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Samedi ! La fin de semaine est afin arrivé après le rentrée scolaire !  Je n’en pouvais plus. Combien de fois suis-je levée et assise dans une journée. J’espérais ne pas avoir encore des travaux qui se rajoutent. Une rentrée simple sans surcharge, mais le petit bonhomme dans sa toge blanche ne m’as pas attendus le supplier. Non que je sois croyante. Je suis écrasée dans mon divan, incapable de m’activité. Mon corps refuse de bouger sauf pour appuyer play sur ma manette pour regarder 2 broke girl. Je regarde le tableau en haut de la télé qui tire un peu vers la droite. Laissant la ville de Tokyo chuté dans un faux gouffre. Mon colocataire est endormi dans sa chambre. Aucun bruit venant de cette pièce. Casse-Noisette monté sur le canapé en me réclamant des câlins en venant appuyer sa tête contre mon avant-bras. Son petit ronronnement me rassurant. « Coucou, bébé ! » J’avais un plan initial ! Disons qu’il est mis de côté, mais rien à faire. Je n’y arrive pas. J’avais proposé à May de venir passer la journée ici pour cuisiner et passer une journée entre filles. Callum devait partie plus tard dans la soirée pour nous laisser a paix. Il faudrait bien que je m’active un peu. Sauf qu’une petite boule à poile vient s’assoir sur mes cuisses. Ses petites pattes bougeant contre mon ventre. En souriant, je lui gratte le dessus de la tête entre les deux yeux. Je me sentais comme une grosse loque en tenue de yoga. Un pantalon moulant beige-brun et un débardeur noir. Un ensemble confortable. Il n’y a pas à dire Lululemon est une boutique parfaite pour ce genre de pièces de morceaux. Mon placard est rempli de leurs dernières collections. Pour une sportive que je suis… Je semble plus à bélouga paresseux. Je suis certaine que lorsqu’elle franchira la porte, ma motivation sous la normale redeviendra ce qu’elle est habituellement. Ma tête me dicte de bouger mon popotin, mais je suis la prisonnière de ma puce. Pas question, je reste dans mon divan, dans mon ensemble avec Casse-Noisette sur mes cuisses.  « Qui est la plus mimi ? ROH C’est toi ! » Dis-je en tournant la tête vers la porte. Elle arrivera bientôt surement.  

Sa tête berce vers le côté. Une patte appuyant sur mon ventre alors qu’une griffe se prend dans mon haut. Il tire encore et encore tentant de se déprendre. Mes lippes se serrent une contre l’autre. Un rire moqueur se faisant arrêter contre elles. Cette petite boule de poile n’aurait guère apprécié un rire étouffer. Ce chat, dont le prénom est inspiré de mon ballet préféré, n’apprécie guère qu’on se moque de lui. Sa petite mine vient facilement à nous faire comprendre cette haine. Bien qu’elle reste passagère. Un matou orgueilleux. « Ma petite femme chérie ! » Dis-je alors que la porte s’ouvrit. Ma Vietnamienne préférer venait tout juste de s’annoncer que Casse-Noisette me délaissait. Sa queue bien haute pour me faire comprendre que j’ai perdu le privilège de lui flatter le crâne.  « Putain que oui ! J’ai autant de faim qu’un homme en manque de vagin ! » Cette langue sale qui laisse sortir comme à mon habitude un langage bien grossier. Le chat s’approche de May. Il commence à parler. Un miaulement en continu. Je me lève en approche vers elle. J’ouvre les bras pour lui faire comprendre que je désire un câlin bien avant cette chose à quatre pattes qui me trompe et me vole tous mes amis.

Assis confortablement sur mes cuisses, ses petites pattes bougeant d’avant en arrière. Sous un ronronnement adorable, il appréciait cet instant de paix. Mais, un homme reste un homme. Qu’il soit un chat ou un humain. Son petit corps se tourna rapidement pour rebondir sur ses quatre pattes. Casse-Noisette si avança vers May. Sa tête percuta sa cheville avant de se glisser contre ses jambes. ‘’Flatte-moi femme’’, voilà ce qu’il lui disait. Ce matou est bien possessif. À vrai dire, il aime trois personnes : May, le coloc et moi. En me levant, je reste figée sur place. Prise dans la glace dans une position comique. Entre assise et debout. « Son abominable esclave ! Putain de merde ! Moi jurer ? » Je ne suis pas si mal polie. D’accord ! Je suis une femme, mais je parle souvent comme si j’ai une queue entre les jambes. Il est certain que si j’étais un homme je pourrais bien paraitre malgré mon langage salé. Bon, je ferais l’hélicoptère aussi.

En allant vers elle, me coller contre son corps. Un câlin fort comme si je ne l’avais pas vu depuis quelques années. Pourtant, entre moi et May, nous sommes amies. Elle est ma sœur astrale. « Moi aussi, ma chérie. » Cette petite femme est une perle. Mon diamant qui m’a permis d’avancer avec les moqueries et les humiliations nombreuses que j’ai eues dans le passé. Une semaine ou deux jours sans se parler ne sont pas acceptables entre nous. « Roh ! Dommage ! J’aurais pensé que tu aurais été au sexshop nous acheter quelques jouets. » Mon rire se presse contre ma langue et sort. Je me frotte la fesse. « Aie ! Tu vois Casse-Noisette ! Comment tu peux aimer une nana qui frappe ta maman ?? » Il pose le regard sur nous en miaulant comme si rien n’était. « Franchement Maymay ! Oui ! Une jolie shorty rouge. Tu veux le voir ? Je pense que nous avons acheté le même chez Victoria Secret quand nous avons été ensemble. » Je fais mine de baisser mon bas sans le faire. Je sais très bien qu’elle va me dire non. J’arrête en riant.  Je vais m’assoir sur l’un des tabourets de l’ilot du centre. « May Lan Pham qui conteste mon vagin ? »   J’hausse l’arche sourcilière. « Un an… Je ne sais plus. Les études prennent tout mon temps. » J’ai des jouets comme toutes adultes normales. Sauf qui me manquait un chibre bien dur et en chair.