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{  “ - Mes mains sont liées. Mon corps est meurtri, elle m'a piégé avec. Rien à gagner et plus rien à perdre ”
feat With Or Without You by U2 }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Aryel P. Dixon

CBS TV Bulding. C’était la où tu te trouvais. Un sourire collé au visage alors qu’on t’interviewait. C’était l’une des choses que tu aimais le moins dans ton métier. Faire des interviews. Même si tu savais que c’était nécessaire pour vendre l’album de ton groupe et se faire connaitre, tu préférais largement laisser ça à quelqu’un d’autre. Quand tu le pouvais, tu laissais ton meilleur ami l’a donné. Mais souvent comme c’était le cas, ils t’avaient demandé toi. Tu étais l’image du groupe. Son fondateur. Son leader. Et tu avais esquivé un sourire et tu t’étais laissé maquiller pour que tu puisses mieux passer à l’écran. C’était un direct en plus. Ce genre d’émission que les américains aimaient regarder. Pour avoir des informations croustillantes. Bien sur, les choses qu’ils adoraient étaient de connaitre ta vie privée. Tu avais répondu avec humour que tu n’avais pas trouvé chaussure à ton pied et que tu étais ouvert aux rencontres. Etant le fils d’une romantique qui a pondu des enfants avec des maris différents, tu pouvais y croire aux histoires d’amour. Bien évidement, tu avais eu ton lot de déceptions. C’était l’une d’elle-même qui t’avais donné la chanson qui avait propulsé ton groupe. Ça et aussi parce que tu avais fais une télé réalité pour mieux te connaitre. Tu te rappelais encore de cette époque. Les anges. Toi le tien de rêve était de faire carrière dans la musique. Et tu avais réussi peu de temps après que tu avais fini de tourner. Tu pouvais remercier ton ex de l’époque Aryel dont tu étais vraiment amoureux. Et qui avait choisi la télé plutôt que toi. Tu glissas une main dans tes cheveux pour revenir à l’instant présent. Se concentrer. Pour vite finir cette interview. Et repartir pour faire tu ne sais quoi. « London, on a entendu des rumeurs comme quoi on t’aurais proposé de rejoindre l’émission The Voice pour être juge. Est-ce vrai ? » Un sourire séduisant sur les lèvres. Une main que tu plaças sur ton genou tandis que tu avais tendu ton autre bras sur le fauteuil où tu étais installé. Tu étais à ton aise. « Vos sources sont bonnes mais pour être honnête, je n’ai pas encore donné ma réponse. Certes à mes débuts, j’ai déjà fais de la télé mais je ne sais pas encore si ça me plairais d’y retourner. » Tu avais entendu des Anges crié dans le public quand tu avais parlé de tes débuts à la télévision. Il y avait des fans qui te suivaient depuis le début et tu pouvais qu’être reconnaissant envers eux. C’est comme ça que tu répondis à plusieurs questions. Et l’émission se termina après trente minutes de direct. Tu saluas tout le monde. Prit congé. Et retourna derrière en poussant un soupire de soulagement. C’était chose faite. On t’apporta un mug de café que tu remercias. Tu l’avalas en traversant les nombreux couloirs qui t’emmenais vers ta loge. La CBS était une chaine mondialement connu et disposaient de nombreux plateaux. Heureusement que tu connaissais l’endroit comme ta poche sinon il aurait été facile de s’y perdre. Tu bifurquas à droite et tomba nez à nez face à un visage bien connu. Tu en recrachas même ton café que tu étais entrain d’avaler. « Aryel. » Face à toi se trouvait ton ex. Même si de nombreuses années étaient passées, elle n’avait pas changée. Comme son but d’être à la télévision. Te rappelant qu’elle avait choisi ça plutôt que votre relation qui était sérieuse. A tes yeux.

J'avais une interwiev. Encore une où on allait me poser encore des questions agaçantes. Parmi elle : est-ce que mon couple avec Alasdaire était vrai ? Pourquoi il ne le serait pas ? D'après toutes les photos prisent par les paparazzis, ça semblait plutôt réel. À croire que la différence d'âge est quelque chose qui peut facilement mettre la puce à l'oreille aux gens. Mais lui comme moi, on tenait bon : oui, on était en couple. Et oui, on était amoureux. Que demander de mieux finalement ? Mais la presse people cherchait toujours à démontrer le contraire de ce que l'on affirmait. Il est vrai qu'on était en faux couple, et que les preuves n'étaient pas forcément compliquées à trouver. Mais même lorsqu'il se passait quelque chose de réel dans ma vie, j'avais toujours des journalistes qui voulaient me faire dire l'inverse. Ils pensent tout savoir, mais en réalité, ils ne connaissent pas le quart de ma vie. Et je leur lâchais les informations que je voulais. J'avais une parfaite maîtrise de ce qui sortait dans les journaux ou sur les réseaux sociaux. Lorsqu'une exclusivité montre le bout de son nez, c'est parce que je l'ai voulu, ni plus ni moins. Arrivée dans les locaux de la CBS TV, je me perdis dans les nombreux couloirs. Impossible de m'y retrouver et pourtant, c'est bien souvent ici que je faisais mes interviews. Mais je ne m'y ferai jamais. J'allais sûrement arriver en retard, mais qu'importe. Après tout, j'étais une princesse. Et généralement, on attend les princesses, non ? Je n'avais pas ma fausse couronne pour rien. J'étais le nez sur mon téléphone, en train de composer le numéro de mon agent : il allait m'entendre. C'est lui qui avait prévu cette interview ici au lieu de faire ça dans un restaurant de la ville, comme je lui avais demandé. J'allais porter mon téléphone à mon oreille, lorsqu'au détour d'un couloir, je me retrouvais face à London. J'étais sortie avec lui. J'avais eu des sentiments pour lui. Et on aurait certainement pu être heureux ensemble. Seulement, on m'avait informé que si j'étais en couple, les programmes télévisés, c'était terminé. J'avais fait le choix d'opter pour ma carrière plutôt que pour l'amour, pensant certainement que l'on pourrait se retrouver un jour. Et une partie de moi s'en voulait d'avoir fait ce choix-là. Mais qui pouvait me jeter la pierre ? L'appât du gain et de la notoriété est souvent plus fort que le reste. « Aryel. » Je verrouillais l'écran de mon téléphone, ne sachant pas trop quoi dire lui dire. « London. » Je ne m'étais pas trompé de prénom, c'était déjà ça. Trêve de plaisanterie, je ne savais pas trop quoi lui dire. Et la seule question qui put sortir de ma bouche fût : « Qu'est-ce que tu fais là ? » Question débile quand on y pense. Il était connu et adoré de nombreuses personnes à travers les États-Unis. Il ne faisait pas qu'une simple balade dans les locaux de la chaîne de télévision. Et outre le fait que je m'étais perdue, je pourrais totalement mettre mon retard sur le dos de London. Je restais égale à moi-même : généralement, rien n'était ma faute.