Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: Pseudo: Pseudo discord: Multicomptes: Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp:
Jayden Davies
Ven 25 Oct - 20:55
˜ ˜ ˜ { “ - Je me replongeai dans les excès, et bientôt je noyai dans le vin, tout le souvenir de mon action. ” feat Le Chat Noir } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Alasdair MacLaine
Les nerfs à cran depuis plusieurs semaines par manque de sommeil ou manque de patience envers des clients un peu trop relou à ton goût. Néanmoins, tu optes facilement pour la première option, à cause de tes insomnies, tu perds facilement ton sang froid. De nature téméraire depuis gamin, tu as appris qu’agir en ne réflechissant pas au conséquence pouvait être pénalisant pour toi, que tout se retourne toujours contre toi seul. Tu es souvent pointé du doigt pour porter la poisse après tout, tu n’as guère envie de prendre partie lorsqu’on le dit. Ce n’était pas faux, après tout… Tout le monde t’a tourné le dos à la première épreuve qui s’est mise à travers ton chemin, un sacré choc, mais tu as appris à ne plus accorder ta confiance facilement, voire plus du tout. Le chemin du retour de Seattle en moto se faisait dans le silence après t’être décidé vouloir rentrer qu’il était temps d’avancer, un peu. Tu étais resté seulement une nuit dans un hôtel à l’entrée de la ville pour ne pas croiser d'anciennes connaissances, trop honteux pour leur faire face. Ils ne veulent pas se retrouver face au monstre qui à gâcher la vie d’une princesse. Tu te pinces les lèvres en te perdant dans tes pensées avant de commencer à te sentir vraiment mal, tu n’avais pas envie d’être seul pour le reste de la nuit, mais sur qui pourrais-tu encore compter ? C’est difficile de se tourner vers une tierce personne alors que même Kairon t’avais tourner le dos pour des raisons qui peuvent se comprendre, même si tu estimes ne pas être fautif. Le visage qui se secoue d’un côté à l’autre avant d’appeler l’une des rares personnes avec qui tu avais gardé contact, depuis ce fameux jour de pluie. Tu espères néanmoins qu’il soit réveillé ou même se réveille pour toi, pour t’accepter même en milieu de la nuit. Tu n’arrives jamais à t’ouvrir aux autres pour te confier, mais tu n’avais pas forcément envie de sombrer dans ton coin et te bourrer la gueule comme un moins que rien. Une sonnerie puis deux et la troisième avant d’entendre la voix de l’interlocuteur avant d’ouvrir enfin la bouche « Je te dérange pas, Al ? Je peux venir finir la nuit chez toi ? » supplies-tu dans un ton léger en sentant une pointe de tristesse, ton cœur se soulage lorsqu’il accepte avant de raccrocher et de prendre la direction vers le quartier de ton ami. Tu étais qu’un salopard aux yeux de tous, mais tu n’en reste pas moins un humain empli de sentiments. Tu gares ta moto pas très loin du lieu de vie de Alisdair avant d’enlever ton casque et t’avance vers la porte de celle-ci en toquant doucement pour ne pas déranger le voisinage. Sur la route, tu t’étais arrêté dans un shop afin de prendre quelque truc à grignoter et un pack de bière pour finir la nuit en beauté, tu n’étais celui qui aiderait quelqu’un à rester sobre. Néanmoins, tu n’étais pas non plus alcoolique pour autant, tu savais t’arrêter au bon moment, tu le sentais quand la bière devient de trop. La porte s’ouvre et lève tes achats en tenant ton casque sous le bras en penchant le visage « J’espère que tu me pardonnes pour l’heure, je t’ai réveillé ? » soulignes-tu en croisant le regard du brun devant le seuil de son appartement.
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✻ J’y pense beaucoup, je me tue. Je l’ai toujours été depuis que je suis enfant. Souvent, je pense que le monde serait un bien meilleur endroit sans moi. Mais je ne le fais pas. Tu es un meilleur homme que moi et si je ne mérite pas de mourir, alors tu ne le mérites certainement pas.
« Alasdair MacLaine »
•• habitant(e) de manhattan
identity card
•• Date d'arrivée : 20/10/2024
•• Messages : 42
•• Dollars : 156
•• Faceclaim : sam heughan.
•• Les crédits : morning rose (tumblr).
•• Âge : 44
•• Nationalité(s) : cette bonne vieille écosse est ton pays d'appartenance.
•• Statut marital : célibataire.
•• Orientation sexuelle : pansexuel.
•• Métier / études : chanteur folk.
•• Quartier d'habitation : upper east side, manhattan.
•• More about you :
we're curious
Le petit plus Triggers: none. Warnings: homophobie, violence infantile. Pronoms IRL: he/him. Pseudo: sunrise. Pseudo discord: Multicomptes: lancelot, le flic camé. Habitude rp: tu, entre 300 et 1000 mots. Couleur rp: #6E876E Disponibilité rp: available.
Alasdair MacLaine
Sam 26 Oct - 11:00
say you won't let go
i met you in the dark, you lit me up. you made me feel as though i was enough. we danced the night away, we drank too much. i held your hair back when you were throwing up @say you won't let go, @james arthur.
Cette nuit, tu as perdu le sommeil. Couché entre les draps froids de ton lit, tu ne cesses de remuer. Ton corps ne trouve pas sa place sur la surface plane du matelas et ton esprit s'emballe à chaque fois que les sirènes des voitures de patrouille se mettent à hurler dans la rue, bien des étages en-dessous de ton appartement. La nuit est toujours une épreuve pour toi, malgré les années qui se sont écoulées. Tu arrives parfois à la sublimer en glissant tes doigts sur les cordes de ta guitare, mais pas cette fois. Tes pensées s'attardent longuement sur ta jeunesse, un peu trop d'ailleurs, et s'amusent à t'infliger la torture d'en revoir les images aussi nettement que si tu étais en train de les revivre, les unes après les autres, à chaque fois que tes paupières daignent se refermer. Doucement, tu te redresses et ramènes tes genoux contre ta poitrine. A quoi bon lutter, tu ne parviendras pas à t'endormir, de toute façon. Ton regard se pose ensuite sur le réveil-matin déposé sur ta table de chevet et indique trois heures du matin. Le repos te fuit bel et bien. C'est donc ton propre lit que tu fuis, toi aussi. Tes pieds te traînent jusqu'à la grande fenêtre du salon, où tu observes la ville s'agiter dans la pénombre. Les lampadaires offrent une bien maigre visibilité pour les piétons, ou les automobilistes. Tes propres iris ne distinguent rien de plus que quelques vagues formes s'agiter dans l'obscurité. Tu pousses un long soupir avant de traîner ta carcasse jusque dans la douche. Un peu d'eau chaude parviendra peut-être à délasser tes muscles raidis par l'angoisse. La fine pluie se transforme en brume chaude sur tes épaules dénudés. Un nouveau soupir, plus agréable cette fois, passe le seuil de tes lèvres.
Seule la sonnerie de ton cellulaire parvient à t'extirper de ce cocon de chaleur. Tu y réponds, sans prendre la peine de lire le nom de ton interlocuteur. Nul besoin. Cette voix, tu pourrais la reconnaitre entre mille. « Jayden. » que tu commences. « Je t'attends. » Pas besoin de plus. Quelques mots pour savoir que, l'un comme l'autre, vos démons étaient à vos trousses. Vous aviez besoin d'être ensemble pour affronter les peurs de l'autre. Tu combattrais les siens, il terrasserait les tiens. D'aussi loin que tu t'en souviennes, ça a toujours été comme ça, entre vous. Toujours une oreille attentive, toujours une épaule sur laquelle se reposer. Un ami comme il en existe peu. Tu t'enroules dans une serviette, te sèches et te glisses dans quelques vêtements amples. Tu as juste le temps de sortir une bouteille de whisky et deux verres du placard de la cuisine que des coups discrets s'abattent sur le battant en bois. Celui-ci s'ouvre sur un homme aux yeux cernés, les épaules basses et la mine inquiète. Tu fais non de la tête face à son interrogation, avant de glisser une main entre ses omoplates pour l'inviter à entrer. « Je suis content que tu m'aies appelé. » fais-tu ensuite, en le soulageant du pack de bières. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas eu de ses nouvelles. Longtemps que vous ne vous étiez plus adressé la parole. Pas à cause d'une éventuelle dispute, quand bien même vous auriez eu tous les droits de couper les coups, simplement les effets du temps et de la vie. Un triste constat. Tu prends finalement la tête du cortège et le guides jusqu'au salon, où tu te vautres dans l'un des fauteuils disponibles. « Tu n'arrivais pas à dormir, toi non plus ? » Tu passes tes doigts dans tes mèches humides en le regardant s'installer à son tour. « J'aurais dû te passer un coup de fil. » A la vérité, tu n'aurais pas su quoi dire. Malgré les efforts, votre relation s'était dégradée suite à l'accident. Les secrets, t'as jamais aimé ça. Ils finissent toujours par te ronger. Celui-ci plus que les autres. Qu'en était-il pour Jayden ? « Je suis désolé. »
@made by ice and fire.
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LEAVE A LIGHT ON
if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse. it's a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes.
« Jayden Davies »
•• admin de gmny
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•• Date d'arrivée : 27/08/2023
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•• Faceclaim : Jack Falahee
•• Les crédits : photo de profil : lumossolemstuff ; gif : tumblr/google ; signature : undergo'
•• Âge : 33
•• Nationalité(s) : américaine
•• Statut marital : Libre comme le vent, pas prêt de se mettre en couple.. Pourtant tes yeux ne se pose que sur elle.
•• Orientation sexuelle : les femmes
•• Métier / études : barman dans le club D'Ulysse.
•• Quartier d'habitation : dans un immeuble dans le Bronx.
Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: Pseudo: Pseudo discord: Multicomptes: Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp:
Jayden Davies
Sam 26 Oct - 12:16
˜ ˜ ˜ { “ - Je me replongeai dans les excès, et bientôt je noyai dans le vin, tout le souvenir de mon action. ” feat Le Chat Noir } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Alasdair MacLaine
New-York était la ville qui ne dort jamais, ce n’était pas un mensonge, tu l’avais très vite remarqué quelques temps après ton déménagement lors de tes seize ans. Ta mère avait sûrement regretté son choix en la choisissant, mais c’était la seule ville qu’elle voyait assez loin pour ne plus avoir de nouvelle de l’ancienne ville, pour commencer une nouvelle vie. Tu avais détruit la vie de plusieurs personnes, notamment celle de ta mère, même si elle le nie constamment lorsque tu lui en fais part. Tu étais arrivé chez ton ami, le seul qui était encore présent pour toi dans les moments durs comme celle-ci. Il n’avait pas réfléchi pour te dire de venir, sans même te reprendre. Il ne te juge pas comme la plupart des gens, c’est devenu difficile de se faire des amis avec autant de casserole que tu as accroché aux chevilles. Plus tu avances, plus tu souffres. La vie peut être injuste avec certaines personnes alors que d'autres ont une vie beaucoup plus sereine que la tienne. Un long soupir s’échappe de tes lèvres avant de voir la porte s’ouvrir sur le brun, tu hésites une seconde avant d’entrer à l’intérieur sous l’aide de l’hôte de maison. Tu lâches le pack de bière lorsqu’il le prends et contemple autour de toi, non pour inspecter, mais parce que tu as l’impression de ne plus être venu ici depuis un moment. Tu es un peu soulagé à sa question, tu estimes qu’il ne dormait pas non plus. Enfin, ce n’est pas une bonne chose en soi, c’est qu’il doit être rongé également par ses propres peurs, mais peux-tu lui ajouter tes angoisses, en plus ? « Je ne savais pas forcément vers qui me tourner, dois-je t’avouer… J’imagine que c’est un peu abusé de l’avoir fait au beau milieu de la nuit. » soulignes-tu en passant l’une de tes mains sur ta nuque, légèrement gêné. Ton regard se pose sur le brun avant de le suivre vers le salon en enfouissant ses mains dans les poches de ton jean. Tu enlèves ta veste en la posant sur une chaise libre et ton casque rejoint sur la table pour te débarrasser et te mettre à ton aise.
Tu imites Alasdair en posant ton postérieur sur le fauteuil en face de lui en le contemplant simplement, tu hausse les épaules à sa demande. « Cela doit se voir sur mon visage, j’imagine ? » lâches-tu d’un ton amusée avant de reprendre ton sérieux, un léger soupir s’échappe d’entre tes lèvres. Tu te sentais vraiment mal dans l’immédiat et entrer chez toi n’allait qu’empirer ta crise d’angoisse. « Je suis en manque de sommeil depuis un long moment, mais je reviens de… Seattle. » siffles-tu en détournant le regard, c’était la première fois que tu parles à quelqu’un de cette ville, la ville qui t’a plongé en enfer. Cela te fait forcément penser à ce jour, ce jour d’accident. Impossible de s’en excuser, tu t’en veux toujours autant. Est-ce que si tu te rendais au commissariat, les remords seraient un peu moins intenses qu’aujourd’hui ? Tu aurais au moins pu payer pour ton crime. Les excuses d’Alasdair te prennent au dépourvu, tu n’étais pas venu pour recevoir des excuses de sa part. Légèrement perdu et chamboulé par la tournure de la discussion, tu es clairement gêné, c’est sûrement la première fois qu’on te présente des excuses aussi sincères. « Tu n’as pas à t’excuser, vraiment… Je suis autant fautif que toi, je n’ai pas non plus pris le temps de t’appeler plus tôt. » soulignes-tu en te grattant la nuque en déviant son regard. « Je me sens juste mal de t’appeler dans ces conditions. J’aurais sûrement préféré le faire en étant dans un meilleur état.. » émotionnellement, tu te perds dans tes explications avant de soupirer. « Désolée, également. » souffles-tu en tournant enfin le visage vers lui pour poser tes iris dans les siens. S’excuser devait se faire en se lorgnant dans les yeux, après tout. Surtout pour qu’il puisse voir ta sincérité.
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Alasdair MacLaine
Dim 27 Oct - 4:34
say you won't let go
i met you in the dark, you lit me up. you made me feel as though i was enough. we danced the night away, we drank too much. i held your hair back when you were throwing up @say you won't let go, @james arthur.
Le manque de sommeil n'a jamais été une nouveauté, pour toi. Arpenter les rues à douze ans en plein milieu de la nuit pour se trouver un bout de trottoir pour dormir, ça laisse des traces indélébiles que même les années ne parviennent pas à effacer. L'angoisse de faire une mauvaise rencontre, de se faire arracher ses maigres possessions, de ne pas survivre à une nuit d'hiver glaciale, de s'endormir sous une pluie drue et ne pas se réveiller le lendemain matin. Le courage n'a pas délaissé le petit Alasdair, en ce temps-là. Aujourd'hui, pourtant, il semble t'abandonner. Tu ignores où tu as pu puiser toute cette force, alors que tu n'étais qu'un gamin portant les marques des coups de son géniteur pour avoir eu le culot d'aimer un autre garçon, pour un simple baiser d'enfant ; parce que vous avez eu le malheur d'être surpris par des adultes conservateurs. Tu aurais pu retrouver des nuits paisibles en déménageant sur un autre continent. Tu aurais pu fermer les deux paupières, s'il n'y avait pas eu cet accident de voiture. Si vous n'aviez pas tué un homme. Si vous ne l'aviez pas laissé sur place, gisant dans une marre de sang. Tu déglutis difficilement à la simple pensée de cette image morbide qui revient à chaque fois que les sirènes des voitures de police se met à retentir entre les bâtiments de la ville, chaque fois que la lune se repose, bien haute, au-dessus des nuages, chaque fois que l'alcool se met à te faire tourner la tête. Doucement, tu passes tes doigts dans ta nuque et les laissent s'y attarder quelques instants, massant tes cervicales endolories. « Dis pas de bêtises, tu as bien fait de m'appeler, je t'assure. Tu es un peu comme chez toi, ici. Tu viens quand tu as envie. » Ou besoin. Ce ne sont pas des mots prononcés en l'air, tu le penses. Jamais tu ne lui as fermé la porte. Jamais tu ne pourras t'y résoudre.
Tu acquiesces à sa question. Les traits de son visage sont en tout point identiques aux tiens, aperçus quelques minutes auparavant dans le reflet du miroir de ta salle de bain. Des cernes violines ont pris possession de l'espace de chair sous ses yeux, le creusent avec une précision inouïe. Sa peau est blafarde. Tu serais inquiet de son état de santé, si tu ne le connaissais pas. Cependant, dire que tu ne l'es pas, ici, est un mensonge. Sans le pousser, tu attends qu'il reprenne la parole en te saisissant du paquet de cigarette posé sur la table basse et en extirpes un tube blanc que tu portes aussitôt à tes lèvres sèches. La flamme du briquet l'embrase avant que tu ne le jettes sur la surface plane du guéridon. Les volutes de fumée s'échappent de ta bouche alors que la nicotine inonde tes poumons. « Seattle ? » que tu demandes. « Qu'est-ce que tu faisais là-bas ? » Bien loin de connaître la carte du pays sur le bout des doigts, tu sais pourtant que le voyage en voiture représente plus de quarante heures de trajet. Pas étonnant qu'il soit épuisé. « Tu peux rester dormir ici, si tu préfères, prendre un double des clés et rester quelques temps. » A dire vrai, rester seul ne fait pas partie de tes envies pour le reste de la nuit, ni même pour les prochains jours à venir. Te retrouver dans le silence assourdissant de ton appartement est un cauchemar éveillé. Un de plus. Avoir un peu de compagnie, celle de ton ami, ne peut que t'apaiser, non ? Tu tires une latte sur ta cigarette, expires un nuage de fumée avant de lui faire signe de se taire. Un fin rictus étire la commissure de tes lèvres. « Arrête, tu veux. Tu n'as rien à te faire pardonner, pas avec moi. » Tu pousses un soupir. Vous complaire dans des excuses inutiles n'aidera ni l'un ni l'autre à trouver le sommeil. « Raconte-moi. » Juste deux mots en guise d'invitation aux confidences. Deux mots qui ont toujours suffit, entre vous. Deux mots pour que deux gamins deviennent amis.
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« Jayden Davies »
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Jayden Davies
Lun 28 Oct - 14:34
˜ ˜ ˜ { “ - Je me replongeai dans les excès, et bientôt je noyai dans le vin, tout le souvenir de mon action. ” feat Le Chat Noir } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Alasdair MacLaine
Ton corps avait sûrement pris l’habitude d’être en manque de sommeil puisque malgré les cernes de dix kilomètres sous les yeux, tu sentais ton corps en pleine forme. Tu te sentais néanmoins épuisée émotionnellement et c’était une toute autre histoire. Tu préfères de loin être fatiguée physiquement pour te reposer, tu n’aurais pas eu besoin de te sentir autant misérable à chaque fois. Tu n’étais pas du tout dans ton état normal et tu le sais, mais que pouvais-tu faire hormis accepter ton mal être et essayer toute sorte de technique pour t’endormir un peu plus chaque nuit. Impossible, le cerveau est en ébullition à chaque que tu t’allonges dans ton pieu. Les paroles de ton ami te soulagent et te rassurent en posant ton regard vers lui en s’installant juste en face de lui. Ton visage se tourne légèrement sur le côté en te perdant un long moment, un silence qui s’installe entre vous sans que ce soit malaisant, juste tu réfléchis à ce que tu peux bien répondre, mais rien ne te viens. « J’imagine que tu n’as pas tort, c’est sûrement pour ça que je me suis tourné vers chez toi. » souffles-tu en posant ton regard vers la baie vitrée afin d’admirer la vue qui s’offre à vous. C’était lumineux comme si tout était encore vivant, néanmoins tu ne vois pas cela d’un bon œil. Cela ne te fait que te rappeler tes mauvaises actions par le passé en te faisant craindre rapidement lorsqu’on parle des policiers. Un long soupir s’échappe de nouveau avant de s'affaler au fond du fauteuil en passant une jambe sur l’autre avant d’attraper l’une des bières pour commencer doucement. L’alcool était l’un des seuls moyens échappatoires que tu connaisses qui arrivent à te faire oublier pendant quelques heures. Alasdair était autant sincère que toi en termes d’amitié, tu pouvais compter sur lui même pour passer seulement du temps à ses côtés, tu n’étais pas forcé de parler si l’envie n’y était pas. Et vice versa, tu étais loyal en amitié même si la vie vous à separer durant un laps de temps.
La canette s’approche de tes lèvres en te rendant compte avoir parler de cette ville, celle de ton enfance. Forcément, n’ayant jamais parler de cette partie de ta vie, il doit se demander qu’est-ce qui te fait faire des aller-retours de plusieurs heures, surtout en moto. Surtout en n’ayant pratiquement plus un sous sur ton compte bancaire, une vie qui ne veut pas aller dans le bon sens. Tu bois quelques gorgées avant de tenir la canette entre ta main en levant les yeux sur lui, un court instant. Ses iris dans les tiens attendant que tu ouvres la bouche, pas une obligation, juste une interrogation de sa part sûrement. « J’y suis né et vécu jusqu’à mes seize ans dans cette ville. » avoues-tu simplement en détournant le regard sous ses douces paroles avant de passer une main sur ta chevelure désordonnée. « J’y vais une à deux fois par an même si… Je n’y garde pas de bons souvenirs. » lâches-tu en haussant les épaules à tes paroles d’un ton légèrement amer. La proposition de ce dernier te fait lever les yeux vers lui en réfléchissant un court instant, ce n’était pas une mauvaise idée. Autant être ensemble durant vos insomnies qu’être seul à sombrer dans son coin, non ? « Avec plaisir, j’irai chercher quelques affaires chez moi dans la journée. » soulignes-tu en détendant tes jambes. « Je ferais à manger pour compenser. » siffles-tu d’un ton moqueur avant de sourire légèrement à la dernière petite blague avant de hocher le visage à ses paroles sur tes excuses. C’était réciproque, il n’avait rien à se faire pardonner, après tout… La vie continue et les chemins prennent parfois des chemins différents, c’est la vie. Les deux paroles du brun te font hésiter un court instant en ouvrant la bouche, puis la ferme aussitôt pour chercher tes mots. Comment tourner les choses sans te faire passer pour un monstre, même si tu le sais que tu en ai un… Elle te l’avait bien dit avant que tu te fasses tabasser par ses frères, ton corps frissonne en y pensant. La chair de poule en pensant à cette sombre histoire, mais oserais-tu en parler à quiconque ? On pourrait ne pas te croire après tout, même ta propre mère ne t'avait jamais cru quand tu clamais ton innocence. « Je pense souvent à ce fameux jour, pas besoin d’en dire plus. Je ne sais pas si ce fût la meilleure décisions que j’ai prise. » lâches-tu en évitant son regard à nouveau, un pacte qui vous lie. Un pacte qui vous interdit d’en parler de nouveau, mais impossible de digérer la pilule alors que tu as tué une personne involontairement à cause de l’alcool qui coulait dans tes veines cette nuit-là. Aurait-il pu vivre si vous aviez appelé le samu ? Tant de questions, mais étant gamin et con, les mauvaises décisions font que vous avez chacun un traumatisme en plus dans votre vie.
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✻ J’y pense beaucoup, je me tue. Je l’ai toujours été depuis que je suis enfant. Souvent, je pense que le monde serait un bien meilleur endroit sans moi. Mais je ne le fais pas. Tu es un meilleur homme que moi et si je ne mérite pas de mourir, alors tu ne le mérites certainement pas.
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Alasdair MacLaine
Lun 18 Nov - 18:32
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i met you in the dark, you lit me up. you made me feel as though i was enough. we danced the night away, we drank too much. i held your hair back when you were throwing up @say you won't let go, @james arthur.
Il n'est jamais véritablement aisé d'être un bon ami. Trouver les mots justes pour réconforter une âme endeuillée, être une épaule solide sur laquelle se reposer, partager des rires, des peines et des joies ; c'est tout autant de choses dont vous étiez capables, autrefois. Pour l'heure, vous semblez simplement être deux étrangers dans une seule et même pièce, réunis par un quelconque fruit du hasard. L'un racontant à l'autre ses tristes histoires. Malgré toi, un soupire passe le seuil sec de tes lèvres et vient s'écraser quelques centimètres plus bas, sur tes doigts, en une épaisse volute de fumée blanchâtre. Le goût de la nicotine perturbe tes papilles et t'invites à prendre une autre taffe. Tes yeux se perdent dans la contemplation de l'homme installé sur ton mobilier, une canette de bière à la main. Vous n'êtes plus des enfants, c'est indéniable. Pourtant, ses traits ont si peu changé. Il est le même qu'auparavant, une pauvre âme assombrie. Presque un paria dans une bande unie. Une autre époque. Une autre vie. Le filtre de coton se pose sur ta bouche et tu aspires ton poison pour t'éviter un énième soupir. Tu te sens inutile, avec cette désagréable sensation que quoique tu puisses dire, quoique tu puisses faire, tu ne parviendras jamais à rallumer cette étincelle dans ses yeux, comme l'on rallume la mèche d'une vieille bougie abandonnée dans l'ombre depuis de forts nombreuses années. Vous auriez eu toutes les raisons de couper les ponts, de rompre le contact, car c'est à peu près ce qu'il s'est passé avec les autres. Tu aurais pu lui en vouloir d'avoir pris le volant, d'avoir propulsé ta vie dans un flot ininterrompu de mensonges, mais ce ne serait que se voiler la face. Ton existence n'est qu'un grand tissu de mensonge pour le reste du monde. Un écossais sans histoire, propulsé sur le devant de la scène par un coup de chance. De la chance, tu n'en as jamais eu. C'est ainsi que ta vie a commencé, c'est ainsi qu'elle finira : tristement seule. « Mh » te contentes-tu d'acquiescer, ton regard suivant le sien vers les bâtiments obscurcis par les couleurs de la nuit. « J'ai parfois l'impression d'être un loup-garou » que tu lâches avec un rire dans le son de ta voix. Tu crains la nuit, tu redoutes sa venue, les sensations qu'elle apporte. Les souvenirs qu'elle entraîne dans son sillage par-dessus tout. « Pas toi ? »
Attentif, tu écoutes les informations qu'il souhaite te fournir. Sans interruption. Sans question abrupte. Tu te rends compte que malgré les années écoulées à ses côtés, tu ne connais rien de son passé ; pas plus qu'il ne connaît les détails du tien. Vous aviez tous deux veillé à ne pas trop en dévoiler, caché les cadavres dans le placard, formé une carapace bien solide autour de vos épaules. Jamais d'interrogatoire invasif. La raison de votre amitié se trouve peut-être dans ces non-dits, d'ailleurs. Vous n'aviez - n'avez toujours pas - besoin de cela pour vous entendre. Tu écrases ton mégot dans le cendrier disposé sur un coin de la table basse et entreprends de te saisir d'un autre tube de nicotine. Ton addiction te joue de drôle de tours, ces derniers jours. Comme une simple réponse à tes angoisses, la cigarette parvient à te calmer, de manière éphémère, cela dit. « J'ai toujours cru que tu étais né dans cet état et avais toujours vécu ici. » que tu lâches. Après tout, tu n'avais eu aucune raison d'imaginer qu'il en soit autrement. « Je pourrais t'accompagner la prochaine fois. » tu proposes. Jayden semble avoir des fantômes à combattre, à Seattle. Les traits de son visage ne le démentent pas. Et être accompagné pour engager le combat, c'est toujours plus rassurant. Peut-être que c'est aussi ta manière à toi de lui prouver que tu seras plus présent pour lui, à l'avenir. L'aveu de tes propres remords. Ceux d'avoir été tant absent. Tu t'en veux, c'est une certitude. A raison ou bien à tord, qu'importe. La culpabilité s'en moque. Tu te penches alors vers la surface plane en bois et attrapes à ton tour une canette que tu ouvres du bout du pouce. La mousse vient le recouvrir et tu t'empresses de le porter à ta bouche pour éliminer toute trace des dégâts. La bière est amer, avec un arrière goût d'aluminium. Une madeleine de Proust. Un rire glisse hors de ta gorge. « Hors de question. La dernière fois que tu m'as fait à manger, j'ai pas quitté mes toilettes pendant trois jours. Je passe mon tour. » tu te moques. Puis à nouveau, un silence s'installe. Pas le genre à créer un malaise, cependant. Un silence contemplatif. Le genre de silence qui laisse place à l'écoute de ses propres pensées. Le genre de silence que tu prends soin d'éviter, d'ordinaire. Une nécessité. Une ombre passe au-dessus de vous. Vos regards s'évitent. Tes yeux quittent son visage subitement, et viennent se poser sur les lattes du plancher, détaillant les lignes droites avec une attention particulière, ruisselant sur les quelques défauts du bois. « J'y pense aussi. » Tu ouvres la porte de ce même placard tous les jours, et le cadavre refuse de disparaître malgré tes nombreuses prières. « Il fallait bien que quelqu'un la prenne et tu nous as tous sauvé, ce soir là. » Parce que vous êtes tous responsables. Responsables de votre consommation d'alcool. Responsables de l'accident de voiture. Responsables de la mort d'un homme, d'un inconnu. Responsables de vos propres tourments. Responsables de votre déchéance. Tous, responsables. « J'aimerais pouvoir revenir en arrière, tu sais. J'aimerais que ce ne soit pas la seule chose qui nous tienne, les uns et les autres. » Cette fois, tu noies ton soupir dans une gorgée de l'alcool gazéifié. Tu aimerais être un bon ami. Celui, capable d'ôter tous les maux de ses épaules, de sa tête, de sa conscience.
@made by ice and fire.
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LEAVE A LIGHT ON
if you look into the distance, there's a house upon the hill, guiding like a lighthouse. it's a place where you'll be safe to feel our grace 'cause we've all made mistakes.