•• Métier / études : Thanatopracteur, celui qui donne une apparence vivante aux corps sans vie.
•• Quartier d'habitation : Brooklyn pour le moment.
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Le petit plus Triggers: cruauté envers les animaux/enfants Warnings: mort, sang, sexe, Pronoms IRL: elle Pseudo: Hypnoze Pseudo discord: _hypnoze Multicomptes: Azraël, Ulysse, Rhys, Eden, Louve, Elio, Lylla, Charlys, London, Cassian, Cole, Lorenzo Habitude rp: Tu, entre 300 et 1000 mots, rythme variable. Couleur rp: #0033cc Disponibilité rp: 3/3
Octave Lockser
Dim 14 Juil - 15:30
˜ ˜ ˜ { “ - Pour bien faire les choses, il faudrait commencer par divorcer. ” feat Eliette Abécassis } crédit/ bricole gif : tumblr feat. @Everleigh Fitzgerald
Divorcer. Le mot était tombé. Telle une goutte de pluie dans le Sahara. Tel un brin de vent qui venait rafraichir un temps caniculaire. Divorcé. C’était tombé comme ça. D’un seul coup. Rapide. Puissant. Sec. Sauvage. Mais prévisible. Car tu le savais et elle le savait. Ce n’était qu’une question de temps que l’un de vous deux demandes le divorce. Que vous étiez sur un pont instable depuis des mois et que la meilleure solution pour survivre était que l’un saute du pont pour en rester qu’un. Tu le savais que ça se finirait comme ça. Qu’à force de trop aimer quelqu’un si différent, la fin n’était que prévisible. Déchéance. Brutale. Passionnée. Comme était votre relation. Tu poussas un soupire en jetant un coup d’œil sur les documents. Tu ne savais plus qui avait eu le courage de prononcer le mot divorce. Elle au milieu d’une énième dispute ? Ou toi qui avait une rude journée de boulot lui avait clairement dis que votre relation n’était plus vivable. Surtout pour le bien de votre fils Grey. A cette pensée, tu serras le stylo que tu avais entre les doigts. C’était aussi pour Grey que vous le faisiez. Voir ses parents se disputer sans cesse alors qu’il n’avait que sept ans ce n’était pas sain. Des parents ne pouvaient pas faire ça. Ne pas s’entretuer dans la cuisine pour finir par se réconcilier sous l’oreiller. C’était plaisant mais pas sain. Pas vivable. Et tu voulais ce qu’il y avait de mieux pour Grey. La famille avait toujours été importante pour toi. Même si la tienne était loufoque tu aimais tes parents et tes sœurs. Tu voulais donner les mêmes valeurs que tes parents t’avaient données. Des valeurs que forcément tes beaux parents ne voulaient absolument pas à leur petit fils et héritier direct. Ca aussi c’était un sujet de dispute souvent avec Ever. Ses parents. Son éducation trop stricte. Trop pesante. Alors que la tienne était la liberté et la folie. Tu poussas un soupire en tournant une page du contrat du divorce. Vous étiez trop différent avec Ever. Pourtant ça ne t’avais pas empêché de l’aimer. Comme un fou. De la première fois que tu l’avais vu. Tu avais aimé sa force de caractère. Son physique. Sa douceur derrière des traits froids formés par l’éducation de ses parents. Tu l’avais aimé. Passionnant. Sauvagement. Amoureusement. Et tu l’aimais encore. Pour ça que cette situation n’était pas facile. Autant pour elle que pour toi. L’amour pouvait faire mal. Très mal. Le tien était l’effet d’une tornade. D’un séisme. D’un volcan en éruption. Et il était trop tard pour l’arrêter. Posant ton stylo, tu te massais les tempes au bout de tes doigts. Tu t’étais résolue à accepter la situation. Que pour Grey c’était mieux que ses parents soient heureux séparément plutôt que se déchirait ensemble. Et tu devais signer ses papiers de divorce. Ils te narguaient depuis que tu les avais reçus ce matin. Tu étais le premier à les avoir reçus. Tu secouas la tête. Tu ne trouvais pas ça juste que tu sois le seul à faire ça. C’est ainsi que poussé par un esprit impulsif, que tu attrapas ses foutus documents ainsi que ta veste en cuir. Tes clés de ta moto étaient à l’intérieur. Tu fermas ta boutique bien plus tôt que prévu. Les morts attendront un jour de plus. Ta moto en marche, tu filas dans les rues de New York. Et tu arrivas rapidement vers où tu habitais. Ou ta femme ou futur ex femme habitait encore. Grey était en vacances chez tes parents. Et tu ne savais pas si elle était la ou non. Tu pénétras à l’intérieur de chez moi et le silence te répondait. Tu étais rarement chez toi tôt. Les papiers dans les mains tu les posas sur l’ilot central. Tu avais besoin d’un remontant et c’est comme ça que tu trouvas une bière dans ton frigo. Plus qu’à l’attendre. Plus qu’à l’affronter une nouvelle fois. Une nouvelle bataille à l’horizon. Puissante. Passionnée. Destructrice.
« Everleigh Fitzgerald »
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•• Date d'arrivée : 07/07/2024
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•• Quartier d'habitation : Manhattan Upper
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La journée avait été rude, mais pas seulement, la vie tout entière en ce moment pour Everleigh était difficile. À peine un an qu'elle et Octave étaient venus poser leurs valises à New York, que le mot "divorce" avait déjà été prononcé. On ne savait plus si ces mots sortaient d’Evy ou d’Octave. Une chose est sûre, ils avaient été prononcés et Ever ne se sentait pas bien à ce propos. Malgré qu’elle voue corps et âme à son travail et rien d’autre, voir son mariage avec Octave qu’elle connaissait depuis qu’elle avait quatorze ans ne lui faisait pas plaisir, bien au contraire. Même si elle essayait de ne pas le montrer, de ne rien laisser transparaître, elle était dévastée, son cœur était brisé. Mais à quoi bon se battre contre vent et marées quand on savait pertinemment que tout serait voué à l’échec ? Octave et elle, c’était terminé. Elle ne savait pas comment ils avaient pu en arriver jusqu’à ce point. Ils passaient leur temps à se déchirer, à s’engueuler, à s’envoyer des choses ou des mots terribles. Grey n’avait que huit ans. Il était témoin de ses mauvaises choses qui se passaient entre ses parents. Il n’y avait rien de bon là-dedans.
Ever avait fait en sorte de travailler le plus tard possible. Pour ne pas faire face à ses problèmes, a son mari, a son divorce, a la fin de son mariage. Elle était restée dans Fitz Enterprise, le building là où elle travaillait à Manhattan. Ses employés avaient quitté le bâtiment les uns après les autres, laissant la PDG seule dans les lieux comme elle l’avait désirée.
Bien des heureux plus tard, elle se décida à rentrer chez elle. Pensant n’y trouver personne puisque son fils était en vacances chez ses grands parents et Octave surement toujours dans sa boutique. Quelle fut sa surprise quand en arrivant elle vit la moto de son mari garée devant la maison. Elle poussa un soupire en regardant l’engin. Elle savait que ça n’allait surement pas bien se passer. Elle entra finalement dans cette maison qui était la sienne et toujours celle de son mari après tout. Elle referma la porte derrière elle et referma d’un tour de clé la serrure. Elle retira les clefs et les déposa sur la petite table dans l’entrée. Elle retira sa veste et se dirigea vers la lumière dans la cuisine. Elle trouva son mari, une bière à la main.« Salut… » elle passait devant lui pour rejoindre le frigo aussi et prendre à son tour une bière. Sans rien dire de plus. La tension était déjà à son comble sans qu’ils n’aient prononcé un seul mot. En se retournant elle vit des papiers sur le bar devant eux. Elle les fixa et remarqua que c’était les papiers du divorce. Son cœur se serra intensément. Elle ouvrit sa bière à l’aide d’un ouvre bouteille et s’assit sur le rebord du plan de travail en buvant une gorgée. Elle expira comme si elle venait d’avoir un soulagement après avoir prit cette gorgée.
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"Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre" ~ Tu sais ce qui a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est d’pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s’en aller... Tu la perds à jamais.
« Octave Lockser »
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Octave Lockser
Lun 5 Aoû - 19:55
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La bière coulait dans ton œsophage. Rafraichissante. Hydratante. Donnant du courage liquide. Car il t’en fallait. Du courage. Rien que la vision des papiers que tu avais posé sur ton ilot central te le faisait le rappeler. Comment de simples papiers pouvaient détruire plusieurs vies ? C’était réduit à ça finalement des années de bonheur intense ? A un bout de papier où tu devrais griffonner ton identité et Everleigh les siennes également. Et c’est tout. C’était fini. Tu te passas une main dans tes cheveux que tu trouvais bien trop long à ton goût. Même ça tu n’avais pas eu le temps de le faire. Trop absorbé dans ton boulot funeste pour oublier que ta vie personnel tombait en ruines. Comme ça. D’un seul claquement de doigt. En étant honnête avec toi-même, tu le savais que ça allait arriver. Que les disputes étaient beaucoup trop nombreuses pour être saine. Qu’après des années d’amour et d’opposition forcément la flamme pouvait s’éteindre. Mais tu avais toujours mis ça au lendemain. Espérant. Croyant que finalement les gens avaient tord. Que même si vous étiez différent, ça allait fonctionner toute votre vie. Tu revoyais encore le visage de ton beau père te dire que ce n’était qu’une question de temps que sa fille te jette. Qu’elle méritait bien mieux qu’un mec qui l’avait mis enceinte jeune. Tu lui avais montré par des années de mariages que tu étais toujours la. Mais tu le savais. Tu pouvais déjà entendre le « je te l’avais dis » avec le regard cynique qu’avait ton beau père. Au moins ça Ever ne l’avait pas hérité. Un bruit de porte te fit lever la tête et quelques minutes plus tard, tu voyais Ever venir te rejoindre dans la cuisine. Aussi étonnée que toi de te voir si tôt à la maison. Souvent, vous vous évitez. Mais pas la. « Salut. » L’évitement était préférable. Mais tu ne pouvais pas. Pas lorsque tes yeux se reposèrent sur les papiers qui te narguaient. Tu les maudissais mais les enviaient aussi. Tu savais que c’était la meilleure des solutions. Pour le bien de Grey. C’était pour lui que vous faisiez ça. Autant avoir deux parents heureux célibataires que des parents ensemble qui se grippait le chignon à chaque fois que l’un respirait trop fort non ? Tu portas un regard sur ta femme. Bientôt ex femme si tu signais ses bouts de papiers. « Je les ai reçu ce matin. Je ne les ai pas encore signés. » Pas encore. Mais tu allais le faire non ? C’était ce que vous avez convenu tous les deux. N’est-ce pas ? Pour votre fils. « Putain. » Tu poussas un soupire. « Quand est-ce que ça a merdé ? » Car toi tu ne voyais vraiment pas où. Tu te souvenais de l’époque où c’était si facile avec Ever. Que l’amour battait son plein. Des disputes il y en avait. Mais pas autant comme maintenant. Tu avalas une nouvelle gorgée. Prendre du courage liquide. Pour affronter la tempête qui n’attend qu’une chose. S’abattre sur vous deux. Pour vous envoyer très loin dans le décor.
« Everleigh Fitzgerald »
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La soirée télé ou lecture d'un livre, ce ne serait certainement pas pour ce soir. Les nuits se ressemblaient dernièrement, seule dans son grand lit froid qu'elle partageait autrefois avec son mari. Un verre de vin, des pâtes ou des plats tout préparés parce qu'elle n'avait pas le temps de cuisiner. Elle ne le prenait pas vraiment, du moins. Everleigh les connaissait ses nuits froides, vides où Octave préférait rester sur le canapé ou dans sa boutique afin d'éviter les engueulades, les prises de tête. Mais, ce soir il allait en être différent. Cette moto garée devant l’entrée à l’arrivée d’Evy était différente. D’habitude, elle n’était pas là, pas éteinte, si « tôt » dans la soirée. D’habitude Evy faisait tout pour éviter de voir la vérité en face, elle s’occupait l’esprit ou s’occupait tout court. Quand elle était entrée dans cette maison qui était la leur, elle avait tout de même quand même senti l’ambiance froide et morose. Les embrassades qu’elle avait avec Octave autrefois n’étaient plus. Les longues soirées à refaire le monde autour d’une bouteille de vin et d’un bon repas préparé ou commandé étaient très loin. Les nuits à faire l'amour pendant des heures, envolées. Toutes ses choses étaient désormais inexistantes. Everleigh, qui était encore une Lockser, était entré dans cette maison en sachant pertinemment que tout serait lugubre, froid et même peut-être violent. Elle avait trouvé Octave dans la cuisine, une bière à la main. En passant, elle avait aussi aperçu ses horribles papiers de divorce qui n'attendaient plus que leurs signatures à eux deux. Peut-être même que son mari avait déjà posé sa marque dessus, qui sait ? Elle s’était elle aussi servi une bière et avait décidé de s’asseoir sur le plan de travail en face de son mari. Las de toutes ces mauvaises choses qui avaient pu se produire ou qui allaient arriver.
Elle avait lâché un « Salut ». Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait laissé échapper cette forme de courtoisie, puisque d’ordinaire ils s’évitaient et s’ignoraient totalement. Elle avait peut-être envie de déposer les armes une dernière fois, elle était fatiguée, lassée de tout ça. Son mari avait répondu avec un « Salut » similaire qui laissait entendre autant de désespoir que pour elle. Ses yeux se posèrent sur ses fichus papiers qui étaient posés sur la table qui les séparaient. « Je les ai reçu ce matin. Je ne les ai pas encore signés. » Le regard d’Evy se dirigea sur les feuilles, pour ensuite se diriger vers les yeux de son mari. Elle allait dire quelque chose, quand elle fut coupée par une injure prononcée par Octave, un « putain » qui semblait sortir du plus profond de ses entrailles. Elle releva les sourcils étonnés par ce geste et à la fois pas très étonnée, car si elle avait pu, elle l’aurait fait elle-même. Il soupira « Quand est-ce que ça a merdé ? » puis but une nouvelle gorgée. Everleigh soupira à son tour « J’en sais rien…» avoua-t-elle à son tour en haussant les épaules et buvant elle aussi une gorgée de sa bière fraiche pour se donner du courage. Elle déglutit un instant et, en un murmure, finit par avouer à son tour « Je t'aime et je crois que je t'aimerais toujours, mais ça ne marche plus. » Répondit-elle dans un ton évasif et perdue en posant son regard dans le vide. Elle ne répondait pas à la question qu'il lui avait posée, car elle n'avait pas la réponse. Elle ne savait pas quand, ni pourquoi ça avait merdé. Ils avaient toujours été heureux ensemble. Les choses avaient changé sans qu’ils ne s’en aperçoivent. Ils devaient signer ces papiers et divorcer une bonne fois pour toutes.
Le regard d'Evy chercha celui d'Octave « Pourquoi tu ne les as pas signés ? » demanda-t-elle curieuse. C'est vrai ça, il avait reçu les papiers qu'il avait demandés, non ? Qu'est-ce qu'il attendait ? Il n’y avait plus vraiment grand-chose à attendre. C’est dingue ce que deux petites signatures allaient pouvoir engendrer. Une séparation de famille, d’un couple, d’une vie, de projets. Beaucoup de dégâts pour un si petit geste. Juste une signature, simplement un coup de stylo. Les voilà qui se tenaient comme deux vieux c*ns à se demander pourquoi, comment ils en étaient là. Est-ce qu’ils allaient pouvoir répondre à ses questions ? Réussir à avancer ou simplement rester là comme deux idiots à ne pas savoir quoi faire ni comment. Evy avait les mains posées sur ses cuisses, elle restait figée, là, en face d’Octave. Cette situation n’allait pas lui convenir durant très longtemps. Elle allait sûrement prendre la fuite d’ici peu. Elle ne signerait pas ses fichus papiers de divorce ce soir.
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