Sorry we missed you

feat. @aria vasseur ☾

Jamais je n’aurais pu croire qu’elle puisse me faire une chose pareille. J’avais conscience que je n’avais pas été exemplaire avec ma jalousie, mais finalement...est-ce que je n’avais pas eu raison d’être aussi jalouse ? Puisqu’au final, ce que j’avais toujours craint était finalement arrivé. Quand j’avais appris sa trahison, j’avais pris comme un coup de poignard dans le cœur. Il n’y avait rien de pire dans la vie que d’être trahie de la sorte par la personne en qui on avait le plus confiance, celle que l’on aimait par-dessus tout, celle avec qui on voulait vivre, celle que l’on considérait comme la femme de sa vie. J’avais d’abord cru que j’étais dans un cauchemar, mais rapidement j’avais pris conscience que c’était malheureusement bien réel, elle m’avait trompé et je ne pouvais pas lui pardonner ça, surtout compte tenu de la personne avec qui elle avait fait ça. Après avoir appris qu’elle m’avait trahie, tout était allé très vite, parce que je voulais en finir, je voulais qu’elle sorte de ma vie, je voulais passer à autre chose, et oublier. Mais elle était la mère de nos filles, alors je savais que je ne pourrais pas la rayer complètement de ma vie, et de savoir que je serais contrainte de la croiser pour la garde d’Ambre, Agathe et Nala me posait un véritable problème. Toutefois, je ferais les efforts nécessaires pour que tout se passe pour le mieux pour les filles, je souffrais bien assez de la situation, il n’était pas question qu’elles subissent les conséquences des actes d’Aria. Alors, je faisais face, en apparence du moins, parce qu’en réalité j’étais au fond du trou. En très peu de temps, j’avais tout perdu, tout ce que j’avais construit avec Aria, tous nos projets étaient tombés à l’eau. Nous avions divorcé, vendu la maison, j’avais trouvé un appartement dans le Queens, ce n’était pas aussi bien que notre maison, c’était évident, mais les filles avaient la place de grandir convenablement, alors c’était le principal. Pour ma part, ma vie avait littéralement changé, jusqu’à mon métier. J’avais fait en sorte de ne plus rien avoir qui puisse me faire penser à mon ex-femme, mais j’étais face à nos filles chaque jour, cependant l’idée de pouvoir croiser celle avec qui elle m’avait trompé chaque jour, c’était au-dessus de mes forces, alors changer de métier avait été la meilleure des décisions que j’avais pu prendre après celle de demander le divorce au vu de ce qu’elle m’avait fait. Aujourd’hui, elle devait passer pour récupérer les filles, et cette idée me donnait déjà la boule au ventre. Je ne savais pas si je saurais un jour ne plus lui en vouloir pour ce qu’elle avait fait, je l’espérais pourtant, car je n’avais pas forcément envie de finir mon existence avec un trou béant dans la poitrine à cause de la trahison d’une femme, de ma femme, de mon ex-femme. En rentrant de l’école, je m’étais occupée de préparer les affaires des filles afin que tout aille vite quand Aria viendrait les chercher. Moins je la voyais, et mieux je me portais, il était question de mon bien-être, je n’avais pas envie de m’effondrer devant les filles, je devais être forte, pour elles. Quand j’entendis frapper à la porte, je jetais un coup d’œil à l’horloge et supposais que compte tenu l’heure, ce devait être Aria, alors je soupirais, étrangement le temps était passé beaucoup trop vite, et j’aurais aimé pouvoir l’arrêter pour ne pas avoir à la croiser, plus jamais. Je demandais alors à Nala d’aller ouvrir la porte, je ne me sentais pas capable de me retrouver directement face à elle. Toutefois, je n’étais pas loin derrière pour jeter un coup d’œil tout de même, au cas où ce ne serait pas Aria. Je les laissais rapidement se retrouver en approchant à mon tour, tenant Ambre dans les bras et suivie de près par Agathe. La voir ainsi, me sourire, c’était horrible pour moi, car je me rendais compte de ce que j’avais perdu, de ce qu’elle avait gaché. Moi, je ne pouvais pas lui sourire, c’était trop me demandé. Je restais polie déjà, c’était bien, il ne fallait pas m’en demander plus, il était clair que je n’allais pas être aimable non plus. « Salut. » répondis-je sèchement. Puis je restais statique à regarder les filles retrouver leur mère, cependant je ne lâchais pas un mot. Je n’avais pas envie de parler, et je n’avais rien à lui dire de toute manière. A sa première question, je me contentais de hausser les épaules, je ne voyais pas en quoi comment j’allais la regardais, nous n’étions plus ensemble que je sache. « Les filles vont très bien, elles sont heureuses de te retrouver. J’ai préparé les affaires dont elles ont besoin pour la semaine. » me contentais-je de répondre avant d’aller récupérer les sacs que j’avais préparé pour les poser dans l’entrée afin qu’elle puisse les emmener. « Autre chose ? » demandais-je avec qu’une hâte, qu’elle s’en aille, parce que la voir ainsi, c’était beaucoup trop dur pour moi.

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Je sentais qu’elle me fixait, et elle tentait de me sourire, sans doute en espérant que je lui souris en retour, mais j’en étais tout bonnement incapable. Je me sentais mal, terriblement mal, mais je prenais sur moi, car il n’était pas question de craquer, pas devant les filles. Il fallait que j’arrive à tenir le coup au moins jusqu’à ce qu’elles partent. Sauf que contre toute attente, Nala ne semblait pas décidé à ce qu’elles s’en aillent rapidement. Voilà qu’elle demandait à ce que l’on mange toutes ensemble ce soir. Mais à quoi jouait-elle exactement ? Je soupirais doucement, afin que cela ne se remarque pas. Mais je voyais bien le regarde implorant de la petite fille. Je n’avais pas envie de dire oui, je n’étais pas certaine d’être capable de supporter ne serait-ce qu’un repas en présence d’Aria. Si je refusais, j’allais encore passer pour la mère méchante, alors qu’Aria était la mère gentille qui disait toujours oui. D’ailleurs, quand elle répondit à Nala, c’était encore moi qui allais passer pour la méchante, elle ne lui disait pas non mais que sans doute j’avais d’autres choses à faire. Je levais les yeux au ciel sans rien dire, puis je sentis mon cœur se serrer quand Nala se mit à pleurer. Je ne supportais pas de voir ma fille pleurer de la sorte, cela me brisait le cœur. Aria était en train de tenter de la consoler, moi je me mordais la lèvre, réfléchissant à ce que j’allais faire. Mais concrètement, je ne pouvais pas laisser Nala dans cet état. Je vis alors Aria me regarder, attendant que je donne ma décision. Cela ne me faisait pas plaisir, mais il fallait que je fasse l’effort. J’avais conscience qu’Aria aurait la sensation d’une certaine victoire peut-être, mais je ne comptais pas qu’elle y croit trop. « Ok, mangeons ensemble ce soir, mais juste une fois, d’accord Nala ? » annonçais-je en essayant d’être claire concernant la fait que ce ne serait qu’une seule fois et qu’il ne fallait pas que ça devienne une habitude. Je vis des étoiles dans les yeux de Nala, et alors que j’acceptais que l’on mange ensemble ce soir, elle s’arrêta instantanément de pleurer et vint me sauter dans les bras pour me faire un énorme câlin en me remerciant. D’un côté, j’étais contente de faire plaisir à Nala, d’un autre côté je me rendais compte que ce repas allait être un véritable calvaire pour moi, parce que j’avais l’intention de pouvoir m’effondrer une fois seule, et là j’allais devoir rester forte encore un moment. « Par contre, je n’ai pas le courage de faire à manger, alors on commandera quelque chose. » dis-je sèchement à Aria. Clairement, je n’avais pas envie de cuisiner et jouer à la petite famille parfaite après ce qu’Aria m’avait fait, je ne pouvais pas l’accepter, c’était beaucoup trop dur.  

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Je soupirais à la réponse d’Aria, parce que je n’aimais pas du tout la tournure que tout cela prenait. A la base, Aria était juste censée récupérer les filles et s’en aller, finalement ça allait se terminer en dîner, chez moi, et Aria se proposait de cuisiner, comme si tout était normal et que nous étions encore une famille unie, et encore mariée avant qu’elle ne m’avoue m’avoir trompé. J’allais refuser sa proposition, mais Nala fut bien plus rapide que moi pour répliquer, et elle réclamait en prime les lasagnes d’Aria. Evidemment, je ne pouvais plus refuser, parce que je me fichais bien de faire de la peine à Aria, après tout c’était elle qui m’avait fait mal en premier, mais je ne voulais pas blesser Nala, alors je me contentais de lever les yeux au ciel sans rien dire. J’allais devoir prendre sur moi et supporter ce dîner avec Aria, alors que je n’en avais pas du tout envie, clairement ce n’était pas ce que j’avais prévu. Je fusillais Aria du regard, pour qu’elle comprenne que je n’étais pas d’accord avec ça, mais je restais silencieuse, je n’avais pas l’intention de m’y opposer, car je serais une nouvelle fois passer pour la méchante alors que je n’étais en rien responsable de la situation dans laquelle était notre famille aujourd’hui. Quand Aria proposa de coucher Ambre et Agathe avant le dîner, je me contentais de hocher la tête, elle n’avait pas tort, si ces terreurs ne faisaient pas une petite sieste avant le repas, ce dernier serait encore plus un calvaire que ce qu’il allait déjà être. « Oui, je t’en prie, fais comme chez toi… » lançais-je sèchement avant qu’elle n’aille coucher les jumelles. J’étais restée dans le couloir pendant ce moment-là, je rangeais un peu les affaires que les filles avaient laissé partout et je dégageais un peu l’espace de leurs sacs prévus pour aller chez Aria, afin d’éviter que quiconque ne trébuche dessus. Au retour d’Aria, je sursautais quand elle me posa une question. Simplement, que je n’avais plus vraiment l’habitude qu’elle soit là. Je haussais les épaules tout en regardant autour de moi, elle avait sûrement dû filer dans sa chambre. « Je n’en sais rien. » répondis-je simplement sans en dire plus, parce que je n’avais rien à dire, et surtout je n’avais pas envie de lui parler. Je sentais les larmes me monter aux yeux en écoutant Aria me parler. Tout était triste dans ce qu’elle disait, parce qu’en réalité je me rendais compte à quel point tout cela était un gâchis, elle avait tout gâché, notre mariage, notre famille, et maintenant il fallait que je fasse des efforts, mais c’était au-dessus de mes forces. « Il fallait y penser avant Aria. Clairement, je ne suis pas prête de te pardonner, et je ne sais pas si je pourrais le faire un jour. Pour les filles, je fais ce que je peux. Mais je t’en supplie, évite d’accepter un dîner comme ça la prochaine fois, c’est encore trop tôt. Alors je sais qu’elles n’y sont pour rien, mais pour le moment c’est difficile de faire comme si tout allait bien alors que simplement te regarder, c’est trop dur pour moi quand je pense à ce que tu m’as fait. » lâchais-je en sentant mon menton trembler légèrement. Je ne devais pas me mettre à pleurer, ainsi j’inspirais un grand coup et me dirigeais vers la cuisine pour aller boire un verre d’eau.  

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J'étais partagée entre deux sentiments, parce que j'étais à la fois furieuse qu'Aria reste pour le dîner, comme si tout allait bien, mais au fond de moi, une infime partie de moi était heureuse qu'elle soit là, parce que ça me rassurait, parce que c'était ça ma vie normalement, elle, moi, et les filles. Mais elle avait dérapé et ma vie avait explosé, j'avais l'impression, et ce n'était pas qu'une impression au final, d'avoir tout perdu. J'avais tout perdu. En commençant par la femme que j'aimais, la femme de ma vie, mais j'avais aussi perdu ma vie de famille, celle à laquelle je tenais tant. Egalement, j'avais perdu mon travail, même si ce choix de reconversion était de ma propre initiative et cela me plaisait très bien comme ça puisque je détestais mon précédent métier, mais c'était grâce à lui que j'avais rencontré Aria au final. Alors, aussi difficile que cela puisse être aujourd'hui d'essayer d'encaisser ce qu'elle m'avait fait, elle et moi nous avions été heureuse lorsque nous étions ensemble, puis nous avions eu deux merveilleuses petites filles, et Aria avait également adopté Nala. Notre vie était, à mes yeux, absolument parfaite. Jusqu'à ce qu'elle commette l'irréparable, la chose que je ne pouvais pas pardonner. C'était quelque chose d'inconcevable que d'être trahie par la personne avec qui on avait pour projet de passer sa vie. Aria, je l'aimais vraiment, et je l'aime encore, jamais je ne pourrais cesser de l'aimer. Malgré les années qui nous sépare, elle et moi ça a été comme une évidence, et avec toutes les histoires avec sa sœur, j'avais bien cru que notre histoire n'aurait pas d'avenir. Finalement, ce sera à cause d'une femme que je n'avais jamais pu supporter et dont je m'étais toujours méfié que notre histoire n'aurait plus l'avenir qu'on lui avait prévue. Je haussais doucement les épaules aux explications d'Aria. Tout ça, elle me l'avait déjà dit plusieurs fois, mais moi je ne changerais pas d'avis. Même si je l'aimais, c'était impossible pour moi d'accepter et de pardonner ce qu'elle avait fait. « A l'avenir, évite l'alcool, visiblement ce n'est pas bon pour toi. » me contentais-je de répondre froidement. Je n'arrivais pas à être autrement. Forcément, j'aurais bien envie de lui sauter dans les bras, de la serrer contre moi et de l'embrasser, mais c'était au dessus de mes forces. Malgré tout l'amour que je lui portais, la voir m'était insupportable, elle m'écœurait. C'était un sentiment très étrange et que je n'aimais pas ressentir. Je ne voulais plus m'affliger tant de souffrance, alors je faisais en sorte de la voir le moins possible, le minimum syndical, pour les filles, mais pas plus. Alors quand je lui demandais de ne plus s'inviter de la sorte, elle m'annonçait qu'elle allait essayer ce qui eu pour effet de me faire soupirer. « Merci. » lançais-je, en espérant sincèrement qu'elle réussirait et qu'elle n'essayerait pas simplement. A la question qu'elle me posa ensuite, je sentis une boule se former dans mon ventre. A quoi est-ce qu'elle jouait au juste ? Pourquoi elle faisait ça ? Est-ce que son but était de me faire du mal ? Je n'avais pas envie de ce dîner, mais alors qu'elle l'avait proposé à Nala, je ne pouvais plus refuser et passer pour la méchante, mais je n'avais pas envie de faire semblant. Même si je n'oserais jamais l'avouer, sa cuisine me manquait, parce que ce n'était clairement ma tasse de thé, alors je pouvais me risquer à lui demander sa spécialité niveau dessert. Je pourrais faire passer ça sur le compte que Nala en raffolait, et je pourrais moi aussi en profiter, sans que cela ne se remarque. « Pour moi rien, mais si tu tiens tant à faire plaisir à Nala, fait ta fameuse tarte au citron meringuée, elle l'adore. » me contentais-je de lui dire en ne laissant transparaitre aucune émotion. Mais j'espérais au fond de moi qu'elle ne refuserait pas. Je savais que ce dessert serait un réconfort malgré tout.  

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Si j'avais le pouvoir de remonter le temps, et de changer les choses, évidemment que je voudrais tout changer, et surtout je ferais en sorte qu'Aria ne me trompe pas. Car il n'y avait rien de pire dans la vie que d'être trahie par la personne que l'on aime le plus, celle à qui on a donné toute sa confiance, celle avec qui on se voyait faire sa vie. La trahison et la tromperie d'Aria était difficile à avaler pour moi, et j'avais beaucoup de mal à vivre tout ça. Mon mariage était un véritable fiasco, ma famille était partie en éclat avec mon mariage et c'était devenu un véritable calvaire de gérer trois enfants toute seule, dont deux en bas âge, en garde alternée. J'avais la sensation que ma vie était devenue un véritable cauchemar et je n'avais envie que d'une chose, me réveiller et constater que tout ça n'était qu'un mauvais rêve... Et pourtant, c'était bien réel et malgré la difficulté, je n'avais pas d'autre choix que de faire avec. Je soupirais à sa réponse quand je lui avais conseillé d'éviter l'alcool. « Ne dit pas n'importe quoi, il y a les filles quand même... » répondis-je d'un air agacé en levant les yeux au ciel. Si parfois je devais bien avouer que j'avais eu des réactions peut-être un peu extrême en terme de jalousie concernant Aria et son amie April, et finalement à raison visiblement, je pouvais certaines fois vraiment constater l'écart d'âge entre Aria et moi. En effet, nous n'avions pas forcément les mêmes envies. Elle aimait sortir, moi aussi évidemment, mais j'avais mis un peu tout ça de côté depuis Nala, et encore plus depuis les jumelles. Pour autant, cette différence ne m'avait jamais posé problème, mais finalement elle était peut-être dérangeante dans le sens où j'aurais bien dû me douter qu'elle finirait par se lasser d'une vieille comme moi, sans doute voulait-elle de la chair fraîche, ou simplement quelqu'un de son âge. Pour ça, je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout j'avais qu'à choisir quelqu'un de mon âge moi aussi. Ce pourquoi je lui en voulais, c'était d'avoir fichu en l'air notre mariage. Elle aurait dû faire les choses un peu mieux, et rompre avec moi avant d'aller se taper celle dont je m'étais toujours méfiée et qui m'avait toujours fait un peu peur. Nombreuses avaient été les disputes entre Aria et moi à son sujet, et je m'en étais toujours voulu de mettre en doute mon ex-femme, de ne pas lui prouver que je lui faisais confiance, peut-être parce qu'au fond de moi je savais comment ça finirait. J'étais touchée ensuite par les propos qu'elle tenait concernant le fait qu'elle ferait tout pour rendre Nala heureuse, cela me fit même esquisser un petit sourire. « Je n'ai jamais douté de ça... Leur bonheur est ma priorité. » Par contre, le fait qu'elle essaye de m'avoir par les sentiments ensuite ne me plaisait pas vraiment. Alors oui c'était peut-être un dessert un peu plus complexe à réaliser, mais elle en était largement capable, et elle l'avait déjà fait. J'avais conscience qu'elle voulait juste passer un moment avec moi. Au fond de moi, j'en avais aussi, mon coeur brisé en avait envie, il était indéniable que je l'aimais toujours, et je ne croyais pas être capable de cesser de l'aimer un jour, mais je n'arrivais pas à pardonner ce qu'elle m'avait fait, tout était de sa faute. Malgré tout, aussi difficile cela serait après cette soirée, j'avais peut-être juste envie de profiter d'un moment avec Aria, au moins pour faire plaisir à Nala. « Je doute que tu aies réellement besoin de moi, surtout vu la piètre cuisinière que je suis. Mais d'accord, je vais t'aider. » dis-je simplement. Je n'en revenais pas moi-même d'avoir accepter, sans rien dire.