•• Les crédits : tumblr (eyesome beauty) signature SIAL
•• Âge : 29
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : Il n'a d'yeux que pour une artiste portant le nom d'une jolie plante
•• Orientation sexuelle : Plutôt hétérosexuel a priori, il ne s'est jamais posé de questions
•• Métier / études : militaire en retraite pour invalidité suite à un traumatisme, il cherche une nouvelle voix professionnel
•• Quartier d'habitation : Queens
•• More about you : It is like walking into the sun, being with you.
It is like walking into the sun for the first time
after a terribly long winter.
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Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: Elle Pseudo: Now Pseudo discord: Multicomptes: Viggo Sundman, le milliardaire insupportable & Cameron Hart la star de la pop Habitude rp: Il / 1000/1500 mots Couleur rp: Disponibilité rp: Open
Matt Hammonds
Dim 26 Mai - 10:32
Get Ready
Matt n’avait jamais été du genre à parler facilement de sa vie. Du moins tant qu’on ne lui posait pas de questions, il préférait rester discret sur bon nombre de choses même avec ses amis proches ou sa famille. Peu nombreux étaient ceux qui pouvaient prétendre tout savoir de lui. Cependant, lorsqu’il s’agissait de connaître tous les ragots du quartier, les jeunes basketteurs qu’il entrainait dès qu’il en avait l’occasion se montrait beaucoup trop doué pour qu’il puisse avoir la prétention de les empêcher de quoi que ce soit le concernant. Certes, il ne voulait pas devenir leur sujet de conversation de prédilection mais si la rumeur concernaient Nymphéa et lui, et la présence prochaine de la jeune femme aux entrainements, il était prêt à faire le sacrifice d’être le sujet de conversation du moment puisque cela signifiait, indirectement, passer du temps avec la jolie brune. Le jeu en valait largement la chandelle. « Ils n’ont pas attendu d’être rentrés chez eux pour faire tout genre de suppositions… Déjà qu’à chaque fois que je leur dit que je dois repartir en mission pour plusieurs mois ils pensent que je suis une espèce d’agent secret ou je ne sais quoi… » Ils avaient déjà été questionné par ses petits basketteurs en herbe au moment de les inciter à terminer leurs conversations à l’extérieur du gymnase. Il savait que lors du prochain entrainement les questions reviendraient avec des propositions loufoques sur ce qu’il avait bien pu aller faire. Lorsqu’il avait vu les joues de la jeune femme rougir après ses mots il n’avait pu empêcher le sourire sur ses lèvres de s’élargir. Elle était si belle, surtout avec cette jolie couleur sur le visage.
Passer du temps en sa compagnie était comme une bouffée d’oxygène dans un quotidien difficile. Ses barrières pourtant solides, depuis le temps qu’il les entretenait, étaient pourtant mises à l’épreuve mais il n’avait aucune envie de fuir loin d’elle. Il suffisait qu’il pose les yeux sur elle, qu’il entende son rire résonner autour de lui pour se sentir envahie par un sentiment agréable et grisant. Est ce que c’était ça l’amour ? Ou du moins les prémices d’une relation sentimentale aussi intense que belle ? Tout lui paraissait si rapide. Ce qu’il savait en tout cas c’était que juste pour la voir, pour passer un moment avec elle, ne serait ce quelques minutes, il était prêt à sortir de sa zone de confort. A faire des choses qu’il n’avait jamais faite avant comme se rendre à un vernissage dans une galerie d’art des quartiers huppés de New York ou trainer au lit plus que de raison. A chaque fois qu’elle passait de la plaisanterie au flirt, avec une aisance qui rendait le tout particulièrement naturel, il sentait des frissons le parcourir et son coeur vaciller un peu plus.
Il avait bientôt décidé de stopper la course. De lui même, sans que Nymphéa n’ai à demander quoi que ce soit. Ils étaient là, juste tous les deux et il avait juste envie de lui parler, de l’écouter, d’apprendre à la connaitre encore un peu plus et, pour une fois dans sa vie, il n’arrivait pas à rester concentrer sur sa course, aussi lente soit elle.« Alors je me contenterais d’une fois ou deux et je profiterais deux fois plus de ce moment en ta compagnie. Mais je t’assure que ça vaut la peine de sacrifier quelques heures de sommeil. » Il avait toujours aimé le ciel, les lueurs rougeoyantes du soleil descendant derrière l’horizon, les étoiles qui illuminaient le ciel dégagé et encore plus les premières lueurs du jour. Il n’avait jamais beaucoup dormi, depuis qu’il avait perdu sa mère dans un dramatique accident, ses nuits avaient toujours été hantées par des cauchemars dont l’intensité était variable et le ciel étoilé avait souvent été le seul compagnon de ses heures sans sommeil. Partager ces moments dont il avait toujours profité seul avec Nymphéa lui apparaissait être une douce perspective.
Une fois au sol, l’un à côté de l’autre, plus près qu’il n’avait pensé s’y autoriser et porté par cette ambiance si douce, il s’était laissé aller à prolonger ce contact qu’elle avait initié entre leurs mains. Parcourir la peau si douce du dos de sa main, du bout des doigts avait quelque chose de dangereusement addictif parce que, même si ça n’était rien, un tout petit geste de rien du tout, il ne pouvait plus arrêter. Et, quand elle avait dit ses mots, qu’elle avait envie de l’embrasser c’était un cocktail détonnant de sensations plus ou moins contradictoires qui l’avait envahie, l’obligeant à la quitter des yeux quelques secondes interminables pour réussir à se concentrer. Il en avait envie aussi. Depuis la première fois qu’il l’avait vu même, c’était une idée qui s’était faite une place rapidement dans son esprit mais qu’il avait toujours refoulé, contenu, pour éviter de tout gâcher. Parce que pour lui, une fille lumineuse, rayonnante comme Nymphéa l’était ne pouvait pas être avec quelqu’un d’aussi brisé que lui. Une artiste qui n’aimait pas les règles ne pouvait pas être intéressée par un militaire qui les avaient toujours suivies sans rechigner. Parce que lui, lorsqu’il s’imaginait l’embrasser ou autre chose d’ailleurs, il ne pouvait pas concevoir qu’il s’agisse d’un geste impulsif, sans suite et sans conséquence. Tout était trop intense pour être éphémère, du moins pour lui parce qu’à chaque fois qu’il la voyait elle lui coupait le souffle, lui donnait l’impression que son coeur allait exploser.
Et lorsqu’il avait posé sa main sur sa joue juste avant que leurs lèvres ne se touchent pour la première fois, c’était comme un tsunami qui déferlait en lui. Jamais un simple baiser ne lui avait procuré autant d’émotions. Une preuve de plus que Nymphéa était spéciale. Il le savait déjà, depuis la première seconde où leurs regards s’étaient croisés. Finalement, tout prenait un sens maintenant qu’ils étaient si proches. Ce qu’il ressentait à être là près d’elle, à l’embrasser dans l’intimité de ce parc vidé de ses visiteurs diurnes, c’était de l’amour, il en était de plus en plus certain. Cela pouvait paraitre rapide, brutal, effrayant mais la certitude commençait à se dessiner dans son esprit alors qu’il avait détacher ses lèvres des siennes pour pouvoir la regarder, déjà en manque de cette sensation qui lui donnait l’impression d’être plus vivant que jamais. Leurs corps s’étaient rapprochés instinctivement puisqu’il n’y avait plus aucune raison de garder une distance même minime et sentir sa chaleur près de lui faisait battre son coeur. Sa réponse l’avait fait sourire juste avant que leurs lèvres ne viennent se rencontrer à nouveau. C’était une certitude, il ne pourrait plus jamais se passer de cette sensation, ni de celle de sa main, délicate et douce, dans sa nuque. D’elle tout simplement. Il avait laissé ce baiser se prolonger encore un peu, profitant de chaque seconde, avant de rompre le contact pour poser les yeux sur elle, un léger sourire sur les lèvres. Maintenant qu’ils étaient collés l’un à l’autre, assis dans l’herbe, il avait passé son bras autour de son épaule pour la sentir encore un peu plus contre lui. Jetant un oeil au soleil qui descendait doucement derrière la ligne de l’horizon au loin, il avait repris la parole en reposant les yeux sur elle, tandis qu’il lui prenait une main avec douceur. « Je vais être honnête, jamais un coucher de soleil ne m’avait paru si beau.» C’était la réalité, des mots qu’il pensait sincèrement. Tout était plus beau avec Nymphéa à ses côtés et ces moments prenaient un gout d’éternité.
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Nymphéa Lockser
Jeu 30 Mai - 9:51
Parler des joueurs de basket qui l'entraîne me fait sourire, et ce qu'ils peuvent dire sur l'agent secret qui se tient là devant moi fait d'autant plus s'étirer mes lèvres. Un agent secret, c'était peut-être ce qu'il était au final Mystérieux, avec des missions ici et là, au travers le monde pour sauver les gens et contrôler la paix, c'était un peu ça non... Le risque inclus ... Évidemment les conséquences qu'il y avait avec, malheureusement, celles qui m'avaient fait pousser la porte, cette nuit là, de son appartement. J'étais peut-être totalement ignorante de ce qui se passait réellement là-bas, en mission pour lui pour les autres, mais malheureusement les suites, quand leur retour était venu, étaient quand même assez connues et Matt avait souffert de ses missions, je l'avais deviné. Alors oui, on pouvait dire qu'il était en agent secret, dire qu'il était magnifique, beau... Mais les blessures, les fêlures à l'intérieur de lui étaient sûrement réelles et présentes. "Ils sont peut-être pas loin du compte agent 007." Je lui lance avec un clin d'œil avant de me concentrer de nouveau sur la torture qui m'attendait la course... Le footing, chose que je détestais, mais qui visiblement là était un de nos rencards, aussi atypique que le précédent est sûrement autant que le prochain.
Flirt, discussion, tout allait bon train et c'était vraiment simple avec lui, comme si nous avions toujours été l'un auprès de l'autre, comme si j'avais toujours connu Matt, qu'il avait fait partie de ma vie comme n'importe quel ami, famille, un mélange de tout ça et plus encore...Naturel, et indispensable maintenant à mon quotidien.
La course ne dura pas bien longtemps visiblement il avait l'air plutôt dans l'optique de papoter ou de passer un moment avec moi plutôt que de nous retrouver à suer comme des boeufs et surtout me retrouver étendue au sol suite à une mort longue et pénible... Il m'a ménagé et j'apprécie réellement cette attention. Ces mots firent monter le rouge sur mes joues, apprécier ma compagnie, sacrifier des heures de sommeil pour pouvoir les passer avec moi et le lever de soleil évidemment, ces mots laissaient s'étendre une douce chaleur agréable à l'intérieur de mon corps.. L'effet Matt.
Une fois dans le parc sur la petite colline assis au sol, le moment était doux, tendre... Ma main se rapprochant de la sienne, frôlant ses doigts, les caressant lentement... Ses frissons qui partaient du bout de mes doigts pour s'étendre dans tout mon être alors que Matt était à côté de moi, semblait lui aussi à l'aise et en même temps légèrement tendu. Toutes ces sensations que mon corps, que mon esprit ressentait, j'avais l'impression de les voir en miroir de son côté... Et les mots qui dépassent ma pensée , mon esprit qui s'emballe, mon cœur qui parle, mes envies, lorsque son regard tombe dans le mien alors que sa main sur ma joue se pose avec une douceur que je n'aurais jamais pu imaginer, je ferme les paupières me délecte de cette sensation. Celle de ses lèvres sur les miennes, de leur douceur, de leur tendresse.. Alors qu'une explosion se produit, comme si chaque cellule de mon corps était en train de fusionner, de réclamer la peau de Matt, le corps de Matt, ses lèvres, plus encore, toujours plus...
Nous connaissions depuis très peu de temps et pourtant j'avais l'impression que ce moment était tellement attendu depuis des années, plus encore. Tout était trop, fort, intense, trop ! Et pourtant mes lèvres sur les siennes, ce moment où il les recule où nos regards se croisent, le manque se fait déjà très vite ressentir parce que ce baiser était trop court, j'ai envie de l'embrasser encore...
Mon corps près du sien, l'ombre de nos silhouettes qui ne font plus qu'une, éclairés par la lune et les étoiles qui brillent déjà au dessus de nous. Nos lèvres qui se retrouvent, l'envie de continuer, de ne jamais les quitter, de ne pas laisser le monde tourner tant que nous étions là l'un contre l'autre... Ma main se glisse contre son cou, mon corps s'approche encore plus de lui... Je retrouve enfin ses lèvres.
C'était ma peur, celle que ce moment soit unique et que lorsque nous allons rentrer tout va se briser... Je refuse je ne veux pas laisser la peur prendre le dessus le bras de Matt passe au-dessus de mes épaules, je me laisse aller, ma tête se repose en contre lui. "Charmeur...." Je le pousse un petit peu en riant, il me flattait. Mais il avait raison. Tout était tellement sublime. Les étoiles mais ce n'était pas elles qui m envoutaient, qui me faisaient perdre la tête... Ses azurs.... "C'est toi... Qui est sublime..." Je laisse mon cerveau sur pose mon coeur parle et sans limite sans barrière.
Après de longues minutes a regarder les étoiles l'un contre l'autre, mes lèvres trouvant parfois les siennes, mes mains se nouant au siennes. Je tourne la tête vers lui à souriant des étoiles du ciel s'étaient glissé dans mes yeux, ne croyant pas que ce moment puisse être réel. "On rentre à l appartement ?" Ensemble. Je refusais de le laisser partir maintenant, je voulais passer encore du temps avec lui me perdre dans ses bras.. Comment j'avais pu jusque-là passer à côté de cette sensation ? J'aurais tellement aimé connaître Matt avant et profiter encore plus de lui. Et je compte bien passer chaque minute que je peux avec lui en attendant son départ....
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Matt Hammonds
Dim 23 Juin - 12:28
Get Ready
Il avait sourit repensant vaguement à toutes les suppositions de ses jeunes élèves. Toutes plus farfelues les unes que les autres mais qui avaient toujours le don de les faire rire et lui aussi lorsqu’il constatait l’étendu de leur imagination. La remarque de la jolie brune à ses côtés l’avait fait sourire encore d’avantage et il avait répliqué immédiatement.« Peut être… en beaucoup moins glamour ! Et je n’ai jamais vu la super voiture de sport qui est censée m’attendre ! » Non, vraiment, lorsqu’il partait en mission cela n’avait rien à voir avec les films d’espionnage. Et puis, peut être que la vie des James Bond de la vraie vie, en dehors des romans et des films n’étaient pas si attirante qu’elle n’en avait l’air. Quoi qu’il en soit, lui, n’était vraiment pas agent secret mais il préférait en rire plutôt que de penser à la réalité de ce qui l’attendrait quand il devrait repartir à l’autre bout de la planète.
La présence de Nymphéa, le son de sa voix, la mélodie de son rire ou bien simplement ses messages quand leurs obligations les contraignaient à être séparés, la simple satisfaction, lorsqu’il voyait son prénom s’afficher sur l’écran de son téléphone, de se dire qu’il avait traversé son esprit quelques secondes, étaient devenus comme indispensable à son quotidien. C’était encore récent et pourtant il ne se souvenait pas comment il avait pu vivre sans ça tout ce temps.
Il n’avait pas couru bien longtemps, lui qui était pourtant un sportif acharné qui avait toujours fait passer le sport avant tout, ou presque, dans sa vie. Ce soir, il préférait parler avec Nymphéa, profiter de sa présence et de cette sensation grisante qui s’emparait de lui lorsqu’il croisait son regard, chose qui arrivait souvent parce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de chercher ses jolis yeux noisettes dont l’expression aurait pu lui faire perdre la tête en quelques secondes. Il avait envie d’être près d’elle, toujours plus près, de la prendre dans ses bras pour pouvoir respirer à plein poumons son parfum délicatement sucré mais il ne pouvait pas. Ça n’était pas concevable pour lui et parfois, dans un éclair de lucidité qu’il chassait bien rapidement, il avait l’impression de jouer à un jeu dangereux parce qu’il était certain maintenant qu’elle pouvait faire voler en éclat toutes ses barrières qu’il avait mis tant de temps à ériger pour se protéger.
Peut être que s’il avait vraiment voulu se protéger, préserver son coeur d’une douleur qu’il savait inévitable s’il franchissait cette frontière dont il avait toujours refusé de s’approcher, il ne lui aurait pas proposé de s’asseoir dans l’herbe pour regarder un coucher de soleil. Et puis il s’était produit quelque chose de certainement inévitable tant l’attraction était forte entre eux mais dont il avait juste là rejeter l’idée, campant sur ses positions. Dès l’instant où leurs lèvres s’étaient effleurées tout avait semblé si évident, les questionnements s’étaient effacés de son esprit. Dès cet instant il avait su, avec une certitude à laquelle il n’était pas habitué, qu’il aurait désormais bien des maux à se passer de cette douceur. Il ne savait pas ce qu’un simple baiser comme celui-ci pouvait signifier pour elle et il n’avait pas envie de se poser la question pour le moment, quand bien même il était certainement humain de vouloir mettre, toujours, une étiquette sur les choses. Lui, il n’avait jamais été ce genre d’homme à embrasser comme ça, facilement et ce simple rapprochement entre eux signifiait beaucoup pour lui.
Ce premier baiser s’était achevé mais l’un comme l’autre semblait l’avoir trouvé trop court. Nymphéa se tenait maintenant toute proche de lui et ce contact lui donnait l’impression de sentir tout son corps revivre. On parlait beaucoup du premier baiser, celui échangé par des adolescents découvrant leurs sentiments et leur corps mais, on parlait beaucoup plus rarement de ce baiser qui était capable de réanimer un coeur anesthésié, qui signifiait tant alors qu’il n’avait peut être l’air de pas grand chose. Matt était certain qu’il se souviendrait plus de ce premier baiser avec elle que de tous les précédents. En fait c’était presque comme si rien n’avait existé avant tant elle éclipsait tout ce qu’il avait connu jusque là. Ce second baiser échangé lui confirma ce qu’il savait déjà au fond de lui depuis qu’il avait laissé ses yeux se perdre sur elle quand elle savourait son chocolat chaud dans sa cuisine.
Le bras autour des épaules de la jeune femme, cette dernière était venue blottir sa tête contre lui et, encore une fois, il avait cette sensation qu’il n’y avait rien de nouveau la dedans, que c’était un geste habituel et il se sentait vraiment bien, apaisé et calme. Ce qui ne lui était pas arrivé depuis des mois surtout quand venait l’heure où disparaissaient les dernières lueurs du jour. « Moi ?! Alors ça jamais de la vie… » Peut être un peu finalement mais seulement pour elle. Accumuler les conquêtes ne l’avait jamais intéressé et, depuis qu’il avait posé les yeux sur elle, elle était la seule à occuper son esprit, constamment, ne laissant pas la place à beaucoup d’autres choses. Elle était sûrement la pensée la plus agréable qu’il pouvait avoir, celle qui l’aidait à calmer ses tourments lorsqu’il se réveillait à cause de ses songes toujours agités. « Tu dis ça mais c’est parce que tu n’as pas la chance d’être à ma place et de pouvoir t’admirer. » Matt n’avait jamais été du genre à exprimer facilement ses sentiments, ses émotions mais avec elle, les mots sortaient simplement d’entre ses lèvres sans qu’il n’ai besoin de faire aucun effort.
Ils étaient restés là, dans l’herbe fraiche, observant les étoiles, plus ou moins parce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder elle. Il caressait le dos de sa main du bout des doigts, savourant de pouvoir la sentir si proche de lui, s’enivrant de son parfum. Il avait déposé un baiser tendre sur le sommet de sa tête alors qu’elle se tournait vers lui pour reprendre la parole. Ce regard pouvait le faire fondre en quelques secondes et elle aurait pu lui demander n’importe quoi. Mais sa requête était simple, elle avait dit ça comme une évidence, comme si c’était une habitude et il avait sentit un frisson agréable le parcourir. « Oui bien sûr, allons y. Mais le tien ou le mien ? » Peut importe ce qu’elle choisirait, tout irait à Matt, du moment qu’il pouvait continuer à profiter de sa présence. « Par contre, je crois que ce n’est pas la peine de courir pour rentrer… à moins que tu y vois un inconvénient. » Il avait rit, sachant qu'elle n'opposerait certainement aucune résistance et s’était relevé sans difficulté, quittant à regret cette proximité qu’ils avaient mais convaincu qu’il la retrouverait prochainement parce que la soirée ne faisait que commencer et il lui avait tendu sa main pour l’aider à se remettre sur ses pieds. « Tu veux qu’on passe acheter à manger sur le chemin ? Je t’avais promis une récompense si tu courrais je vais tenir parole.» Il avait sourit, au départ, ils devaient aller courir puis se retrouver le lendemain pour cette fameuse grasse matinée en compagnie des Avengers mais les plans avaient visiblement changé parce qu’il n’avait aucune envie de se séparer d’elle quand ils seraient de retour au pied de leur immeuble.
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Nymphéa Lockser
Mar 25 Juin - 16:28
Le glamour, il se trompait, et je pourrait le lui confirmer, lorsqu’il était arrivé au vernissage, mon regard avait eu du mal à se décoller de lui. Est-ce parce qu’il était très attirant dans ces habits, cette tenue qui lui allait à ravir, ou alors… Parce que j’avais tellement eu hâte de le revoir, de croiser ce regard azurs…Ce sourire qui était si… bouleversant, mais attention dans le bon côté de la chose. Mais la voiture… Je ris et secoua la tête. « Ah les hommes, toujours à vouloir la plus belle voiture… Mais on peut toujours trouver une miniature si tu veux. » Je le taquine, mais il n’y a besoin d’aucun uniforme, ou d’aucune voiture de luxe devant chez soi, pour être le héros de quelqu’un… Octave était le mien, mes parents mes modèles, c’était là, l’héroïsme moderne, celui qui pouvait et faisait surement de lui un héros pour quelques personnes…Moi comprise.
La course était un prétexte pour se revoir, pour passer du temps auprès de lui, apprendre à le connaitre, mais la torture n’avait été que de courte durée… Par contre la vue, ce coucher de soleil était vraiment magnifique. Avec Matt à mes côtés en plus , que demander de mieux. Si nous marchions sur un fil, j’avais la sensation que nous nous rapprochions, de plus en plus, et des mots en amenant d’autres, mon corps qui avait poulu profiter de la chaleur du sien en s’approchant, peaux se frôlant… C’était si naturel, agréable, que lorsque ses lèvres étaient venu embrasser les miennes, elles n’étaient pas comme étrangères, au contraires, elles semblaient s’attendre, comme deux âmes qui se retrouvent enfin… Il y avait une légende, qu’on m’avait raconté petite, deux âmes maintenu par un fil rouge, et ce fil, quand il retrouve la personne qui porte l’autre morceau, coupé malheureusement par les mésaventures de la vie, c’est de nouveau un noeud qui se forme et les rassemble. Et si ce fil s’était nous… Que nous nous étions déjà vu, dans une autre vie… La nouveauté et la sensation de retrouver une personne, d’être à ma place, là où j’aurais toujours dû être était un étrange mélange, mais j’aimais cette sensation, surtout là, à ses côtés assise dans l’herbe, blottie contre lui.
S’il tentait pas de charmer le monde entier, je sais qu’une partie pourrait être à ses pieds si facilement, gentil, doux, attentionné, beau…magnifique, et drôle, Matt avait tout pour plaire. Je ris mais la suite de notre conversation me fit rougir.. « De là où je suis aussi, la vue est vraiment pas mal non plus…Je l’aime bien. »
« Le tien.. Ca sera plus simple, mes colocs sont surement là. » j’avais répondu quand la question de notre retour à l’appartement c’était posé. L’immeuble était le même, mais le calme de son chez lui était surement plus appréciable qu’un appartement avec trois autres femmes , qui allaient m’interroger du regard, petites curieuses. « Absolument pas ! J’adore la course tu le sais, mais n’abusons pas. » un clin d’oeil et j’entrelace mes doigts aux siens une fois debout. « Chercherais tu à me faire encore plus craquer pour toi ? » Mains dans la mains nous retournons jusqu’à l’immeuble sans oublier de passer avant chercher quelques trucs à manger… « J’ai trop faim, tu vois la course ça creuse. » Pour le peu de course que j'avais fait, c'était un gros mensonge, mais manger avec lui, passer du temps à ses côtés, ne pas arrêter ce moment était bien plus important que le reste.
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Matt Hammonds
Mer 3 Juil - 12:50
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La réflexion de Nymphéa concernant la possibilité de trouver la voiture de James Bond en version miniature l’avait fait rire à nouveau. L’année passée, l’un des groupes qu’il entrainait au club de basket lui avait offert une réplique miniature de la Batmobile, la célèbre voiture du mystérieux super héros de Gotham City, après qu’ils aient comparé ses absences régulières aux missions du célèbre homme chauve-souris. La réplique de la voiture du plus célèbre des espions irait parfaitement à côté de la première dans son appartement. « J’apprécie l’attention. » Avait il dit sur un ton amusé en adressant un clin d’oeil à la jeune femme. En réalité, Matt, contrairement à ce que sa phrase avait pu laisser entendre n’était pas matérialiste. Pas du tout même. Il se satisfaisait très bien de ce qu’il possédait, conscient déjà de sa chance. « En fait, je me contente très bien de ma voiture actuelle, c’est plus passe partout que celle de James Bond. »
S’il avait voulu organiser une sortie romantique pour Nymphéa, il ne s’y serait certainement pas mieux pris. Où peut être qu’il lui aurait simplement épargné les quelques minutes de course qu’il lui avait fait subir, activité qui avait été le prétexte de ce rendez-vous qui, ainsi avait l’air moins formel. Leur rencontre avait été plus qu’atypique et ce que Matt ressentait lorsqu’il posait les yeux sur elle, que leurs rires se mélangeaient, cette sensation dans son coeur et dans tout son être lorsqu’elle se tenait à côté de lui ou, simplement, lorsqu’il pensait à elle, il ignorait ce dont il s’agissait, il savait simplement que c’était un mélange de sentiments qui lui étaient inconnus jusqu’à maintenant. Et, il ne voulait pas faire les choses de manière ordinaire. Peu importe ce qu’ils étaient l’un pour l’autre, puisqu’il devenait de plus en plus évident qu’ils n’étaient pas de simples voisins, Matt n’avait aucune envie de mettre une étiquette, quelle qu’elle soit, sur ce qui était en train de se passer entre eux. Se retrouver assis par terre, dans l’herbe fraiche du parc, à regarder le soleil se coucher n’avait pas été prémédité de sa part mais il était heureux de pouvoir partager ce moment avec Nymphéa. Et puis, il s’était passé quelque chose qu’il avait refusé d’imaginer jusque là. Enfin, si, il l'avait imaginé, plusieurs fois, bien malgré lui mais il avait toujours écarté la possibilité que cela puisse se produire dans la réalité. Ils s’étaient embrassé, là, face à ce sublime coucher de soleil qui se retrouvait éclipsé par la beauté du moment. Il n’avait d’yeux que pour elle. La sensation des lèvres de la brune sur les siennes provoquait une vague, déferlante, en lui. C’était comme combler une sensation de manque mais de quelque chose dont vous ne saviez même pas que vous aviez besoin. Il était convaincu qu’il ne pourrait plus jamais oublier ce moment, ce baiser, le premier et cette sensation que tout était à sa place, que tout était comme ça devait être. Il avait eu peur, depuis leur première rencontre, qu’un rapprochement, un geste ‘mal placé’ puisse briser cette connexion entre eux mais après ce premier baiser il n’y avait aucune sensation de malaise, tout était bien, comme une évidence.
La beauté de Nymphéa, ce sourire sur ses lèvres qui le captivait, la lumière dans ses jolis yeux noisettes, à côté d’elle même le coucher de soleil splendide de cette soirée avait l’air fade et Matt avait bien du mal à détacher son regard d’elle. Et puis ses joues avaient pris une teinte rosée et il avait sourit, un peu plus. Il adorait voir ses joues se colorer subtilement lorsqu’il lui parlait. Elle n’avait sûrement aucune idée de la beauté qu’elle était et du charme qui émanait d’elle et certainement encore moins de l’effet qu’elle avait sur lui et sur les blessures qu’il renfermait et dont elle ne connaissait pas grand chose encore.
Il avait approuvé les propos de Nymphéa. Contrairement à elle, il vivait seul et son appartement leur offrirait plus de calme et d’intimité pour poursuivre cette soirée, continuer de découvrir cette nouvelle relation, ce lien qui continuait de se tisser entre eux. La chaleur de sa main dans la sienne alors qu’ils se mettaient en marche, c’était une sensation nouvelle mais en même temps déjà comme une habitude. « Pas la peine d’aller se faire un claquage t’as raison. » Il avait rit avec elle. Profiter de cette marche, main dans la main dans les rues de ce quartier qu’il connaissait par coeur, était la seule chose dont il avait envie. « Ok, j’avoue, mon but est de te rendre folle de moi et j’ai bien compris que ça passais par ton estomac. » Il avait sourit en disant ses mots. Il avait simplement envie de passer du temps avec elle, de profiter de chaque secondes qu’ils pourraient vivre ensemble avant son départ dans quelques semaines. Le concernant, il avait l’impression enivrante d’être déjà complètement fou d’elle et elle n’avait pas besoin de faire quoi que ce soit pour cela. Détour par un restaurant pour y récupérer de quoi manger, ils étaient revenu main dans la main devant l’immeuble qu’ils avaient quittés quelques heures plus tôt. Lorsqu’ils s’étaient retrouvés là, en bas du bâtiment, un peu plus tôt, il n’aurait jamais imaginé y revenir en tenant dans sa main celle de la jeune femme. Comme quoi, la vie était faite de surprises qui n’étaient pas toujours mauvaises. Ils avaient gravis les étages jusqu’à arriver devant son appartement. Il avait sourit de la revoir ici, l’endroit même où ils s’étaient rencontrés pour la première fois. Et dire que sans ses cauchemars il ne l’aurait peut être jamais rencontrée… Ils étaient finalement entré dans l’appartement, une nouvelle fois Matt se félicitait d’être particulièrement ordonné, un brin maniaque même, en cas de visite imprévue. Jusque là il n’en avait que peu, ses frères et soeurs parfois, Harper aussi de temps en temps. Et Nymphéa qui semblait être destinée aux visites surprises. « Alors mangeons, tu connais déjà le chemin de ma cuisine de toute façon. » Il l’avait laissé entrer pour refermer la porte derrière eux. Elle connaissait déjà le chemin et cette idée l’avait fait sourire. Il n’avait pas tardé à la rejoindre dans la cuisine, il avait pris quelques secondes pour l’observer, c’était finalement comme si elle avait toujours été là. Une image nouvelle mais qui semblait terriblement familière. Puis il avait sorti des assiettes et tout le nécessaire pour manger. Habituellement il allumait la télé pour se tenir compagnie ou faire un bruit de fond mais ce soir, il n’en avait pas besoin, il avait juste envie de lui parler, de l’écouter. « Avant de passer à l’activité la plus intéressante de cette soirée, c’est à dire manger, je tenais quand même à te féliciter d’avoir tenu parole et d’avoir couru… tu as même réussi à me faire marcher et crois moi ce n’est pas dans les capacités de tout le monde. » En réalité même, personne n’arrivait à lui sortir de la tête l’idée de courir lorsqu’il avait décidé d’une séance. Mais il fallait bien une première à tout et, apparement Nymphéa était la femme des évènements inattendus.
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•• Quartier d'habitation : le Queens
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Nymphéa Lockser
Mar 16 Juil - 18:43
« Surement mon repérable et bien plus pratique, même si les gadgets qu’il a pourrait être pratique. » Je parle toujours du super agent, même si j’avoue que ma mère était du genre à détourné l’utilité de tout et en faire autre chose, une vraie bricoleuse qui finissait par trouver une fonction à chaque objet abandonné. Mais Matt lui était bien plus que ça non? Il était assez généreux pour avoir donné sa vie à notre pays, assez courageux aussi, et attentionné car il aidait les jeunes de son quartier, il venait même en aide à une voisine en manque de chocolat chaud, il avait un sourire à tomber…
Enfin pour le moment je ne voyais pas tellement de défaut à cet homme qui était à mes côtés. Rencard atypique mais surtout l’envie de le revoir, de passer du temps avec lui, et ce depuis notre première rencontre, alors imaginez cette sensation grandissante, bien trop vite, bien trop grande, qui n’est enfin un soulagement que quand il est dans les parages, quand son regard croise le votre…C’est à peu près ce que je ressens là, pour Matt.
Encore que cette boule qui grandit , cette joie qui m’inonde est encore plus intense quand son regard dans le mien, mes lèvres venant de quitter les siennes, je sais qu’elles se retrouveront, que ce n’était que le premier baiser que nous échangions, et là il n’y a pas meilleur moment. Rien d’autre que lui, juste nous, c’est tout ce qu’il me suffit. L’envie avait dépassé la raison, et même si nous nous connaissions depuis peu, je n’avais pas réfléchis longtemps, j’avais envie de sentir la douceur de ses lèvres, le gout de celle-ci, qui d’ailleurs serait une nouvelle chose qui me rendrait accro… Car à peine quitté , j’ai déjà envie d’y gouter de nouveau. Mon sourire, mon regard, tout pétillait, c’était ça l’amour? Je l’ignorais encore, mais une chose était certaine, je ne voulais pas que ça s’arrête, et c’était chez lui qu’on prolongerait la soirée…Car rentrer maintenant était trop tôt, même si je voulais être seule, juste lui et moi, mais le quitter, rentrer dans ma chambre à la coloc, seule, non…Je voulais profiter de lui, de ce lien qui évolue encore faisant grandir cette envie d’être auprès de lui.
Sa main , mes doigts entrelacés au sien, c’était … Nouveau, mais en même temps tellement familier comme si nous avions toujours attendu ça, comme si ma main était faite pour sentir la sienne contre elle… Je n’en revenais pas de cette facilité à être en phase lui et moi. Matt avait réussi à entrer dans ma vie, et jamais je ne voulais qu’il en ressorte. J’éclate de rire et hoche la tête. « Tu m’as totalement cernée ! Tout se passe ici. » Je montre mon ventre du doigt. « Tu le charmes, et je ne te quitte plus c’est sur ! » On disait ça, que l’amour passait par là non? Enfin ma mère avait un dicton là dessus.
Repas en sac, nous étions revenu sur nos pas, à l’immeuble, je jetais un oeil à l’étage juste au dessus celui de Matt, les fenêtres étaient éclairés, les filles devaient être là. Mais je ne rentrais pas tout de suite, l’envie d’être avec ce voisin du dessous était bien plus importante pour le moment. L’endroit familier, qui m’avait accueilli la première fois pleine d’inquiétude, cette fois était comme un cocon pour nouer cette relation qui était nouvelle. Je retirais mes chaussures dans l’entrée, les rangeant, et déposait ma veste sur le porte manteau, avant de me diriger vers la cuisine. Comme si c’était logique, simple. « Exact mais je vais avoir besoin d’aide pour trouver ce qu’il faut…Ou fouiller partout. J’espère que tu as bien cacher tes petits secrets. » Je le taquine en me tournant vers lui, qui arrive pour me rejoindre, et sortir le nécessaire. Je fronce les sourcils. « Tu as deux jambes pourtant, tu devrais savoir marcher, je vais devoir t’apprendre des choses on dirait… » Je ris doucement et m’approche de lui… « J’avoue ne pas avoir détesté courir, mais ce n’est pas le moment que j’ai préféré… » je me mordille la lèvre et réduit à néant la distance entre nous avant de venir poser délicatement un baiser sur sa bouche avec douceur. « C’était bien plus agréable…Tu ne trouves pas? »
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•• Nationalité(s) : américaine
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•• Orientation sexuelle : Plutôt hétérosexuel a priori, il ne s'est jamais posé de questions
•• Métier / études : militaire en retraite pour invalidité suite à un traumatisme, il cherche une nouvelle voix professionnel
•• Quartier d'habitation : Queens
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Matt Hammonds
Sam 10 Aoû - 12:35
Get Ready
La conversation était légère. Elle l’était toujours avec Nymphéa, presque depuis la première seconde. Il avait souris à nouveau à ses mots. La vie des agents secrets comme le célèbre James Bond, telle que racontée dans les films d’espionnages avait de quoi faire rêver, notamment en raison de tous les gadgets à leur disposition, même si la plupart étaient des armes mortelles. « Ouais, c’est vrai… même si le seul gadget qui serait vraiment utile dans une ville comme celle-ci serait un truc qui ferait disparaitre les bouchons… » Un rêve, certainement pour tous les habitants de New-York. Matt était très terre à terre, il l’avait toujours été d’ailleurs et tout ce qui pouvaient faire rêver le plus grand nombre dans la vie d’un James Bond, ne le faisait pas rêver lui. Il était trop simple pour ça.
Quelques mois plus tôt il avait failli mourir. Souvent, cela lui paraissait irréel, impossible, même quand il avait été enfermé entre les murs blancs de l’hôpital de Houston, plusieurs mois durant. Et puis, par moment, lorsqu’il voyait ses cicatrices dans le reflet d’un miroir, quand la douleur physique mais pas que revenait le meurtrir, quand il se réveillait en sueur, le cœur battant à tout rompre au beau milieu de la nuit, quand les angoisses menaçaient de la submerger dans la situation la plus banale de la vie quotidienne, il savait que tout ceci était vrai. Il avait failli ne jamais revenir du front. Ce soir, il pensait à ça. Parce que sa nuit avait encore été agitée et parce qu’il savait la chance qu’il avait d’être là, de respirer l’air du Queens au coucher du soleil. Et il savourait chaque seconde de la présence de Nymphéa à ses côtés, son cerveau essayant de mémoriser en vain chaque seconde, chaque détail de ce rendez-vous atypique et pourtant si plaisant. Dès qu’il posait les yeux sur elle, il sentait son pouls accélérer et un sourire, sincère, ce qui lui faisait cruellement défaut ces dernières semaines, se dessinait instantanément sur ses lèvres. Comme par magie. Lui qui avait l’habitude, ou plutôt la fâcheuse tendance, à vouloir tout contrôler, ne rien laisser au hasard pour éviter, au maximum, les surprises, n’avait rien prévu de tout ce qui se passait ce soir. Il avait horreur de perdre le contrôle, même l’espace de quelques secondes. C’était d’ailleurs, certainement, son plus gros défaut. Et pourtant, ce soir, rien ne lui paraissait désagréable. En fait, sur le moment, il n’avait pas souvenir d’avoir connu quoi que ce soit de plus agréable que le contact des lèvres de Nymphéa sur les siennes. La sensation qui l’avait envahie à ce moment-là avait quelque chose de mystérieusement addictif, d’envoutant, qu’il n’aurait pas pu expliquer mais qui était terriblement agréable. Et puis, il était temps de rentrer maintenant que la nuit était tombée sur le parc, les températures se rafraichissaient vite. Mais il n’était pas question de se séparer si vite. Matt n’en avait pas envie et, de toute évidence Nymphéa non plus.
Son cœur lui semblait soudain terriblement léger, son esprit dénué de ses ombres habituelles, alors qu’ils marchaient, main dans la main dans les rues du Queens. Ce rapprochement que Matt considérait comme inattendu mais qui était, en réalité, tellement prévisible, tant quelque chose de spécial, rare même, et puissant, s’était noué entre eux à la seconde où leurs existences étaient entrées en collisions dans des circonstances plutôt particulières. Il s’était voilé la face pendant des jours concernant ce qu’il ressentait pour la belle brune qui marchait à ses côtés mais il y avait des évidences qu’il était impossible de nier, même avec des convictions comme celles qui étaient les siennes et qu’elle avait fait voler en éclat dans un simple rire. « Parfait, c’était exactement mon plan ! » Il avait ri. Ne plus jamais se quitter, c’était une perspective agréable. Mais tellement utopique, compte tenu de ce qui l’attendait dans les semaines à venir. Il avait secoué la tête refusant de penser à cela ce soir. Pourtant, il savait que le sujet reviendrait inévitablement sur le devant de la scène à un moment ou à un autre et ce qu’il le veuille ou non.
Quelques minutes plus tard, ils étaient de retour devant leur immeuble. C’était la première fois que Nymphéa revenait dans son appartement depuis leur première rencontre. Et cette fois tout était différent. Et en même temps, Matt avait cette impression devenue habituelle lorsqu’il était aux côtés de la jolie brune que tout était normal, familier en fait. Ça aurait pu être totalement déstabilisant, ça l’avait d’ailleurs été, un peu, au début. Mais finalement c’était agréable… bien plus que ça même. Il s’était arrêté quelques secondes. Juste le temps d’observer Nymphéa, parfaitement à l’aise chez lui, un sourire sur les lèvres. Si c’était désormais à ça que ressemblerais sa vie à chaque fois qu’il serait chez lui, ça avait un gout certain de paradis à ses yeux. Seulement, il avait toujours cette angoisse au fond de lui qui lui murmurait que tout ce qui était beau finissait par ternir. Nymphéa avait sourit en reprenant la parole et cette pensée, insidieuse et désagréable, le quitta instantanément. « Pas d’inquiétude, les cadavres sont dans l’armoire de ma chambre. » Il avait rit à nouveau en venant la rejoindre la cuisine. Il n’avait rien à cacher dans son appartement. Avec leurs nombreux échanges de SMS depuis leurs premières rencontre, elle en savait déjà beaucoup sur lui de toute façon. « Mes jambes sont grandes, elles sont faites pour courir ! Tu sais bien que si c’est toi mon professeur, je suis prêt à apprendre n’importe quoi. » Avait il répliqué instantanément tout en sortant des placard ce dont ils avaient besoin. Finalement elle n’avait pas détesté courir mais, il y avait fort à parier que c’était parce que la torture avait été de courte durée et qu’il l’avait ménagé. «Ah oui ?» Incapable de détacher les yeux de la jeune femme, un léger sourire s’était accroché à nouveau au coin de ses lèvres alors qu’elle s’était à nouveau approchée de lui. Un nouveau frisson, délicat et plus qu’agréable l’avait parcouru alors qu’elle était venu, à nouveau, mettre leurs lèvres en contact avec douceur. Alors qu’elle avait rompu le contact pour reprendre la parole il avait sourit. « Hum… C’est vrai que ça n’était pas désagréable… » Sur ces mots, il avait passé une main dans la nuque de la brune pour venir l’embrasser à nouveau, approfondissant ce baiser tendre durant quelques secondes avant de se reculer, plantant son regard dans les yeux noisette de la jeune femme. « Oui, tu as raison c’est bien plus agréable. »
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Nymphéa Lockser
Sam 24 Aoû - 22:53
Je ris quand il parle de faire disparaitre les bouchons de New York, c'était peine perdu, jamais cela n'arriverait. "Tu es un peu utopiste mon cher. On parle de sauver le monde, pas faire des miracles." Je le taquine, mais c'est vrai que ça éviterait pas mal de soucis. Même si personnellement les transports en commun étaient bien plus souvent mon mode de déplacement qu'autre chose, évitons de rendre ça encore plus compliqué que cela ne l'est déjà, autant rendre ça aussi plus écologique même si je doutais parfois de certains moyens mais soit, il faudrait résoudre ça, mais non ne sommes pas magiciens.
La magie elle était ailleurs… Elle était dans cette fluidité entre nous, comme si nous étions toujours l'un à côté de l'autre, sans avoir à douter de nos mouvements, les imbriquant dans la danse de l'autre, dans sa course, et encore là quand il est à mes côtés, et que tout le décors semble s'évanouir, laissant place à Matt, juste lui, ses lèvres, si douce, et nous ne devenons qu'étincelle, brasier qui s'enflamme, alors que le monde autour ne semble plus exister… Je sais avec sûreté que jamais je ne pourrais mettre cette émotion sur une toile, et pourtant c'est là le plus beau tableau de ma vie, le regard de Matt, son sourire, alors que nous venons de nous embrasser...La nuit est encore plus belle ainsi, et elle n'est pas encore terminée, elle ne vient que de tomber.
La main de Matt dans la mienne, comme une continuité logique à ce baiser, je ne veux plus le quitter, j'aime le sentir contre moi. Sa chaleur traverse mon corps et se niche contre mon cœur, le faisant battre plus doucement, avec ce réconfort indescriptible. Une attirance qui est née si subitement, et qui là prenait vie. Mon rire m'échappe et je confirme d'un hochement de tête. "J'approuve ce plan à 100%." Ne plus le quitter rester près de lui, et profiter de ces instants de légèreté qu'il m'apportait, la confiance, le bonheur, je ne pouvais pas être contre cette bulle de bonheur qu'était mon voisin. Même si l'armée le rappelait, je l'attendrais, c'était une conviction qui ne me lâchait pas , et dont je n'avais pas peur.
Une fois passé la porte de l'appartement, j'étais déjà venu ici, alors tout naturellement je retirais mes chaussures , bien plus à l'aise, me dirigeais vers la cuisine, et secoua la tête. "Je savais que je n'étais pas venu pour rien ! Et dire que maintenant je suis complice… Argh… Pas de bol." Mais je préférais largement être de son côté que de l'autre, maintenant je ne voulais plus être loin de lui. Je ne me cache pas quand je reluque son corps pour étudier ses jambes, magnifique corps d'ailleurs… "On commencera par la marche, car moi la course… J'ai arreter de croire que je pourrais m'en sortir, je vais passer mon tour. Et tu ne vas pas toujours courir, je ne pourrais pas te rattraper." Même si avec lui je le referais avec plaisir, je ne comptais pas le laisser partir loin de moi, enfin pas trop loin…
M'approchant de lui, je lui montrais l'activité que j'avais préféré ce soir, et c'était bien loin devant la course, si ce n'était celle de mon cœur qui semble battre encore plus vite à ses côtés. Mes lèvres elles retrouvèrent les siennes, douceur infinie, et lorsque je m'écarte légèrement, son sourire illumine la pièce. Un long frisson quand sa paume capture ma nuque, et je me retrouve de nouveau lèvres contre lèvres avec cet homme qui venait de ravir mon cœur… "Je n'ai plus envie d'arrêter…" Je m'approche plus de lui, je place mes mains sur ses hanches, et retrouve ses lèvres, avides, désirant encore plus de lui… Le repas pouvait attendre un peu non, je voulais juste profiter encore de cette douceur… Mais entre deux souffles, je lui murmure. "On devrait manger non ?" Mon envie était tout autre, juste rester contre lui, mais ... Nous avions le temps pour tout ça, ce moment n'était que le début de nous.
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It is like walking into the sun for the first time
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Matt Hammonds
Ven 6 Sep - 17:49
Get Ready
A nouveau, ils avaient ri ensemble, de bon cœur. Partager quelques instants avec Nymphéa ressemblait à une bouffée d’oxygène après avoir retenu son souffle trop longtemps. La rencontrer avait été un peu comme voir la lumière après des semaines dans le noir complet, comme retrouver quelque chose qu’on avait perdu sans le savoir. « Ok, j’avoue tout, je suis un idéaliste qui n’a aucune limite. » C’était dit en riant encore mais c’était très certainement quelque chose qui lui correspondait tout à fait. Malgré ce qu’il avait vu et vécu depuis son plus jeune âge, il avait toujours eu cette tendance à être rêveur, dans ses pensées et à imaginer que tout irait bien et qu’il existait des solutions à tout. Quand bien même il savait que c’était faux, il n’était pas si naïf. Ces derniers temps, ses cauchemars étaient venus ternir cet aspect de sa personnalité mais Nymphéa était en train de le faire remonter à la surface.
Quand il la regardait, là, sourire aux lèvres à côté de lui, lorsqu’il entendait le son de son rire, comme une douce mélodie qui venait le réchauffer, il avait l’impression qu’une autre réalité était possible. Une réalité qui tenait plus du rêve d’ailleurs parce que tous les malheurs lui semblaient loin. Tellement loin qu’ils en devenaient simplement un vague souvenir. C’était faux mais ça lui faisait du bien d’y croire quelques secondes et d’oublier tandis qu’il se perdait dans l’observation de la jeune femme. Elle ne faisait pas partie de sa vie d’avant, elle n’avait jamais connu l’ancien Matt, celui qui n’était pas brisé, qui ne faisait pas tous ces horribles cauchemars chaque nuit et qui ne sursautait pas au moindre bruit et pourtant c’était comme si elle avait toujours été là, sauf qu'elle n'avait pas cette peine dans le regard quand elle voyait ce qu'il était devenu, les cicatrices de cette mission de trop. Sensation étrange à laquelle il s’était habituée et qu’il appréciait bien plus que de raison maintenant qu’il avait compris qu’il n’y avait aucune raison d’en avoir peur et qu'il n'était pas le seul à la ressentir. Il y avait autre chose qu’il appréciait plus que de raison c’était ce baiser, la sensation des lèvres de Nymphéa sur les siennes, la tendresse infinie qu’il y avait dans ce geste et tout ce que cela éveillait en lui. Il ne savait pas exactement ce que cela signifiait, il savait simplement qu’elle était en train de se faire une place là où il n’avait jamais laissé personne pénétrer réellement. Et ce, même s’il avait lutté autant qu’il le pouvait pour que ça n’arrive pas, estimant qu’avec son métier il était préférable qu’il reste seul. Mais, les sentiments comme celui qui était en train de grandir en lui n’avaient besoin d’aucune autorisation.
Rentrer chez lui mais pas seul. Avec Nymphéa. C’était au-delà de tout ce qu’il avait pu s’autoriser à imaginer après leur première rencontre qui l’avait bouleversé sans qu’il ne puisse comprendre pourquoi et qui avait été à l’origine d’un certain nombre de questions. Ce qu’il ressentait à cet instant c’était de la joie, dans son état le plus pur et le plus éclatant. Il se sentait léger et incroyablement heureux. C’était une sensation étrange parce que cela faisait longtemps que ça n’était pas arrivé. Bien sûr il avait été heureux de rentrer à New-York, de quitter l’hôpital et même d’être en vie mais c’était tellement différent des émotions intenses qu’il ressentait à cet instant. Main dans la main, ils étaient repartis en direction de l’immeuble dans lequel ils vivaient tous les deux, simplement séparés par un étage. C’était perturbant, car il ne la connaissait que depuis peu de temps, ça n’était que la troisième fois qu’ils se voyaient et leur premier vrai rendez-vous, qui au départ n’en était même pas vraiment un, et pourtant cette idée de ne plus jamais se séparer d’elle lui plaisait vraiment. Avant Nymphéa, il avait connu d’autres femmes, pas énormément mais quelques-unes, et jamais il n’avait été pris d’une telle envie. Peut-être était-ce lié au fait que jamais avant il n’avait eu l’impression que tout était si simple, comme s’il la connaissait depuis des années.
Ils étaient entrés dans cet appartement dans lequel il s’était rencontré pour la première fois et cette fois tout était bien différent de la dernière fois. La seule chose qui était toujours là c’était ce sentiment d’évidence lorsqu’il posait les yeux sur elle, parce que maintenant il savait que c’était ça qu’il avait ressenti cette fameuse nuit. L’évidence, comme si tout était à sa place alors que les circonstances de leur rencontre n’avaient rien de normales. « Maintenant si tu es interrogée par la police, tu devras me couvrir sinon tu iras en prison avec moi ! » Ceci dit, si c’était avec elle, même la prison avait l’air soudain beaucoup plus agréable. Mais aucune raison de finir en prison, du moins pas pour le moment et ça n’était pas un projet pour l’avenir. Par contre, rester enfermé avec elle, rire, discuter, savourer la douceur de sa peau et son odeur réconfortante… c’était une perspective plus qu’agréable. Et puis ce regard qu’elle pose sur lui, alors qu’ils étaient en train de plaisanter sur ses jambes, il n’avait jamais aimé être au centre de l’attention mais là… non il ne pourrait jamais se lasser de ça. « La course ce n’est qu’une question de volonté tu sais ! Bien, voilà une bonne motivation pour marcher, si c’est pour rester à côté de toi. ».
Il avait beau adorer la course à pieds et le sport en règle générale, l’activité qu’il avait préférée était la même que Nymphéa. Lorsqu’il avait posé les yeux sur elle alors qu’elle s’approchait, il avait à nouveau senti son cœur accélérer sa course dans sa cage thoracique. Chaque baiser dont elle le gratifiait lui donnait des frissons et cette sensation que rien n’était impossible. Il se demandait si ça durerait toujours ou si ça n’était que l’ivresse des débuts. Et puis, il se souvenait qu’il n’avait jamais ressenti une si douce électricité avant et il était convaincu que cette sensation serait toujours là et qu’il ne pourrait plus jamais s’en passer. Le baiser suivant lui avait semblé un peu plus tendre encore que les autres, si toutefois c’était possible. Lorsque leurs lèvres s’étaient quittés encore une fois et que leurs regards s’étaient croisés, elle était venue mettre des mots sur ce qu’il ressentait lui aussi. « Moi non plus. Je crois que je suis déjà accro… » Et c’était bien le cas et c’était à elle tout entière, au peu qu’il savait d’elle et à tout ce qu’il ne savait pas encore, tout ce qu’il n’avait pas encore vu, qu’il était déjà accro. A nouveau leurs lèvres s’étaient trouvées et elle était maintenant si près. Un frisson plus intense que les précédents l’avait parcouru et il oubliait tout, son passé ainsi que ses principes. Une main toujours dans sa nuque, l’autre était venue tout naturellement trouver sa place dans le creux de son dos. Il pouvait sentir cette douce tension entre eux, ce feu qu’elle avait réveillé en lui mais il s’était toujours juré que si l’amour existait et qu’il le rencontrait un jour, il prendrait son temps. Et ce jour était apparement arrivé, Nymphéa était là et, même si cela semblait prématuré, c’était de l’amour qu’il ressentait, il en était certain à cet instant, ça ne pouvait pas être autre chose. C’était bien au-delà de cette attirance physique indéniable entre eux. Il ne voulait en aucun cas bruler une étape. « Je crois que l’on devrait oui…» A regret il avait bougé légèrement, pour se détacher d’elle. Pourquoi était-ce si difficile de se tenir moins proche d’elle ? Elle était pourtant toujours là, dans la même pièce que lui. Il lui avait pris la main avec délicatesse pour y déposer un doux baiser avant de la regarder dans les yeux et de la lâcher. « Mangeons avant que ça ne soit complètement froid… mais soit certaine que je ne te laisserais pas repartir sans avoir recommencé au moins une fois. » Sur ces mots, il avait sorti les victuailles qu’ils avaient achetés sur le chemin du retour mais il se languissait déjà de retrouver la douceur de Nymphéa plus près de lui.
