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{  “ - L'oubli de ses propres fautes est la plus sûre des absolutions.  ”
feat  Konrad Adenauer }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Alasdair MacLaine , @Feyre Whitecloud , @Jayden Davies ; @Austen Blake , @Zachary Smith

Tu portas ton regard sur le carton d’invitation que tu avais reçu. Tu avais toujours eu l’habitude d’être invité à des somptueuses fêtes vu ta famille et le boulot que tu faisais. Mais aucun carton ne t’avais fait cet effet. Comme un coup de massue en plein cœur. Comme si on te roulait dessus. Comme si on avait enlevé l’oxygène. Tu portas une main à ton cœur et repris ton souffle. Tu ne devais pas céder aux crises de paniques. Tu savais en reconnaitre. Et ce bout de carton que tu fis voler dans ton appartement en était responsable. Tu trouvas tes clés dans une des poches de ta veste et claqua la porte de ton appartement derrière toi. Tu avais besoin d’air. D’oublier tout ça.  Tandis que tu claquas ta porte d’entrée, le bout de carton fini sa course sur ton canapé. Il était écrit en lettres calligraphiques « vous êtes cordialement conviés au bal des anciens élèves. ». Si tu avais adoré l’université et tes amis, cet épisode de ta vie te rappelait le serment que vous avez scellé ensemble. Scellant en même temps le sort de votre groupe d’amis. Emportant avec vous l’audience vérité. Celle d’un homicide. Non. Tu voulais tout oublier. Tu y étais pourtant bien arrivé. Jusqu’à que cette invitation n’arrive jusqu’à tes prunelles. Tu n’iras pas à cette soirée

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Alors pourquoi tu étais au lieu de rendez-vous quelques semaines plus tard ? Habillé d’un élégant smoking blanc qui mettait en avant tes yeux. Tu avais oublié cette invitation jusqu’à que tu la retrouves en faisant ton ménage. Et sur un coup de tête, tu étais venu. Tu savais que c’était mal. Que tu allais picoler pour oublier tout ça mais tu voulais venir. Voir comment étaient les autres. Étaient-ils dans le même état que toi ? Tu avais perdu contact avec la majorité de ta bande. Non par envie mais parce qu’en les voyant, ça te faisait souvenir de l’accident mortel cette nuit la alcoolisé. C’était plus facile d’éloigner des amis même si ça t’en avais couté. Ils étaient comme ta deuxième famille. Et c’était aussi pour ça que tu étais venu. On t’avait donné un petit carton que tu avais de l’attaché sur ta veste de smoking blanc. C’était écrit ton prénom dessus. Pour que les gens savent qui tu étais vu que des années étaient passés depuis tes années universitaires. C’était une connerie d’être venue. Tu affichas des sourires et des brèves discussions à des gens que tu ne rappelais pas leur existence. Merci les cartons pour dire leurs prénoms. Tu ne trouvas pas les personnes que tu cherchais. Eux avaient du faire le bon choix de rester chez eux plutôt que de se faire du mal en venant ici. Tu n’étais pas sado pourtant Enzo. Repenser au passé ce n’était pas bon, on te l’avait déjà dit ! Ce n’était pas une bonne idée d’être venu. Un verre et tu partirais. Tu poussas un soupire et bifurquas jusqu’au buffet. Au moins ils avaient fait un gros buffet pour l’occasion. Rien d’étonnant vu qu’ils avaient convié plusieurs générations et non une seule promo. Ici, on ne faisait jamais rien comme tout le monde. Tu trouvas l’alcool rapidement et tu demandas un verre à l’employé qui s’occupait du bar. Ce qu’il avait de plus fort en stock. Tu le regardas prendre un alcool et faire glisser l’alcool dans un verre. Plus vite, il te le donnait. Plus vite tu allais le boire. Et plus vite, tu partirais loin. Très loin de cet endroit. Et tu allais reprendre ta vie de quarantenaire comme si cette soirée n’était le fruit que de ton imagination. Oui. C'était une mauvaise idée d'être venu ici. Vivement que tu te tires.