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{  “ - LE COEUR D'UN LIBERTIN EST FAIT COMME UNE AUBERGE,
ON Y TROUVE À TOUTE HEURE UN GRAND FEU BIEN NOURRI. }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Nicholas Cavendish

Tu regardais l’homme en face de toi. Le jugeant de la tête au pied. Un soupire traversa tes lèvres alors que tes employés attendaient le moindre signe de ta part. Le moindre ordre visible pour faire quelque chose. Tu inclinas la tête sur le côté. L’examinant comme si c’était une marchandise. Il l’était en quelques sortes après tout. Un hochement de tête fit désarmer le silence qui régnait dans cette pièce. Faisant sourire l’homme. Ravis d’avoir été embauché aux Pays des Merveilles. Avant d’être accompagné par un de tes employés pour l’emmener lui montrer l’univers de cet antre accessible qu’avec une carte VIP. La pièce se renferma sur eux et tu poussas un soupire. Le Pays des Merveilles séduisait de plus en plus de personnes qui cherchaient de l’exquis. De l’interdit. Car ici, on pouvait tout trouver. Que ça soit de manger de la nourriture sur un corps nu. Que snifé une drogue que tu vendais entre les seins d’une femme. Ou boire des bonnes bouteilles d’alcool. Ou finir dans un plan à trois endiablé dans les chambres mises à disposition. Oui. Le Pays des Merveilles était l’antre du Diable comme certains aimaient le surnommé. Une parfaite couverture de le passer comme un bar privé. Un concept qui plaisait aux fortunés où leur anonymat et discrétion était assuré. Tu payais assez cher des flics véreux pour tenir éloignés les forces de polices. Faisait du chantage à certains juges pour avoir gain de cause. Les manipulant finalement comme s’ils étaient des petites marionnettes. Tu aimais ça. Avoir le contrôle. Ne pas être surpris. L’imprévisibilité n’avait jamais été trop ton truc. Assis dans ton fauteuil, tu renversas ta tête dans le vide. Laissant tes prunelles regarder le plafond. Tu n’aimais pas être surpris. Pourtant tu l’avais été de taille avec ton employé Priam. Il n’avait de cesse d’entrer dans tes pensées. Et ça malgré toutes les choses que tu faisais pour l’en sortir. Mais il revenait. A la charge. Comme une bouffé d’oxygène. Comme une taff de nicotine entre tes lèvres. Priam était coriace. Imprévisible. Dangereux. Il était clairement ta Pomme d’Adam. Et tu l’avais gouté un morceau une fois. Et tu ne voulais qu’une chose : y gouter à nouveau. Tu sentis ton téléphone vibré dans la poche de ton pantalon. Signe que tu avais reçu un sms. Tu l’attrapas et tu remercias tu ne sais qui en voyant le nom du destinataire s’affiché. Nicholas. Tu avais besoin de distraction. D’oublier Priam. Et Nicholas était parfait pour ça. C’est comme ça qu’après lui avoir échangé des messages avec lui que tu te relevas de ton fauteuil. Ta casquette officielle de gérant d’une chaine de restaurant gastronomique sur la tête. Tu laissas tomber l’autre de fournisseur de drogue et propriétaire d’une maison close. Avec qu’une envie. Etre à ce soir. Et le soir arriva rapidement.

Le Pays des Merveilles était bondé comme à son habitude. Et tu laissas tes pas glissé dans les différentes pièces. Tu étais maitre ici. Comme le Chapelier fou. Tu distribuas de l’attention. Des sourires. Des regards en biais. Promettant des choses à certains. Alors que tu allais glisser dans la chambre rouge, un de tes employés t’informa que ton rendez-vous était arrivé. Pile à l’heure. La femme que tu avais à ton bras et qui avait ouvert ta chemise fut déçu que tu la plantes devant la chambre mais tu lui fis la promesse de beaucoup mieux une prochaine fois. Tu avais l’impression d’être Lucifer. Rendre des services. Pour mieux en profiter. Laissant ta chemise ouverte exposant ton torse musclé, tu partis vers l’un des bars. Ton regard tomba directement sur celui que tu cherchais. Il avait déjà un verre en main. Et il était de dos à toi. Tu te laissas glisser jusqu’à lui tel un chat sauvage. Derrière lui, ton buste se colla à son dos et tu approchas ton visage vers une de ses oreilles. « Même pas tu m’as attendu pour commencer ? Tu me déçois. » Tu jouais. Clairement. Tu adressas un regard au barman qui comprit le message en ramenant un verre à côté de Nicholas. Tu te décalas pour venir poser tes fesses sur le tabouret qui était à sa gauche. « Je ne peux pas te rapprocher ta ponctualité. T’es pile à l’heure. » Toi tu voyais ça comme un compliment. La femme qui était persuadée que tu l’envoie au septième ciel beaucoup moins. Mais elle n’était clairement plus dans tes pensées. Seul Nicholas comptait maintenant. Pour un temps.

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Ton Pays des Merveilles étaient remplis de monde. Comme d’habitude. Tu pouvais voir dans leur regard le même objectif : réaliser leur fantasme. Car le Pays des Merveilles c’était ça. Un autre monde. Un monde où tout était possible contre une liasse d’argent. C’était ça que recherchais en général tes clients. L’aventure. L’extase. La possibilité. La discrétion. Car tout se passait ici restait au Pays des Merveilles. Comme Vegas quoi mais en milles fois mieux. Il n’y avait aucune limite ici. Car c’était à ton image. Toi le Chapelier Fou. Tu régnais en maitre. Poussant la folie des gens à se libérer. Ah moins que tu étais plus le chat de Cheshire ? Félin. Inaccessible. Mystérieux ? Beaucoup te comparait comme tel car peu de monde pouvait dire qu’il te connaissait. Physiquement oui mais pas au niveau de ton histoire. Peu de personne pouvait le dire. S’en vanter. L’une d’elle était justement celui où tu t’étais glissé dans son dos qui te faisait sourire à sa contre attaque. « Pas même un tout petit peu ? » Une moue enfantine glissa sur tes lèvres en même temps que tu pris place à ses côtés. Il te fit remarquer ton retard et tu glissas une main sous ta chemise comme si tu cherchais quelque chose. « J’ai perdu ma boussole mais je suis sur que je serais me faire pardonner ce petit retard. » Insinua-tu que tu portais la casquette du Lapin d’alices aux pays des merveilles sur le coup. Mais que tu repris rapidement celui du chapelier fou. D’un sourire tu glissas ton verre vers tes lèvres pour en gouter le breuvage. L’alcool enivrait ton corps. Tu mettais toujours un point d’honneur à recevoir le meilleur des alcools du monde ici. Comme la meilleure des drogues. Comme le meilleur des aphrodisiaques. Le meilleur des sextoy. Et ainsi de suite. Le meilleur de partout donnait le Pays des Merveilles. Un sourire enjôleur raisonna sur ton visage et tu hochas la tête à ses propos. Quitte vous l’étiez. La patience était une vertu. Par moment, tu ne l’avais oublié cette qualité. « Merveilleusement bien comme tu peux le voir. Et toi tu vas bien ? Le Désire est à la hauteur de tes espérances ? » Il t’arrivait souvent de t’y rendre dans le sien. Non par un esprit de concurrence mais parce que tu aimais l’endroit qu’il avait créé. Et parce que Nicholas était présent là-bas. Vous jongler régulièrement entre le sien et le tien. Appréciant la chaleur des deux endroits. Appréciant la beauté. Et tout ce que leur club donnait en échange de billets verts. Encore plus quand c’était intime. « Tu as de la nouveauté ? » Si tu couchais avec beaucoup de personnes, peu était celles ou ceux qui couchaient régulièrement avec toi. Tu n’étais pas friand de la routine sexuelle. Sauf avec quelque uns. Comme lui. Ton côté libertin revenait toujours à la charge. Encore plus maintenant. C’était la seule chose qui te permettait de ne plus penser à Priam. Chacun avec ses démons. Ses désirs enfouis. Tu savais que Nicholas en avait aussi. Deux âmes avaient le même but finalement. S’abandonné au plaisir charnel. Ton tabouret fut plus proche du sien. Ta main qui était libre glissa sur l’un des genoux de Nicholas quand tu te penchais vers lui. « Le lapin ne dirait pas non à avoir sa carotte. Tu sais au comment il en raffole. » Le jeu. Pour pimenter les choses. Pour faire monter le désir. Provoquer l’autre. Tes doigts effleuraient l’endroit où cachait le sésame à tes yeux. Car au Pays des Merveilles il n’y avait pas la place à la pudeur. Et encore moins entre vous deux. Car ici tout le monde étaient fous. Et comme dirait le chapelier fou, la majorité des gens fou sont de belles personnes. « Me l’a donnerait-tu ? J’ai un retard à me faire pardonner et tu me connais, je tiens toujours mes promesses. » En référence à tout à l’heure. Car tu étais un homme de parole. Ça personne ne pouvait dire le contraire. Et encore moins sexuellement parlant.

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De la nouveauté. Il en avait au Désire. C’était ce que ton ami t’avais dis avec le sourire charmeur qui ne te laissait pas indifférent. Et encore moins avec l’invitation de les voir de tes propres yeux. Un sourire étira tes lèvres après avoir avalé une gorgée de ton verre. « Compte sur moi-même si je suis sur qu’ils sont compétents vu que c’est toi qui les a recrutés. » A son image. Il savait faire des affaires. Trouver de belles pépites. Il était déjà arrivé que vous souhaitiez les mêmes employés car vous avez les mêmes attentes. Que ça soit au niveau professionnel que personnel. Que c’était justement le cas ce soir. Car vous étiez semblables sur beaucoup de choses. Les attaches vous faisaient peur. Que vous avez vos propres démons. Le tien portait le doux nom de Priam et tu n’avais jamais posé la question à ton ami le prénom de son démon. Comme lui n’avait pas demandé le tien. Car même si vous partagez votre intimité, votre jardin secret restait lui interdit. Trop pudique. Préférant le cacher sous des caresses et des gémissements plutôt qu’une confession. C’était mieux votre genre. Ses mots vinrent chatouiller tes oreilles alors que tes yeux s’étaient plantés sur les boissons qu’offrait ton bar. Tes lèvres s’étirent à ce qu’il sous-entendait. Nicholas voulait lâcher prise. Pour que tu lui fasses perdre la tête. L’esprit. Ses démons. Et toi qui étais-tu pour lui refuser tout ça ? Tu reportas ton attention sur ton ami alors qu’il te provoquait à nouveau. Pour la forme. Pour le jeu. Pour la tentation. Pour pimenter le désir. Il te connaissait pour savoir que les provocations ne te laissaient pas te marbre. Tu fis une moue boudeuse alors que tu avalais d’une traite ton verre d’alcool. Un sacrilège pour les amoureux d’un bon whisky. Mais toi tu t’en fichais. Tu voulais rectifier la vérité. Il l’avait cherché après tout. « Tes désirs sont des ordres et ils ne sont pas petits eux. » Tu n’avais vraiment aucun complexe physique. Et tu savais très bien qu’il te provoquait juste pour que tu l’emmènes dans ta chambre. Ce qu’il arriva. Tu te levas de ton tabouret et glissa une main sur son bras. Si tu étais le lapin blanc autant jouer la vanne jusqu’au bout. « Vite, on est en retard ! » Tu ne lui laissais clairement pas le choix de te suivre. Tu te fichais d’ailleurs s’il avait fini son verre ou non. Que déjà tu l’empoignais pour l’emmener. Tu traversas tel un chat sauvage la foule qui avait élu domicile sur la piste de danse. Se fichant pas mal de bousculer des gens au passage. Quoique vu le degré d’alcool et de drogue dans ton domaine, personne n’aurais senti ta secousse. Un virage à gauche. Puis à droite. Une longue ligne droite. Tu pouvais remercier les anciennes générations d’avoir créé ses sous sols longs où tu avais pu créer des chambres éphémères. L’une d’elle t’était entièrement destinée, privilège d’être le roi ici. Une fois arrivée devant celle-ci, tu glissas à l’intérieur en tenant toujours ton ami par le bras. La porte se refermait par le contact du dos de ton ami que tu avais plaqué par ton propre corps. Tes lèvres s’approchèrent des siennes. Tu pouvais sentir son souffle contre le sien. « Comment veux-tu te faire dévoré petite souris ? » Provocation. Laissant cet infime espace entre vous. Vous étiez seuls. Avec qu’une seule et même envie. Rejoindre le nirvana ensemble.

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TW : sexualité

Nicholas. Avec lui, c’était simple. Fluide. Amusant. Provocateur. Sensuel. Respectueux. Passionnel. Avec lui, tu n’avais pas besoin d’éclaircir la situation. Vous partagez la même envie. S’abandonner dans le corps de l’autre pour atteindre le septième ciel. Pour oublier les aléas de votre propre vie. Prendre du plaisir en savant pertinemment qu’il y aurait que ça. Trop souvent, certains revenaient dans l’espoir que leur nuit avait éveillé en toi un coup de foudre. Des émotions. Des sentiments incontrôlables. Et tu les renvoyais toujours. Ils n’étaient que pour toi des corps et peu d’émotions t’intéressaient. Il t’était arrivé oui de te prendre des gifles alors que tu avais toujours été franc. Correct. Mais l’être humain était complexe. Perdu d’espoir. Mais pas Nicholas. Lui il savait dans quoi il s’embarquait. Et l’inverse était tout aussi vrai. Vous ne recherchez rien de sérieux. Juste prendre du bon temps ensemble. Et c’était ce que tu allais lui donner. De lui faire perdre la tête. Perdre la raison. Chasser aux loin ses démons. Comme il le faisait si bien avec toi. Un sourire s’étira sur tes lèvres quand il enleva certains boutons de ta chemise. « L’impatience te va joliment bien. » Le désir s’infiltra dans tes veines. Laissant une empreinte sur ses lèvres quand tu l’embrassas. Il était toujours joueur. Provocateur. Et tu aimais ça. Un regard lubrique glissa sur le visage de Nicholas quand il t’ordonna de prendre les rênes. Vite répondu par un gémissement quand tu sentis ses lèvres taquiner une de tes lobes oreilles. Ton corps collé au sien. Seuls vos vêtements étaient de vulgaires obstacles. Des barrières que tu allais faire voler en éclat. Ta chemise fut la première à glisser par terre. Tombant comme un vulgaire vêtement. Vite oubliée entre des gémissements. Des tiens et des siens. « Viens la. » Tu l’attrapais par la ceinture qui gardait prisonnier son pantalon pour le faire avancer. Tu connaissais ta chambre par cœur. Que marcher à reculons en le tenant par la ceinture ne te faisait pas peur. Tu savais où tu mettais les pieds. Le lit buta entre tes cuisses. Tes fesses rencontrèrent ton matelas confortable. Assis. Si pour certain ça aurait pu être une position de soumis ce n’était pas ton cas. Tu avais le contrôle sur le désir de ton partenaire et tu adorais voir le désir que tu allais lui donner. Pile à la hauteur du fruit défendu. Qui était prisonnier par une barrière à tissu. Tu levas la tête pour planter ton regard dans le sien. Ton autre main glissa sur son ventre. « Je vais te faire perdre la tête. » Non la couper comme la Reine de Cœur. D’une main agile, la ceinture glissa tel un serpent par terre. Et le bouton de son pantalon sauta quelques secondes plus tard faisant tomber le pantalon à ses pieds. Nicholas était envoutant. Un bel homme. Désirant. Il était encore plus beau habillé de sa chemise et de son sous vêtement.