•• Orientation sexuelle : les hommes en particulier un bel infirmier
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Clarence d'Egerton
Dim 10 Sep - 21:19
Je ne sais pas pourquoi il faut que je me retrouve encore là. Le Lennox hôpital, d’abord mon frère y mort, puis j’ai eu mon accident et maintenant j’y suis là parce que j’ai trop bu. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que je bois trop, mais sans doute que j’ai bu un verre de trop. Le médecin m’a dit que je pouvais rentrer à la maison. Tant mieux, j’ai une course à préparer, même si je ne suis pas encore retourné sur le circuit, je ne voudrais pas perdre mes sponsors, ni tout foutre en l’air. Je ne veux pas tout perdre, je n’ai plus tellement le choix. Il faut donc que je sorte d’ici rapidement. Le médecin m’a dit que je pouvais y aller, que mon frère a signé l’autorisation de sortie. Je fronce les sourcils et je réponds :
« Mon quoi ? C’est vous qui avez trop bu je n’ai pas de … »
Et puis je le vois. Cole, ça pour une surprise. Mais qu’est-ce qu’il fiche ici ? Je ne peux pas croire qu’il soit vraiment là. Il y a forcément une raison. Il ne viendrait jamais ici simplement pour moi. Il ne l’a pas fait depuis des mois, depuis la mort de notre frère. Et puis comment-est-ce qu’il a su que j’étais là ? Je n’ai prévenu personne. Ils l’ont peut-être fait, mais il n’est pas dans ma liste des gens à prévenir. Il n’était pas là quand j’ai eu mon accident, pourquoi viendrait il maintenant. Je croise les bras et le regarde avant de lui demander :
« Qu’est-ce que tu fiche ici ? Comment tu as su que j’étais là ? »
Je ne suis pas des plus aimable c’est vrai, mais on est en froid depuis tellement longtemps que je ne sais plus très bien comment ça a commencé, enfin si je sais plus ou moins, ça date de l’époque ou je suis parti, du moins depuis qu’ils m’ont mis dehors. Je n’allais pas rester avec eux en sachant qu’ils ne pouvaient pas me regarder en face. J’ai choisi de suivre Charles ici et je n’ai jamais remis les pieds à Londres, ça fait quelques années maintenant. J’avais dix-sept ans, presque dix-huit, j’en ai trente-trois, mais je n’ai pas oublié.
« Cole d'Egerton »
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•• Orientation sexuelle : les femmes même si avec ta thèse, tu t'es remis en question. Tout ce qui se passe à New York, reste à New York.
•• Métier / études : Psychologue à l'université de Columbia et donne des consultations au Lennox Hospital. Tu fais une thèse sur le polyamour, dédoublement de personnalités. D'où tes autres métiers que tu t'es créés : militaire, routier, commercial, médecin sans frontière etc
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Cole d'Egerton
Lun 25 Sep - 16:20
˜ ˜ ˜ { “ - Aime-moi comme ton frère, et fais mes comptes comme tu les fais a ton ennemi. ” feat Proverbe tunisien } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Clarence d'Egerton
Le Lennox Hopital. Cet endroit où tu avais posé ta candidature une fois arrivé à New York et qu’ils n’avaient pas tardé à t’engager. Un CV comme le tien même si c’était pour une durée déterminée, on ne pouvait pas le refuser. Oui, tu étais ce genre de personne. A avoir une haute estime de toi. Ou tout simplement du potentiel que tu avais. Tu étais doué pour cerner les gens. Pour qu’ils se confessent à toi. Tu savais défiler les langues. Faire du tri dans le brouillard que sont les esprits de tes patients. Tu aimais ça. A chaque nouveau patient, tu avais l’impression d’être Indiana Jones. A la recherche du trésor perdu. A connaitre encore plus la nature humaine. Tu aimais ça. Et encore plus dans la partie psychiatrique où tu bossais. Les gens les considéraient comme des fous. Toi tu les trouvais fascinant. Intéressant. Complexe. Unique. Et parfait pour connaitre d’avantage sur la psychologie américaine. Car tu avais bien vu qu’elle était différence de la tienne anglaise. Et même si au départ, tu avais été surpris, tu avais vite appris à l’apprécier. Et à te jeter dans cet océan inconnu. Tu relevas la tête de ton dossier quand tu avais entendu quelqu’un frappé à ta porte. Tes fausses lunettes sur le bout du nez, tu laissas la personne entrée et te dire la raison de sa venue. A chacun de ses mots, tes yeux s’arrondissèrent sous la surprise. Clarence était à l’hôpital. Bourré. Complètement pété. Ou peut-être les deux. Tu poussas un soupire. Bien sur que tu savais que ce jour allait arriver. New York était immense mais tu aurais été idiot de penser que tu ne tomberas pas sur certains de tes frères et sœurs ici. Quand on ne veut pas voir quelqu’un, le destin faisait toujours en sorte de vous le mettre sur votre chemin. La preuve en ce moment même. Tu pouvais signer une autorisation pour qu’il sorte et tu ne tardas pas à signer le document. Tu pensas même que c’était la meilleure des stratégies. Le faire partir de l’hôpital pour qu’il ne te voie pas. Mais tu avais du marqué ton nom sur le document et tu étais certains que l’infirmière allait lui balancer l’information. Elle n’était pas au courant de l’histoire de famille. Et tu trouvas judicieux de la suivre. Tu reposas tes lunettes sur ton bureau avant de te glisser dans les longs couloirs de l’hôpital. L’accès ne dura pas longtemps vu que tes prunelles tombèrent sur la chevelure blonde de Clarence. De dos, tu aurais pu le confondre avec Charles mais ce dernier était mort. Et Clarence non. Tu regrettas limite le fait de n’avoir pas cherché à prendre plus de nouvelles de ton petit frère. La mort d’un jumeau était horrible. Mais le regret disparu aussi rapidement qu’il était venu. Tu étais formaté comme ça. Et Clarence ne tarda pas à te le faire comprendre. Tu marquas un sourire espiègle sur ton visage alors que tes bras se croisèrent. En bon attitude du grand frère que tu étais. « Tu as perdu la politesse en venant t’installer ici ? » Bon il y avait mieux comme entrée en la matière. Mais tu étais comme ça. La dernière fois que tu l’avais vu ça remontait à la mort de Charles. Soit un bail. « Si tu crois une seule seconde que je te suis, c’est que tu es encore plus idiot que je le pensais, petit frère. » Tu laissas tomber tes bras le long de ton corps et laissa tes mains glisser dans tes poche de ta blouse blanche. « Figure toi que je travaille ici. Enfin pour une durée déterminée vu que je ne compte pas m’externalisé comme toi ici sur le sol américain. » Même si tu appréciais certaines libertés qu’offrait New York, tu étais un amoureux de ton pays natal. « Quand on m’a appeler pour me dire qu’un de mes frères étaient venu bourré à l’hôpital, ça m’a quelque peu surpris et je voulais voir de mes propres yeux si c’est vraiment le cas. Et c’est le cas. Tu es défoncé Clarence. » Il ne fallait pas être divin ou psy dans ton cas pour voir qu’il était bourré. Ses yeux étaient rouges. Et tu pouvais parier qu’il empestait l’alcool. « Tu as trop abusé de la bouteille après avoir gagné je ne sais quoi ? » La vie de Clarence à New York t’était totalement inconnue. Tu ne savais pas ce qu’il lui était arrivé. Et pour toi, ça faisait longtemps qu’il avait surpassé la mort de Charles. Toi tu l’avais fait. Une partie des autres également. Clarence également non ?
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Bien que mes yeux puissent voir, j'étais toujours aveugle. Bien que mon esprit puisse penser, j'étais toujours fou. J'entends les voix quand je rêve. Je peux les entendre dire. Persévère mon fils rebelle. Tu trouveras la paix au bout du chemin. ☾☾ (c) zaja
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Clarence d'Egerton
Lun 25 Sep - 21:22
Voir Cole ici me fait me poser un tas de questions pourquoi il est là ? En blouse blanche ? Pourquoi il n’a pas prévenu ? Mais ça ne serait pas si étonnant que ça en réalité, il n’est pas du genre à prévenir. Je le regarde et croise les bras, fermé à la discussion, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit là, est-ce que Clara sait qu’il bosse aussi ici ? Heureusement que ni elle ni Axel ne semblaient être là cette nuit, je me serais fait passer un savon des deux et je ne sais pas pourquoi mais j’aurais préféré que ça soit eux plutôt que Cole. On ne s’est pas revu depuis l’enterrement. Ouai je leur en veux toujours d’avoir pris le parti des parents, du moins ce n’est pas aussi simple que ça. Ce n’est pas vraiment comme ça qu’on devrait voir les choses, mais quand on est ado on ne comprends pas toujours tout et parfois quand on est adulte on devient con et méchant, comme je peux l’être régulièrement quand je le vois, je le sais, rien que ma façon de lui parler. Oui je suis en colère et je la garde en moi comme une grenade prête à exploser à chaque minutes. Sa remarque me fait doucement rire, un rire pas franchement agréable et je lui réponds :
« Il parait que j’ai jamais été poli … surtout quand je vois certaines personnes dans ton genre … »
Pas très sympa, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je suis comme ça, puis j’ai bien trop d’alcool encore en moi pour dire quelque chose de raisonnable. Je lève les yeux au ciel à sa réponse à ce qu’il fait ici et au fait qu’il me dise que je suis idiot si je pense qu’il m’a suivi. Je serre les dents, je serre mes poings dans mes mains, clairement en colère.
« Ah mais oui bien sûr, c’est moi l’idiot du village. J’avais presque oublié. Mais rassure toi je n’avais vraiment pas envie de te voir. »
Non je n’ai pas oublié. Je n’ai rien oublié, je ne peux pas, comme si à chaque instant qui passe les choses me rappelaient que je n’ai pas fait les bons choix, que j’ai été idiot de choisir cette voie-là, de prendre la tangente et de partir loin de ma famille pour leur échapper, échapper aux critiques de mes parents sur tout ce que j’ai pu faire ou tout ce que Charles à pu faire. Je suis surpris qu’il me dise qu’il travaille ici et je lui lance :
« C’est vrai ? tu es quoi déjà médecin ? ou un truc du genre ? Ca a du bien plaire aux vieux ça, j’imagine que tu es mariée avec quelqu’un qui doit être avocate ou qui doit avoir un beau métier qui rapporte ? Il n’y a toujours eu que ça qui comptait qu’on ait une belle situation. »
Si ils savaient que j’en ai une maintenant, ils ignorent sans doute que je suis pilote de courses, que je gagne sans doute aussi bien ma vie qu’un médecin ou un avocat, peut-être même plus. Je crois qu’il doit bien sentir la rancœur que j’ai encore au fond de moi. Je suis rassuré de savoir qu’il ne s’éternisera pas, même si ça personne ne peut réellement le savoir. Je me contente de lever les yeux au ciel. Je fini par lui demander : « Pourquoi ? L’Amérique ne te plait pas ? »
Je lui demande par curiosité et finalement ça m’intéresse de savoir ce qu’il reproche à ce pays qui est devenu le mien. Je me suis très vite habitué et même si parfois l’Angleterre me manque, je n’y ai jamais remis les pieds. Je lève de nouveau les yeux au ciel quand il me dit qu’il voulait vérifié ce qu’on lui avait dit, si j’étais vraiment ivre et ça m’agace un peu qu’il me dise que je suis défoncé. Je lève une fois de plus les yeux au ciel, j’ai un petit rictus et je lui lance :
« Je ne suis pas défoncé, je me drogue pas si tu veux savoir, c’était le truc de Charles pas le mien. »
Et je ne l’ai pas vu … enfin mais je ne voulais pas voir, j’ai laissé faire. Je lui ai même payé ce qu’il prenait sans jamais poser de questions. Je ne voulais pas l’embêter avec ça, on avait beau être très proche en âge, c’était mon grand frère de quelques mois il n’aurait pas aimé que je pose trop de questions et je trouvais ça normal de l’aider quand il me demandait du fric. Je n’ai compris que trop tard qu’il y avait de la drogue derrière tout ça et qu’il avait encore des dettes à payer, dette que j’ai payé. Un type est venu me casser la figure y a quelques semaines. Je lui en ai un peu voulu de ne pas m’avoir tout dit, mais on ne se disait pas toujours tout bien qu’on était proche. On avait un petit jardin secret et il avait un côté mystérieux qui plaisait à beaucoup de monde étrangement mais sans doute pas aux personnes qu’il fallait. Je m’en voudrais toujours de ne pas l’avoir réellement aidé.
Pour ma part mon truc c’est l’alcool ce qui n’est pas beaucoup mieux et peut-être qu’au fond il a raison, je suis défoncé quand même. Je lui lance d’un air désinvolte :
« Qu’est-ce que ça peut bien te faire de toute manière ? Ca fait tâche c’est ça que je sois ton frère ? ça va ruiner ta petite carrière bien rôdée ? Et ça a dû être tellement dur pour les vieux d’avoir un fils de drogué alors en plus un deuxième qui boit un peu, qu’est-ce ça serait !»
Je suis dur avec lui je le sais. Je ne m’en veux pas pour le moment. Je sais que je me mens à moi-même parce que je ne bois pas qu’un peu, on peut dire que je suis carrément alcoolique, mais au fond je n’ai pas envie qu’on le dise. Quand il me demande si j’ai abusé de la bouteille après avoir gagné quelque chose je ne peux m’empêcher de rire encore un peu, non sérieusement il ne sait vraiment pas ce que je fais dans la vie ? Je lui réponds toujours sur le même ton plutôt très froid en le regardant toujours dans les yeux :
« Je n’ai rien gagné.»
Je n’ai rien gagné depuis des mois, depuis mon accident de voiture pendant la course, j’imagine qu’il n’est pas au courant de ça. J’ai plutôt perdu plus de choses qu’il ne le pense alors je lui dis en le regardant droit dans les yeux :
« Je ne gagne plus grand-chose depuis plusieurs mois, au cas ou tu ne serais pas au courant je suis pilote de course, la nascar, ça ne m’étonnerait pas que ça ne te parle pas. J’ai eu un accident après … enfin bref, visiblement même l’enfer ne veut pas de moi. »
Je n’ai pas fini ma phrase mais je sais qu’il saura que je veux parler de la mort de Charles, est-ce qu’il sait ce que je l’ai trouvé ? Que je l’ai amené jusqu’ici et que je n’ai jamais pu le sauver ? J’en doute fort, on n’a jamais vraiment parlé, à quoi ça servirait de toute façon ? De remuer le passé ? De remuer tout ce qui me fait mal ? On me dit de parler mais je n’ai pas envie de parler. Je ne veux peut-être pas que ça s’arrête parce que c’est sans doute la seule chose qui me retient réellement et c’est stupide au fond, la souffrance ne devrait pas être une raison de vivre. Le temps a pourtant coulé sous les ponts depuis qu’on s’est vu la dernière fois avec Cole, depuis que j’étais enfant aussi, mais je suis toujours en colère et si je parle de l’enfer c’est parce que j’imagine bien que c’est sans doute là-bas que j’irais quand ça sera mon tour, et puis d’après mes parents c’est là-bas que vont tous ceux qui ne suivent pas le « droit » chemin, j’ai dû entendre ça il y a des années, peut-être pas forcément d’eux, mais j’y ai échappé de peu avec cet accident. Quelque part c’est assez drôle qu’il arrive après. Je le regarde encore et lui demande :
« C’est bon pour l’interrogatoire ? Je voudrais rentrer chez moi. »
Et je me rappelle que je suis venu à pied jusqu’ici, j’ai du mal à conduire alors je n’ai pas pris la voiture. Je ne pensais pas tellement vivre si loin de chez moi, enfin loin … ça ne l’est pas tant mais à pied si. Je me passe une main sur le visage. Je n’avais vraiment pas prévu qu’il reviendrait, ni qu’on se croiserait, surtout pas ici. J’ai tout un dossier à mon nom à cause de l’accident et j’imagine qu’ils ont du ajouter ça en plus. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que je faisais un coma éthylique mais d’habitude je suis à la maison et je n’ai surtout pas besoin qu’il me fasse la morale.
« Cole d'Egerton »
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Cole d'Egerton
Sam 7 Oct - 20:55
˜ ˜ ˜ { “ - Aime-moi comme ton frère, et fais mes comptes comme tu les fais a ton ennemi. ” feat Proverbe tunisien } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Clarence d'Egerton
Revoir ton frère te faisait quand même quelque chose. Même si vous n’avez jamais été les frères proches, il avait toujours fait partie de ta vie. Même quand il avait suivit votre frère Charles en Amérique et que les parents avaient mis leur prénom dans la liste des mots interdit à prononcer à table, tu avais quand même une pensée pour Clarence. C’était ton petit frère. Et ça malgré que votre relation tirait plus sur le négatif que sur le positif. Ça tu l’avais encore plus appris quand tu étais devenu père à ton père. La famille c’était sacré. Même si tes parents étaient très vieux jeux dans leurs éducations. Et tu pouvais les comprendre. Tu n’étais pas le fils à papa et maman pour rien d’ailleurs. A hocher la tête. Quoi qu’ils disent. Ils ne seraient certainement pas ravis de te savoir en Amérique mais tu t’en fichais. Tu avais une thèse à faire. Et malheureusement, tu perdais du temps à ce moment. Au moins, vous étiez sur la même longueur d’onde avec Clarence. Un sourire mesquin étira tes lèvres quand il disait qu’il était l’idiot du village. « Je ne te le fait pas dire. » Tu avais toujours été comme ça. Encore plus quand une situation t’ennuyait. Et c’était le cas. « C’est réciproque. Au moins, on partage un autre point commun que notre nom de famille n’est-ce pas ? » Pourtant au fond, tu savais que tu agissais mal. Que malgré l’éducation que vous avez eu, vous avez des points communs. Mais tu étais tétu. Lui également. Il était en colère et toi tu répondais de la même manière. Ça avait toujours été ainsi. Et même en changeant de pays, vos relations restaient tel quel. « Psychologue et si tu avais pris la peine d’ouvrir ton courrier, tu aurais été au courant que je suis mariée à une Baronne. Et que tu es tonton. Mais bon, rien n’importance à tes yeux que tes propres intérêts hein Clarence. La famille c’est secondaire. » Même s’il avait choisi Charles plutôt que le reste de la famille, tu n’en débordais pas. Il avait préféré choisir le luxe de se faire une vie loin d’Angleterre. Ta famille l’avait accepté. Toi également. Mais ça te faisait quand même un petit quelque chose. La question sur l’Amérique tomba et tu haussas les épaules. « Car toi tu aimes l’agitation et les gens stressés ? » Depuis que tu avais posé tes bagages ici, c’était le constat que tu avais fait de New York. ça bougeait totalement alors que tu aimais le calme. Bon bien sur, il y avait des choses positives comme l’anonymat mais ça tu le gardais pour toi. Tu n’avais pas envie que ton frère sache la vrai raison de ta venue ici. Moins il en savait mieux c’était. Puis ça ne le concernait pas. Il mentionnait qu’il ne se droguait pas contrairement à Charles mais qu’il buvait trop. Tu laissas quand même un moment de silence au souvenir de Charles. Il était mort. Même si vos relations n’étaient pas belles, perdre un membre de ta famille t’avait quand même fait quelque chose. Ton silence fut sans doute pris de la mauvaise façon vu la colère de ton autre frère. Tu roulas des yeux en croisant les bras sur ton torse. « Du tout je m’en fiche qu’ils savent que j’ai de la famille ici. Par contre ouai les vieux comme tu dis, ferait une crise cardiaque s’ils apprendraient qu’un de leur fils est un alcoolique. Ca je ne te le fait pas dire. » Tu gardas pour toi que tu leur dirais rien. Car s’ils auraient été au courant de ta présence ici, c’était certain que tu aurais le droit à un juron de leur part. Et que tu reviendras. En bon fils que tu étais. Et tu n’avais pas envie pour le moment. Ta thèse était bien trop importante. Tu garderais ce secret. Comme celui que Clarence te disait sur sa vie. « Pilote de course c’est un métier ça ? » Oui. Tu avais des idées bien tranchées. Merci les parents qui vous avaient enseigné les valeurs des bons métiers. Par contre la révélation qu’il avait eu un gros accident te fit couper ton discours bien tranché sur les courses automobiles. Tu baissas les bras en passant une main dans tes cheveux. « Arrête de dire des conneries. Ce n’est pas parce que tu as dévié du droit chemin que tu mérites l’enfer. » Bon tes parents seraient clairement pas d’accord avec ce que tu disais mais c’était ton côté pro qui parlait à ce moment. « Est-ce que sa va ? Tu devrais plutôt décuver ici plutôt que de rentrer chez toi. Ce n’est pas prudent. » Tu imaginais bien qu’il avait du mal à conduire. Un symptôme normal post accident. Tu avais déjà eu le cas avec des militaires. Et des accidentés de la route. « Tu devrais plutôt décuver et prendre une douche. Viens avec moi, je peux te trouver ça. » Tu fis demi-tour et t’arrêta à quelques mètres de lui sans le regarder. « Pense le comme tu veux mais je veux t’aider. Promis après que tu te sentiras mieux, je te laisserai partir d’ici. Mon côté pro ne veut pas que tu fasses un malaise ou pire que ça en sortant de l’hôpital. » Ca pouvait vite arrivé les accidents. Les comas également. « Je peux toujours appeler les infirmiers pour qu’ils t’emmènent avec moi. C’est toi qui vois. La manière douce ou la manière forte je te laisse choisir. » Y en avait pour le côté psychiatrique. Tu les connaissais bien pour avoir déjà eu affaire à eux. Et ils n’étaient pas commodes du tout. « T’aime toujours le café ? Ah moins que tu t’es retrouvé avec des nouveaux goûts typiquement américains. » Ils avaient des plats étranges comme les vôtres. Mais rien ne valait mieux qu’un bon café. Encore plus quand la personne en question était bourrée. Ce qu’était ton petit frère. C’est ça que tu devais avoir en tête. Ce n’était pas un patient mais ton petit frère. Et ça te faisait quand même quelque chose même si tu n’osais pas l’admettre.
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Clarence d'Egerton
Sam 14 Oct - 20:32
Je croise les bras loin d’être ravi qu’il soit là, mais au moins on pense tous les deux la même chose, on n’est pas heureux d’être là, ni l’un ni l’autre. J’acquiesce donc quand il me dit qu’au moins on est sur la même longueur d’ondes et je lève les yeux au ciel au fait qu’il soit psychologue. Je suis maudit. Deux psys dans la famille. Je crois que j’ai un peu changé de tête quand il m’a dit ça et ce qu’il me dit ensuite me met quelque peu hors de moi. Pourtant je sais que j’aurais dû me rendre compte que j’avais une nièce bien avant aujourd’hui, il n’a pas tout à fait tort, parce que j’aurais du savoir, mais de l’entendre me dire que la famille c’est secondaire … que rien n’a d’importance si ce n’est mes propres intérêts … Je ne suis pas d’accord et _a me fait quelque peu péter les plombs. C’est comme ça qu’il me voit ? Je fini donc par exploser :
« Va te faire foutre ! C’est toi qui dis ça, je n’aurais pas été le bienvenu de toute manière, je te rappelle que je n’ai pas eu le choix de partir ! Ils me mettaient à la porte, j’avais dix-sept ans, tu voulais que je fasse quoi ? Je n’allais pas rester dans un endroit ou ne voulais pas de moi et ou je ne pouvais pas être moi-même. Et ce n’est pas vrai je ne pense pas qu’à moi, tu n’as pas le droit de dire ça … Tu ne sais pas que je l’ai aidé … ni que c’est moi qui l’ai trouvé et qu’il était déjà … Tu n’as pas le droit de me dire ça … »
Mes lèvres tremblent, reparler de ça ne fait que rouvrir la blessure encore bien trop profonde, je n’en parle que très peu, parce que c’est bien trop douloureux. Il n’y a pas un jour ou je ne vois pas son visage, pas un jour ou je ne me demande pas pourquoi ce n’était pas moi à sa place. Et puis les filles je les ai accueillis à bras ouvert parce qu’ils avaient envie de venir. Il n’a pas le droit de me dire que ça n’est pas important, seulement on ne s’entends pas toujours avec tout le monde dans une famille. Et ça me fait toujours autant de mal d’avoir été rejeté par mes parents, qu’eux, mes grands-frères n’aient jamais rien fait pour nous, comme si on avait été rayé de la carte, rayé de l’arbre généalogique, comme Sirius Black d’un simple coup de baquette. Je me ressaisi un peu, ça me fait quand même quelque chose de savoir que je suis tonton. C’est bizarre. Je n’ose pas vraiment lui demande depuis quand. Se serait peut-être mal venu. Je fini par répondre un peu plus calmement à son autre question, si moi j’aime New-York.
« J’ai toujours aimé l’agitation. C’était à cause de ça que je me suis fait viré du lycée, alors oui j’aime ça. »
Et puis il m’énerve à nouveau. Je suis sans doute un peu trop à fleur de peau. Pilote de course c’est un métier ? Qu’il me demande … J’ai le droit de le frapper maintenant ? Je sens mes poings se serrer tout seul. J’ai très envie de lui sauter à la gorge. Je le regarde d’un air étonné surpris qu’il me pose réellement cette question et j’allais lui répondre mais je lève les yeux vers lui abasourdi par la suite, il croit donc vraiment que j’ai « dévié du droit chemin ? » J’ai un petit rire mesquin. Sérieusement ? Qu’est-ce que les vieux lui on mit encore dans la tête ? Même si c’est moi qui parlais de l’enfer, je ne pensais pas tellement qu’il y croirait mais qu’est-ce qu’il m’a pris de croire qu’il avait changé ?
« Pardon ? Que j’ai dévié du droit chemin ? Ah ouai c’est vrai attend j’ai dévié de quel chemin ? De celui tout tracé des parents ? De celui qui dit qu’on ne doit pas aimer un autre homme ? De celui qui dit qu’il faut être « droit » et « sobre » qu’il faut être comme les autres et être un bon fils et oublier qui on est par la même occasion ? Ouah bravo … je savais qu’ils étaient cons mais à ce point, je vois que rien n’a vraiment changé. C’est ce qu’ils ont dit c’est ça, que vous deviez être parfait ? J’ai une info pour toi. « La perfection ça n’existe pas », ce n’est qu’une théorie débile pour mettre tout le monde en compétition. Je ne te ferais pas de discours sur le reste, de toute manière ça n’a aucun intérêt mais tu pourras leur dire qu’ils auront eu ce qu’ils voulaient. »
Je ne pourrais jamais être avec Axel, c’est du moins ce que je crois et c’est surement faux, mais je me persuade que c’est vrai, parce que je suis persuadé qu’il aime encore Charles et que je ne veux pas lui enlever ça. Je préfère autant rester seul et n’avoir que des histoires sans lendemain, c’est beaucoup moins douloureux que d’aimer.
Et voilà qu’il me demande si ça va, qu’il me dit que je devrais décuver ici. J’ai déjà passé la nuit ici, ça devrait suffire non ? Non j’ai encore pas mal d’effluve d’alcool dans le sang. Je sais qu’il a raison et Axel ne serait pas ravi non plus de me voir repartir surtout dans cet état d’énervement. Il me dit de rester, de prendre une douche, qu’il ne veut pas que je fasse de malaise et qu’il veut m’aider. J’ai du mal à croire ce que j’entends. Il ne me regarde pas, comme si je n’étais qu’un patient en plus. C’est sans doute ce que je suis. Je fini par lui répondre
« Tu trouves que j’ai l’air d’aller bien ? Mais je veux rentrer chez moi … »
Je le répète, parce qu’il comprendra peut-être que ça me met mal à l’aise de rester ici. Ça me rappelle sans arrêt le jour ou j’ai emmené mon frère, le jour ou il est mort. Il était déjà mort dans la voiture, mais revenir ici est à chaque fois un peu plus douloureux pourtant j’y reviens comme un pèlerinage. Je soupire quand il me dit qu’il peut employer la manière forte et que les infirmiers ne sont pas très sympas dans son secteur. Je lève de nouveau les yeux au Cie.
« Je ne suis pas ton patient et je n’ai pas besoin de voir de psy, je vais bien. »
Quel beau mensonge, tout droit sorti de ma bouche. Même moi je n’y crois pas surtout que je viens de lui dire le contraire, mais je ne sais plus très bien ou j’en suis. Je m’assois sur le bord du lit avant de répondre à sa question en ayant fait une légère grimace à l’évocation du café :
« Oui j’aime ça, mais celui des distributeurs n’est pas tellement bon. »
Je ne serais pas contre sortir d’ici, aller dans un café, pourquoi pas me prendre un irish coffee, mais il me dirait que ce n’est pas très sain, alors j’attends de savoir ce qu’il va me proposer.
« Cole d'Egerton »
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•• Nationalité(s) : anglaise
•• Statut marital : en couple avec cinq personnes et mariée avec une sixième laissé en Angleterre avec votre fille
•• Orientation sexuelle : les femmes même si avec ta thèse, tu t'es remis en question. Tout ce qui se passe à New York, reste à New York.
•• Métier / études : Psychologue à l'université de Columbia et donne des consultations au Lennox Hospital. Tu fais une thèse sur le polyamour, dédoublement de personnalités. D'où tes autres métiers que tu t'es créés : militaire, routier, commercial, médecin sans frontière etc
•• Quartier d'habitation : staten island dans un coin reculé qui te fait penser à Londres.
•• More about you :
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Le petit plus Triggers: Tout ce qui touche la maltraitance animale/homophobie. Warnings: mensonge Pronoms IRL: elle Pseudo: hypnoze Pseudo discord: _hypnoze Multicomptes: Azraël, Ulysse, Rhys, Eden, Louve, Elio, Lylla, Charlys, London, Cassian, Cole Habitude rp: Tu, entre 300 et 1000 mots, rythme variable. Couleur rp: #0033cc Disponibilité rp: complet
Cole d'Egerton
Mar 7 Nov - 21:42
˜ ˜ ˜ { “ - Aime-moi comme ton frère, et fais mes comptes comme tu les fais a ton ennemi. ” feat Proverbe tunisien } crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Clarence d'Egerton
Tu soupiras en croisant les bras. Ton frère t’ennuyait. Vraiment. Si pour beaucoup revoir un membre de sa famille était un heureux évènement, pour toi c’était l’inverse. Non que tu n’aimais pas les revoir juste que ça te dérangeais fortement. Tu avais comme qui dirait l’expression : d’autres chats à fouetter. En y repensant, tu demandais qui avait bien pu inventer une telle expression. Car tu ne voyais vraiment pas du tout le rapport entre un fouet, des chats et celui d’avoir autre chose à faire. Tu notas dans un coin de ta tête d’aller vérifier la raison car il devait bien en avoir une alors que ton frère poussa une gueulante. Alors que toi tu restais impassible comme si la situation tu t’en foutais royalement. Ce qui était fortement le cas. Tu avais l’impression d’être face à un ado et non un homme de quel âge déjà ? Ouai t’étais ce genre de frère aussi. Depuis qu’il avait été éjecté selon les thermes de Clarence de la famille, tu ne calculais plus les anniversaires. Tu n’avais jamais été très doué de toute façon de retenir les dates d’anniversaire. Tu connaissais déjà le tien c’était pas mal. Celui de ta femme et de ta fille pratiquement et encore tu le notais à chaque fois sur ton téléphone. Juste au cas où. Alors celui de ses frères et sœurs ça s’était une autre paire de manches. T’en connaissais aucun. Pourquoi tu étais venu à te demander quel âge il avait déjà ? Tes prunelles se posèrent sur ton frère qui te disait qu’il avait dévié du droit du chemin en poussant encore la voix. Ah oui c’était ça. Ton frère faisait une crise. L’alcool qui coulait dans son sang et t’avoir comme destinataire était sans doute les raisons pour laquelle il faisait ça. E toi tu l’écoutais sans broncher du moins tu t’efforçais de l’écouter. Seul des soupires franchissaient tes lèvres signe que tu étais encore vivant. Présent non mais vivant oui. Tu te demandas encore pourquoi tu avais été le voir alors que tu aurais très bien pu rester dans ton bureau et le faire partit. Pourquoi tu l’avais fait déjà ? Surtout que ton frère te disait qu’il souhaitait qu’une seule chose : rentrer chez lui. Il le serait déjà certainement ou pas très loin, comme tu ne savais pas où il habitait, si tu ne le retenais pas. Ah oui c’était ton côté pro qui avait pris le dessus. Tu l’aurais fais pour n’importe quel patient. Famille ou pas. Tu étais comme ça. Trop professionnel. Trop aimant de ton boulot. D’où ta présence ici. Un sourire amusé se dessina sur tes lèvres quand il te disait que tu n’étais pas son patient et qu’il allait bien. C’était ça qui te faisait réagir. Son aveuglement. « Permets moi d’en douter. Tu ne te mettrais pas dans cet état là si tu allais bien. » Psy ou pas n’importe quelle personne saine d’esprit qui aurait vu ton frère dans cet état la aurait le même verdict : il n’allait pas bien. Toi tu avais juste le cran de dire les choses. Il sembla convaincu sur le fait que le café n’était pas bon à l’hôpital. « On est d’accord sur un point c’est un bon début. » Vous n’étiez souvent pas d’accord et ça depuis votre enfance donc limite ça se fêtais. « Enfile ta veste, il y a un coffee shop en face de l’hôpital. On va aller en prendre un. » Tu ne le laissais clairement pas le choix. Tu lui jetas sa veste pour marquer le coup. « Si tu veux partir d’ici c’est soit tu acceptes de consommer de la caféine avec moi et tu repartiras chez toi une fois que tu as décuvée ou tu refuses et tu passes la nuit ici. » Tu lui laissais le choix. L’un d’eux était plus tentant que l’autre. Et allait dans son sens ou pas. « C’est toi qui choisis moi j’ai le temps, je suis de garde. » Tu croisas les bras. Tu espérais qu’il se décide rapidement car plus vite il aurait choisi et plus vite tu repartirais dans ton bureau. Et ça peu important le choix qu’il allait faire.
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« Clarence d'Egerton »
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•• Nationalité(s) : anglaise
•• Statut marital : célibataire
•• Orientation sexuelle : les hommes en particulier un bel infirmier
•• Métier / études : pilote de la nascar
•• Quartier d'habitation : queens
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Le petit plus Triggers: Warnings: Pronoms IRL: elle Pseudo: grincheux Pseudo discord: Multicomptes: Aiden, Lesli, lee, silas, dallas, brad, elizabeth, uriel, edward, clark, bill, Habitude rp: mettre ici le pronom narratif, le nombre de mot en moyenne, fréquence de rp... Couleur rp: Disponibilité rp:
Clarence d'Egerton
Sam 11 Nov - 21:15
J’y suis peut-être allé un peu fort, après tout ce n’est pas vraiment à lui que j’en veux, c’est plus à mes parents. Je croise les bras et j’ai une moue boudeuse. Ouai j’ai gardé cet air là même en étant adulte, déjà gamin ça avait le chic de sortir que j’étais un râleur, bon c’était vrai, je l’admets, je me mettais souvent en colère rapidement, il ne fallait pas trop m’énerver et c’est visiblement toujours le cas. Je le regard et lui lance un regard noir. Si je vais bien ? C’est lui le psy non ? Mais je n’ai pas envie qu’il me fasse une psychanalyse, je crois que ça ne rentre pas dans la déontologie des médecins.
« Si je me mets en colère c’est parce que tu m’énerve comme d’habitude, c’est tout. »
Je hausse les épaules, comme si c’était évident. On se disputait déjà beaucoup à l’époque, mais j’avais mon frère pour calmer un peu le jeu ou pour m’épauler et parfois même il m’aider à remporter certaines joutes verbales, la plupart du temps en général, mais aujourd’hui il n’est plus là et je n’arrive pas à m’adapter. Je ne supporte pas cette idée qu’il ne reviendra jamais, mais c’est une autre histoire. Je fini par confirmer que je ne vais pas bien, mais je lui dis quand même que je veux rentrer. Il serait surement surpris de voir ou j’habite. Les buildings de Mantathan seraient sans doute aussi prestigieux voir plus que le manoir familial. Je me demande d’ailleurs à quoi il ressemble et si les parents vivent toujours là.
Il me balance ma veste en cuir et je lève les yeux au ciel, un coffee shop … je ne suis pas fan de café, même si parfois ça me fait du bien, mais je ne dis jamais non à un Irish coffee bien sur parce qu’il y a de l’alcool dedans, mais je sais déjà qu’il ne me laissera pas en prendre et que dans des coffee shop il n’y en a pas tellement. Je soupire quand il me dit que j’ai le choix. En réalité je ne l’ai pas vraiment, la seule chose que je veux c’est rentrer alors je vais devoir passer du temps avec lui et je lui lance en enfilant ma veste, non sans mal, ma coordination laisse à désirer, preuve que j’ai beaucoup trop bu, je lui lance :
« Tu es toujours aussi chiant qu’avant, tu n’as pas changé. »
Je le devance, je connais bien le couloir de cet hôpital, j’y ai passé assez de temps après mon accident et quelque part j’espère croiser un certain infirmier, mais finalement non, ce n’est pas plus mal par ce que je connais Axel, il se serait inquiété pour moi. Il ne m’aurait pas engueulé mais je ne veux pas qu’il s’en fasse de trop. Je grogne :
« C’est ou ton café ? C’est loin ? »
Ouai je suis toujours de bonne humeur, mais il est tard et j’ai toutes mes raisons d’être de mauvaises humeurs, mais si je ne devrais pas trop la ramener vu les circonstances et je fini même par lui demander :
« Ca fait combien de temps que tu es à New-York ? »
Je ne crois pas qu’il me l’ait déjà dit et si il me l’a dit je l’ai surement déjà oublié, ma mémoire flanche toujours lorsque je suis fatigué.
« Cole d'Egerton »
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Cole d'Egerton
Lun 27 Nov - 18:59
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Un sourire étira tes lèvres quand tu voyais ton frère capitulé. Il savait qu’il n’avait pas le choix. S’il voulait vraiment sortir d’ici, il fallait qu’il accepte ta requête. Et tu savais à quel point il voulait être loin de cet hôpital. Tu le regardais enfiler sa veste non sans une remarque à ton adresse. Qui te fit une nouvelle fois sourire tout en levant les yeux au ciel. « C’est ce qui fait mon charme légendaire. » Tu voulais bien lui placer pourquoi changer quand on était parfait mais tu n’étais pas d’humeur vantard. Tu ne l’avais jamais été. Même si tes parents t’avaient façonné à leur image. A leur perfection. Tu le regardais partir devant et tu le suivais d’un pas assuré. Lorsque tu passais devant un bureau, tu en profitas pour choper ton manteau. Il faisait tard et froid. Et il était hors de question pour toi de choper une quelconque maladie à cause de ton frère. Une fois vetu de ton trench, tu arrivas à sa hauteur. L’impatient de nature. Tu levas une nouvelle fois tes yeux jusqu’au ciel. C’était un tic que tu avais acquis à force d’être avec certains de tes frères et sœurs. Surtout Clarence. « Du tout. C’est là-bas. » Tu pointas d’un signe de tête la ruelle en face. Le faire de ta main n’était pas élégant. Dixit ta famille. Tu regardas à gauche et à droite. Il y avait encore de la circulation. Typique de New York. La ville qui ne dormait jamais. Pour cette raison d’ailleurs que tu n’aimais pas cette ville. Jamais ce n’était tranquille. Londres te manquait. Les feux étaient verts et tu attendais avec une certaine impatience qu’il passe au rouge. Plus vite tu allais faire cette discussion avec ton frère, plus vite tu le feras partir. Et plus vite tu seras tranquille et reprendra le court de ta vie. Tu portas un regard sur Clarence quand il te demanda depuis combien de temps tu étais dans les parages. Tu jouas la carte de l’honnêteté. « Deux mois. » Tu t’en fichais de passer pour un sale con ou un mauvais frère. Tu l’étais déjà de toute façon. En deux mois tu aurais pu l’appeler mais tu ne l’avais pas fait. Vu que tu ne comptais pas rester de toute façon. Pas comme lui. « Ce qui n’est rien comparé à la bande Clarence & Cie. » Tu faisais référence à vos sœurs qui avaient suivis Clarence et Charles à New York. Elles aussi tu ne les avais pas vus et c’était très bien comme cela. La famille ce n’était clairement pas fait pour toi. Même la tienne tu les avais mis de côté pour ton projet professionnel. Tu n’étais pas mauvais. Juste trop investi dans ta mission. C’était différent. Le feu passa au rouge et tu filas pour rejoindre la ruelle en face. Tu ne te retournas pas car tu savais que ton frère suivait. Le trajet jusqu’au café du coin arriva rapidement et tu poussas la porte pour accueillir la chaleur du lieu. « Ne compte pas commander d’Irish Coffee ou je ne sais quoi d’autre à base d’alcool sinon tu passes la nuit à l’hôpital. » Ca serait totalement son genre de faire ça. Tu le connaissais. Tu t’installas derrière une table et tu portas un regard sur ton frère. « Bon qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Tu n’avais jamais été doué pour passer par quatre chemins. Tu allais franco. Tu ne regardas même pas la carte quand la serveuse arriva. Tu ne laissas pas le temps de commander à Clarence d’en placer une. « Deux cafés et un de vos burgers ça sera tout. » Le burger était pour ton frère pas pour toi. Il avait de l’alcool et dans le sang et il fallait éponger tout ça. Et rien de mieux de manger. Et s’il n’était pas content c’était pareil. « Le burger est pour toi. » Tu préférais lui préciser. Il allait manger et si tu devais le forcer, tu le forcerais.
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Clarence d'Egerton
Mar 28 Nov - 17:54
Rien n’avait vraiment changé entre nous deux, c’est évident, on se déteste toujours. Du moins on ne s’apprécie pas et on se le fait bien sentir. C’est assez triste finalement, qu’après tout ce temps rien n’ait changé. Je mets ma veste et on sort de la chambre, on passe par son bureau, je demande si son café est loin. Je voudrais rentrer maintenant que je suis dehors, mais je n’ai pas tellement le choix de me coltiner mon frère. Il me répond que c’est juste là en m’indiquant d’un signe de tête, je reconnais bien l’attitude de ma famille en lui. Je lève les yeux au ciel, mais je ne dis rien et je marche en silence avant de lui demander depuis quand il est là. Deux mois et il n’est même pas venu nous voir. C’est quand même dingue. Comment je n’ai pas pu me rendre compte qu’il était là ? J’ouvre la bouche avant de la fermer et de la réouvrir, mais je fini par lever encore les yeux au ciel et ne rien dire. C’est typique chez lui. Je m’attendais à quoi ? Je tourne la tête et le regarde un peu étonner et amusé du nom qu’il donne à mes sœurs et moi. J’aime assez, la bande à Clarence, ça fait très groupe des années quatre-vingt-dix et je ne peux pas m’empêcher de me foutre un tout petit peu de lui quand même.
« Ah on a carrément un nom de bande. Je vois que vous nous avez bien renié, y a que toi qui dis ça ou vous nous appelez comme ça tout le temps ? »
Je suis curieux réellement de savoir. On arrive dans le café et on s’installe. Il me prévient que je n’ai pas droit à de l’alcool, je soupire en lui disant :
« T’es vraiment pas drôle. »
Je n’ai pas envie de passer plus de temps dans cet hôpital. Il me demande ce qu’il m’arrive, mais on je n’ai pas vraiment le temps de dire quoi que se soit, ça aussi c’est typiquement lui, nouvelle levé d’yeux au ciel. Il m’a toujours agacé en réalité. Je croise les bras et attends que j’ai le droit de parler, visiblement après qu’il m’ait dit que le burger était pour moi, c’est vrai que j’ai un peu faim, même si il est très tard, ça me fera surement le plus grand bien.
« C’est trop gentil. »
Ironie, bien sûr, quant à sa question je le regarde et lui dit :
« Tu crois vraiment que je vais te raconter quoi que se soit alors que tu débarque ici après des années ou n’a jamais eu rien à se dire ? C’est toi qui n’es pas net là. »
Je n’en parle déjà pas avec Clara et Cléo ça serait le comble que je lui raconte ce qui se passe. Non puis il ne comprendrait pas et me ferait comme d’habitude la morale, tout ce que je ne supporte pas. Je préfère autant qu’on en finisse.
« C’est quoi ce petit jeu ? Depuis quand tu t’intéresses à moi ? »
C’est assez nouveau, ou peut-être que je n’y ai jamais vraiment prêté attention, c’est aussi possible.
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Daylight
Oh, I love it and I hate it at the same time You and I drink the poison from the same vine
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Cole d'Egerton
Sam 9 Déc - 22:24
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La petit nom que tu lui avais trouvé semblait lui plaire à en juger par l’aptitude qu’il affichait. Sa réponse t’arracha un sourire alors que tu enfonçais davantage ton dos contre le dossier de la chaise. « Il n’y a que moi. Désoler de te décevoir les parents ont bannis vos prénoms quand on est chez eux. Parler des impolitesses des français est un meilleur sujet de conversation que vous à la maison. » Ce qui était gros car tes parents détestaient les français. Ils ne leur trouvaient aucune classe contrairement à celle anglais. Vraiment une famille traditionnelle et fermée dans leurs propos. Qui ne changeront jamais malgré qu’ils ont perdu un fils et que certains n’avaient plus remis les pieds en Angleterre. L’entêtement chez les d’Egerton était une valeur sure. Le café arriva et tu remerciais la serveuse. Le burger devant les yeux de ton frère, tu attendais qu’il mange. Il n’y avait rien de mieux que de manger pour éponger l’alcool qu’il avait dans le sang. Et vu son état, il devait avoir beaucoup d’alcool à éponger. Au moins, l’alcool ne l’avait pas changé. C’était toujours le même qu’avant. Piquant. Taquin. Rebelle. Imprévisible. Tout ton contraire finalement. « Je ne joue pas. » Tu poussas un soupire en glissant une main dans tes cheveux. « Je veux juste éviter d’être convié à un nouveau enterrement. Car vu l’allure où tu vas Clarence, » Tu attrapas ton café et tu appréciais la chaleur qui se dégageait sur tes doigts. Tu avais toujours été un poil frilleux. Et il n’y avait rien de mieux qu’une boisson chaude pour oublier tout ça. « t’es bon pour finir dans une tombe. Si tu veux rejoindre Charles, gêne toi pas pour le faire. Tu es très bien parti. » Tu avais déjà eu des clients comme Clarence. Avec ses réactions la. Tomber dans l’alcool et finir par faire des conneries. « Tu ne mérites pas ça et Charles ne voudrait pas ça non plus. » Tu savais comment ils étaient proches tous les deux. Ils auraient pu être des jumeaux tellement ils étaient fusionnels. « Si tu ne penses pas ça de moi, met ça sur le compte professionnel. Je n’ai pas envie de finir au poste pour non assistante en personne en danger. Je tiens à mon travail. » Encore plus maintenant. New York allait te permettre de faire la thèse que tu voulais faire depuis des années sans avoir eu le courage de la faire. En Angleterre c’était impossible vu la notoriété d’Iris et tes parents. Mais ici, tu n’étais personne. Et tu pouvais être n’importe qui. Tu portas ton café à tes lèvres et avala une gorgée du breuvage. « Je peux reconnaitre que les américains savent faire du bon café même si ça ne vaut pas le thé anglais. » Toujours aussi fier de ton pays. Pour ça que tu ne vivrais jamais ici éternellement. Pas comme Clara, Clarence et Cleo. Ta place n’était pas ici et tu avais ta femme et ta fille qui t’attendait au Royaume Unis. « Du coup, tu m’en parles ? Vu nos rapports, il te serait plus facile de te confier à moi qu’un dont tu es proche. Ca aide la neutralité. » Tu reportas ton café à tes lèvres. Vous étiez différents tous les deux. La cause de vos différents. Cette jalousie comme bourreau.
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