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{  “ - “L'inconnu, c'est toujours excitant... ”
feat Google }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Ismaël Hamed

Un appartement que tu ne connaissais pas. Une table de chevet qui n’était pas la tienne. Le mal de tête qui raisonna dans ta tête. Clairement la veille tu t’étais pris une cuite. Et pas une petite. Et tu t’étais retrouvé chez quelqu’un. Et vu la nudité de ton corps, tu n’avais pas joué à une partie de monopoly.  La personne dormait dans son lit et sans la réveiller, tu sortis du lit. Tu poussas un soupire en enfilant ton boxer Calvin Klein ton dernier contrat publicitaire. Par chance, tu devais en faire la publicité que demain qui te donna tout le temps pour faire disparaitre ton mal de tête et émerger. Tu savais exactement quoi faire. Les vêtements à leur place sur ton corps, tu partis dans la cuisine et cru à une mauvaise farce quand tu ne trouvas aucune dosette de café. Et encore moins de grains de caféine. Super. Ton plan A était réduit à néant. Passons au plan B quand tu sentis que tu avais encore ta carte bancaire dans une des poches avant de ton jean. Tes yeux glissèrent sur un bout de papier et tu trouvas rapidement un stylo. Quelques mots à l’adresse de la personne qui dormait encore où tu déposas le papier bien en évidence avant de fermer la porte sur toi. Tu avais toujours été clair avec tes intentions. Ta franchise était ta meilleure des qualités et le pire de tes défauts. Mais le respect était important. Une casquette glissa sur ta tête ainsi qu’une paire de lunettes de soleil et tu descendis les dernières marches de l’immeuble. Les passants ne te calculaient pas. New York était une ville qui ne dormait jamais. Encore plus quand tu passais en mode incognito. Tes yeux s’habituèrent à la vue. Et tu réalisas que tu étais proche de Central Park. Un lieu que tu aimais flâner mais surtout où tu pourrais trouver facilement ton précieux sésame. Les mains dans la poche tu pénétras dans le plus célèbre parc américain en quête d’un vendeur de café. Tu ne savais clairement pas l’heure qu’il était. Il pourrait être neuf heures du matin comme quatorze heures que tu ne savais rien. Tu n’avais pas pu remettre la main sur ton téléphone portable. Sans doute que tu avais laissé à Mark ton agent pour éviter qu’il finisse entre les mains d’on ne sait qui. Du coin de l’œil, tu repéras un stand à café. Avec du monde. Tu poussas un énième soupire. Tu avais deux possibilités. Faire la queue comme tout le monde. Ou en chercher un autre en espérant qu’il y en avait un autre et pas d’attente comme celui-ci. Tu jugeas le pour et le contre. La première option semblait meilleure et moins longues. Tu passas derrière un banc où se trouvait un homme qui semblait dessiner. Tu y glissas un coup d’œil. La curiosité avait toujours été ton pire péché.  Il dessinait quelqu’un. Et il était doué.  Ce qui fit t’arrêter derrière lui. Et tu ne pu t’en empêcher de lui faire remarquer. « On vous l'a dis que vous avez beaucoup de talent ? »  T’étais comme ça. Franc. Introverti. Qui osait avant de réfléchir. Tu reportas ton attention sur le stand. La file d’attente était identique à la dernière fois que tu l’avais vu. Ce qui te fit pousser un énième soupire.

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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Ismaël Hamed

Le dessin. Tu n’avais jamais eu ce talent artistique. Tu te rappelles que ta sœur Georgia t’avait demandé de lui dessiner un mouton. Le fou rire que tu avais reçu après ton chef d’œuvre t’avait marqué et convaincu que tu ne ferais jamais carrière comme artiste. Même en nature morte ou en abstrait tu étais nul. Tes doigts étaient plus doués à jouer d’instruments de musique plutôt que de dessiner. Du coup quand tu avais aperçu l’art que faisais cet inconnu de dos, tu n’avais pas pu t’empêcher de le complimenter. Tu avais toujours été franc. Et si tu voulais dire quelque chose, en bien comme en mal, tu ne te gênais pas pour le dire. Il sursauta à ta question ce qui t’arracha un sourire amusé. Moins sa réponse. « Vous ne devez pas avoir honte. C’est vraiment beau ce que vous faites. » Rare étaient ceux qui savaient faire de belles choses. Et entre artiste tu savais les reconnaitre. Ca te rappelait toi à tes débuts quand tu n’étais pas convaincu que tu arrivais à faire carrière dedans. Heureusement que tu avais rencontré ton meilleur ami Nicklaus et vos confiances avaient permis à rencontrer d’autres personnes. Puis le groupe était monté en notoriété. Ce qu’il te le rappela quand il se retourna et que ses yeux s’arrondissaient sous l’effet de la surprise. « Touché ! Vous êtes très observateur. » Tu enlevas tes lunettes de soleil qui cachaient tes yeux et garda néanmoins la casquette visée sur ta tête. Tu contournas le banc et posa tes fesses dessus après lui avoir demandé si tu pouvais t’y installé. « Et vous êtes ? » Car si lui connaissait ton identité, c’était loin d’être ton cas. « Pour que je puisse dire que j’ai rencontré un bel artiste. » Séducteur dans l’âme bonjour. En plus d’être doué de ses dix doigts pour le dessin, tu étais curieux de savoir s’il était pour autre chose, il était bel homme. Tu le savais reconnaitre. Tu portas un regard aux alentours. Tu étais venu ici pourquoi déjà ? Ah oui. Echapper à ta conquête du soir. Et trouver un stand qui vendait du café. « A tout hasard, vous ne savez pas où on peut acheter un café pas très loin et sans une file d’attente interminable ? » Tu aurais pu jouer de ta notoriété en passant devant tout le monde ou en le demandant à ton agent de t’en chercher un. Tu savais que certains artistes faisaient ce genre de caprice. Ce qui n’était pas du tout ton cas. Tu aimais te le chercher tout seul. « Si vous m’en trouvez un, je vous en paye un. Un bon deal non ? » Tu glissas ton regard dans celui de cet inconnu. Tu voulais vraiment ce café. Addict du café bonjour.