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{  “ Je n’ai jamais eu de héros, mais aujourd’hui, vous êtes mon héroïne. ”
feat Ecrire pour Exister. }
crédit/ bricole - gif Spera feat. @Charlys Brown

— Le 25.04.2024 vers 16:45 pm ; ranch au staten island, USA —

Les journées après cette soirée et la rencontre avec ta nouvelle famille était plus ou moins calme, tu faisais ton possible de partir à l’aube et de rentrer hyper tard. Tu avais pris soin de finir tes dossiers en cours qui te prenais souvent beaucoup d’heures, et tu passes le reste de la soirée avec ta bande d’amis. Tu n’es pas quelqu’un qui boit de nature, question de culture et religieusement. Tu as toujours été élevé par la religion de tes parents, donc l’alcool n’était pas permis pour diverses raisons. Pourtant, tu arrives à t’amuser sans une once d’alcool dans le sang, même si tu n’étais pas parfait et les erreurs arrivent. Tu t’étires de tout ton long en soupirant longuement en pensant à prendre quelques jours de repos afin de partir quelque part. Ton mobile retentit te prévenant un message, tu l’ouvres en souriant doucement. Tes amis souhaitent faire un week-end dans le ranch pour faire des activités dont des balades à cheval. Après plusieurs minutes de réflexion, tu finis par accepter leurs demandes. Le reste de la journée, tu guettes le site du ranch en posant ton visage sur l’une de tes mains en scrollant le site pour t’informer avant de réserver un riad pour tes amis et toi.

Tu étais dans ton appartement à Brooklyn puisque tu vis dans la demeure familiale, mais tu avais un appartement quand tu voulais être seul. Tes bagages sont enfin prêt avant de rejoindre tes amis en bas de ton domicile pour prendre la route vers Staten Island. Tu avais eu le droit à l’honneur d’être devant puisqu’ils t’avaient demandé de leur avancer le reste de la note. Tu avais pu avoir des personnes malveillantes profitant de la richesse de ton père, mais ce groupe était fidèle et sincère. Toujours présent pour toi durant les mauvais moments, donc c'était normal d’accepter leurs demandes. C'étaient des cas exceptionnels, jamais récurrents. Arrivant au ranch et dans votre maison pour le week-end, tu ranges ta valise dans la chambre en allant te servir de l’eau, tu avais soif. La balade en cheval était dans quelques heures, tu voulais profiter pour regarder les chevaux avant. Tu aimes énormément les animaux, même si tu n’as pas la carrure.

Seize heures, tu es enfin sur ton cheval à te balader avec le reste de tes amis. Au bout de quarante cinq minutes, tu décides de t’arrêter en leur disant de continuer sans toi. « Je vais vous rejoindre, allez-y. » ce n’était pas nécessaire qu’ils attendent bêtement. Un signe de la main avant de descendre du cheval en lui faisant une caresse sur sa tête en souriant en oubliant de l’attacher alors que l’instructeur avait été très clair sur ce détail. Tu t’avances vers un arbre afin de faire ce que tu as à faire avant de revenir sur tes pas, ton regard se tourne rapidement de gauche à droite avant de te taper le visage légèrement. « Que suis-je con. » lâches-tu en soupirant avant de commencer à marcher en te perdant au fin fond de la forêt. Tu finis par t’installer au sol en prenant appui sur l’un des nombreux arbres. Il y a bien quelqu'un qui viendra par là et cette personne, serait-elle une bonne âme de t'aider à retrouver le ranch et de voir si le cheval est revenu à sa place.

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L’équitation. C’était une des rares choses que tu continuais de faire après ton déménagement soudain de Whashington DC à New York. Une des choses qui te provoquait un sentiment de béatitude. De pur bonheur. Et légal. Même si la sensation de faire des courses clandestines te manquait, tu ressentais plus au moins le même sentiment quand tu étais sur un cheval. Sans doute c’était pour ça ou pour faire se faire voir que ton beau-père t’avait acheté un cheval qui logeait au ranch basé sur Staten Island. Pour te montrer qu’il partageait tes intérêts. Bien sur que ta mère était ravi de ce cadeau. Toi tu avais mis une certaine réserve. T’acheter n’était pas quelque chose que tu aimais. Mais suite à l’aventure que tu avais eue avec Ayan, tu comprenais que son père n’avait pas de mauvaises intentions. Il voulait te faire plaisir. C’est tout. La tête de ton étalon frôla tes fils d’or. Il s’appelait Noiro en référence à sa robe nocturne. Le parfait contraste avec toi blonde aux yeux clairs. Si les débuts avaient une phrase d’apprivoiser l’autre, tu avais fini par créé un climat de confiance entre l’animal et toi. Un sourire effleura tes lèvres alors que tu faisais accélérer ton cheval. Tu ne sais clairement plus depuis combien de temps tu te gambadais sur le dos de ton cheval. Ici, le temps devenait infini. Tu avais appris à connaitre les sentiers par cœur. A apprécier ce côté nature et campagne. Bien loin de l’agitation de Manhattan. Les lunettes de soleil sur le nez, tu mis quelques secondes avant te repérer. Tu savais qu’un lac ne se trouvait pas loin de l’endroit et il y avait un accès plus rapide en prenant ce raccourci. Parfait. Noiro devait avoir soif. Tu le dirigeas vers le raccourci et parti au galop. Les arbres de la forêt t’avalaient. Le regard droit braqué devant toi, ton regard se posa au loin sur une ombre qui était allongé contre un arbre. Quelqu’un y était assis. Un drôle d’endroit pour faire une sieste. La curiosité te poussa à dirigé l’animal dans sa direction. Tu avais l’infime conviction de reconnaitre l’ombre. Ton pressentiment ne se trompa pas car tu le reconnais immédiatement quand tu sentais ton corps frissonner. Ayan te donnait toujours la chair de poule. Amusé tu t’avançais avec Noiro et posa un regard autour de lui. Personne. Il était tout seul. Comment était-il arrivé la ? « Tu cherches un nouveau endroit pour faire une rave party ? »  Un léger vent fit voler tes cheveux blonds et faisait transparaitre les frissons qui procurèrent tes bras nus. Tu voyais que cette explication. Ah moins que la vrai explication soit plus amusante ?

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— Le 25.04.2024 vers 16:45 pm ; ranch au staten island, USA —

Tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi-même de ne pas avoir écouté les paroles du guide, il avait été radical sur le fait de ne pas laisser le cheval sans le tenir ou l’attacher lorsqu’une personne avait besoin de se dégourdir les jambes. Ce n’était pas malin d’avoir prévenu le reste de la troupe de partir sans toi, tu te retrouves clairement seul au monde parmis les arbres. Loin de ne pas apprécier la nature, mais cela aurait été cool d’avoir du réseau pour appeler de l’aide ou une assistante. Tu n’étais pas de nature à paniquer et sait que le cheval retourne dans l’écurie, donc ils vont forcément savoir que tu attends sagement au milieu des bois une âme charitable. Tu espères qu’une âme charitable passera par là afin de te proposer de l’aide ou partager le cheval pour retourner au point de rendez-vous, car y aller à pied était quasiment impossible. Pourtant, tu fais énormément de sport donc marcher durant deux à trois heures n’était pas la mer à boire, mais tu préfères prendre la facilité surtout qu’il n’y a aucun réseau dans la forêt donc beaucoup de risques de te perdre au milieu des bois. Tu t’étais endormie contre le tronc d’arbre sur lequel appuie ton dos, un bras sur le visage pour éviter de te faire agresser par le soleil. L’un de tes plus gros défaut était de ne pas être patient, mais tu n’avais pas le choix car il ne servait à rien de râler dans ces moments là. Tu avais épuisé la totalité de la batterie de ton mobile en jouant avec tes jeux n’ayant pas besoin d’internet pour passer le temps avant de t’assoupir. Au bout de quelques heures, tu ouvres les yeux en entendant les bruits de pas d’un cheval qui se dirige vers toi. Tu lâches ton bras de ton visage pour admirer la personne qui se laisse engloutir pour arriver prêt de toi et écarquilla légèrement les yeux en découvrant la jolie blonde qui partage ta vie depuis quelques mois. C’est l’ironie du sort, tu n’avais pas prévu de tomber sur elle et surtout sait qu’elle risque de rigoler si tu avoues la véritable raison. « On peut dire cela comme ça, mais c’est une mauvaise idée d’en faire une par ici. » lâches-tu en haussant les épaules en te levant en frottant ton jean au niveau de ton postérieur pour enlever les feuilles mortes et poussières. « Je n’ai pas été malin sur le coup, j’ai oublié d’attacher le cheval et il a pris la fuite pour me jouer un mauvais tour. » avoues-tu en souriant tout amusée par la situation en s'avançant vers le cheval en posant une main sur son visage pour le caresser. Tu avais une grande admiration envers les animaux, surtout les chevaux les trouvant majestueux et beaux. « Et toi, tu fais une balade seule ? » demandes-tu en levant le regard vers elle en s’adressant directement à elle. « Tu tombes au bon moment même si j’attends depuis des lustres que quelqu’un vienne dans les alentours pour m’aider. » siffles-tu dans un sourire amusé en posant ton regard sur la demoiselle. Deux sur un cheval était digne d’un film romantique, mais tu refuses d’être devant et pas du tout pratique niveau de la différence de taille entre Charlys et toi.

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crédit/ bricole - gif Spera feat. @Ayan Syed

La raison de la présence d’Ayan assis par terre te fit lâcher un rire cristallin. Tu aurais pensé qu’il ne t’aurait pas dis la vérité mais il a joué la carte de l’honnêteté avec toi. Ce qui te fit sourire. Tu secouas tes longs cheveux blonds les faisant voler. « C’est donc ça finalement ta réputation ? Faire fuir les femmes et les chevaux. »  Tu glissas une main sur la tête du tien qui se laissait caressé volontiers. Tu n’avais pas pris le plus téméraire. Finalement ton cheval était à ton image. Comme l’était celui d’Ayan. Instable. Fougueux. Pour l’avoir laisser en plan perdu au milieu de nulle part. Ayan s’était levé pour caresser ton cheval. Te demandant pourquoi tu étais ici. « Je n’avais pas prévu de passer par ici pour être honnête. »  Ton cheval émie un son pour justifié tes dires. « Tu peux remercier Noiro c’est lui qui a voulu passé par ici pour aller se rafraichir dans l’étang qui se trouve pas loin. »  Un étang sauvage que seuls les aventuriers connaissaient. D’où tu aimais cet endroit la. « J’y viens souvent. C’est plus tranquille que New York et j’adore me balader en cheval. Ca a toujours été une de mes passions impossibles et c’est grâce à ton père qu’elle est devenue possible. »  Tu avais bien pensée une minute qu’il t’avais adopté ce cheval pour que tu l’apprécies mais tu avais vite vu qu’il l’avait fait car il voulait de mieux pour toi. Sa nouvelle belle fille. Dont le fils était à tes côtés et te demanda de l’aide. Un sourire en coin s’installa sur tes lèvres et tu faisais mine de réfléchir. « Et qui te dis que ça va être moi ta sauveuse ? Tu sais que la marche c’est bon pour le cardio ? »  Bon il était vrai que vu l’endroit où vous vous trouvez et le lieu du ranch, c’était une sacré randonnée. Mais quand même. Tu tendis une main vers ton demi-frère. « C’est bien parce que tu m’avais ramené la dernière fois et pour qu’on soit quitte. Je n’aime pas devoir quelque chose. »  Surtout pas à toi. Tu ne savais pas dans quoi il était fourré. Bon clairement ce n’était pas vrai. Tu voulais vraiment l’aider. Même si ça t’aurais fait vraiment sourire de le voir arriver au ranch à pied après des heures de randonnées. « Bon tu grimpes à l’arrière ou tu préfères finalement marcher jusqu’au ranch ? A ce qu’il parait, ils annoncent des orages en fin d’après-midi alors dépêche toi de choisir. »  Noiro n’était pas friand de l’orage et il avait la capacité de porter deux personnes. Et n’avait qu’une hâte repartir pour aller boire avant de repartir au galop comme tu avais prévu à la base. Mais ça c’était sans compter d’être tombé sur un Ayan en détresse. La comparaison de l’homme en version belle au bois dormant te fit doucement sourire.  

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— Le 25.04.2024 vers 16:45 pm ; ranch au staten island, USA —

Tu pouvais bien avouer une semi vérité en oubliant la raison qui t'avait poussé à descendre de ta monture. La voix cristalline de la blonde te fait lever le visage vers elle avant de sourire de bon cœur, son rire était communicatif et doux comme la brise printanière. Tu arques un sourcil à sa question en roulant les yeux avant de passer une main sur la nuque « Je peux assumer pour les chevaux, mais pas la première… Je ne fais fuir aucune femme, excepter une. » soulignes-tu en haussant les épaules en jouant les sourcils pour la taquiner. Heureusement tu avais une veste avec toi, ayant une nature à te dévêtir à la moindre occasion, tu avais jugé bon de la garder sur tes épaules. Être au même endroit plusieurs heures, c’était pas agréable pour se réchauffer et avait fini par s’endormir contre le tronc d’un arbre. Une main sur la tête du cheval pour le caresser, il était beaucoup plus docile que le tien, une chance pour la blonde. « Je te remercie Noiro, je suis sauvé de faire une randonnée sans fin grâce à toi. » dis-tu en l’embrassant pour le remercier avant de l’entendre émettre une sorte de réponse, tu l’interprète de la sorte. Tu te déplaces pour faire face à Charlys pour l'écouter, elle avait clairement l’air aimé faire du cheval. « Mon père t'apprécie énormément, ne pense pas qu’il essaie de t’acheter avec du matériel… Disons qu’il est juste généreux avec ceux qu’il estime. » c’est une vérité pure et sincère, tu savais qu’il avait Charlys dans son cœur, c’était la fille qu’il n’avait jamais pu avoir suite au décès précoce de ta mère. « Il ne sait sûrement pas comment établir une relation avec toi, disons qu’il ne s’est pas du tout s’y prendre. » tout comme toi, mais à l’inverse de ton père, tu foires toujours à tous les niveaux dans tes relations. « J’aurai pu effectivement faire de la cardio, mais sans kit de survie… Un peu compliquée et tu es une âme généreuse, non ? » siffles-tu en gardant une main sur la tête de Noiro qui patiente sagement sans rien dire, mais sûrement un peu trop assoiffé en voyant ses jambes se balancer d’un côté à l’autre. « Eh bien, je n’allais pas te demander quelque chose en retour pour avoir fait mon taff de frère, mais je te remercie. Tu m’évites l’énorme trotte qui m'attendait. » soulignes-tu en souriant légèrement avant de t’avancer en prenant une rêne d’une main « Tu peux enlever ton pied de l’étrier, s’il te plaît ? » tu n’avais guère l’envie de finir au sol bêtement. Tu prends appuie sur l’étrier pour grimper derrière Charlys en prenant les rênes en mains. « C’est parti. » fis-tu en commençant doucement pour te diriger vers l’étang à quelques minutes de ton emplacement, il peut enfin boire pour s’hydrater comme il faut. Ton regard se pose aux alentours afin de t’orienter avant de prendre la route vers l’écurie en finissant par aller au galop, mais pas trop vite non plus. Loin d’avoir peur, mais pour pouvoir l’entendre si Charlys te parle. « D’ailleurs, tu es venue seule ou accompagnée ? Cela te dit qu’on aille manger un bout quand on arrive au point de rendez-vous ? » siffles-tu d’un ton calme en galopant tranquillement.

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crédit/ bricole - gif Spera feat. @Ayan Syed

Tu l’écoutais. Attentivement. Ayan te disais que son père t’appréciait mais qu’il ne savait juste pas comment te le montrer. Et toi dans l’histoire, tu étais pareil. Tu baissas la tête. Tu avais une mère merveilleuse mais un mauvais père. Si au début tu pensais juste que ton père te montrait sa passion avec les courses clandestines, tu avais vite compris que c’était que l’envers du décor. Il se servait de toi. Tout simplement parce que tu étais douée. Trop douée. Et qu’il devait énormément d’argent. Ça tu l’avais su quand tu lui avais dis vouloir arrêter ses courses clandestines. Tu voulais faire des études. Et au lieu de réagir à un père normal, il avait péter un câble et il avait voulu te tuer. Tu gardais toujours cette cicatrice vers l’abdomen. Une que tu cachais toujours. Comme ton passé. Alors forcément tu ne savais pas réagir face à une réaction normale. Car tu n’étais pas habituée à tout ça. « On est deux alors, je ne sais pas comment m’y prendre. Cette situation est étrange mais pas en mal hein. »  Etrange car le remariage de ta mère tu n’y avais jamais pensé. Mais agréable. Surtout le regard qu’il te lança qui lui était bien plus agréable que tu le pensais. Le hennissement de ton cheval te chassa cette pensée. Tu ne devais pas avoir de pensée sur ton nouveau demi-frère. C’était mal. Tu inclinas la tête sur le côté comme pour juger de la situation. L’aider ou le laisser se démerder tout seul. Juste pour t’amuser un peu.  Car tu ne pouvais pas le laisser la. C’est ainsi qu’il monta sur ton cheval. Derrière toi. Si tu aimais monter ton cheval seul, tu appréciais immédiatement ton corps collé contre celui d’Ayan. Tu lui laissais les rênes. Noiro trouva le bonheur quelques minutes plus tard quand il trouva la rivière. L’eau était claire. Fraiche. De la même couleur des yeux d’Ayan. La balade continua. Tranquillement. Tu regardais droit devant. Chassant la chaleur que produisait le buste de ton futur demi-frère contre ton dos. Sa voix siffla jusqu’à tes oreilles. Te donnant la chair de poule vue la proximité de vos corps. Tu jouas la carte de la sincérité quand il te demanda si tu étais venue toute seule ou non. « Toute seule. J’aime ses moments de tranquillité. »  Qui te change de ton nouveau boulot dans un bar. Tu avais besoin de calme. « Et de faire une bonne action en sauvant quelqu’un d’une terrible randonnée en solitaire. »  Un sourire amusé glissa sur tes lèvres en disant cela. La proposition d’Ayan te fit ouvrir la bouche. Puis la refermer. C’est juste un repas en famille et non un rencard Charlys ! Heureusement qu’il était derrière toi pour ne pas te voir ton embarras. Ton estomac te répondit à la place. « Pourquoi pas mais c’est moi qui choisi. »  Tu ne voulais clairement pas aller dans un restaurant étoilé. Tu n’étais vraiment pas à l’aise avec ta nouvelle situation. Et tu ne voulais pas profiter de celle-ci. « Tu aimes les plats épicés ? En venant j’ai vu un food truck qui proposait des plats indiens. »  Tout le monde n’aimait pas et tu pouvais comprendre. Et Ayan dans tout ça ? « Sauf si tu n’aimes pas ou que tu es intolérant ? Après tout j’en sais rien. Je ne connais rien de toi. »  Un constat. Tu ne connaissais rien de lui. Juste son caractère qui te mettait hors de toi. Et son physique avantageux. Et l’inverse était aussi vrai. Finalement.

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— Le 25.04.2024 vers 16:45 pm ; ranch au staten island, USA —

Il n’était pas rare pour des personnes de se méprendre sur la façon que ton père à d’exprimer son affection aux autres, il n’a pas était élevé avec les sentiments. Il a appris ce que c’est l’amour en rencontrant ta mère, c’est elle qui lui avait ouvert son cœur. Toujours est-il qu’il n’a jamais été comme ses propres parents à enseigner une éducation stricte sous les coups et la crainte. Bien qu’il lui arrive de te punir lorsque tu faisais quelques conneries, mais c’était jamais en levant la main sur toi. Il n’avait aucun droit en l’ayant promis à sa mère de ne pas reproduire la même éducation que lui, c’est donc pour cela que tu sais qu’il peut être maladroit envers Charlys. Tu ne doutes de sa bienveillance à son égard, il est même plus ouvert qu’à ton égard. Une pointe de jalousie, mais tu préfères savoir qu’il l’aime pour ce qu’elle est. Les mains tenant les rênes du cheval, tu souris doucement à sa confession en avançant le visage près de son oreille afin d'ouvrir la bouche « Tu vas rapidement t’y habituer, ne lui en veux pas s’il est maladroit dans ces gestes ou paroles. Il a tendance à penser qu’il peut gagner tes faveurs en t’offrant des cadeaux par ci et par là. » avoues-tu avant de te redresser en posant ton regard devant toi afin de contempler la vue qui s’offre à vous. Il t’arrive de te rendre dans des forêts afin de marcher pendant quelques heures ou faire du jogging pour garder la ligne, la nature est importante pour le moral. On ne pourrait pas se douter que tu apprécies alors que tu fais souvent le con avec tes amis, un peu trop influençables. « Eh bien, j’imagine que je te gâche ton moment de solitude. » soulignes-tu en admirant Noiro se rafraîchir avant de reprendre la route après qu’il a fini. Tu finis par faire galoper doucement Noiro pour ne pas trop le fatiguer, il ne porte pas une personne, mais deux. Tu ne voulais pas non plus forcer dessus, puis ce n’est pas comme si vous étiez pressé, non ? « Je pense que je vais l’entendre encore pendant un long moment, je n’oublierai pas ta gentillesse. » soulignes-tu amusée, ton corps se frotte légèrement au dos de la blonde. Tu ne pouvais nier apprécier ce petit moment en sa compagnie, elle ne pouvait pas mieux tomber dans ton malheur. « Tu as su te familiariser un peu depuis ton arrivée à New-York, tu t’y plais ? » demandes-tu en approchant ton visage afin d’essayer de voir son expression avant de revenir à ta place. Cela ne devait pas être facile de tout quitter pour le mariage de sa mère, de devoir tout recommencer, sa vie, son cercle social et s’habituer dans une nouvelle ville. Tu peux comprendre qu’elle ne s’y plaît pas, parce que tu aurais eu du mal à sa place de tout abandonner. Tu n’aurais pas pu et aurait préféré laisser ton père faire sa vie dans une autre ville, et continuer de vivre en ayant l’âge d’avoir ton indépendance. Néanmoins, tu vis entre la villa de ton père et dans le Bronx quand tu sais que tu feras des soirées entre amis. « Honneur à la demoiselle, je ne suis pas bien difficile donc choisis ce que tu souhaites. » soulignes-tu en laissant Noiro faire le chemin jusqu’au ranch, il avait l’habitude de l’itinéraire à faire. « Tu me prends par les sentiments, c’est à peu près comme la nourriture de chez moi, enfin de mes origines. Donc ça me va, j’ai l’habitude de manger épicé et piquant. » avoues-tu en souriant avant de pencher le visage sur le côté. « Tu n’as pas trop froid ? Je peux te prêter ma veste, si besoin. » le temps avait commencé à tourner, il ne fallait pas qu’elle attrape froid sur son activité. « C’est réciproque, je ne connais rien de toi également. C’est l’occasion de faire ample connaissance, tu ne penses pas ? » lâches-tu avant de voir la fin du trajet en sentant Noiro ralentir pour ne pas s’arrêter brusquement. Tu sentais ton ventre gargouiller par la faim, poireauter durant des heures t’avais affamé et le bruit de ton ventre confirmer ta pensée.

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crédit/ bricole - gif Spera feat. @Ayan Syed

Est-ce que tu te plais à New York ? C’était la question que t’avais posé Ayan après t’avoir confié que son père était maladroit dans ses gestes mais qu’il avait un très bon fond. Tu laissais tes yeux regarder droit devant toi. Méditant sur la question. Si tu n’avais pas été aussi fusionnelle avec ta mère, tu n’aurais pas cherché à vivre à New York avec elle. Tu aurais très bien pu rester à Washington. Une ville qui t’avais fait vivre. Une ville dont tu avais les habitudes encrées au fond de toi. Si tu n’avais pas été victime du pseudo assassinat de ton père contre ta personne et de ta mère, tu serais resté là-bas. Mais tu avais préféré partir. Pour être la pour ta mère. Pour voir que tout allait bien pour elle. Tu poussas un soupire en remettant une de tes mèches blondes rebelles qui te barrait la vision du paysage. « New York est bien différent de Washington. C’est plus agité je dirais. » Même si Washington était peuplé d’américain.es, New York l’était encore plus. « Mais sa va, je commence à l’apprécier. » Toi qui étais buté sur le sujet avais fini par reconnaitre que la ville avait certains avantages. L’un d’eux était collé à ton dos. Noiro poussa un hennissement. Tu remarquas au loin que vous étiez bientôt arrivé au ranch. Il avait reconnu son endroit. L’idée de manger avec Ayan fut appréciée et un sourire se dessina sur tes lèvres quand il affirma que c’était une de ses plats favoris. « Parfait car cette fois, je ne pourrai rien faire si tu t’étouffe parce que c’est trop épicé. » Te moquais-tu. Rappelant votre situation. Que tu l’avais sauvé d’une interminable randonnée et d’une nuit à la belle étoile. Des frissons traversèrent ton corps mais tu mettais ça plus sur la température qui avait baissé brusquement plutôt que du visage de ton demi-frère très proche du tien. Tu pouvais sentir son souffle chaud sur ton visage et tu refusas de tourner la tête dans sa direction. Cette proximité du à être tous les deux collés à Noiro te rendais perplexe. Et toute chose. « Pour le moment sa va, je te remercie. » Tu n’étais pas une grande frileuse mais tu appréciais le geste. Peu d’homme l’aurait fait ou alors avec une intention cachée derrière. « Totalement. Ca serait les parents qui seront contents de nous voir papoter sans nous gueuler dessus. » Ils avaient eu cette habitude la. Tu t’étais même dis que parfois Ayan le faisait exprès de te sortir de tes gongs car ça le faisait marrer. Le ranch arrivait et Noiro trouva son box rapidement. Après avoir fait tout ce qu’il fallait pour Noiro, tu te retrouvais assise à une table de pique nique non loin du food truck. Avec vos plats que vous avez commandés et payés. Tu portas un regard interrogateur sur ce qu’avait pris Ayan. « Bon appétit. Tu t’es pris quoi ? Ca a l’air très épicé. » Du moins c’était ce que tu pensais. Tu avais toujours pris le même plat pour éviter des mauvaises surprises. Tu y plantas ta fourchette en carton dedans pour commencer à manger. « Tu as toujours vécu ici à New York ? » Il fallait bien commencer par quelque chose non ? Lui savait que non. Pas toi. Au moins, ça fera un terrain équitable.