•• Statut marital : le célibat est attirant. il est incommensurablement paisible et dépourvu de drame inutile. il est ton amant attitré qui te permet de papillonner sans qu’on vienne te couper les ailes.
•• Orientation sexuelle : tu es secret. si on pose pas la question sur ta sexualité tu répondras sans grande conviction. tes préférences se tournent vers des formes plus viriles, plus masculines. c’est une évidence.
•• Métier / études : des symboles ésotériques pour certains. des formules abracadabrantes pour d’autres constituent ton domaine d’expertise. la chimie t’a attiré dans ses filets et tu n’as pas résisté à l’envie de l’étudier pour en faire ton métier plus tard. un rat de laboratoire, c’est ce que tu es. dans ton temps libre, tu aimes affronter tes peurs les plus viscérales, fanatique du monde surnaturel, tu exploites des bâtiments oubliés par chronos à la recherche d’une quelconque entité oubliée.
•• Quartier d'habitation : tu vis dans un somptueux pavillon à brooklyn. à tes vingt ans, tes parents t’avaient acheté ce petit bijou pour que tu puisses t’épanouir loin de la maison familiale. tu le partage avec santiago et carter, tes nouveaux colocataires.
Le petit plus Triggers: les personnages trop cringe, mary-sue, violence contre les animaux Warnings: pédophilie, agression verbale et sexuelle, maltraitance enfantile Pronoms IRL: elle, she, her Pseudo: magma. Pseudo discord: demande Multicomptes: priam, dae, joakim & sade Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi Couleur rp: #cc0000 Disponibilité rp: pas disponible
Elias Sterling
Jeu 9 Nov - 10:50
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Tu as une boule au ventre. Tu te sens extrêmement coupable de l’avoir laissé tomber une semaine plutôt. Ava est la personne la plus importante de toute ton existence. Bien sûr, tu aimes tes parents ainsi que le reste de ta fratrie mais Ava est ta chair et ton sang. Elle est ton havre de paix et ta bouée de sauvetage. Le jour de la quête au trésor, t’avais reçu un appel urgent ; le dossier du projet sur lequel tu travailles avait disparu. Oui, ça t’avait sonné et t’avais terrorisé. Des semaines, non des mois à travailler pour rien au final ? Cette idée t’avait obligé d’écourter votre rencontre pour aller directement au laboratoire. Finalement, vous l’avez trouvé et vu le comportement nonchalant d’un de tes collègues, tu as su qu’il l’avait exprès. Tu n’es pas le plus apprécié parce que tu te donnes énormément pour la boîte. Tu es constamment félicité, on te confie les projets les plus innovants et ce n’est pas au goût de tout le monde. Tu les vois tous les jours, ces regards haineux qu’on te balance. Dès que tu passes, on t’envoie des piques accompagnées de rires moqueurs. Mais toi, tu t’en fous Elias. Ils ne t’empêcheront pas de continuer sur ta lancée. Tu as alors appris à toujours garder une copie de tes progrès dans les recherches. Si jamais on désire te faire le coup une nouvelle fois, tu protégeras tes arrières. Tu n’as pas le choix. Aujourd’hui, tu t’es assuré qu'on ne viendra pas te déranger. Pour une fois depuis trois ans, tu as déposé un jour de congé. Cette demande avait surpris ton supérieur mais il te l’avait accordé avec un énorme sourire sur les lèvres. Il t’a dit qu’il attendait ce jour avec impatience. Es-tu un workaholic ? Probablement. Ce n’est pas tout. Deux jours plus tôt, tu as eu un rendez-vous arrangé. C’était catastrophique ? Non, pire que ça. Tu as détesté ta mère pendant un moment et maintenant, tu ne désires qu’une chose ; oublier et avancer.
Tu jettes un rapide coup d'œil à la montre accrochée à ton poignet. Tu as donné rendez-vous à Ava dans un parc d'attractions. Tu lui as demandé de te consacrer une journée durant laquelle tu as prévu un tas d'activités. Tu te frottes les mains l’une contre elle. Malgré la fatigue sur ton visage, tu es excité et heureux de la voir et de passer plus de quelques heures avec elle. Non, vous allez faire beaucoup de choses ensemble et tu comptes bien te tenir au programme. Quand tu la vois venir vers toi, tu as ce geste habituel, celui de la prendre dans tes bras et de la serrer comme si ta vie en dépendait. “ Tu m’en veux ? ” Dis-tu directement non sans esquisser une petite moue suppliante. Lors de la quête, tu l’avais laissé alors que vous avez arboré un sujet très sensible ; es-tu heureux. Oui c’est le cas, as-tu dit. Et directement, tu as regretté de lui avoir menti. Non ça ne va pas et Ava n’est pas aveugle. Elle voit tout, elle comprend tout. Aujourd’hui, tu veux t’ouvrir à elle. C’est le moment d’en parler une fois pour toute et de tourner la page. Ou plutôt, de brûler tout le livre. “ Bon alors, comme j’t’ai dit au téléphone, on a une journée chargée. On va commencer par le parc d'attractions. Faire les montagnes russes avec toi, toute seule, on l’a jamais fait. ” Bien sûr les Eric et Julia vous ont emmené vous amuser quand vous étiez gamins. Mais il y avait aussi votre demi-frère et demie-soeur. Là, il n’y aura personne d’autre que vous. Vous, contre le monde. “ Il y a quelque chose qui t’donne envie ? Et ça va ? Et l’boulot et tout ça ? ” Toi, tu lui souris, comme pour lui montrer que tu vas bien. Tu n’as pas à te plaindre et c’est mieux comme ça.
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Dim 12 Nov - 22:58
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« Elias & Ava »
Elias ! Mon frère, mon sang ! Celui qui m’a toujours protégée et aimée malgré toutes mes conneries. M’aimera-t-il encore quand il apprendra que je vends mon corps pour une poignée de billets ? J’ai peur de sa réaction à ce métier, à cette punition que je m’inflige ! J’ai peur, mais n’est-ce pas ce que je suis en train de faire ? Le faire ouvrir les yeux sur la fille pitoyable que je suis. Depuis petite, je l’ai laissé tout subir, sans dire un mot. De peur de mon père, de ses colères, de revoir les yeux larmoyants de mon grand frère. J’ai eu peur et peut-être aussi, mais comment lui expliquer, que j’ai cru ça normal pendant longtemps ! Normal de le voir subir l’impensable ! Normal d’être un jouet pour le paternel ! Normal de l’entendre pleurer toutes les nuits une fois seul dans sa chambre ! Mais qu’est-ce que je connaissais de la vie, de la normalité ? J’étais perdue, pourtant, je savais que c’était mal. Je me suis tue ! Normal ou pas normal, j’aurais dû en parler quand on m’a posé des questions sur mon frère, sur son mal-être, mais non, je suis restée là, silencieuse et lâche. Pendant tout un temps, je me suis fait payer mes conneries en arrêtant de manger ! En me laissant mourir, en me faisant surtout du mal comme j’aurais mérité de le subir moi aussi enfant. Parce que malgré toutes les psychothérapies que j’ai subies. Malgré le coma que j’ai fait après mes problèmes de nourriture, rien n’est réglé ! Je m’en veux toujours autant. Et je crois que je souffrirai de cette situation jusqu’à ce que je voie Elias, mon pilier, mon frère, mon sang être heureux comme il le mérite.
Là, après être parti comme un voleur lors de notre dernière sortie, il m’a invité pour une sortie rien que pour nous deux. Une journée complète a-t-il même inscrit ! Sera-t-il tenir loin de son téléphone et de son boulot aussi longtemps ? Je n’en suis pas sûre et certaine. Mais est-ce que je lui en veux ? Non pas du tout ! Chacun sa manière de vivre ou de survivre dans notre cas ! Alors non, je ne pourrais jamais lui en vouloir. Me voici donc habillée d’un jeans, d’un sweat bleu ciel et mes cheveux attachés dans une queue de cheval haute. Des baskets aux pieds, je suis parée pour passer la journée à arpenter les allées de ce parc d’attraction avec lui ! Quand j’arrive face à lui, c’est un grand sourire qui nait sur mon visage. Je le serre également dans mes bras alors qu’il me demande si je lui en veux. « Comment je pourrais t’en vouloir ? » Je continue juste, me reculant par lui demander « Ca c’est arrangé à ton taf ? » Oui, il m’avait dit être parti pour son travail, pour un très gros problème à son travail même ! Alors je me suis surtout inquiétée pour lui. Mais je remarque une chose en le détaillant. Il est plus fatigué que d’habitude. Bon ça, vu le nombre d’heures qu’il passe à son boulot, j’aurais encore pu lui faire la morale sur le fait qu’il doit se reposer, c’est encore pas trop grave. Mais il a aussi ce faux sourire qui est juste présent, collé sur son visage, que pour ne pas me faire m’inquiéter. Alors je soupire, mais je ne dis rien dans un premier temps. Je n’ai pas envie d’être obligée de lui tirer les verres du nez. Je vais le laisser venir à moi et je saisirai toutes les perches qu’il va me tendre. En attendant, je le prends par le bras et je lui dis « Va pour les montagnes russes rien qu’à nous deux. Tu es prêt à m’entendre hurler à plein poumons dans tes oreilles ? » Je suis contente d’être seule avec lui pour une journée. J’ai même eu l’envie un moment de lui piquer son téléphone pour éviter qu’il ne me fasse à nouveau faux bond. Mais je vais me retenir et lui faire confiance pour ne pas s'envoler !
Quand il me demande si quelque chose me ferait plaisir, je fais mine de réfléchir et je finis par lui répondre sincèrement « Si tu as prévu de quoi grignoter, j’ai tout ce qu’il me faut ! Toi, un parc d'attractions et de la barbe à papa, que demandez de mieux ? » Et nous commençons à marcher vers l’entrée, parce que j’ai hâte de commencer cette journée. « Je vais très bien, comme toujours ! Le boulot, ça va, ça marche pas possible. On a deux nouveaux clients, dont un pour une salle de concert qui se veut bien rock’n’roll et l’autre pour tout un appartement grand luxe ! Et puis, j’ai toujours une place pour toi dans mon agenda, faudra me dire ce que tu veux pour ton chez toi et je demande à mes assistants de commencer les recherches pour que tu te sentes bien dans ton nid douillet ! » Puis je lui retourne la question alors que nous arrivons au guichet « Et toi ? Comment vas tu ? Le boulot ? La vie privée ? Tout quoi ! »
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•• Quartier d'habitation : tu vis dans un somptueux pavillon à brooklyn. à tes vingt ans, tes parents t’avaient acheté ce petit bijou pour que tu puisses t’épanouir loin de la maison familiale. tu le partage avec santiago et carter, tes nouveaux colocataires.
Le petit plus Triggers: les personnages trop cringe, mary-sue, violence contre les animaux Warnings: pédophilie, agression verbale et sexuelle, maltraitance enfantile Pronoms IRL: elle, she, her Pseudo: magma. Pseudo discord: demande Multicomptes: priam, dae, joakim & sade Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi Couleur rp: #cc0000 Disponibilité rp: pas disponible
Elias Sterling
Lun 27 Nov - 14:33
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Elle ne t’en veut pas. Tu as ce petit soupir de soulagement. Tu as eu si peur. Tu avais eu peu de tact en la laissant seule, le soir de votre sortie. Ava est réellement importante pour toi et pourtant, tu l’avais laissé tomber pour aller t’occuper de ton travail. Tu en es accro. Ton échappatoire est devenue destructrice. Alors oui, tu dois décrocher. Par tous les moyens. Tu as besoin de quelque chose qui te sort de tes traumatismes et t’évitent les cauchemars mais pas au point d’en devenir dépendant. C’est comme une drogue qui, au départ, te fait toucher le nirvana avant d’avoir des effets dévastateurs sur le physique et le moral. Ton travail est similaire à une pilule ou une seringue plantée dans la peau. “ Oui ça s’est arrangé mais on va pas parler de mon job aujourd’hui. J’ai pris un jour de congé. ” Te connaissant, elle en sera sûrement surprise. Tu l’as été toi aussi quand tu en as eu l’envie. Ce n’est pas dans tes habitudes mais c’est peut-être le moment de changer ces habitudes ; t’amuser, penser à autre chose que des formules et des molécules. Tu relâches doucement ta sœur après avoir humé son odeur qui t’a affreusement manqué et tu ris tout de suite après son avertissement. “ J’me prépare psychologiquement. ” Et tu as un nouveau rire. Plus léger. De toute façon, elle ne sera pas la première, ni la dernière à crier de toutes ses forces. Tu es certain que d’autres personnes feront la même chose.
Alors que vous avancez pour faire la queue dans le but d’acheter des billets pour aujourd’hui, tu poses un regard sur ta sœur. Au départ, il est amusé mais il s’assombrit légèrement. Elle ne veut qu’une barbe à papa. Il y a rien d’alarmant n’est-ce pas ? Non, erreur. Tu as déjà remarqué le rapport négatif entre ta sœur et la nourriture. Elle en a déjà souffert, passant des journées à l’hôpital. A un certain moment, elle a maigri et tu le savais, son problème est psychologique. Tu as eu beau essayé de comprendre, tu n’y es pas arrivé ; pourquoi déteste-t-elle le simple fait de se nourrir ? Pourquoi s’inflige-t-elle une telle souffrance ? Tu n’as pas des réponses et tu as peur d’en parler. Tu ne veux pas d’une discussion déplaisante avec ta sœur. “ Ok … mais plus tard, après le parc, j’ai prévu de te ramener dans un super resto. ” Tu tâtes un peu en la regardant du coin de l’oeil. Tu veux voir sa réaction. Va-t-elle trouver une quelconque excuse et refuser ? Va-t-elle accepter ton invitation et prétendre ne pas avoir faim ? Tu attends et tu guettes alors que votre tour arrive enfin. Tu achètes les tickets et tu écoutes attentivement ta sœur. Elle va bien. Son travail aussi. Elle voudrait savoir quand tu vas passer à son agence. “ Je pourrai peut-être t’envoyer un mail avec mes attentes et tu verras ce que tu pourras en faire ? J’ai pris un colocataire donc je dois voir avec lui s’il a des envies particulières. ” Tes parents étaient contents de ta décision quand tu as parlé de prendre Santiago comme colocataire. La solitude ne ta va pas bien. Au contraire, elle est puissante et démoralisante. Ava t’éloigne de tes réflexions en te retournant la question. Comment se porte ta vie privée … tu as un petit sourire. Il sonne triste. Contre ta volonté, tu revois ta rencontre avec Noé. Tes traumatismes qui ont refait surface au moment où tu n’en voulais pas. “ Le boulot ça va pour l’reste … t’te rappelle quand maman a insisté pour que je rencontre un mec ? Son prof de poterie ? ” Demandes-tu, tes yeux circulent entre ta sœur et la nouvelle queue qui se dresse devant eux, celle qui vous conduira aux montagnes russes. “ Bah on s’est vus, il y a deux jours et c’était … affreux. On a aucun point en commun et il a voulu m’prendre en photo. ” Tu dis la dernière information d’un ton fataliste. Ta sœur connait ton rapport néfaste avec les photos. Ca te rappelle de très mauvais souvenirs, comme les fois où ton monstre de père, abusait de toi devant l’objectif, mémorisant ce moment abject. “ J’ai presque eu une crise de panique mais bon. On a préféré partir chacun de son côté. C’est comme ça. ” Tu hausses les épaules. T’y peux rien. Ce genre de choses arrivent. “ Physiquement il est craquant comme tout. Dommage mais bon. Et toi, rien de spécial côté cœur ? Maman t’a pas proposé un rencard j’espère ? ”
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Ven 1 Déc - 23:54
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« Elias & Ava »
Elias m’annonce comme ça, comme si de rien n’était, qu’il avait pris un jour de congé ! La seule chose qui me vient à l’esprit, c’est qu’a-t-on fait de mon grand frère ? Je ne vais pas dire qu’il ne vit que pour le boulot, ça serait mentir. Mais tout comme moi, il cherche des addictions plus ou moins malsaines pour oublier. Là où moi, je me fais du mal ! Lui travaille pour quatre personnes. Il est le premier à entrer dans le bâtiment et le dernier à en ressortir. Je ne l’avais jamais vu partir plus tôt, arriver en retard, rater un appel de son patron, alors prendre un jour de congé ! Je n’étais vraiment pas prête à ça ! Je viens plaquer le revers de ma main droite sur son front tout en disant, l’air presque paniqué exagérément « Tu es malade ? Il faut que j’appelle un médecin ? » Oui, je me fous gentiment de lui, mais c’est de bonne guerre non ? En vrai, je suis honorée et heureuse qu’il ait fait ça pour qu’on puisse rester juste nous deux, parce qu’il s’en veut d’être parti comme un voleur lors de notre dernière soirée en famille ? Pourquoi s’en vouloir à ce point ? Il devrait pourtant savoir que jamais, ô grand jamais, je ne lui en voudrait pour quoique ce soit. Pour moi, le plus important est de voir un sourire sincère sur son doux visage. Chose que je ne vois pas tout le temps aujourd’hui. D’ailleurs que me cache-t-il ? J’espère qu’il m’en parlera, car je ne veux pas mettre les pieds dans le plat et je veux encore moins être indiscrète s’il s’agit d’un problème de coeur. Je ne me suis jamais mêlée de manière intrusive de sa vie, je ne compte pas le faire maintenant non plus ! Mais alors, qu’il vient me faire un câlin, me serrant fort dans ses bras, j’ai un sourire qui nait sur mon visage, mais lorsqu’il me lâche, je lui dis « Une journée rien que pour toi et moi ? Je suis vraiment heureuse, Elias, ça faisait trop longtemps ! » Je ne vais pas dire que mon frère me manquait, car nous ne pouvions passer une seule journée sans se téléphoner ou s’écrire, mais rien ne vaut d’être en sa compagnie surtout si c’est pour passer la journée dans un parc d’attraction ou … Enfin n’importe où tant que je suis avec lui ! Les manèges russes, que j’aime ça, mais mon petit coeur a toujours du mal dans les plus grandes descentes. Et je ne vous parle pas des marches arrières. Sincèrement, j’ai à chaque fois la douloureuse impression que mon coeur se détache de ma poitrine pour arracher ma cage thoracique, mais je dois être totalement folle, car j’aime cette sensation des plus étranges. Je n’en parle pas à mon frangin, car il serait capable de m’expliquer de manière scientifique quelle est cette sensation, ce qui enlèverait beaucoup de son charme, vous ne trouvez pas ? Je ris avec lui légèrement quand il me dit qu’il se prépare psychologiquement à mes cris ! Mais je ne rajoute rien !
Mais alors qu’on vient d’arriver, que je pense barbe à papa et pomme d’amour, mon frangin me parle déjà d’un bon restaurant au soir. Dans un premier temps, je ne comprends pas ce qui lui arrive et j’avoue que j’ai encore mon bon petit déjeuner sur mon très petit estomac, donc non, je ne pense pas à m’empiffrer à cette heure-ci. Je fais une petite grimace, plissant le nez sans même le regarder, car je suis trop obnubilée par les gens qui sont déjà en train de descendre à une vitesse vertigineuse la première montagne russe devant vous « Elias, je viens de déjeuner, alors je pense qu’on reparlera bon repas et restaurant plus tard ! Là, je pense maisons hantées, palais des miroirs et montagnes russes ! Et toi, qu’attends-tu de cette journée ? A part manger à t’en faire péter la panse ! » Et je rigole, car il est tout mince, tout frêle, mais ça ne veut pas dire que lorsqu’il a faim, il n’a pas un appétit d’ogre. Mais voilà qu’une fois les billets d’entrée achetés, il te parle d’un colocataire. Il tombe d’où celui-là ? Qui était au courant et ne m’a pas prévenu ? J’ai l’impression d’être vraiment toujours la dernière au courant de tout ça. Je fais donc une petite moue déçue et je lui dis « Ok, tu m’envoies tout ça et j’aviserai. Je vais te faire une décoration vraiment personnelle, rien que pour vous deux ! D’ailleurs, c’est un coloc ou … Ou plus ? » J’aimerais savoir mon frère heureux et si ça doit passer par un homme, ça me convient. C’est la seule chose qui m’importe, son bonheur !
Mais on change de sujet et on parle de lui. Lui et sa vie sentimentale qui est un néant total mais qui en plus est vraiment gâchée par ce que notre père lui a fait ! Quand il me dit que son rancard a voulu le prendre en photos, je savais directement comment ça avait dû se terminer. Il me retourne la question, mais je comprends mieux son air triste depuis son arrivée, son regard dans le vide et sa manière de se renfermer, comme à chaque fois que ça lui revient en pleine figure. J’aimerais tellement apaiser ses peurs et ses doutes. J’aimerais tellement revenir en arrière et arrêter tout ça en ouvrant la bouche pour parler de ce qu’il subissait. Mais rien n’est possible alors j’ai mal, tellement mal pour lui ! Et c’est encore pire quand il me vient à l’esprit que je suis égoïste, que je ne dois plus penser à moi, je ne suis pas importante. Pas maintenant ! Je prends alors son bras et je pose ma tête sur son épaule avant de lui répondre « Oui, je m’en souviens ! Je comprends pourquoi tu ne m’en as pas parlé plus tôt, mais Elias, tu ne t’es pas dit … » Je relève mon regard vers lui pour continuer et poser ma question « Que s’il voulait te prendre en photo, c’est juste parce que tu es un gars extrêmement beau et qu’il voulait un souvenir ? S’il est si beau que ça, pourquoi ne pas tenter de reprendre contact, même par textos seulement. Elias, tente le coup. Si ça marche pas, tu auras essayé au moins. Si ça fonctionne, parce que ça pourrait fonctionner, tu pourrais vivre une belle histoire ! » Puis je pose un baiser sur sa joue alors que nous avançons lentement dans la file vers la première montagne russe que j’attends avec impatience. Je rigole tristement quand il me demande si maman a tenté de me trouver quelqu’un « Tu sais très bien que c’est toi le chouchou de maman. Non sans rire, elle ne tente rien et heureusement. Ma vie est d’un calme plat… Enfin à part une personne que j’ai rencontrée et avec qui je m’entends bien, mais ça en restera là. Rien de plus ! Donc ça ne sert à rien d’en parler ! » Enfin nous voilà arriver. Je lui demande alors « On va à l’avant enfin si c’est possible ! » Car j’aime bien voir totalement ce qui va se passer. Je n’ai jamais aimé trop les surprises.
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•• Quartier d'habitation : tu vis dans un somptueux pavillon à brooklyn. à tes vingt ans, tes parents t’avaient acheté ce petit bijou pour que tu puisses t’épanouir loin de la maison familiale. tu le partage avec santiago et carter, tes nouveaux colocataires.
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Elias Sterling
Mer 13 Déc - 11:09
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Tu le savais. Ava ne tarde pas à se montrer extrêmement surprise suite à cette nouveauté. Toi et un jour de congé, normalement ça ne peut pas coller dans la même phrase et pourtant. Tu en as pris pour être avec elle, pour passer cette journée rien que vous deux. Quand elle glisse sa main sur ton front pour vérifier si tu n’as pas de la fièvre, tu lèves les yeux au ciel non sans rire. Aujourd’hui tu as la pêche quand bien même dans les méandres de ton âme, tu ressens une pointe de tristesse insurmontable. Tu n’arrives pas à l’effacer malgré tes efforts. Tu n’y penses pas pour le moment, tu récupères sa main pour l’embrasser furtivement et tu la lâches juste après. Tu glisses ensuite tes propres dextres dans les poches de ton jean, haussant un peu les épaules. “ Dis que tu es fière de moi. J’me déconnecte un peu du boulot, c’est pas mal. ” Tu ne l’aurais pas fait pour tout le monde. Tu aurais demandé un congé s’il y avait une catastrophe dans ta famille, certes, mais pas pour seulement passer du temps avec eux. Ava est ton exception. Non seulement elle est ta chair et ton sang, tu culpabilises. le soir de la chasse au trésor, tu l’as quitté au moment où elle avait commencé à s’ouvrir à toi. Ava t’avait fait savoir à quel point elle s’inquiète pour toi. Elle voulait que tu sois bien. Réellement et incommensurablement. En réalité, ce soir-là, t’étais soulagé de recevoir cet appel de ton patron. Il t’avait ouvert une porte de secours et tu l’avais saisi car tu n’étais pas prêt pour ce genre de sujet. Le lendemain, t’étais resté avec toi-même et tu t’es posé une question ; le serais-tu un jour ? Serais-tu un jour prêt Elias ? La réponse s’était invitée toute seule dans ton esprit. Non, tu le seras jamais du moins, pas délibérément. Alors tu as décidé de forcer l’occasion. De surpasser tes peurs et tes traumatismes une fois pour toute. Le son d’une cloche retentit au loin et te ramène au moment présent. Elle était dans tes bras et maintenant, elle te sourit et te remercie. Toi, tu secoues la tête, le même sourire sur tes ourlets. Stop les réflexions et place à l’amusement !
Du moins, c’est ce que tu voulais jusqu’au moment où vous avez évoqué le sujet de la nourriture. Un de ces discussions plus au moins tabou avec ta soeur qui a toujours eu un rapport étrange avec les aliments. Sa réponse ne t’offre plus de doute ; elle recommence. Et pourtant, tu ne fais aucune remarque, tu ne dis rien. Tu passeras la journée avec elle alors tu aviseras plus tard. Chaque chose en son temps et la brusquer, n’apporte rien de positif ou de concluant. Tu restes enthousiaste malgré la situation et tu arbores une expression faussement outrée. “ Bah quoi j’aime manger, ça m’aide à garder mes muscles ! ” Dis-tu non sans te mettre à rire. “ J’veux qu’on s’amuse, qu’on fasse le tour des attractions et qu’on passe une bonne journée. ” Finalement, vous êtes sur la même longueur d’onde alors non, tu ne bousilleras pas ce moment unique en évoquant un sujet qui pourra la rendre triste ou confuse. Les tickets en poche, vous voilà entrain de faire la queue pour faire les montagnes russes. Un homme déguisé en ange, veille à ce que tout se passe à merveille. Toi, tu notes mentalement d’envoyer un mail avec toutes tes idées et celles de Santiago concernant le réaménagement de ton loft et surtout du toit pour l’instant abandonné. A la question incomplète de ta soeur, tu la regardes comme si elle venait de dire la connerie du siècle et tu éclates de rire. “ Quoi ? Non, bien sûr que non. ” Sans te défaire de ton bras au-dessous du tien, tu soupires doucement. “ Santiago est mon colocataire et rien d’autre. Mais… ” Directement, tu lui parles de ton rendez-vous avec Noé. De ce rancard catastrophique. Et la tristesse ressurgit d’un coup, sans te demander ton avis. Comme si tu pouvais la chasser, tu passes ta main libre dans tes cheveux aux mèches indisciplinées. Elle pose sa tête sur ton épaule et émet une possibilité que tu trouves vachement ridicule mais … possible. On te l’a dit à plusieurs reprises, tu as un physique plutôt agréable. Et ce jour-là, Noé a complimenté tes yeux. Peut-être qu’elle a raison, Ava. Peut-être que tu dois l’écouter, elle, qui a toujours été objective. “ J’sais pas. T’crois qu’il acceptera ? Parce que lui aussi avait trouvé qu’on était pas fait pour nous entendre. Et puis, j’ai … vraiment peur d’avoir une crise de panique avec lui. ” C’est ce qui t’effraie le plus. Tu refuses catégoriquement de parler de ton enfance, tel un conte aux événements cauchemardesques.. Jamais de la vie. Tu ne veux en aucun cas susciter de la pitié. C’est hors de question.. Heureusement que votre tour arrivera bientôt car la discussion commence sérieusement à te peser. “ C’est injuste. J’t’ai parlé de mon rancard et t’ne veux même pas m’parler un peu de cette personne ? ” Est-ce que ça marchera pour qu’elle change d’avis ? Tu l’ignores. C’est à ce moment que votre tour arrive enfin. Le sourire aux lèvres, tu laisses la brune prendre place et tu la suis, posant tes fesses sur le siège à ses côtés. “ J’aurai dû prévoir des protections pour mes oreilles. ” Tel un gamin malpoli, tu lui tires la langue et tu te remets à rire. Tu es excité même si ton myocarde se met à tambouriner fortement. Les sensations fortes, tu aimes cela. Tu en es pas accro mais tu aimes les sentir de temps en temps. Quand l’homme s’assure que tout est en règle, que la barre protectrice est en place, il fait un signal et le siège commence à bouger. Instinctivement, tu prends la main de ta soeur dans la tienne et tu la serres. La savoir avec toi, empli ton être d’un bonheur hyperbolique.
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« Je ne suis pas seulement fière de toi. Je suis extrêmement fière de toi ! Peut-être que tu vas y prendre goût ! » Je l’espérais en tout cas, car ça lui ferait le plus grand bien. Il est trop au boulot. Je sais très bien que le boulot est son échappatoire à tout. Mais je ne demande qu’une chose, qu’il puisse vivre le bonheur, la liberté, que son échappatoire soit plus l’amour, la famille ou que sais-je ! En tout cas, je voulais le meilleur pour mon frère. Mais en attendant, déjà une journée rien que lui et moi, pas de boulot, pas de téléphone qui risque de tout gâcher, juste ça, c’est pour mon plus grand bonheur. Il me montre de la sorte à quel point je compte pour lui. Je ne suis pas du style à montrer mes émotions, mes sentiments, mais il doit le lire dans mon regard. Je suis vraiment heureuse qu’il ait pris cette initiative pour moi. Pour lui ! J’étais dans ses bras et je ne voudrais qu’une seule chose, que cette journée dure longtemps. J’aimais entendre son rire, le voir sourire, passer du temps avec lui, juste pour passer du temps. J’aime le fait que je n’ai pas eu à le supplier pour qu’il rate son boulot une seule petite heure. Je me sens bien. Cela n’arrive pas souvent, mais là, je me sens bien et je suis parée pour m’amuser jusqu’à ne plus en pouvoir.
J’éclate de rire quand il parle de mes muscles. Je le regarde avec de grands yeux, puis je viens passer ma main dans sa chevelure que je décoiffe totalement « Tu es sûr que tu as besoin de bien manger pour que ton muscle reste à son plus haut niveau ? » Il sait que je le trouve intelligent et il sait que quand je parle de son “ manque “ de muscles, c’est plus pour l’ennuyer que pour autre chose. Il est parfait mon frangin, avec des muscles, sans muscles, même avec les cheveux décoiffés comme maintenant, il est parfaitement beau. D’ailleurs, il est celui qui sait à quel point, je suis une louve prête à attaquer si on lui fait du mal. Peut-être parce que je le vois tel qu’il est vraiment, PARFAIT ! Je lui prends alors le bras et je le tire avec moi, en lui disant « Alors il ne faut pas traîner si on veut avoir assez de temps pour tout faire ! » Là, je suis telle une gamine dans une confiserie. Je le tire alors vers la première montagne russe. Quand mon frère me parle juste ensuite de son colocataire, je lui demande si c’est seulement la personne qui partage son appartement ou si c’est bien plus. Je n’ai jamais été trop intrusive dans sa vie privée, mais là, s’il vit avec un petit copain, j’avoue que j’ai besoin de savoir. Mais vu sa réaction, je comprends de suite que c’est juste un colocataire. J’ai un petit sourire, mais je ne réponds rien, car il se lance sur le sujet bien plus croustillant de Noé ! Je l’écoute et je lui propose une possibilité simple à laquelle il devrait penser réellement. Le fait que le gars le trouvait juste beau et voulait un souvenir de ce rencard. Je sais que c’est difficile pour lui et j’aimerais tellement pouvoir lui enlever ses mauvais souvenirs d’un revers de la main. Mais je ne peux pas alors je me contente d’être là, de lui parler, d’être présente et de l’écouter. Je vais mettre une petite graine dans sa tête pour lui faire comprendre qu’il pourrait juste lui plaire et ça va grandir. Je vais y arriver, il faut qu’il tente le coup ! « C’était un premier rendez-vous, tu étais stressé et sûrement que lui l’était tout autant. Mais tu l’as trouvé très beau, il t’a trouvé aussi très beau vu sa demande. Si il te plait vraiment tente le coup ! Qui ne tente rien n’a rien Elias ! » Je serre son bras que j’ai sous le mien. Je sais que ce type lui a tapé dans l’oeil, je le ressens énormément. Maintenant, à sa dernière remarque, je me décale un peu et je me mets devant lui, posant mes mains sur ses bras « Si tu sens la crise de panique arriver, tu t’excuses cinq minutes, tu t’éloignes et tu me téléphones. Ne laisse pas passer une chance d’être heureux pour une peur que tu es capable de surpassée ! » Je sais que je pourrais le calmer et si jamais, vraiment, ça colle pas, je pourrai le faire partir le plus rapidement possible. Je trouverai l’excuse dont il a besoin !
Il veut alors savoir qui est cette personne qui me plait ! Qui me fait quelque peu tourner la tête ! Mais j’ai pas trop envie de lui en parler, car en vrai, je sais très bien que ça ne mènera à rien. Je rigole alors voyant la voiture de la montagne russe arriver. Et une idée m’arrive en tête. Je lui dis alors que nous nous installons tous les deux dans la première voiturette « Ok, je te dis tout sur cette personne, si tu fais toute la montagne russe sans te tenir. » et je lève les mains alors qu’on descend la barre de sécurité sur nous. D’ailleurs juste avant que nous ne démarrions, je lâche en levant les mains « N’oublies pas, sans les mains ! » D’ailleurs lorsqu’il prend ma main dans la sienne, je les lèves et je sens mon coeur s’emballer alors que le train monte, monte et monte encore. Et juste avant que nous ne descendions, pendant la fraction de seconde où on est suspendu au sommet « Nina, elle s’appelle Nina ! » Et je me mets à hurler alors que nous descendons, tenant toujours sa main qui va sûrement passer par toutes les couleurs dans la mienne totalement crispée !
•• Statut marital : le célibat est attirant. il est incommensurablement paisible et dépourvu de drame inutile. il est ton amant attitré qui te permet de papillonner sans qu’on vienne te couper les ailes.
•• Orientation sexuelle : tu es secret. si on pose pas la question sur ta sexualité tu répondras sans grande conviction. tes préférences se tournent vers des formes plus viriles, plus masculines. c’est une évidence.
•• Métier / études : des symboles ésotériques pour certains. des formules abracadabrantes pour d’autres constituent ton domaine d’expertise. la chimie t’a attiré dans ses filets et tu n’as pas résisté à l’envie de l’étudier pour en faire ton métier plus tard. un rat de laboratoire, c’est ce que tu es. dans ton temps libre, tu aimes affronter tes peurs les plus viscérales, fanatique du monde surnaturel, tu exploites des bâtiments oubliés par chronos à la recherche d’une quelconque entité oubliée.
•• Quartier d'habitation : tu vis dans un somptueux pavillon à brooklyn. à tes vingt ans, tes parents t’avaient acheté ce petit bijou pour que tu puisses t’épanouir loin de la maison familiale. tu le partage avec santiago et carter, tes nouveaux colocataires.
Le petit plus Triggers: les personnages trop cringe, mary-sue, violence contre les animaux Warnings: pédophilie, agression verbale et sexuelle, maltraitance enfantile Pronoms IRL: elle, she, her Pseudo: magma. Pseudo discord: demande Multicomptes: priam, dae, joakim & sade Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi Couleur rp: #cc0000 Disponibilité rp: pas disponible
Elias Sterling
Mer 24 Jan - 12:30
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Vas-tu prendre goût à ses jours de congé ? Tu en doutes, fort. Si tu ne vas pas à ton travail, que ferais-tu dans ce cas ? Rester à la maison et te prélasser comme un fainéant ? Non, ce n’est pas possible, cela ne te ressemble pas. Tu n’as jamais eu ce genre d’envie Elias. Tu ne t’es jamais réveillé avec le besoin de ne rien faire. De rester cloitrer chez toi, sans aucun plan. Tu n’y penses même pas car tu te connais. Tu sais à quel point ton cerveau est sadique. Il profitera de ses moments de soi-disant répit pour s’acharner. Pour inviter une fois de plus tous tes démons histoire de te torturer un peu. Non, c’est hors de question. Même les jours où tu ne travailles pas, tu t’arranges toujours pour trouver quelque chose à faire. Soit aller à la bibliothèque, sortir dans un café bondé, faire du sport, du camping etc. Les activités sont nombreuses et toutes les excuses sont bonnes pour ne pas te retrouver seul chez toi. Ce n’est pas pour rien que t’as pris un colocataire.
Tu n’as pas prévu de parler de nourriture et pourtant, vous voilà en train d’évoquer tes muscles. D’ailleurs, cela te donne envie de rire. Un rire jaune. Ta soeur est très intelligente. Elle est arrivée à détourner l’attention de sa personne pour ne se focaliser que sur toi. De cette façon, tu auras du mal à lui poser des questions. Comprenant que tu n'auras pas de réponse et surtout, elle ne s’ouvrira pas à toi concernant le sujet de la bouffe, tu laisses tomber. C’est un autre problème pour un autre jour. Elle a gagné au moment où elle t’a ébouriffé les cheveux. Elle s’amuse, agissant comme une gamine impatiente et cela te fait chaud au cœur. La voir ainsi, heureuse et amusée te donne le sourire. Alors qu’elle te traîne vers votre première destination, tu en profites pour remettre de l’ordre dans tes cheveux. Ils sont lisses, heureusement que tu ne mets que quelques secondes pour te coiffer. Arriver sur place, c’est un autre sujet qui est lancé ; celui de Noé. Et surtout, votre rencard raté. Les mots de ta sœur te touchent mais, il y a quelque chose qui cloche. Et ça te fait grimacer. “ Il m’a pas trouvé trop beau et j’suis pas trop beau, j’suis ok Ava mais, j’vais voir pour le contacter, promis. ” Tu n’es pas convaincu. Ce n’est pas la faute de ta sœur, c’est toi le problème. Tu n’arrives pas à passer outre le malaise que tu as ressenti et l’amertume que tu as eu au moment où il t’a avoué ne pas vouloir continuer le rendez-vous. Tes mains dans celles de la brune, elle trouve une solution quant à une potentielle crise de panique. Tes lèvres s’étirent d’elles-mêmes et d’un petit geste tendre, tu la prends dans tes bras. “ C’est que tu as pensé à tout. Merci princesse. ” Tu poses un baiser sur sa tempe et tu t’éloignes vu que votre tour arrive enfin.
Alors que vous prenez place dans la voiturette, ta sœur te lance un petit défi ; si tu le respectes, tu sauras un peu plus sur la personne qu’elle convoite. Un sourcil soulevé, un sourire amusé s’impose dans ta commissure. Ava te connaît. Elle sait à quel point tu es joueur. Après tout, avec Elio, vous faites toujours des défis justement parce que vous êtes deux grands gamins amoureux d’adrénaline et adorateurs de compétition. Pour lui montrer que tu gagneras ce petit pari, tu prends sa main. L’aventure commence et ton cœur se met à tambouriner fort dans ta poitrine. Tu aimes cette sensation. Le train monte au point d’avoir l’impression d’être suspendu dans le ciel. Ou peut-être est-ce le cas ? Peu importe, tu lâches pas la main de ta sœur de la tienne ainsi, elles se trouvent dans l’air. Tu attends le moment fatidique où t’auras l’impression de chuter et d’être écrasé sous la pression. Ta sœur choisit ce moment précis pour honorer sa part de marché. Tu n’as pas le temps d’agir, le train descend dans une vitesse hallucinante et rapidement, il tourne à droite ensuite à gauche pour ensuite remonter et descendre encore plus soudainement. Des cris retentissent. Tes cheveux vont dans tous les sens. Ton corps bouge sous la pression mais à aucun moment tu ne tiens la barre de sécurité comme demandé par ta sœur. Vu le brouhaha, tu essaies d’articuler. “ Quoi encore ?! ” Après tout, tu tiens bon et tes mains restent suspendues. Encore deux minutes à descendre, monter, tourner dans tous les sens. Vous êtes des poupées de chiffons entre les mains d’un grand marionnettiste et franchement ? Tu adores le fait de ne pas être maître de ton corps pendant ne serait-ce que quelques secondes. Quand l’engin s’arrête et que tu commences à descendre de la voiturette, tu glisses directement une main dans tes cheveux pour les discipliner. Tu ris d’ailleurs en pointant ta soeur du doigt. “ Tu ressemble à une folle furieuse ! ” Tu ne peux que rire, réellement amusé par la situation. Une fois loin des montagnes russes, tu regardes aux alentours. “ On fait quoi maintenant ? Et c’est qui cette Nina ? ” Tu ne perds jamais le nord.
I wish I'd never seen your face. Better done wonder phase. I need an echo, not your praise, straying from the god you nailed. My mother, my mother, my mother never told me that Love is just a bloodsport.
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Invité
Jeu 25 Jan - 22:35
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« Elias & Ava »
Je sais que mon frère s’inquiète pour moi, je sais surtout pourquoi. Dès qu’il a commencé son interrogatoire, l’air de rien, sur la nourriture, j’ai compris immédiatement. Est-ce que j’ai envie de lui répondre, même si pour le moment tout va bien ? Non ! La nourriture est un sujet qui m’est difficile et personnel. Et puis s’il a vraiment une question, il n’a qu’à me la poser et je lui répondrai sincèrement avant de clôturer la conversation le plus rapidement possible. Entre la nourriture et moi, c’est une histoire d’amour-haine. Je l’aime autant que je la déteste. J’ai fait de l’anorexie mentale. Dans ces moments où je ne vais pas bien, où je doute, où j’ai peur de cette culpabilité qui me ronge, au lieu de replonger, je vis dangereusement et à ma manière. Je crois que personne ne peut comprendre pourquoi je me fait autant de mal, pourquoi je ressens ce besoin presque vital de me flageller. Je sais que rien n’est de ma faute, la psy me l’a assez fait comprendre. Pas contre, même si je le comprends, je n’arrive pas à me retenir de penser le contraire. Entre mon esprit et mon coeur, il y a une marge que je n’arrive pas à combler. J’ai, par contre, tellement peur qu’un jour, mon frère découvre ma vie secrète. Peur de son jugement ! Peur de le décevoir ! Mais surtout peur qu’il m’empêche de le faire ! Je ne pourrais vivre sans me sentir autant au bord du précipice qu’il ne l’a ressenti à maintes reprises et le ressens encore maintenant. Alors non, je ne répondrai pas au sujet de la nourriture ! Pas de suite ! Pas comme ça ! Je parle alors de ses muscles et j’ébouriffe sa belle chevelure, comme quand nous étions adolescents. Je souffle d’exaspération et surtout je lève les yeux au ciel quand il a le malheur de dire qu’il n’est pas trop beau. « Frangin si tu savais combien de copines ne t’auraient pas dit non. Et encore maintenant ! Tu es magnifique, j’aimerais que tu te voies avec mes yeux ! Et si le fameux Noé ne le voit pas, c’est un con qui a de la merde dans les yeux ! » Je lève les épaules comme une gamine, comme un point final à une conversation qui pourtant n’est pas finie. Elle ne sera terminée que le jour où il réalisera que j’ai raison. J’aimerais tellement qu’il trouve un homme qui le rendra heureux et qui cicatrisera quelques unes de ces blessures encore béantes malgré le temps qui passe. Mais pour ce qui est du prochain rendez-vous, car il y en aura un, j’en mettrais ma main à couper, je lui trouve un moyen de se défiler si vraiment c’est casse-gueule. Si ce Noé lui redemande une photo et qu’il panique. Si l’autre pose des questions auxquelles il ne veut pas répondre. Ou bien tout simplement si il veut tout arrêter. Quand il dit que j’ai tout prévu, je rigole et je fnis par lui dire en passant une main dans ma chevelure « Ca sert à ça les petites soeurs. A ça et à t’ennuyer dès qu’elles en ont l’occasion ! Non ? » Et je lui tire la langue alors qu’on arrive à la voiturette de la montagne russe.
Mais j’aime jouer et mon cher frère veut en savoir plus sur cette personne qui me donnerait bien envie, mais avec qui, je sais très bien que rien ne se passera de bien sérieux. Alors je parie que s’il garde les mains bien en l’air toute la durée de la montagne russe, je lui raconterai tout. Même si rien n’est vraiment intéressant ! Et alors qu’on se retrouve au point culminant, avant la première chute dans le vide, je lui glisse le prénom de Nina. Histoire de lui mettre l’eau à la bouche. Et hop, on est parti ! Mon coeur remonte jusque dans ma gorgée, je crie à plein poumons, mais plus pour extérioriser tout ce que je ressens que par peur. Mais je ne lâche jamais la main de mon frère que je serres deux fois plus qu’avant. Je sens tout mon corps être pendant un instant écrasé par la puissance de la vitesse et un autre instant être en apesanteur lors de la descente suivante. Mais ça finit trop vite à mon goût ! Mais là, voilà qu’il rigole de moi, de ma coiffure, enfin non coiffure pour être exacte. Je lui tire la langue sans remettre mon indomptable tignasse en place et je lui dis « Bah pour la peine, je vais rester comme ça. De cette manière, c’est toi qui passeras pour un fou d’être à mon bras ! » Je viens lui prendre le bras, sans me recoiffer et je lui dis « Tu m’aimes toujours comme ça ? » Et les gens autour de nous semblent nous regarder avec un petit sourire attendri pour certains sur les lèvres et moqueurs pour d’autres. En vrai, moi, le regard des gens, je m’en contrefiche ! Mais lui, je sais que c’est autre chose ! Alors je me recoiffe rapidement, d’une main passée dans mes cheveux. Puis je réponds à ses deux questions « Alors j’hésite entre le manoir hanté ou la maison des miroirs. Tu votes pour quoi ? Et Nina … Alors je l’ai rencontrée y a quelques semaines maintenant dans un bar. Une jolie infirmière de quarante ans. Elle est belle et elle sait y faire avec les femmes. Mais qu’est-ce qu’elle est fermée d’esprit ! » Je soupire alors qu’on avance, tentant d’éviter les gens qui vont en contre sens de nous « Je dois me battre contre son esprit fermé. Elle trouve que je suis trop jeune, que rien ne pourrait fonctionner, mais je lui demande pas un couple. Enfin … Bon tant pis hein ! » Je n’ai jamais réussi à trouver quelqu’un qui est capable de me tenir en haleine assez longtemps que pour avoir une aventure durable, une possible histoire d’amour ou je ne sais quoi. Je m’ennuie rapidement et … Peut-être que je ne crois pas mériter le bonheur tant que lui ne l'aura pas trouvé !
•• Statut marital : le célibat est attirant. il est incommensurablement paisible et dépourvu de drame inutile. il est ton amant attitré qui te permet de papillonner sans qu’on vienne te couper les ailes.
•• Orientation sexuelle : tu es secret. si on pose pas la question sur ta sexualité tu répondras sans grande conviction. tes préférences se tournent vers des formes plus viriles, plus masculines. c’est une évidence.
•• Métier / études : des symboles ésotériques pour certains. des formules abracadabrantes pour d’autres constituent ton domaine d’expertise. la chimie t’a attiré dans ses filets et tu n’as pas résisté à l’envie de l’étudier pour en faire ton métier plus tard. un rat de laboratoire, c’est ce que tu es. dans ton temps libre, tu aimes affronter tes peurs les plus viscérales, fanatique du monde surnaturel, tu exploites des bâtiments oubliés par chronos à la recherche d’une quelconque entité oubliée.
•• Quartier d'habitation : tu vis dans un somptueux pavillon à brooklyn. à tes vingt ans, tes parents t’avaient acheté ce petit bijou pour que tu puisses t’épanouir loin de la maison familiale. tu le partage avec santiago et carter, tes nouveaux colocataires.
Le petit plus Triggers: les personnages trop cringe, mary-sue, violence contre les animaux Warnings: pédophilie, agression verbale et sexuelle, maltraitance enfantile Pronoms IRL: elle, she, her Pseudo: magma. Pseudo discord: demande Multicomptes: priam, dae, joakim & sade Habitude rp: je rp en tu, je fais au minimum 500 mote et je peux atteindre les 2000, je rp selon l'inspi Couleur rp: #cc0000 Disponibilité rp: pas disponible
Elias Sterling
Dim 25 Fév - 9:56
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« Frangin si tu savais combien de copines ne t’auraient pas dit non. Et encore maintenant ! Tu es magnifique, j’aimerais que tu te voies avec mes yeux ! Et si le fameux Noé ne le voit pas, c’est un con qui a de la merde dans les yeux ! » Tu roules des yeux alors que, contre ta volonté, tes pommettes se teintent en rouge. Tu n’as jamais été friand des compliments. Tu en as du mal car tu penses ne pas les mériter. Tu es souillé. Tu es sale et tu mérites toutes les mauvaises choses qui t’étaient arrivé et qui t’arrivent encore. C’est ce que tu as toujours pensé, si bas. Tes démons, c’est ça. C’est un rabaissement continuel et perpétuel. Quelque chose qui s’estompe pas avec le temps. Certes, tu es devenu indispensable au laboratoire. Ta famille sera triste s’il t’arrive un malheur. Oui, normalement et pourtant … tu ne te vois pas comme quelqu’un d’important pour quiconque. Alors pour contourner ses idées de dévalorisations et pour les empêcher de prendre encore plus de place, tu te tiens occupé. “ Si seulement j’étais intéressé par les filles. ” Tu as un petit soupir accablé. Il faut pas se méprendre ; tu t’assumes à 100%. Tu n’as pas honte de ton homosexualité même si tu ne le cries pas sur tous les toits. Mais, peut-être que ça aurait été plus facile avec les femmes. Ou peut-être pas. Tu ne peux le dire avec certitude. Tu secoues la tête. Malheureusement, tu n’auras jamais de réponse et puis là, tout de suite, maintenant, tu as besoin de t’amuser ! Vous êtes dans ce parc pour faire des folies et passer un moment mémorable tous les deux. Plus tard, tu as prévu de vous retrouver tous les deux, à évoquer des sujets sérieux mais vous n'en êtes pas encore là. Tu as besoin de bien recharger tes batteries et t’amuser comme jamais avant de t’ouvrir comme tu le voudrais.
Si ça continue, ses cris risquent de te rendre sourd. Tu as la tête qui tourne. Est-ce à cause des démonstrations de toutes ses cordes vocales ou bien les zigzags incessants empruntés par le train ? Au fond, tu adores ça. Tu as toujours adoré le risque et l’adrénaline. Maintenant que t’y penses, tu voudrais bien tenter le parachutisme ou le saut à l’élastique. La sensation devrait être indescriptible. Ton cœur tambourine si fortement au point de le sentir taper contre ta tempe. C’est impressionnant comme le corps entier réagit sous la pression. Bien sûr, tu aurais aimé parlé de ce phénomène avec ta sœur mais tu te retiens. Pour les non scientifiques, cela peut sembler barbant. Elle préfère plutôt te taquiner, ne voulant pas se recoiffer. Rigolant sincèrement, tu as envie d’immortaliser ce moment en la prenant en photo. “ J’t’aimerai toujours sorcière. ” Mais elle est trop rapide, elle remet toutes ses mèches à leur place, reprenant ensuite ton bras sous lequel elle glisse le sien. “ Va pour le manoir hanté. ” Le monde occulte, oui, tu adores ça alors, tu ne peux refuser. Tout comme tu ne peux refuser toutes les informations que ta sœur te communique concernant cette Nina. Tu n’es pas le genre à juger qui que ce soit. Mais quand Ava te dit son âge, tu fais une petite grimace à peine perceptible. Tu ne l'interromps pas. Tu écoutes son récit jusqu’à la fin et puis quand ses lèvres se scellent, tu murmures. “ Elle a l’esprit fermé car elle souligne la différence d’âge de 15 ans quand même ? ” Merde. Tu veux clarifier les choses avant qu’elle ne comprenne de travers. “ C’que j’veux dire oui, vous êtes deux adultes consentantes, y a aucun problème mais, t’as pas l'impression que c’est cette différence d’âge justement qui fait que vous n’avez pas les mêmes valeurs ? ” Tu as peur de n’avoir pas eu la réaction qu’elle attendait de toi mais … tu ne peux lui mentir. Tu ne peux faire semblant non plus. Tu es fidèle à toi-même et t’y peux rien.
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Invité
Jeu 7 Mar - 12:55
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« Elias & Ava »
Cette phrase en guise de réponse, ce soupir qu’il pousse, j’ai envie moi aussi de rouler des yeux, mais au lieu de ça, je prends un petit air taquin et je lui réponds « Hors de question que tu t’intéresses en plus aux filles. Déjà que tu es capable d’avoir tous les plus beaux gars à tes pieds, alors si en plus tu me piques les filles ! » Puis je lui tire la langue. J’ai pas envie que la conversation devienne difficile entre nous deux. J’ai pas envie qu’il prenne la fuite ! Et encore moins qu’il devienne morose. Je ne le connais que trop bien et je sais de quoi mon frangin est capable. Mais là, pour le moment, on en arrive au cœur de l’action. La montagne russe me fait crier, mais c’est surtout pour moi un bon moyen de tout lâcher. D’extérioriser tout ce que je ressens à l’intérieur. Au plus profond de mon être ! Je sais que pour mon frère, le scientifique, cet instant en “ chute libre “ serait plus pour lui un moyen de décrire ce qu’il a ressenti physiquement, moi, j’aurais plus décrit le psychologique. Cette descente me fait penser à notre vie de tous les jours. On tente de se rattraper, de se retenir, de tenir le coup sans lâcher prise. Je fais quelque peu l’amalgame entre une montagne russe et la vie. Je sais qu’il sera toujours là pour moi, lui tenir la main, je le fais tous les jours, je me rattrape à lui alors que ça devrait être le contraire. C’est lui qui a vécu l’enfer et c’est moi qu’il protège et qu’il retient de couler. Quand mes pieds touchent la terre ferme à nouveau, j’ai le coeur qui bat à mille à l’heure, j’ai les mains qui tremblent et la tête qui tourne. Et le pire, c’est que c’est agréable ! J’aimerais tellement un jour ressentir ça pour quelqu’un. J’aimerais un jour pouvoir me sentir aimée, amoureuse et surtout me sentir unique et parfaite aux yeux de qui que ce soit. J’aimerais que quelqu’un passe au dessus du physique et puisse m’aimer pour ce que je suis à l’intérieur ! C’est idiot hein de comparer une attraction de fête foraine avec le grand amour mais c’est ce que je ressens. Quand il me dit qu’il m’aimera toujours, je lui dis l’air soulagée « Heureusement que tu m’as dit ça sinon j’aurais dû manger la pomme empoisonnée ! » Je rigole bien entendu, je ne fais que rebondir sur le petit nom qu’il m’a donné juste avant !
Ensuite, comme c’est moi qui choisit, nous partons pour le Manoir Hanté. Maintenant, je sais qu’il aime ce monde aussi, donc autant en profiter tous les deux. Plus pour en prendre plein les yeux que pour avoir peur ! Enfin je l’espère ! Mais tout en nous baladant, en allant vers la maison hantée du parc, je commence, comme promis, à lui parler de Nina. Mais je vois bien à sa petite bouille qu’il est ok avec elle pour notre différence d’âge. Il n’a pas besoin de s’expliquer, j’ai bien compris que ça semblait gêner tout le monde. Mais je reprends un peu exaspérée « Mais merde, je ne l’ai pas demandée en mariage. Je suis juste bien avec elle et j’ai envie de passer plus de bons moments comme ceux qu’on a déjà passé. Mais c’est sûrement vous qui avez raison, la différence d’âge fait tout ! » Je soupire ! J’ai l’impression de pas trouver ma place. Si je prends des gens de mon âge, je m’ennuie vite avec eux. Ils n’ont pas grand chose à dire en général et ne pensent qu’avec leur bas ventre. Mais si je prends plus âgé, je choque les valeurs, les esprits étriqués. Je ne cherche pas l’amour, le grand amour, avec un A majuscule. Non, je cherche juste quelqu’un avec qui je me sens bien ! Je soupire et j’avoue à mon frère « J’aimerais juste que quelqu’un m’apprécie juste pour ce que je suis, pas pour ce que je représente, pas simplement pour une nuit et basta. Enfin, c’est par le sexe que le monde est régis et je le sais mieux que quiconque ! » Je sais que j’ai trop parlé, mais je trouverai bien une excuse, en attendant je me sens mal ! Je me sens idiote d’avoir cru que je pourrais avoir une belle histoire, courte mais intense avec la jolie Nina, non, Elias a raison, je dois juste laissé tomber. C’est ce que je ferai, je ne prendrai plus contact avec elle ! A quoi ça servirait ? Je ne mérite rien de tout ça de toute façon.
Et puis, on est là pour s’amuser et non se prendre la tête ! Alors quand on arrive devant la file pour la maison hantée, je tape des mains comme une enfant et je lui dis « Tu es prêt ? » Je ne veux pas penser à autre chose qu’à mon frère et à moi pour le moment. De toute façon, le reste n’a aucune sorte d’importance ! Je lui dis alors tout bas « Un jour, on viendra ici avec nos amoureux et on en rigolera de nos discussions mouvementées au sujet de nos coups de coeur ! » J’en suis sûre, on mérite cela ! Non ? Je fais semblant de rien et puis je rajoute « Peut-être que le fameux Noé sera là la prochaine fois ! »
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