Je ne voudrais pas que par mégarde ma main atterrisse là où tu ne voudrais pas. » Millie enclenche le pas, tourne la poignet et ajoute en se tournant à moitié « - Oh et je parlais de ta figure, n’est-ce pas. » Millie passe la porte en lançant sa chevelure en arrière.
Et en espérant, au fond, qu’il regretterait encore longtemps.
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+ Deuxième enfant de la famille Messina, il espère renouer des liens plus fort notamment avec ses 2 frères qui viennent de revenir à New-York. L'argent n'est pas un problème pour lui, au contraire, mais il garde quand même les pieds sur terre et ne s'en vante pas. A part pour les voitures.
+ Passionné d'automobiles, de courses et de sensations fortes, on ne compte plus les voitures de sa collection. Mais ses deux chouchous : sa Porshe noire et sa Ford Mustang Shelby GT500. Celles-ci, personne n'y touche.
+ Travaille au sein de la Messina Vita Assurance, l'entreprise familiale, ce job c'est un chemin tout tracé depuis des décennies et Aidan est très attaché à la tradition familiale et ne souhaite pas décevoir ses parents. Pourtant, ce n'est pas sa carrière de rêve et il se questionne de plus en plus.
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Il était loin, très loin, le temps où Millie et Aidan partageaient des moments complices et amoureux. Aujourd’hui, la jeune femme qui se tenait devant lui ne semblait avoir que rancœur et frustration à son égard. Chacune de ses paroles agissait tel une lame, courte mais tranchante, qui lui transperçait peu à peu le cœur. Elle gagnant quelques millimètres à chaque seconde, à chaque intonation. La douleur n’était pas brutale, ce n’était pas un uppercut violent, c’était une douleur grandissante, insidieuse, sournoise. Aidan prenait peu à peu conscience que ses mots n’avaient aucun impact sur Millie, au contraire, ils empiraient la situation.
« Millie, je te jure que j’essaie… »
Elle était sarcastique, froide, distante : des adjectifs qu’il n’aurait jamais pensé employer pour décrire son ex petite-amie. Et il devait bien s’avouer qu’il était la raison d’un tel changement de comportement.
« Millie, vraiment, s’il te plaît… J’étais complètement con, je ne me rendais pas compte que… »
Vraiment, savait-il pourquoi il avait fait cela ? Savait-il ce qui l’avait poussé dans les bras d’une autre ? Le frisson ? La passion ? Son excuse de double-vie ? Sa jeunesse ? Rien n’avait vraiment de sens. A l’époque, Aidan avait tout simplement merdé. En beauté. Il s’était perdu dans l’ivresse des soirées, dans la folie des courses et de la vie nocturne, dans le bonheur fugace d’être une autre personne face à des femmes qui ne l’admiraient que pour son physique et ce qu’ils représentaient. Il s’était perdu, et avait perdu Millie. Ce qui comptait le plus pour lui au fond. Même s’il était trop con pour l’admettre à l’époque. Il avait bien mûri depuis mais pas encore assez pour s’excuser platement et simplement. Sa blague douteuse fit l’effet d’une bombe, projetant Millie dans une nouvelle salve de reproches et de sarcasmes. Elle s’échappait peu à peu et il était trop abasourdi pour la retenir. Il ne savait plus quoi dire, quoi faire. Il était perdu.
« Millie… » Ne cessa-t-il de répéter alors qu’elle tournait la poignée de porte, dans un murmure plaintif, plein de regrets. Il voulait la rattraper, poser sa main sur son bras, la retenir de franchir cette porte. Un instant, il hésita même à la plaquer contre le mur pour l’embrasser… Mais il s’était aussitôt ravisé, comprenant que sa main finirait bel et bien sur son visage s’il faisait cela.
« Je suis désolé… » Elle était déjà partie.
« Putain ! » Grogna-t-il alors que la porte se refermait sur lui. Adossé contre le mur, Aidan prit de longues minutes pour repasser le film de cette dernière heure. Il ne s’était pas du tout imaginé leurs retrouvailles de cette manière. Oui, il avait imaginé des cris, des reproches, des regrets… Mais il n’avait pas imaginé qu’elle aurait autant de haine encore en elle, comme si leur rupture datait de la vielle.
Il se retourna, posant sa tête contre le mur. Il l’avait blessée bien plus qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer. Et c’était désormais à lui de prendre la mesure de ses actes. Après l’avoir oublié pendant plusieurs années, il était désormais temps de faire face à tout ce qu’il avait enfoui… Adaline ! Le prénom de la meilleure amie de Millie le frappa soudainement… Comme s’il n’en avait pas assez reçu jusque-là. Il devait absolument aller la voir. Elles allaient bien évidemment se recroiser. Et Aidan le savait, elles mettraient bien moins de temps à se rabibocher. Si Adaline balançait à Millie ce qui s’était passé après son départ, il était foutu. Encore plus que maintenant. Alerte rouge. Il allait devoir l’avouer lui-même….
Il sortit son téléphone de sa poche et envoya un texto à @Adaline Luciano ...
Aidan a écrit:
Ada... Il faut qu'on se voit...
Il remit son téléphone dans sa poche de jean arrière, respira un bon coup et après dix minutes passées enfermé dans cette pièce, reprit le chemin de la réception et traversa les grandes portes du Palais de Justice.
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