Les sonneries de téléphone ne cessent de résonner dans les bureaux du poste. Les dossiers s'empilent sur un coin de ton propre bureau et pourtant tu es incapable de te concentrer sur ses fichus rapports. Ils prennent la poussière, malgré les remarques mécontentes et répétées de tes supérieurs. Ta jambe s'agite sous ton bureau, alors que tes doigts agitent un stylo devant une feuille vierge. Ton cerveau ne parvient pas à se concentrer. Cela fait deux jours que tu n'as pas quitté le poste. Deux jours que tu es coincé entre les quatre murs de la station. Deux jours que tu n'as pas pu rentrer chez toi pour enflammer tes veines de ton poison tant désiré. Mais aujourd'hui, tu craques. Tu ouvres ton tiroir et soulèves le faux fond d'où tu extirpes un sachet remplit d'une poudre blanchâtre. Tu la fourres dans la poche de ton pantalon, Tu fais claquer tes articulations endolories et te lèves de ton siège. Ton corps est fatigué de cette chaise inconfortable. T'es d'une humeur massacrante et le pauvre bleu qui passe le seuil de ta porte fait un volte-face immédiat et s'enfuit à toutes jambes à travers les couloirs. « Crétin » que tu souffles, avant de prendre sa suite pour rejoindre les toilettes, fébrile à l'idée de recevoir ta dose.
Dans ta précipitation, tu bouscules un homme. Tu t'excuses à peine, sans même te retourner, puis pousses la porte des toilettes pour hommes. Tu te glisses dans la première stalle disponible, et refermes l'abattant sur lequel tu déposes ton pochon. Tu en déverses une partie du contenu en un petit tas, puis te sépares de l'une de tes cartes de crédit pour venir le couper. Tu t'agenouilles devant la toilette et ton nez ne tarde pas à aspirer les fines lignes, les unes après les autres. C'était sans compter sur la porte qui s'ouvre à la volée.
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« Keith Flemming »
•• admin de gmny
identity card
•• Date d'arrivée : 20/03/2023
•• Messages : 524
•• Dollars : 198
•• Faceclaim : chris hemsworth
•• Les crédits : @chubby-dumpling-project (avatar)
•• Âge : 42
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : marié à sa meilleure amie, mais le couple commence à battre de l'aile.
•• Orientation sexuelle : les courbes féminines : les demoiselles
•• Métier / études : lieutenant de police, à la tête de ton équipe
Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: Elle/She Pseudo: White Butterfly Pseudo discord: à me demander par mp. Multicomptes: Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp:
Keith Flemming
Mer 23 Oct - 17:17
Le téléphone ne fait que retentir depuis plusieurs heures ne te laissant guère une minute de répit. Tu n’arrives absolument pas à avancer dans ton enquête depuis plusieurs semaines par manque de preuve. Tu sais que tu passes à côté de quelque chose, mais tu n'arrives pas à y mettre la main dessus. Tes doigts pianotent sur le bois de ton bureau en te perdant dans tes pensées avant de balancer le dossier à l’autre bout de la pièce sous les coups des nerfs. Argh. Cela t’agace vraiment de ne pas trouver la dernière pièce du puzzle, tournant pour admirer le tableau fraîchement mis par tes collègues. C’était une illustration d’un très beau paysage des montagnes d’un coin paumé de la France d’après ton binôme. Ton visage se pose sur la paume de ta main en l’admirant durant de longues minutes espérant que ça te viendra par le saint esprit, mais en vain. Tu t’étires doucement avant de te lever d’un bond pour te rendre dans la salle de repos pour aller te détendre avec une partie de billard avec quelques collègues. Sur la route, tu aperçois l’un des lieutenant de l’autre service qui n’a pas l’air d’être dans son état. Il ne doit pas être en forme ces derniers moments, tu avais pu remarquer son comportement changer, travaillant dans des affaires de violences conjugales et les stup, tu peux très vite comprendre qu’il doit être en manque rien qu’à sa dégaine. Néanmoins, tu ne dis rien à quiconque ne voulant pas le voir perdre pied et son métier, surtout. Si les pots-de-vins étaient limite contre les codes, mais c’était limite pardonner puisque le directeur trempe dans les détournement de fond, mais lorsqu’il s’agit de drogue, c’était impardonnable surtout pour un simple lieutenant comme nous. Il risque gros si cela s’apprend donc autant garder le silence et fermer les yeux. Tu continues ton trajet jusqu’à la salle de repos pour prendre une bouteille d’eau fraîche et jouer une demi partie de billard en sentant quelques remords. Dois-tu aller lui remonter les bretelles ? Néanmoins, cela risque de finir en bagarre entre vous. Un long soupir avant de ranger le bâton à sa place et d’attraper une bouteille d’eau neuve et d’aller dans les toilettes. Tu ouvres la porte d’entrée en fermant derrière toi à clef pour éviter qu’il s’enfuit car tu n’avais guère le courage de lui courir après et au moins, personne ne pourra rentrer se mettre entre vous. Tu ouvres l’une des portes et tombe sur Lancelot agenouillé face aux toilettes, il a déjà dû prendre sa dose. Tu arrives un peu à la bourre, dommage. « Je vois que tu te mets bien alors que tu es censé être en poste. » soulignes-tu en croisant les bras contre ton buste et le visage qui se penche légèrement sur le côté. « Tu veux peut-être que je t’aide ? » lâches-tu ironiquement en posant ton regard neutre sur lui, sans le juger pour autant. Tu n’étais pas du genre à critiquer quelqu’un pour si peu, chacun avait son mal être après tout. Tu souhaites seulement l’aider même si son caractère laisse clairement à désirer et tu sais très bien comment tu vas être reçu.
C'est plus fort que toi. Résister à la tentation n'est pas une option envisageable pour ta cervelle, elle ne l'est plus, du moins. Tu succombes corps et âme à son appel sans te saisir d'un quelconque filet de sécurité. Ton corps tremble comme une feuille, victime du manque subi depuis bien trop longtemps. La poudre blanchâtre vient se coller contre tes muqueuses nasales, tapisser le fond de ta gorge. Elle se diffuse dans ton sang, puissante, savoureuse. Tu sais que dans quelques minutes, les effets seront délicieux. Une énergie telle brûlera tes veines, ta concentration sera accrue, tes sensibilités décuplées. Tu auras enfin la sensation d'être quelqu'un, de ressentir des émotions jusqu'alors inconnues. Tu ne seras plus, pendant quelques trop courtes minutes, cette silhouette ombragée, traînant ses traumatismes, comme un prisonnier traîne un boulet à sa cheville. Un long soupir quitte tes lèvres. Tu respires chaque grain, chaque poussière de cette daube. Tu n'en laisses pas une seule miette sur l'abattant de la toilette. Tu remplis ton vide intérieur grâce à cette poudre magique. Ton seul amour. Ton âme soeur. Connerie salvatrice. Cocaïne. Jusqu'alors, tu n'avais pas fait attention aux bruits de pas dans le couloir, trop concentré sur ta besogne. Tu n'as pas non plus été attentif à cette présence dans les toilettes. Ni même à l'ombre sous la porte, avant que celle-ci ne s'ouvre sur ta carcasse agenouillée contre la porcelaine blanche. Tu tressailles en reconnaissant la voix de Flemming. D'un revers de manche, tu essuies le reliquat de ta bêtise et tâches d'en effacer les preuves, en vain. Elle est tenace.
« Ça t'arrive souvent de v'nir voir pisser tes collègues ? » que tu lâches en te redressant sur tes deux pieds. Tu fourres ton pochon dans la poche de ton pantalon, puis te retournes pour lui faire face. Tu glisses ta carte de crédit entre tes dents, et fais mine de resserrer la boucle de ta ceinture autour de ta taille. « Quoi ? Tu voudrais m'la tenir, Flemming ? J'comprends pourquoi ton mariage bat de l'aile. » un rire narquois, sans joie, s'échappe de tes entrailles pour venir s'écraser contre les oreilles du lieutenant, que tu bouscules pour t'échapper de la stalle. Garder la face. Faire comme s'il avait imaginé cette scène. Ne pas nier, ne pas avouer. Ton épaule donne un coup dans la sienne, alors que tu passes sous son nez pour te pencher sur la vasque posée sous le seul et unique miroir de la pièce. Ton regard ne quitte pas son ombre, toujours appuyée contre le bois de la porte, tandis que tes mains se frottent sous le jet d'eau, avant de s'écraser contre ta face. Cacher le délit. Le crime. « C'est pas en me reluquant qu'tu vas clore ton enquête. Le chef est sur les dents. Tu devrais t'bouger un peu. »
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Kalel Carstairs aime ce message
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Keith Flemming
Sam 2 Nov - 9:32
the house feels haunted filled with the shadows of regret
Ta longue carrière t’a permis de pouvoir remarquer lorsqu’une personne est en manque, puis Lancelot n’avait pas le meilleur des caractères. Peu de personnes arrivent à lui tenir tête, tu fais partie de ce petit groupe. Tu avais pu te forger ton caractère au fil des années de pratique, il n’y avait pas de place pour une personne en manque de confiance. Cela était beaucoup trop risqué, surtout pour se faire respecter autant par les collègues que par les criminels. Ces derniers arrivent facilement à chambouler une recrue fraîchement embauchée. Tu avais beaucoup de peine pour Lancelot, tu ne savais absolument rien de cet personne, sauf qu’elle te fait de la peine. Tu ne connais pas son passé, mais il doit être terrible pour tomber aussi bas. A sa place, tu aimerais bien une personne qui te tend la main pour essayer d’aller mieux. Pas sur que ce soit le cas de ce dernier, mais tu ne pouvais laisser la situation déraper et risqué de se faire prendre par votre directeur du commissariat. Il risque sa place dans cet état là, ils étaient sans pitié concernant la drogue surtout comment ça travail dur pour arrêter tous les barons de la ville. La porte qui s'ouvre violemment et fermant à clef derrière toi afin d’éviter de le voir prendre la fuite, mais tu savais en même temps que tu allais sûrement te manger des piques. Il était bon de dire des paroles blessantes, mais tu as l’habitude et n’y fait pas plus attention.
« C’est un passe-temps comme un autre, vois-tu. » soulignes-tu à sa question en lui offrant un clin d'œil, sans te décaler de ta place. Les bras qui se croisent et le regard qui suit ses moindres mouvements en ayant forcément remarqué sans même voir qu’il a pris sa dose. Il n’a pas peur de tomber sur ses supérieurs visiblement, un long soupir s’échappe d’entre tes lèvres en tournant simplement le buste pour l’apercevoir devant la vitre afin de se rincer le visage, de cacher son crime. « Pas besoin, t’es assez grand pour t’la tenir seul, mh. » lâches-tu aussitôt avant de pouffer de rire légèrement, il a osé toucher à ton mariage qui est tendu pour le moment. C’est triste de voir cette réalité même au boulot, même s’il ne sait pas pour quel raison que ton mariage est sur la fin. « Les enquêtes peuvent attendre une dizaine de minutes, c’est pas la mer à boire. » souffles-tu en s’avançant vers Lancelot en lâchant tes bras le long du corps, en croisant son regard à travers la vitre. Le visage impassible et tendu. Tu n’avais pas forcément envie de rire dans ce genre de situation ou qu’il pouvait vite le perdre, c’était dommage car il était réactif sur le terrain. Cela serait dommage de perdre un bon élément. « Tu aurais très bien pu attendre la fin de ton poste pour prendre cette merde, tu sais. » souffles-tu en prenant appuie sur la porte de sortie, le dos contre la porte et le regard vers cet individu. Aucune idée de comment il va réagir, mais tu n’aimes pas tourner autour du pot. « Tu risques gros, mais j’imagine que tu le sais, Lancelot. » Il était embauché aussi longtemps que toi, vous n’êtes pas dans la même équipe puisque vous êtes tous deux lieutenant, mais il vous arrive de demander des avis l’un à l’autre, du moins de ton côté. Loin de là d’être incompétent, mais tu apprécies avoir un second avis lorsqu’ils ‘agit d’enquête très compliqué, ou l’erreur est impossible.
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My mom always said life was like a box of chocolates. You never know what you're gonna get.