C’est n’importe quoi… Ça fait plusieurs fois qu’on t’accoste dans la rue pour te demander une autographe ou alors que tu vois plusieurs jeunes filles et femmes te regarder avec insistance et se murmurer des messes basses. Bon, pour la deuxième option, ça va, t’es habitué à ce genre de mascarade venant de la gent féminine, mais les autographes? Évidemment t’as fait tes petites recherches, ce n’est pas normal d’être limite aduler de cette façon. T’aimes bien, ce n’est pas le souci, elles peuvent continuer autant qu’elles le souhaitent surtout si tu peux en attirer quelque une sous ta couette… Toutefois, tu as qu’une seule question en tête en ce moment… Qui est ce London Blake?! Tu l’as googler et putain de merde. Il te ressemble comme deux gouttes d’eau. Tu devais donc faire en sorte de le trouver et de t’assurer que ce n’est pas qu’une mascarade. De nos jours avec les réseaux sociaux ou les médias, personne ne peut être certain de rien. C’est comme pour toi, tant que tu ne vois pas de tes yeux, de tes propres yeux, tu ne vas jamais en croire un mot.

C’est donc ainsi que tu as enfourcher ta moto pour te rendre dans ce bon vieux Brooklyn. Il s’agit de l’endroit où ton pote, qui a plusieurs secrets et contacts aurait appris que ton clone résidait. T’as même son adresse… T’es pas du genre à rester assis sur ton cul à attendre que les choses se fasses. Alors oui, tu es en direction de chez lui. Comme ça, tu en auras le coeur net et il aura des explications à te donner. Arrivé à l’adresse indiquée, tu stationnes ta bécane et te rends à la porte d’entrée pour donner trois vigoureux coups. T’attends, t’attends beaucoup trop longtemps à ton goût. Que ce soit quelques secondes ou quelques minutes pour toi c’est pareil au même, t’aimes pas attendre. Cependant, le choc lorsque la personne ouvre la porte. Tu n’arrives pas à y croire. T’as besoin de te pincer pour être certain que ce n’est pas un rêve. La bouche légèrement ouverte, ta tête se penche légèrement sur le côté. Il existe vraiment cet enfoiré? Il est identique à toi.  « Mais c’est quoi le foutu bordel? »

@London Blake

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{  “ - L'évolution naturelle et culturelle ne se fait que grâce aux catastrophes.  ”
feat Boris Cyrulnik }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Kosmo Montgomery

Des coups raisonnaient dans ton appartement. Certainement le fruit de ton imagination. A force de trop faire la scène, d’être tout le temps en tournée, de fêter tout ça, tu t’imaginais des trucs. Tu poussas un soupire en refermant tes yeux. Morphée t’attendait toujours et il était ravi que tu retournes dans ses bras. Mais un nouveau bruit raisonnait dans ton appartement. Signe que finalement tu ne perdrais pas la tête. Quelqu’un frappait à ta porte. Cette conclusion donna le signal pour dire aurevoir à Morphée et de quitter ton lit. Des affaires trainaient sur ton fauteuil et tu les enjambas tout en allant vers la source du bruit. Un troisième coup raisonna. Tu passais la tête dans ton T-shirt en même temps que tu ouvris ta porte. Le vêtement glissa sur ta tête ébouriffant tes cheveux au passage les rendant encore plus rebelle qu’il ne l’était déjà. Il fallait vraiment que tu prennes un rendez-vous à ton coiffeur personnel pour ressembler à quelque chose. Cette pensée arriva et éclata dans ta tête quand tes prunelles tombèrent sur un visage. Que tu reconnaissais parfaitement pour être le tien. Ta bouche s’ouvrit en grand en réponse au parfait miroir qui fit la même chose que toi. Tu devais encore dormir. C’était l’explication la plus claire à tes yeux. Car ça ne pouvait être que ça. Pour expliquer qu’un homme qui était ton portrait craché soit devant ta porte aussi surpris que toi. Ah moins que ça soit ton sosie officiel mais tu oublias cette pensé quand il ouvrit la bouche pour cette fois parler. Du moins exprimer la chose que vous étiez d’accord tous les deux. « Je n’aurai pas dis mieux. » Tu fermas les yeux quelques secondes. Te pinçant aussi pour être sur d’être bien réveillé. Tu l’étais. Totalement. Quand tu ouvris les yeux, ils se reposaient sur toi. Fin lui qui était toujours devant ta porte. Bien réel. Sur ses deux jambes. Aussi littéralement sur le cul comme toi. ça vous faisais un nouvel point commun. « T’es qui au juste ? » Car ouai, la situation te laissait vraiment pantois. Que tu avais toujours été curieux. Et que jamais ta mère ne t’avais dis que tu avais un jumeau dans ce monde. Non. Il y avait bien une théorie que dans le monde deux êtres se ressemblaient. Mais toi tu ne pensais clairement pas que la personne viendrait frapper littéralement à ta porte pour se montrer. Et encore moins être aussi choqué de la situation que toi. « J’ai.. j’ai besoin d’un verre. » Adieu l’objectif de boire des choses saines la journée. La situation était critique. Tu pivotas en laissant la porte ouverte et parti dans ton appartement. Lui laissant l’opportunité de te suivre. Car ta mère t’avait aussi appris à être poli. Il te fallait un verre. Voir même deux. Et tu trouverais ton précieux sésame dans le bar américain que tu t’étais fais installé. Caprice de star. Mais qui dans cette situation réglait ton soucis et allait alléger ta conscience. Ou pas.

Tu hallucines, ça ne peut pas être autrement. T’as face à toi un double identique de toi. La vie est en train de te jouer un mauvais tour, c’est obligé. Tu le regardes de haut en bas, comme si tu cherches à trouver la vérité. Comme si ça allait te sauter aux yeux et que vous allez rire en coeur de cette supercherie. « On s’en bats les couilles de qui j’suis. C’pas c’est l’important. » Et t’en as rien à faire de qui il peut être. En fait non, tu veux connaître le fin mot de l’histoire, mais son nom, son existence, ça te passe bien au-dessus de la tête. Toujours sur le cul face à ton sosie, tu le suis comme si tu entrais chez toi, dans son appartement et regarde autour de toi. La vache, vous n’êtes vraiment pas du même monde, c’est le cas de le dire. Tu regardes chacun de ses mouvements, le détaillant toujours autant qu’au début de votre altercation. « T’es pas assez radin pour ne pas m’en offre un, hm? » Tu te rapproches de lui alors que tu te dis que finalement, s’il t’accueilles chez lui comme il le fait, tu lui dois au moins ton nom et d’autres informations comme si ça pouvais lui dire quelque chose ou révéler quoi que ce soit de ta possible identité.. « J’ m’appelle Kosmo, Kosmo Montgomery. J’suis né le  30 septembre 1991 à New-York. Ça t’parle? » Tu croises les bras sur ta poitrine et t’adosse contre le mur le plus proche. Si te dit qu'il est né aussi le 30 sept, et qu'il a 32 ans, tu risques de flipper. Ça risque d'être assez pour qu'un fusible saute dans ton cerveau, que deux fils se touchent. Tu n'peux pas croire qu'il s'agisse de quelqu'un de ta famille. Tu l'aurais su, quelqu'un t'aurais expliqué son existence.  

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{  “ - L'évolution naturelle et culturelle ne se fait que grâce aux catastrophes.  ”
feat Boris Cyrulnik }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Kosmo Montgomery

Non. On ne se battait pas les couilles de qu’il y était. Car putain clairement ouvrir la porte sur une personne qui était identique et que tu n’avais jamais vu de ta putain de vie, ça pouvait te faire flipper. Et pas qu’un peu. Oui. Quand une situation te dépassait comme c’était le cas aujourd’hui, tu jurais beaucoup. Et tu pouvais boire de bon matin. Une main dans ta tignasse trop longue, tu farfouillas dans ton bar à la recherche de ton précieux sésame. Tu savais que l’autre n’était pas le fruit de ton imagination car la veille tu n’avais rien consommé d’illégaux. Et tu tenais vachement bien l’alcool pour t’imaginer avoir un double maléfique. Tu le sentais derrière. Dans ton appartement. Ouai. Il était réel putain. Un sourire frappa ton visage en trouvant une bouteille de whisky trente ans d’âge. Exactement ce que tu voulais. Tu trouvas rapidement deux verres que tu remplissais à ras bord du liquide ambré. « J’espère que tu aimes le whisky j’ai que ça en réserve. » Non tu n’étais pas radin. Et vu la tête qu’il avait, tu savais qu’il était dans le même état que toi. C’était à ça finalement que tu ressemblais quand tu étais choqué ? Ouai. T’avais l’impression d’être face à un miroir. C’était déconcertant. Ton verre t’attendait et te rappelait à l’ordre. Tu le portas à tes lèvres et ce fut pile à ce moment qu’il balança les informations sur sa vie. Il s’appelait Kosmo. « London Blake mais j’imagine que tu le sais déjà. » Sinon il n’aurait jamais frappé chez toi. bref. Jusqu’à la rien de flippant. Mais quand il indiqua sa date de naissance et l’hôpital où il est né, tu t’étranglas avec l’alcool que tu commençais à boire. « T’es pas sérieux ? » Toussant comme si tu tentais de faire passer la pilule. « Ton identité me dis clairement rien mec. » Tu secouas la tête. Cherchant on ne sait quel information à dire. « Par contre je suis né le même jour que toi au même endroit que toi. » Cette information dite tu avalas d’un cul sec ton verre. Cette histoire était folle. Réelle. N’est-ce pas ? C’est pour cette raison que tu allais pincer ton autre jumeau. Tu sentais bien un corps. Il était bien réel. « Je voulais m’assurer que tu étais bien réél et non le fruit de quelqu’un qui m’aurait mis je ne sais quoi dans mon verre d’hier. » On n’était jamais à l’abri de ce genre de choses. Encore plus toi qui étais une célébrité. « Dans quel hôpital tu es né ? » Ta mère t’avais dis le sien. Il ne manquerait plus qu’il soit né dans le même hôpital que toi et la ça serait vraiment le Saint Graal.