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{  “ - Mes mains ont tenu beaucoup de choses, mais aucune n’est comparable à toi. ”
feat Google }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Isana Barnes

Lieu : Alice's Tea Cup

Le bruit de la sirène du camion de pompier raisonnait dans une des ruelles de l’Upper Manhattan. A son bord, tu étais assise à califourchon sur un homme qui était allongé. Tu compressais à l’aide de tes paumes, une pression forte pour éviter de perdre la victime. On vous avait appelé quelques minutes plus tôt pour un homme qui s’était fait tirer dessus. Avec ton équipe, tu l’avais rapidement pris en charge. Si au début, tout allait bien, l’appareil qui indiquait son rythme cardiaque s’était alarmé. Il faisait une crise cardiaque à quelques ruelles de l’hôpital le plus proche. Le Lennox Hospital. Tu avais rapidement pris le dessus en lui procurant un massage cardiaque. « Tenez bon on arrive ! » Tu comprimais sa cage thoracique. L’adrénaline était mise à cent pourcent. Et tu ne voulais qu’une seule chose. Qu’il ne meurt pas. C’est dans cette position que le camion arrivait vers les portes des urgences de l’hôpital. La porte s’ouvrit rapidement et tu restas le long du transfert à continuer à faire le massage cardiaque. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur que tu t’enlevas et posèrent tes yeux sur l’homme qui partait en salle d’opération. Selon les témoins, il avait pris le coup de feu car il avait voulu aider une personne âgée qui se faisait voler son sac à main. New York était comme ça. Cruelle. Imprévisible. Toujours en mouvement. Vivante. Tout le monde avait besoin d’aide. D’où ton choix de métier. Tu te passas une main dans tes longs cheveux brun et un soupire sortit de ta bouche. Tu espérais vraiment que l’homme s’en sortait. Si ce n’était pas le cas, il mourrait en héro pour toi. C’est alors que tu réalisais dans quel hôpital où tu étais. Dans celui où une de tes filles travaillaient en tant qu’infirmière. Tu hélas un employé pour savoir où Isana se trouvait et on t’indiquait rapidement où. Elle travaillait dans le secteur pédiatrie. Tu avais le temps et tes collègues ne seraient pas contre une pause café. Et toi non plus. Tu envoyas un message à tes hommes de prendre une pause café. Arrivé dans son service, tu la vis au loin avec quelqu’un. Comme Maia, elle avait choisi de faire un métier dans la santé. Une de tes fiertés. Un sourire se dessina sur tes lèvres à cette vision. Tu ne voulais pas la déranger c’est pour cette raison que tu hélas un de ses collègues. « Est-ce que vous pouvez passer ce message à Isana Barnes s’il vous plait ? Je suis sa mère. Si elle a le temps de prendre une boisson chaude, je serai au Alice’s Tea Cup. » L’employé opina et parti en direction d’Isana. Toi tu fis demi tour et parti vers l’endroit que tu avais dis. L’endroit n’était pas très loin de l’hôpital. Il était même en face. Un salon de thé que tu aimais. Tu t’installas rapidement à une table et commanda une boisson chaude. Tu espérais vraiment que ta fille puisse venir en boire un en ta compagnie. Dans les métiers que vous faisiez, le temps de pause était vraiment variable et savoureux.

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Lieu : Alice's Tea Cup

Arrivée au salon de thé, on te proposa de t’installé. Il n’y avait pas beaucoup de monde ce qui te donnait un large choix de possibilités. Tu trouvas rapidement une table pour deux à ton goût. Proche de la baie vitrée mais éloigné de l’entrée principale pour éviter les courants d’air. Dehors, tu voyais des gens passés. L’un d’eux avait mêmeune rose dans une de ses mains. Il se dirigeait quelque part et disparu dans un angle de la rue ne te donnant pas l’occasion de voir à qui était destiné cette fleur. La carte de leur spécialité arriva rapidement sur la table te faisait revenir à l’instant présent et tu la remercias en l’ouvrant devant toi. Tu espérais vraiment que ta fille Isana viendrait te rejoindre. Tu savais à quel point ses journées à l’hôpital étaient l’enfer. Comme les tiennes finalement à la caserne. Elle n’avait pas choisi la voix la plus facile. Mais une des plus héroïques à tes yeux. Comme sa jumelle Maia, elle voulait aider les autres. Une valeur que tu leur avais inculquée. Et sans doute aussi une part de l’adn de leur père en elle. Un parfait mélange qui te fit pensé que Keith t’avais confié que Maia l’avait vu. Est-ce qu’Isana était au courant de ça, était-elle avec elle leur de leur rencontre ? Des questions tournaient dans ta tête en même temps que la brochure de leurs spécialités. Qui finirent par exploser quand la voix d’une de tes jumelles te fit lever la tête. Un sourire s’étirait sur tes lèvres et tu te levas de ta chaise pour la prendre dans tes bras. « Moi aussi je suis contente que tu ai pu venir Isana. » Tu te reposas sur ta chaise et posa la carte sur le côté de ta table. « Comment vas-tu ? J’ai l’impression que ça fait un moment que je ne t’ai pas vu. » Si tu avais cette impression c’était que c’était vrai. A chaque fois que vous essayer de vous voir, soit son boulot soit le tien faisaient en sorte d’écourter ou supprimer vos visites. Même si tu adorais ton métier, tu le maudissais souvent de ne pas donner assez à tes jumelles. « Choisi ce que tu veux, c’est moi qui t’invite. » Tu lui donnas la carte. Tu savais ce que tu allais prendre te concernant. Tu aimais venir dans cet endroit dont l’ambiance était chill. Contrairement à l’ambiance qui se passait dans le bâtiment d’en face : l’hôpital. « C’est toujours autant la course dans ton service ?» Isana était infirmière. Et vu ce que tu voyais quand tu emmenais des blessés à l’hôpital, c’était rare les jours où il n’y avait pas d’agitation. Bienvenue à New York. Tu la détaillais et ne pu t’empêcher de la questionner. « Tu arrives quand même à te reposer j’espère ? » Le côté mère poule reprenait du service. Toujours. Dans votre cœur de métier la fatigue était votre meilleure amie. Et votre pire ennemi aussi. Et tu espérais vraiment que ta fille se repose.

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Lieu : Alice's Tea Cup

Revoir ta fille te faisait vraiment du bien. Même s’il t’étais arrivé de ne pas la voir souvent, ça te faisais souvent quelque chose. Beaucoup de monde disait que c’était parce que tu avais élevée seule tes jumelles que tu avais ce sentiment la. De ne pas avoir su couper le cordon entre vous trois. Et elles avaient sans doute raison. Tu restais une mère poule. Encore plus depuis que tu étais revenue ici à New York. La où tu étais née. La où tu savais que leur père y étais alors que tu leur avais toujours fais croire qu’il était mort. Tu esquissas un sourire aux paroles de ta fille. Ça se voyait qu’elle se plaçait ici. Dans cette nouvelle vie. Dans ce nouveau boulot. Et tu ne pouvais clairement pas lui enlever ça. Même si tu crevais de peur qu’elle tombe un jour sur Keith. « Sa va, j’ai l’impression que New York n’a pas changé depuis que je suis parti.» Enfin plutôt que ton père t’a enlever de force quand il avait su que tu étais enceinte à seize ans pour éviter que New York te pervertise plus qu’il ne l’avait déjà fait. Enfin bref. « J’étais sur que ça allait te plaire de vivre ici et de travailler au Lennox. C’est le meilleur hôpital à ma connaissance de la ville. » Tu voyais les paillettes qui illuminaient ses iris. Elle était devenue rapidement une new-yorkaise comme sa sœur jumelle. Comme si ça faisait parti d’elles depuis toujours. Rien d’étonnant vu que leur deux parents y soit nés ici. Ca laissait des traces certainement. Tu affichas un sourire quand la serveuse posa votre commande et tu enveloppas ta boisson chaude de tes mains. Ton regard se posa sur ta fille quand elle te rassura qu’elle se reposait et n’était pas une acharnée de travail. Même si tu savais que c’était le cas. Elle tenait de toi. Rien d’étonnant vu son choix de métier. « Tu devrais quand même lâcher prise de temps en temps. Tu es jeune, tu devrais profiter de la vie et non la passer tout le temps au boulot. Et oui c’est moi qui te dis ça. » Tu avais eu une vie. Une jeunesse vite coupé quand tu étais tombée enceinte à seize ans. Alors tu ne voulais pas que tes filles manquent cette partie là de leur vie. Elle te parla de ta promotion et tu lui répondis quelques minutes après avoir avaler une gorgée de ta boisson. « C’est super. J’ai un super équipe même si tu me connais, je veux toujours que tout soit parfait. » Tu savais que dans ton métier, c’était rare les femmes qui finissaient capitaine de leur propre caserne de pompiers. Et quand c’était le cas, on était surveillé de très près. La dure réalité entre les femmes et les hommes. « Bon par contre je ne m’aurai pas attendu à que la caserne organise des matchs amicaux de base-ball avec un commissariat. Une ancienne rivalité qui est devenue une tradition maintenant. » Tu savais à peu près qu’elles étaient les règles mais y jouer c’était toute autre histoire. « Vous avez ce genre de choses au Lennox ? » Tu imaginais qu’ils finissaient à faire des afters pour décompresser de la journée intense qu’ils avaient eue. « J’espère que tu sors toujours couverts hein si la tradition est de finir en boite de nuit. » Maman ours revenait au galop. A faire taper la honte quand il faut. Et tu affichas un sourire amusé avant de le faire disparaitre sur ta tasse fumante.

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Lieu : Alice's Tea Cup

Tu voudras me parler de ta vie ici un jour ? J’aimerais tellement pouvoir t’imaginer, jeune adolescente, en train de kiffer ta vie ici. Un sourire étira tes lèvres. Une bonne partie de ta vie n’avait pas été belle. Harcèlement scolaire, décès de ta mère. Mais l’adolescence, elle tu avais pu rencontrer ton groupe d’amis. Que tu as pu rencontrer l’amour de ta vie. Keith. Le père d’Isana et de Maya. Si jeune. Avant que ton père t’embarque de force hors de New York car selon lui la ville était la ville de tous les péchés. Est-ce que tu pouvais dire que tu avais kiffé ta vie adolescente ici alors que tu étais tombée enceinte à tes seize ans d’elles ? « Je suis sur qu’elle n’a rien d’exceptionnelle mais je ne l’a regrette pas. Car sans ça je n’aurai jamais rencontré ta tante Feyre ou pire je ne vous aurais jamais eu. » Et tu n’imaginais pas une seule seconde ta vie sans tes jumelles. Certes, ta vie était différente. Les autres adolescentes faisaient la fête tout le temps. La tienne avait été dans les biberons et les couches. Mais tu ne l’échangeras pour rien au monde. Sauf peut-être de n’avoir pas eu assez de courage de le dire à Keith et de t’opposer plus fermement à ton père. Tu vivais avec ce regret la. Un regret que tu pourrais certainement alléger si tu avais le courage de le dire à Keith maintenant. Un courage qui partait en fumée à chaque fois que tu le voyais. La conversation tourna sur Isana et son amour pour cette ville. Bien plus agitée que le Texas. Et qu’elle ferait des efforts pour alléger ses journées de travail. « Marché conclus. On le mérite bien pas vrai ? » C’était aussi le but d’avoir un lieutenant savoir déléguer quand c’était nécessaire. C’était plus facile à dire qu’à faire mais tu le ferais. Pour l’amour de tes jumelles. Tu lanças un regard coupable à Isana quand elle revendiqua votre trait de personnalité commun. « Je ne te promets pas le match du siècle mais si tu veux venir tu es la bienvenue. » Cette tradition de faire du base-ball contre l’équipe de police c’était nouveau pour toi. Mais tu acceptais le défis. Et ça te permettait d’avoir une nouvelle occasion de voir Keith aussi. A cette pensée, tu avalas quelques gorgées de ta boisson chaude tout en écoutant ta fille raconté qu’il lui arrivait de boire des verres avec ses collègues. Tu levas les yeux au ciel à son humour d’ajouter un foulard à une mini-jupe. Isana tout craché. Comme son père. « Je parlais plus d’une autre contraception qu’un foulard Isana. » Car tu aimais remettre le couvert dessus et surtout faire les moments de gêne mère-fille. C’était plus fort que toi. Tu aimais ça. « D’ailleurs tu as pu faire de belles rencontres ? Quelqu’un dans ta vie à me présenter ? » Curieux un jour, curieux toujours. Tu avalas quelques gorgées de ta boisson. « J’attend encore l’invitation pour voir ton appartement. » Elle avait été la première à partir du nid familial New-Yorkais et tu n’avais jamais mis les pieds encore chez elle. « C’est dans quel quartier de New York d’ailleurs ou tu habites ? » Pour voir si c’était dans celui-là et qui sais s’inviter à l’improviste dedans. Bien évidemment tu ne savais pas du tout qu’elle partageait l’appartement avec quelqu’un. Et encore moins le contrat qui le liait avec le propriétaire. L’ignorance était la plus belle arme. Moins face à une mère poule et curieuse par-dessus le marché.