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{  “ -   Je me surpasse pour les retrouvailles. ”
feat Out Of Africa }
crédit/ bricole gif : google feat. @Clarence d'Egerton

Un sourire satisfait se dessina sur tes lèvres. Tes prunelles regardaient droit devant toi. L’arrivée n’était pas bien loin. Tu ne savais plus quand tu avais replongé dans tes travers. Dans les courses clandestines. Une nouvelle accélération. Un virage à droite. Ta voiture de sport longea les ruelles sombres de Coney Island. Brisant le silence qu’il y avait eu lui quelques instants plus tôt. Tu te concentras sur ta course savait pertinemment pourquoi tu avais replongé dedans. A cause de Cayden. Depuis qu’il t’avait embrassé en gage d’avant goût pour un pari, tu n’arrêtais pas de penser à lui. Et tu te détestais pour ça. Tu le détestais pour te faire ressentir des choses que tu avais fait taire depuis qu’on t’avait brisé le cœur une fois faisant de toi qui tu étais vraiment. Tu passas une nouvelle vitesse. Faisant toujours aller plus vite ta voiture. Ce mec t’obsédait. Si déjà, il te fascinait à l’époque à cause de sa sœur qui t’avait interdit de coucher avec lui maintenant c’était différent. Il t’avait embrassé et toi tu voulais qu’une chose. Y regoûter. Encore et encore. Bordel t’étais foutu. Tu tournas le volant à droite pour le prochain virage. Voila pourquoi tu avais replongé dans les courses clandestines. Ancien pilote de course, tu avais mis ça de côté à cause de sa peine de cœur. Et maintenant que ton cœur rebattait à nouveau, tu replongeais corps et âme dedans. L’adrénaline t’avait manqué. L’univers également. Le danger de te faire prendre aussi. Mais tu t’en fichais. Au volant de ta voiture, tu l’oubliais. Et c’était tout ce qui comptait à tes yeux. L’arrivée de la course fut dans ton champ d’horizon et tu accéléras encore une fois. Deux autres voitures te suivaient à la trace. Désireux de te gagner. Car tu t’étais fait un nom dans la course automobile ainsi que ton retrait de cette discipline. Mais tu n’avais rien perdu. C’était comme refaire du vélo. Conduire faisait parti de ton ADN et qu’est-ce qu’il était bon de se sentir vivant. Libre. Puissant. Un sourire se dessina sur tes lèvres quand ta voiture fila et dépassa en premier la ligne d’arrivée. Tu avais gagné et tu poussas même un gémissement satisfait de victoire. Tu laissas ta voiture finir sa course pour rejoindre l’endroit de toutes les folies. Le après match. Des amoureux de voitures et de la discipline étaient tous rassemblés dans un champ à l’abri des regards.  Tu glissas une main dans ton vide poche pour cueillir ton téléphone et descendit de ta voiture en lui faisant claquer la porte avant. Cela aussi t’avait manqué. Cet esprit festif. Tu trouvas facilement le meilleur endroit : la où on pouvait servir de l’alcool. Même si tu conduisais, tu ne t’interdisais jamais un verre. Tu en trouvas facilement un après avoir reçu des félicitations de certains, échanger quelques banalités avec des personnes que tu n’avais pas revu depuis l’arrêt de ta carrière. Si ton patron savait que tu trainais encore ici, il ferait une syncope. Et tu t’en fichais pas mal. Ca n’allait pas salir ta réputation de présentateur d’un talk show. Ca allait juste t’arriver plus de fan. Tu portas à tes lèvres ton verre en cherchant ton paquet de cigarette dans une des poches de ton pantalon. Mais tu ne trouvas que du vide. Tu les avais oubliés dans ta caisse. Tu poussas un soupire et parti la rejoindre. En y allant, tes prunelles tombèrent sur un homme qui s’était posé négligemment sur le capot de ta voiture. Comme si de rien n’était. En avançant de plus près, tu posas un nom sur ce visage que tu connaissais que du bien. Et ton sourire s’agrandit en t’avançant vers lui. « Tu sais que si tu préfères t’asseoir sur quelque chose, mes jambes sont plus agréables que le capot de ma voiture. »  Inclinant la tête sur le côté en souvenir du bon vieux temps. Cela faisait longtemps que tu n’avais pas vu Clarence. La dernière fois, il était nu contre ton corps aussi nu que le tien. Ca datait donc.

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Tu inclinas la tête sur le côté. Clarence d’Egarton était posé sur ta voiture. Le fameux Clay qu’un de tes meilleurs potes était amoureux et que tu n’avais pas pu t’empêcher de coucher avec. Pour ta défense, tu ne pouvais pas savoir que Clay était le surnom de Clarence. Oui. C’était comme ça que tu ne culpabilisais pas. L’erreur était humaine. Coucher avec Clarence n’en était pas une. Un sourire amusé glissa sur tes lèvres quand il te disait de ne pas trop le tenter. « Elles sont toujours aussi confortable que la dernière fois où tu étais assis dessus. » Enfin plutôt s’agripper à toi avec vos deux corps nu enlacés était le terme le plus exacte. Mais tu n’avais pas besoin d’ajouter de détail. Il le savait à en jugé par le regard qu’il t’avait posé. « A ton avis ? Je ne viens jamais pour perdre tu me connais. » Perdre était impossible. Même si cela faisait des années que tu n’avais pas conduites en course clandestine, tu n’avais pas perdu ta rage de gagner. Ton ambition. Ton talent. Et une fois de plus, tu avais gagné. Les bons concurrents se faisaient rares d’aujourd’hui. Le seul que tu avais respecté et aimé c’était celui qui avait posé ses fesses sur le bas de caisse de ta voiture. Il avait arrêté. Comme toi. Mais pas pour les mêmes raisons. Les tiennes étaient sentimentales. Lui c’était accidentel. Et tu retombais dedans à cause de ton cœur. Encore une fois. « J’avais arrêté mais j’avais besoin de me vider complètement la tête. Et il n’y a qu’en conduisant illégalement que ça marche sur moi. » Pas que ta tête tu avais envie de vider. Ton esprit. Ton cœur aussi. Tu pensais qu’en conduisant, l’adrénaline allait te faire tout oublier. Tout faire disparaitre en passant la sixième de ta voiture. Mais si le but avait été atteint durant la course, tu savais que ce n’était qu’éphémère. Tu avais besoin d’une clope. Tu t’avanças vers ta voiture et l’ouvrit. Tu laissas ton corps glissé à l’intérieur exposant tes fesses moulés dans un pantalon en cuir noir à ceux qui regardaient dans ta direction. Au même moment où tes doigts se posèrent sur ton paquet neuf de cigarette, tu entendis les excuses de Clarence à ton encontre. Tu poussas un soupire quand tu te redressas pour sortir de ta voiture. Le paquet ouvert, tu en proposas une à Clarence. Tu ne savais pas s’il fumait. « Tu n’as pas à t’excusez d’accord ? S’il y en a un ici qui devrait le faire c’est moi. » Tu portas une cigarette à ta bouche après l’avoir allumé à l’aide d’un briquet. « Je suis désolé de n’avoir pas pu être la pour toi. » Tu avais su son accident. C’était passé dans les chaines sports pile quand tu commençais ton émission. Cela t’avait fait quelque chose mais tu avais du resté professionnel. Cet accident, tu aurais pu l’avoir toi aussi pendant ta carrière pro et par miracle tu n’avais rien eu. Pas comme Clarence. Tu posas tes fesses sur ta voiture en tirant sur ta cigarette. « Est-ce que sa va ? Tu as pu reconduire après tout ça ? » Tu avais eu la surprise qu’il ne conduisait pas aujourd’hui ce qui pouvait te donner une idée de ta réponse. Tes yeux le scannèrent silencieusement. Une tes mains glissa sur son visage et toucha du doigt un bleu qui s’effaçaient doucement. « Tu as même été blessé ici ? » Tu n’avais pas été au courant qu’il s’était fait battre à mort à cause des dettes de son frère. Tu ne lisais pas les articles peoples alors que tu savais que tu étais dedans. Ça n’avait jamais été ton truc la presse à scandale. Préférant de loin la vérité pure plutôt que les intox que pouvait écrire les journaux. « Tu ne t’es pas loupé dans cet accident. » Tu tiras une nouvelle fois sur ta cigarette en effectuant un toucher du visage de ton ami avec tes doigts.

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Tes fesses sur ta voiture, tu tiras sur la cigarette que tu avais allumée quelques secondes plus tôt. Fumer te faisait du bien. Pas autant qu’une partie de jambes en l’air mais ça te détendait. Encore plus une fois que l’adrénaline avait descendu. Cette adrénaline. Celle qui te permettait d’oublier ce que tu avais limite accepter. Aimer de nouveau. Tu ne voulais pas. Tu n’en voulais pas. C’était trop compliqué. Trop tentant. Trop perdant. Et tu avais bien soin pendant des années à enfermer ton cœur. Et ça t’allait très bien. Souffrir non. Tu n’étais jamais contre à te faire passer les menottes pendant un acte sexuel ou faire ça brutalement mais te faire briser ton cœur tu avais déjà donné. Et tu ne voulais pas retenter l’expérience. Tu laissas la nicotine empreigné ton œsophage et tu affichas même un sourire amusé quand Clarence te demanda s’il était en quelque sorte ta récompense d’avoir gagné cette course. « On peut dire ça même si tu es bien trop habillé à mon goût. » Tu lui lança même un clin d’œil amusé dont tu avais le secret. Et te faire rappeler ce que vous avez fait la dernière fois. ça datait. Le temps défilait plus vite que tu ne le pensais. Toi la vie avait défilé en bien. Ce qui n’était pas le cas du blond en face de toi. Quand il te disait revoir des flash-back de son accident quand il conduisait, tu posas une de tes mains sur une des siennes. En signe de réconfort. Tu ne savais pas par quoi il était passé. Tu ne savais pas quoi lui dire. Comment réconforter quelqu’un qui avait faillit mourir dans sa passion ? C’était difficile mais tu le lui devais bien. Car il comptait pour toi. Et tu étais la pour tes amis. Et plus si affinité. « Je suis désolé.. je ne peux pas te dire que je comprend car je n’ai jamais connu ça mais je peux comprendre que tu as peur de reconduire. » Surtout que les images que tu avais vu était impressionnante. Ce n’était pas un petit accident qu’il avait eu. « Mais je suis sur que tu remontras sur selle. C’était inné en toi Clarence. La voiture fait parti de ton ADN. Et quelque soit le temps que ça prendra, tu reviendras sur la route. » Tu tiras une nouvelle fois ta cigarette laissant un halo de fumé s’échappé de tes lèvres. « J’ai besoin de toi sur la route. Ses gamins se croient tout puissant alors qu’ils sont nuls à chier. » Ton regard glissa sur des personnes qui devaient être étudiant à Columbia et faisait les caid avec leur voitures. Des enfants à papa et à maman. La nouvelle génération. Pas la meilleure d’ailleurs. Quand il te disait s’être battre avec quelqu’un, tu affirmas la pression de tes doigts sur ses blessures. « Je suis sur que l’autre est dans un état lamentable par rapport à toi ? Et si ce n’est pas le cas, je peux lui rendre visite. » Tu étais aussi comme ça avec tes amis. Protecteur. Qui pouvait avoir le sang chaud. A l’université, tu avais fait des combats clandestins pour l’adrénaline. Tu savais te battre. Peut-être que ça te plairait de recommencer ? Cette question apparue dans ton esprit avant de vite repartir quand tes yeux se posèrent sur Clarence. L’adrénaline avait disparu et sans elle, tu avais froid. « Tu as d’autres blessures ? Je peux être un très bon infirmier tu sais. Je sais bien utiliser mon thermomètre. » Un nouveau clin d’œil avant d’apprécier la nicotine s’infiltré dans ton corps. Pour te réchauffer. Tu avais cet humour con. Salace. Lourd. Du toi tout craché. « Ah moins que tu ne peux pas et y a aucun malaise entre nous promis. » Ta clope fini, elle disparu par terre. Tu étiras tes bras en l’air faisant rouler tes muscles qui fit surélever ton haut.

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Tu ne pouvais pas comprendre ce qu’il ressentait. Tu ne pouvais pas t’imaginer l’enfer qu’il avait du ressentir quand sa voiture s’était écrasé. Quand tu étais pilote de course professionnel, tu n’avais jamais eu cette malchance. Si tu avais continué, certainement tu aurais eu ce que Clarence avait eu. Mais tu avais arrêté. Préférant la télévision à être derrière un volant pour gagner ta vie. Comme si tu savais que tu devais t’arrêter pour vivre. Au fond, tu savais que ce n’était qu’une pause. Qu’une parenthèse dans ta vie si bien rangée. Mais le bordel était revenu quand des sentiments s’étaient installés dans ton cœur et tu avais repris la course. Une des choses qui te permettait de l’oublier lui. Tu avais su dès que tu avais reposé tes mains derrière le volant que tu étais fichu. Que tu allais reprendre. Dans l’inégalité. Pour plus d’excitation. Revoir Clarence te faisait comprendre que même si on était des dieux derrière un volant, on restait des êtres humains. Clarence en avait fait les frais. Toi non. Ce n’était qu’une question de temps. Alors à la place, tu préférais l’écouter. Le rassurer comme tu le pouvais. Lui changer les idées. Car tu ne pouvais faire que ça. Tu n’avais jamais été doué pour rassurer les gens surtout dans un terrain qui t’étais inconnu. Bien sur dans ton émission, tu pouvais parler. Avoir le cœur en miette. Les papillons dans le ventre. L’excitation du premier rendez-vous. Tout ça tu l’avais déjà ressenti. La mort qui se tâtait à te prendre ça non. Les bagarres ça tu le savais pour avoir combattu clandestinement à Columbia pour te faire de l’argent facilement. Tu savais la douleur qu’il y avait derrière. Les bleus qui restaient. Et même si Clarence te disait le contraire, les coups laissaient des cicatrices. Visibles et invisibles. Tu entendis sa réponse mais il semblait décider à te les montrer. Tu le laissas t’embarquer et te pousser au fond de ta voiture. Tu le laissas fermer la porte derrière lui et allonger son corps sur le tien. Tu le laissas avaler ton sourire qui naissait sur tes lèvres quand il apposa les tiennes sur les tiennes. Tu le laissas. Car s’il avait besoin de ça pour aller mieux alors tu ne pouvais pas lui refuser. Car c’était aussi comme ça qui te permettait de t’évader. De tout oublier. Tu avais aussi besoin d’oublier tes problèmes. Et tu en avais envie. Ton corps réagissait déjà au contact de son corps sur le tien. Une de tes mains passait déjà sous sa chemise qu’il déboutonnait pour l’aider à aller plus vite alors que l’autre plongea dans sa chevelure blonde. Tu l’avais toujours considéré comme un ange déchu. Et il avait besoin de toi comme toi tu avais besoin de lui à ce moment. Etre égoïste à deux. Tu le referais n’importe quand avec lui. Car tout était clair avec Clarence. S’abandonner ensemble pour oublier les soucis personnels. Plus rien n’avait d’importance que lui à ce moment. « C’est une bonne chose non ? » Que rien n’avait changé. Que vos corps étaient réactifs à l’autre. Tu lui mordillas la lèvre inférieure et l’aida à lui enlever sa chemise. Une musculature te répondit. Tu portas un regard sur celui-ci et apposa tes mains dessus. « Laisse-moi les effacer pour toi. Laisse-moi mettre sur pause ta douleur. Comme si elle n’avait jamais exister. » Il y avait une chose que tes conquêtes pouvaient te reconnaitre c’était que tu n’étais pas cruel. Tu avais même plus le type du romantique plutôt que du mec qui voulait juste écarter les jambes de sa proie pour la baiser et la jeter ensuite. Tu relevas ta tête et avec une agilité tel un chat, tu inversas la position. Il était allongé sur la banquette de ta voiture et tu étais sur lui. Tu baissas ta tête et posa tes lèvres sur son torse. Même si ses bleus s’estompaient tu les voyais. Il ne pouvait pas te les cacher. Tu en avais tellement eu que tu pouvais les reconnaitre. Les yeux fermés. Une main remonta sur une de ses cuisses et se porta vers la boucle de sa ceinture. Tu y posas un baiser sur la bosse qui déformait son jean en le regardant. D’un sourire taquin. « Je te fais toujours autant effet à ce que je vois. Je te promets de te faire crier comme la dernière fois. » Tu y exerça une pression dessus avant de remonter tes lèvres pour les poser sur les siennes et d’enlever d’une main ton tee-shirt blanc. Pour être à égalité. Torse sur torse. Avec la même idée en tête : ne faire plus qu'un.