maybe this thing was a masterpiece 'til you tore it all up (Camélia)
GOOD MORNING NEW YORK
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maybe this thing was a masterpiece 'til you tore it all up (Camélia)
« Cameron Hart »
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Cameron Hart

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•• Date d'arrivée : 10/05/2024
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•• Âge : 26
•• Nationalité(s) : canadien
•• Statut marital : éternel célibataire
•• Orientation sexuelle : résolument hétérosexuel
•• Métier / études : Auteur et interprète, bref, chanteur pop à succès
•• Quartier d'habitation : Manhattan
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Cameron Hart
Ven 2 Aoû - 16:59
Maybe this thing was a masterpiece 'til you tore it all up


Fin Décembre 2021,

Fin d’une session de trois jours de travail intensif. Depuis qu’il avait remporté la finale de cette émission de télévision qui lui promettait une célébrité quasi certaine, il travaillait sans relâche. A peine le temps de fêter sa victoire avec ses amis qu’il avait fallu se mettre au travail pour enregistrer rapidement un album. Cameron avait toujours beaucoup travaillé. Déjà parce qu’il n’avait pas eu le choix et ensuite, quand cela concernait sa passion pour la musique, il n’avait pas l’impression que ce soit réellement du travail. Après tout ne disait-on pas que quand on aimait on ne comptait pas ? Et puis, il ne pouvait pas sérieusement se plaindre de voir son rêve enfin prendre forme concrètement après tant d’année à courir après.

Quoi qu’il en soit, après trois jours à quelques heures de route du centre de la ville pour enregistrer dans le studio de la production dans la banlieue new-yorkaise, Cameron était de retour à New-York. SMS à Camélia avant de descendre du taxi. Elle était déjà chez eux. Enfin chez lui, officiellement la jolie brune vivait toujours chez ses parents. Officieusement, elle passait beaucoup trop de temps chez lui, depuis qu’ils avaient commencé à sortir ensemble deux ans plus tôt, pour qu’il ne considère pas son appartement comme étant aussi celui de la jolie brune. Il était impatient de la revoir, il n’était parti que trois jours mais, comme à chaque fois qu’il ne pouvait pas être avec elle, elle lui manquait, beaucoup, trop sûrement. Mais il l’aimait, profondément. Avant elle, il n’avait jamais aimé personne. Il l’avait su lorsqu’il avait posé les yeux sur elle, la première fois, un coup de foudre qui était venu effacer toutes celles qui l’avaient accompagné, souvent pendant un temps très court, avant elle. Chaque séparation, même si elle était nécessaire, était une épreuve douloureuse pour lui mais les retrouvailles n’en étaient toujours que plus agréables. Comme la vie faisait bien les choses, cette rencontre avec Camélia avait changé sa vie, sur bien des aspects. Outre le fait qu’il l’aimait à un point où il se savait capable de faire n’importe quoi pour elle, ce qu’il vivait aujourd’hui, cette impression de vivre un rêve éveillé, c’était grâce à elle. Sans elle, jamais il ne se serait inscrit aux auditions pour The Voice, jamais il n’aurait passé les castings et jamais il ne l’aurait remporté. Tout ce qu’il avait aujourd’hui, cet avenir qui se dessinait devant lui et auquel il avait tant rêvé depuis des années, c’était grâce à elle. Et elle, cet amour, intense, brûlant, qu’il avait pour elle, lui inspirait depuis longtemps des textes, des chansons qui allaient, pour certaines, composer l’album qu’il était en train d’enregistrer et qui sortirait dans quelques mois.

Avant de rentrer, il avait fait un détour pour récupérer de quoi manger et fêter leurs retrouvailles même si la séparation n’avait pas été si longue que ça, dans l’un des restaurant favori de la jeune femme. Une fois sa mission accomplie, il avait pris le chemin de son appartement. L’endroit était relativement modeste mais vivre à Brooklyn coutait cher. Bientôt tout changerais. Camélia n’avait pas besoin de lui pour avoir une belle vie, elle était issue d’une famille plus qu’aisée, mais il avait à cœur de lui offrir tout ce qu’elle méritait et bientôt, il pourrait. Il avait poussé la porte, sourire aux lèvres. Elle était là sur le sofa dans le salon et, comme à chaque fois cette vue ne faisait qu’agrandir son sourire. « Hey ! Je suis passé dans ton restaurant préféré. » Il avait déposé son sac de voyage dans l’entrée et le sac qui contenait leur repas de ce soir sur la table dans la cuisine ouverte sur le salon puis il s’était approché d’elle pour venir déposer un baiser tendre sur le sommet de son crâne. Il s’était redressé, l’observant en fronçant légèrement les sourcils. Quelque chose n’allait pas. « Ça va ? Tu as l’air… contrariée. » Quelque chose clochait, il était incapable de dire quoi, ni d’expliquer pourquoi mais il le sentait et cette sensation était en train de s’emparer de tout son corps dans un fourmillement peu agréable. Attendant la réponse, il l’observait, un légère inquiétude dans le regard alors qu’il s’était avancé vers elle pour la prendre dans ses bras.
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« Camelia Stanford »
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Camelia Stanford

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•• Nationalité(s) : Américaine pure et dure. Quelques origines européenne, mais très lointaine du côté de ma mère. Mon père, quant à lui, a des origines venues tout droit du Canada.
•• Statut marital : Fiancé à un certain Malone, choisi par son père. Il est stable, il travaille dans la finance, il est un bon partit : que des arguments valables aux yeux de mon père. Fiancé, mais pas amoureuse de lui. Je passe plus de temps à aller voir ailleurs, dans l'espoir qu'il décide de stopper ces fiançailles, ce qui ne semble pas fonctionner. On passera outre le fait que j'ai toujours un certain Cameron, dans un coin de ma tête.
•• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Je n'ai toujours aimé que les hommes et j'ai une préférence pour les sportifs musclés et virils.
•• Métier / études : Avocate pénaliste. J'ai pris le partie de défendre les criminels en tous genres. Du détournement de fonds aux crimes, tout y passe. Ils ont le droit d'être défendus, eux aussi,.
•• Quartier d'habitation : Manhattan
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Camelia Stanford
Mer 14 Aoû - 20:07
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« Camelia, t'es sérieuse-là ? Tu vas pas le quitter parce que papa a décidé qu'il voulait pas de lui ? » À quel moment, je m'étais dis que c'était une bonne idée d'en parler à mon petit frère et de lui demander de m'aider à trouver une excuse pour quitter Cameron ? Certainement au même moment où je croyais qu ce dernier pouvait être mon confident et qu'il pouvait m'aider dans ce genre de situation.  « Je t'ai pas demandé de me juger, mais de m'aider à trouver une raison de quitter Cameron. Tu m'aides ou pas ? » J'étais butée. Et je crois que mon frère pouvait me donner toutes les raisons du monde de ne pas le quitter, rien n'y ferait. Mon paternel m'avait clairement dit que si je ne le quittais pas, il me couperait les vivres. Et ne plus avoir mes privilèges me faisaient peur. J'étais certainement trop influençable pour remarquer que j'allais faire la pire connerie de ma vie. « T'sais quoi, Cam' ? T'es ma sœur et je ferai n'importe quoi pour toi. Mais je ne serai pas partisan de ta connerie et de celle du paternel. Tu te débrouilles pour trouver ton excuse, mais je serais toi, je réfléchirais à deux fois, avant de me lancer dans ce genre de délire. Il crève d'amour pour toi, bordel ! » Et ça, je le savais. Raison pour laquelle, j'avais besoin d'une excuse. Parce qu'en soit, je n'avais rien à lui reprocher. Il n'avait jamais fait un seul faux pas. Il avait toujours été droit. Il avait accepté le fait que mon père ne l'aimerait certainement jamais. Et ça me faisait mal au cœur de devoir faire ça. Je pensais que ce serait beaucoup plus simple. Je haussais les épaules en réponse à mon frère. Après avoir essayé de batailler pendant plus d'une demi-heure pour que j'ouvre les yeux sur ce que je m'apprêtais à faire, il partit de l'appartement en claquant la porte. Appartement qui allait me manquer parce que j'y passais tellement de temps. Avec lui. Dans ses bras. Le plus sage, dans tout ce cirque, aurait certainement d'en toucher deux mots à Cameron. À deux, on pourrait trouver une solution. Mais je ne voulais pas être en froid avec mon père.


Cela faisait quelques jours qu'il était parti. Il m'avait manqué. Beaucoup trop. J'aurais juste aimé retrouver ses bras. Me sentir bien contre lui. Mais je savais qu'il allait déchanter. Qu'il n'allait pas comprendre. Je savais que j'allais lui faire mal. À moi aussi, par la même occasion. Le pire ? C'est que j'allais passer pour la méchante. Je ne savais pas comment j'allais lui annoncer, mais le fait que mon père m'avait fait du chantage serait passé sous silence. Je voulais lui faire comprendre que la décision venait de moi. J'allais certainement jouer le plus grand rôle de toute ma vie. Mais est-ce que j'avais vraiment le choix ? Je reçus son message m'indiquant qu'il était en bas de l'immeuble. Le moment fatidique était arrivé. J'avais encore le choix de faire machine arrière. Mais j'avais promis à mon père. « Hey ! Je suis passé dans ton restaurant préféré. » Je fermais quelques secondes les yeux. Pourquoi il avait fait ça ? Pourquoi il faisait en sorte d'être parfait ? Il me rendait les choses encore plus difficiles. Je ne répondis rien et il déposait un baiser sur mon front. Certainement le dernier, sauf qu'il n'en avait pas encore conscience. « Ça va ? Tu as l’air… contrariée. ». ⁣ Je me levais du canapé, pour éviter qu'il me prenne dans ses bras. Ça allait être déjà assez compliqué, alors s'il en rajoutait une couche... Je le regardais quelques secondes. C'était dur d'affronter son regard. « Je suis pas contrariée, mais... Il faut qu'on parle. » Plus flippant que ça, il n'y avait pas. Mais d'un autre côté, qu'est-ce que je pouvais dire d'autres ? Et il allait falloir que je fasse vite. Comme lorsque l'on arrache un pansement. Je ne savais même pas comment lui dire. Je n'avais jamais fait ça, de ma vie. Et c'était compliqué quand on a encore des sentiments pour la personne. « Je vais pas pouvoir continuer comme ça longtemps... Je suis contente pour toi que t'arrives à vivre ton rêve, mais... t'as changé. Je reconnais plus l'homme duquel je suis tombée amoureuse. » Et pourtant, il n'avait pas changé d'un iota. Il était toujours le même. Mais c'était l'excuse la plus plausible que j'avais pu trouver. J'espérais juste qu'il allait accepter sans rien dire. « Je t'aime Cameron, mais je crois que mes sentiments ça ne suffit plus malheureusement... » Je sentais une boule se former dans ma gorge. Mais je ne voulais pas pleurer devant lui. Je n'arrivais pas à croire que je faisais ça. « Et je crois que le plus simple, c'est que je parte... » Au moins, c'était dit. Mais je n'étais même pas sûre d'arriver à avancer sans lui. Il le faudrait bien, pourtant. Et à cet instant, je savais que je ne serais certainement jamais aussi heureuse avec un autre homme. Je ne trouverai jamais un deuxième Cameron, aussi attentionné. Malheureusement, mon père avait gagné : j'allais foutre en l'air, deux ans d'amour, sans même savoir si mon cœur pourrait guérir de tout ça.

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« Cameron Hart »
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Cameron Hart
Mer 28 Aoû - 17:38
Maybe this thing was a masterpiece 'til you tore it all up


Alors qu’il avait gravit les marches de l’immeuble et passé la porte d’entrée il se sentait bien. La fatigue accumulée des derniers jours de travail intensif semblait s’être dissipée face à la perspective de passer une soirée en compagnie de Camélia. Il était jeune, certes, mais depuis qu’il l’avait rencontré, il était convaincu qu’elle était l’amour de sa vie et c’était d’ailleurs pour ça qu’un grand nombre des chansons qu’il écrivait, depuis deux ans, parlait d’elle, de la douceur de sa peau, de son parfum sucré et de ses yeux dans lesquels il pouvait se perdre pendant des heures sans jamais se lasser. Avant de la rencontrer, il n’avait jamais vraiment cru en l’amour. Enfin, il ne s’était surtout jamais trop posé la question. Il avait quitté sa famille parce qu’il ne s’y sentait pas à sa place alors si votre propre famille peut ne pas vous aimer suffisamment pour vous laisser vivre vos rêves, comment croire à toutes ces histoires de coup de foudre et d’amour éternel ? Et puis, cet instant où il avait posé les yeux sur elle, dans ce bar où il était venu se produire avait tout remis en question et changé sa vie.

Si, quand il avait passé la porte d’entrée, son sourire s’était agrandi, bien vite celui-ci s’était figé sur ses lèvres avant de disparaitre petit à petit au fur et à mesure qu’il tentait de déchiffrer la mine sombre de la jeune femme. Elle était sublime, comme toujours et, il pouvait encore sentir son rythme cardiaque accéléré lorsqu’il l’apercevait sauf que ce soir, quelque chose n’allait pas et c’était cette inquiétude qui contraignait son cœur à continuer de battre plus vite que de raison. Elle s’était levé brusquement, comme pour mettre une distance entre eux, elle ne l’avait pas embrassé comme elle le faisait d’habitude. Tout allait bien lorsqu’il était partit trois jours plus tôt, ils étaient tristes de se quitter même pour seulement quelques jours et avaient hâte de se retrouver, rien de plus normal. Pendant l’absence de Cameron, ils s’étaient écrits dès que possible et jusqu’à aujourd’hui, rien n’avait l’air de vouloir venir noircir le tableau. Du moins c’est ce qu’il pensait mais peut-être avait-il raté quelque chose, peut-être qu’elle n’allait pas bien et qu’il n’avait rien vu ? Elle avait finalement pris la parole, il ne décelait aucune chaleur dans sa voix et les mots qu’elle avait employé lui glaçait le sang. Ils devaient parler ? Vu la situation, c’était une certitude mais cette tournure de phrase n’annonçait jamais rien de bon. Alors qu’il fixait Camélia, le regard interrogateur et qui trahissait certainement son inquiétude, il était resté silencieux, comme s’il attendait que tombe la sentence pour un crime qu'il ignorait avoir commis et dont il ignorait même la nature. Et, elle n’avait pas tardé. Il était resté silencieux, abasourdi en fait, parce qu’il venait d’entendre. « Changer ? » C’était la seule chose qu’il avait pu dire, le seul mot qui s’était fait un chemin jusqu’à ses lèvres. Il n’avait pourtant pas l’impression d’avoir changé. Sa vie, certes, étaient en train de prendre un tournant radical mais… elle l’avait encouragé dans cette voie, elle avait toujours été derrière lui dans la réalisation de son rêve et elle avait été si heureuse lorsqu’il avait obtenu cette victoire qui lui permettait de toucher enfin du doigt ce rêve pour lequel il travaillait si dur depuis des années. Concernant Camélia, rien ne changeait, il l’aimait toujours autant, peut-être même plus et il aurait pu tout sacrifier pour elle. Il cherchait, dans les mots qu’elle venait de prononcer, un espoir d’améliorer la situation, tout ne pouvait pas être perdu comme ça d’un seul coup non ? Elle avait poursuivi. Elle l’aimait encore, alors si elle l’aimait il y avait de l’espoir. C’était ce qu’il voulait croire jusqu’à ce que la suite de sa phrase ne soit comprise par son cerveau. Les sentiments ne suffisaient plus ? Elle voulait… partir ? Elle était donc réellement en train de le larguer ? Il était presque certain d’avoir entendu sa voix trembler mais elle restait ferme, et son ton semblait sans appel, elle avait l’air sûre d’elle.

Quelques minutes plus tôt, son cœur était léger à l’idée de la retrouver, désormais il avait l’impression d’avoir un poids dans les poumons qui l’empêchait de respirer correctement. Il restait là, debout, sans trembler, et silencieux mais, dans son esprit tout était confus, flou. Il essayait de comprendre mais c’était impossible. Il devait trouver quelque chose à dire, il ne pouvait pas accepter que tout soit fini, comme ça, en un claquement de doigt sans plus d’explication. Pour la garder, il était prêt à faire des efforts, il aurait même pu aller décrocher la lune et toutes les étoiles du ciel avait si c’était ce qu’elle lui demandait. « Mais Camélia… en quoi j’ai changé ? Dis-moi, parce que je n’ai pas l’impression d’avoir changé.» Il était… perdu et sans boussole. C’était étrange de se retrouver à ne plus savoir quoi faire face à quelqu’un que vous pensiez connaitre. Après deux ans à l’aimer, corps et âme, et à ne voir la vie qu’à travers elle, il ne savait plus comment se comporter face à elle alors il était resté immobile.« Si tu m’aime encore on doit pouvoir faire quelque chose… Je t’aime aussi, il y a forcément une solution. Laisse-moi une chance je t’assures que je peux m’améliorer. » Il ne savait pas en quoi il avait changé mais, si elle prenait la peine de lui expliquer ce qui n’allait pas, ce qu’il avait fait de mal sans même s’en rendre compte alors il ferait en sorte d’arranger les choses. Pour elle il était capable de tout faire, même de mettre un terme à sa carrière avant même qu’elle ne commence réellement si c’était ce qu’elle lui attendait de lui. Si elle pensait que les sentiments pouvaient ne pas être suffisant, il n’était pas d’accord avec elle.«  Il s'est passé quelque chose pendant que je n'étais pas là ? Quelqu'un t'as dit quelque chose sur moi ? Ton père ? Je sais qu’il ne m’aime pas beaucoup mais… on doit pouvoir faire quelque chose. Ne part pas… S’il te plait. » Sur ces derniers mots, sa voix s’était brisé car il se rendait compte que la situation était probablement désespérée. Elle avait l’air tellement sûre d’elle, sûre de vouloir partir, le quitter et abandonner cette vie, leur vie. ‘Ne me laisse pas’, voilà ce qu’il voulait lui dire et il aurait pu la supplier si cela avait permis d’éviter ce qui était en train de se produire.  Bien sûr il avait déjà pensé à la séparation, il avait déjà imaginé, quelques secondes qu’elle pourrait le quitter mais, à chaque fois, très vite, il avait oublié cette idée parce que c’était impensable pour lui. Et pourtant.
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Camelia Stanford
Dim 1 Sep - 15:17
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Je savais, au fond de moi, que je faisais l'une des pires erreurs de ma vie. Je savais que j'allais le regretter. Je savais aussi que je n'arriverais pas à l'oublier de sitôt. J'avais conscience de ça. Mais pourtant, rien ne m'empêchait de faire la connerie que j'étais en train de faire. Pas les sentiments. Pas l'amour que j'avais pour lui. Pas même les deux ans que l'on avait vécus de concert. J'étais certainement la pire, dans ce bas monde. Faire souffrir la personne que j'aimais juste pour une question d'héritage. Juste pour ne pas me mettre ma famille à dos. Mais le revers de la médaille, c'est que j'allais souffrir, certainement bien plus que lui. Et le plus simple aurait sûrement été de lui en parler. De tout lui dire par rapport à ce chantage. Qu'on trouve une solution ensemble. Mais pouvait-il réellement comprendre ? Pouvait-il vraiment se mettre à ma place ? Je n'en étais pas si sûre. Et je ne voulais pas qu'il y ait plus d'animosité que ça entre lui et mon père. Si je choisissais Cameron, je ne voulais pas non plus qu'il souffre à cause d'un beau-père qui ne l'aimerait jamais. Oui, quelque part, j'essayais de me convaincre que je faisais ça aussi pour lui. Mais bon, ce n'était pas simple. Je savais que j'allais lui faire du mal et que j'allais passer pour la pire des connasses. Certaines personnes font partie des gentils, d'autres sont les méchantes. Je faisais partie de la deuxième catégorie, malheureusement. « Changer ? » Oui, c'est bien ce que j'avais dit. Elle était simple, cette excuse-là. Tellement simple. Mais il ne fallait pas qu'il creuse bien plus loin. Les raisons qui me font penser qu'il a changé ? Aucune. Il était toujours le même. Celui que mon cœur avait choisi. Celui de qui je n'aurais jamais cru me séparer. Celui qui me rendait heureuse depuis deux ans. « Mais Camélia… en quoi j’ai changé ? Dis-moi, parce que je n’ai pas l’impression d’avoir changé.» Je ne voulais pas qu'il pose de questions. Je ne voulais pas qu'il s'accroche. Je ne voulais pas pleurer devant lui et pourtant, je sentais que ça allait arriver. Je ne voulais pas non plus qu'il me retienne. Non, il n'avait pas changé. Mais je ne pouvais l'accuser d'une pseudo-tromperie. Il fallait quelque chose de crédible et c'était la seule chose qui m'était venue à l'esprit. « Si tu m’aime encore on doit pouvoir faire quelque chose… Je t’aime aussi, il y a forcément une solution. Laisse-moi une chance je t’assures que je peux m’améliorer. » Non, il n'y a pas d'autres solutions. J'avais les larmes aux yeux et je préférais baisser le regard. C'était dur de lui faire du mal. De le regarder droit dans les yeux et de lui dire que je ne voulais plus être avec lui. Tellement dur. Mon cœur saignait littéralement. « Il s'est passé quelque chose pendant que je n'étais pas là ? Quelqu'un t'as dit quelque chose sur moi ? Ton père ? Je sais qu’il ne m’aime pas beaucoup mais… on doit pouvoir faire quelque chose. Ne part pas… S’il te plait. » Ne part pas... S'il te plaît. Ces mots me brisaient littéralement le cœur. Si seulement, je pouvais lui dire ce qui se tramait. Mais je ne trahirai jamais mon père. La famille, c'est important. Une larme coula le long de ma joue et je l'essuyais rapidement, avant de reposer mon regard sur Cameron. « S'il te plaît Cameron... Ne rend pas les choses plus difficiles. » Et c'est vraiment moi qui lui demandais ça ? J'étais en train de le quitter pour une putain d'histoire d'héritage et j'osais lui demander de ne pas rendre les choses plus difficiles. « Il n'y a personne qui m'a dit quoi que ce soit sur toi. Et ne mêle pas mon père à ça, il n'a rien à voir là-dedans. C'est juste... ma décision. » Ma loyauté me perdra, un jour. J'ai toujours écouté mon père et pour la énième fois, je suivais son chemin à lui. « Et t'as changé, c'est tout. Après, tu sais, on évolue tous dans un sens ou dans un autre. Il s'est passé deux ans et t'as évolué et moi aussi. On n'est peut-être plus compatible, j'en sais rien... Mais je m'y retrouve plus dans cette relation et je préfère te rendre ta liberté. Tu seras mieux sans moi pour poursuivre tes rêves... » Ça me brisait vraiment le cœur de lui dire tout ça. Je ne savais même pas comment j'allais me remettre de cette rupture. Pourtant, il allait falloir que je fasse comme si tout allait bien devant mon paternel, lorsqu'il me demanderait ce qu'il en était. Une autre larme coula le long de ma joue. « Mais je te souhaite tout le bonheur du monde, Cameron, tu le mérites... Vraiment. » Il méritait une fille qui saurait affronter son père envers et contre tous. Il méritait de tomber amoureux d'une personne qui saurait l'aimer à la hauteur de la personne qu'il était. J'avais encore le choix de revenir sur ma décision, mais j'en étais incapable. Et pourtant, j'avais toujours dit que Cameron était l'homme de ma vie. Ça, ça avait toujours été sincère. Peut-être qu'il allait douter de tout ce qu'on avait pu se dire pendant deux ans, mais tant pis...

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Cameron Hart
Dim 8 Sep - 10:42
Maybe this thing was a masterpiece ‘til you tore it al up


En quelques secondes il était passé d’un extrême à l’autre. De la joie de la retrouver à un sentiment étrange qui mêlait peur et quelque chose qui ressemblait à de la tristesse et qui serrait son coeur qui menaçait de se briser à tout moment sous les mots de la jeune femme face à lui. Il avait cette même sensation que dans une montagne russe vertigineuse, l’impatience, l’excitation et puis… l’angoisse au moment d’attendre le départ. Il l’écoutait, en silence, incapable de parler ou de bouger, il sentait ses muscles se raidir et sa gorge se serrer au fur et à mesure que les mots s’échappaient d’entre les lèvres de Camélia. Il se sentait impuissant, il voyait dans l’attitude de la jeune femme que la décision était déjà prise et, en même temps, il ne pouvait pas s’avouer vaincu si facilement. Il tentait de réfléchir à ce qui avait bien pu se passer pour en arriver là si soudainement, à ce qui avait pu se passer durant ces trois derniers jours mais il était incapable de trouver ne serait ce qu’un début d’explication. Elle l’accusait d’avoir changé et il avait l’impression d’être dans un mauvais film. S’il pensait avoir changé ? Pas du tout, il avait beau tourner la phrase dans tous les sens, il n’arrivait pas à savoir de quoi elle voulait parler mais peut être que quand on change on ne s’en rend pas toujours compte. Sa vie changeait, elle avait d’ailleurs commencé à changer et peut être qu’en essayant de s’habituer à ce milieu qui n’était pas le sien il avait réellement changé. Il aurait aimé que Camélia lui explique, qu’elle lui dise où était le problème car, s’il y avait une chose qui n’avait pas changé, c’était ses sentiments pour elle. Jusque là, elle était resté ferme mais, quand elle avait baissé les yeux, il avait entrevu une possibilité de faire quelque chose, que leur histoire ne se termine pas comme ça, si brusquement, il avait encore espoir qu’elle lui permette de se rattraper, de faire les choses correctement. Mais elle avait repris la parole, lui demandant de ne pas rendre les choses plus difficiles et il sentait qu’aune négociation n’était possible. Mais, il voyait bien les larmes qui faisaient briller ses yeux même si elle cherchait à tout prix à les dissimuler et il ne pouvait pas s’avouer vaincu si facilement. « Mais… si c’est difficile pour toi pourquoi est ce que tu veux me quitter ? » Il avait planté son regard dans celui de Camélia, même si c’était difficile et, ses mots étaient sortis avec plus de colère qu’il ne l’aurait voulu mais, au fur et à mesure qu’il sentait son coeur se disloquer la tristesse l’incompréhension s’emparait de chaque cellule de son corps et la colère commençait à poindre, pas contre Camélia mais plutôt contre lui, parce qu’il n’avait rien vu et qu’il ne parvenait pas à saisir comment il avait pu en arriver là sans rien voir. Silencieux, il l’écoutait et chaque mot qu’elle employait lui brisait un peu plus le coeur que le précédent. C’était un peu comme si elle l’avait arraché de sa poitrine et qu’elle y enfonçait des aiguilles, une par une, toujours plus profondément. Il était là, toujours face à elle, il se tenait debout mais c’était comme s’il était à terre et que l’on continuait à le frapper. C’était donc sa décision ? C’était peut être même pire que si cette dernière lui avait été soufflée par quelqu’un d’autre… enfin il ne savait pas puisqu’il ne parvenait plus à réfléchir correctement. « Non. Tu ne peux pas dire ça. Tu ne peux pas dire ce qui sera le mieux pour moi alors que ça n’est que pour toi que tu prends cette décision Camélia. » Il l’aimait, profondément et, si elle avait fait machine arrière à cet instant, il aurait accepté, il l’aurait pris dans ses bras et il lui aurait dit que ça n’était pas grave, que tout allait bien. Mais, il était blessé et déjà meurtri alors qu’elle n’était pas encore parti mais qu’il sentait que toute tentative de la retenir était désespéré même s’il tentait encore de se raccrocher à ce qu’il pouvait. Lui rendre sa liberté ? Belle ironie quand tout ce qu’il voulait c’était resté avec elle et continué la belle histoire qu’il pensait être la leur. Cela paraissait sûrement excessif mais sans elle, il ne savait pas comment il allait vivre, comment il allait continuer à poursuivre son rêve parce que la perspective de vivre sans elle le rendait malade et ne lui donnait plus envie de rien. « C’est donc toute la considération que tu as pour moi ? Me rendre responsable d’une décision que tu as pris seule sans même me laisser une occasion de me rattraper ? C’est ta liberté que tu reprends et… si c’est ce que tu veux je n’ai pas le droit de te retenir mais ne dis pas ça comme si tu le faisais pour mon bien. » Sa voix étaient secouées de trémolos qu’il aurait aimé faire disparaitre mais c’était impossible puisqu’il peinait déjà à respirer correctement et qu’il faisait déjà tous les efforts du monde pour articuler des phrases compréhensibles alors que les pensées se bousculaient violemment dans son esprit. « Si c’est ce que tu veux vraiment, je ne vais pas te retenir, j’ai toujours voulu que tu sois heureuse parce que je t’aime et même si tu pars, tu ne pourras jamais m’empêcher de continuer à t’aimer mais je voudrais juste savoir… » Il avait marqué une courte pause alors qu’il sentait ses mains trembler. Jusque là il était parvenu à rester plutôt impassible malgré la douleur qui commençait à s’insinuer en lui mais le niveau commençait maintenant à être trop haut et les digues qu’il s’efforçait de maintenir pour ne pas s’effondrer devant elle menaçaient de céder à tout moment. Après une inspiration il avait repris la parole, plantant à nouveau son regard dans celui de la jeune femme. « Est ce que tu peux au moins me dire quand tu as pris cette décision ? » Pourquoi avait il besoin de savoir ça ? Il l’ignorait. Il avait beaucoup d’autres questions en tête mais c’était la seule qu’il avait réussi à formuler, espérant pouvoir obtenir une réponse.

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Camelia Stanford

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•• Statut marital : Fiancé à un certain Malone, choisi par son père. Il est stable, il travaille dans la finance, il est un bon partit : que des arguments valables aux yeux de mon père. Fiancé, mais pas amoureuse de lui. Je passe plus de temps à aller voir ailleurs, dans l'espoir qu'il décide de stopper ces fiançailles, ce qui ne semble pas fonctionner. On passera outre le fait que j'ai toujours un certain Cameron, dans un coin de ma tête.
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Camelia Stanford
Ven 11 Oct - 21:53
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Je l'avais aimé. Je l'aimais. Et je crois que je l'aimerais toujours. Je le quittais à contrecœur. Parce que je ne pensais pas avoir le choix. Pour faire plaisir à mon paternel qui l'avait décidé ainsi. Et comment je pouvais lui expliquer ça ? Comment je pouvais lui dire que je m'en allais de sa vie parce qu'il n'était pas assez bien aux yeux de mon père ? Comment je pouvais lui faire ça, alors que là, j'avais juste envie de l'embrasser et de me retrouver dans ses bras ? Mon cœur lui appartiendrait certainement pour toujours. Mais on n'était pas fait pour être ensemble. Même si on le voulait. Même s'il était prêt à faire tous les efforts du monde pour plaire à mon père. Pourtant, c'était ma vie et je faisais ce que je voulais, mais je n'avais pas envie de me battre avec mon paternel. Je n'avais pas envie que Cameron soit détesté par ce dernier sous prétexte qu'il était chanteur, qu'il n'avait pas une Rolex au poignet et que tout simplement, il ne travaillait pas dans les bureaux d'un grand building new-yorkais. D'après mon paternel, je pouvais trouver mieux. Je devais trouver mieux. J'aurais pu me battre pour Cameron, s'il n'y avait pas eu une question d'héritage derrière tout ça. Trop jeune pour me rendre compte que je faisais la pire erreur de ma vie. Trop manipulable aussi pour savoir que mon père ne mettrait pas son plan à exécution. Ou trop peureuse, au contraire, de le voir me couper les vivre. J'avais été perdue pendant plusieurs jours. Je m'étais posée des questions sur mon avenir avec Cameron. Mon frère avait essayé de me dissuader de prendre cette décision. Mais me voilà. Face à lui. À lui dire qu'il avait changé. À essayer de trouver une excuse plausible. À lui faire comprendre que tout s'arrêtait. Là. Comme ça. D'un coup. « Mais… si c’est difficile pour toi pourquoi est ce que tu veux me quitter ? » Parce que je n'ai pas le choix. Et c'est certainement ce que j'aurais dû lui répondre. Lui expliquer les vraies raisons. Pas me cacher derrière des excuses, qui n'ont ni queue, ni tête. Soutenir son regard était difficile. Le regarder dans les yeux était impossible. Par faiblesse ou par honte, je préférais baisser le regard. Et je ne voulais pas pleurer devant lui. Je ne savais pas vraiment comment me comporter. J'avais déjà quitté des garçons par le passé. Mais ils n'étaient pas Cameron. Et il n'y avait pas les sentiments que je pouvais éprouver pour lui. « Non. Tu ne peux pas dire ça. Tu ne peux pas dire ce qui sera le mieux pour moi alors que ça n’est que pour toi que tu prends cette décision Camélia. » Je baissais les yeux. Et pour coup, il avait raison. Mais je ne prenais pas cette décision que pour moi. Mais pour mon père. Je relevais finalement mes yeux larmoyants vers lui. Si seulement, on pouvait appuyer sur un bouton "reset" et oublier cette conversation. Mais ce n'était possible : nous n'étions pas dans un jeu vidéo. On ne pouvait pas quitter la partie sans sauvegarder. Il fallait que j'aille jusqu'au bout de cette discussion. Même si ça devait faire mal. « C’est donc toute la considération que tu as pour moi ? Me rendre responsable d’une décision que tu as pris seule sans même me laisser une occasion de me rattraper ? C’est ta liberté que tu reprends et… si c’est ce que tu veux je n’ai pas le droit de te retenir mais ne dis pas ça comme si tu le faisais pour mon bien. » J'essuyais rapidement la larme qui coula le long de ma joue, tout en entendant les trémolos dans sa voix. J'avais oublié à quel point, il pouvait faire preuve de répartie. Mais il ne savait pas toute l'histoire. Je le faisais pour lui. Pour qu'il ne vive pas un enfer avec mon père. Pour qu'il trouve une copine avec une famille qui l'accepte. Parce que c'est ce qu'il méritait. Et j'espérais qu'il arrive à passer à autre chose. Même si j'avais le cœur qui se serrait, rien qu'à cette pensée. Lui sans moi. Moi, sans lui. Chacun de notre côté. Il n'était pas encore arrivé le jour où j'allais oublier Cameron. « Si c’est ce que tu veux vraiment, je ne vais pas te retenir, j’ai toujours voulu que tu sois heureuse parce que je t’aime et même si tu pars, tu ne pourras jamais m’empêcher de continuer à t’aimer mais je voudrais juste savoir… » Et peut-être qu'une partie de moi aurait aimé qu'il me retienne. Qu'il ne me laisse pas partir aussi facilement. Mais je ne lui avais donné aucune possibilité de le faire. « Est ce que tu peux au moins me dire quand tu as pris cette décision ? » Pourquoi il me posait cette question ? Pourquoi il voulait savoir ça ? Encore une question, dont je n'étais pas en mesure d'avoir la réponse. Quand est-ce que ce cauchemar allait se terminer ? J'avais l'impression d'être prisonnière de l'espace et du temps. « Pourquoi tu veux savoir ça ? À quoi ça te servirait ? » Ma voix se brisa sur la fin de ma question. Qu'est-ce qu'il attendait vraiment de cette réponse ? Je ne me voyais pas lui dire que ça faisait des mois que mon paternel me travaillait au corps pour que je finisse par le quitter. Il m'en parlait à chaque fois que je le voyais. À chaque repas, quand Cameron n'était pas là. Et il avait profité de ces quelques jours d'absence pour me mettre dans la tête qu'un homme doit être présent pour sa copine. Alors lui donner une date précise n'était pas quelque chose que j'étais en mesure de faire. « Je pense que ça t'apporteras rien de savoir ça, mais je veux que tu saches que j'ai jamais joué avec toi... » Je marquais une brève pause. Je n'étais même pas sûre d'avoir le droit de lui dire ça. Mais je voulais qu'il le sache. « Je t'ai toujours aimé et je pense que je t'aimerais peut-être toute ma vie. Tu vas certainement te dire que j'ai pas le droit de te dire ça et que c'est pas cohérent, mais je voulais juste que tu le saches. T'es quelqu'un de bien. Et tu mérites mieux que moi, je t'assure... » Mieux que ma famille en tout cas. Mieux qu'un futur beau-père qui ne l'acceptera jamais. « Promets-moi que tu prendras soin de toi et que tu feras attention à toi...» Je voulais juste qu'il puisse passer à autre chose et qu'il ne se fasse pas avoir par la première venue. Je voulais qu'il soit heureux, c'est tout ce que je lui souhaitais. Même si ce bonheur ce n'était pas dans mes bras. Même si ça devait être loin de moi. Malgré le fait que mon père avait gagné, j'avais peur. Peur de me réveiller demain matin et me rendre compte qu'il n'était plus là. Me dire que je ne recevrai plus ses messages. Me dire que je n'entendrai plus sa voix par téléphone. Me dire aussi que je ne pourrais plus jamais écouter ses chansons, sans me rappeler les bons moments qu'on avait vécus ensemble. Et ça faisait vraiment mal de penser à tout ça.

@Cameron Hart Cry bis
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