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{  “ -  Plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semble immense et merveilleux.”
feat  Charles Lindbergh / Autobiography of Values}
crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Cole d'Egerton

Le trajet fût longue, beaucoup trop longue que tu avais décidé de t'arrêter dans un Starbuck pour te prendre Pumpkin Spice Latte et un carrot cake ayant une petite faim. Tu avais pris le soin de prendre un taxi pour te déposer en ville avec toute les valises, bien que tu ai pris le soin de ne pas tout prendre ta maison. Tu avais passé le trajet à regarder les photos en compagnie de ton époux, vous sembliez si heureux. Qu'est-ce qui avait pu pousser Cole à quitter la maison sans même t'en parler en amont ? Tu peux comprendre qu'un deuil est difficile, mais tourner le dos à sa famille aussi facilement ? Tu n'arrives pas à comprendre pour le coup. Il avait décidé de tout quitter du jour au lendemain, il savait que tu le suivrait quoi qu'il arrive donc pourquoi ? Tu avais tellement de doute et pourtant, tu n'as pas eu peur de prendre tes valises et ceux de ta fille pour New-York pour aller à sa recherche. Ta fille t'avais dis son lieu de travail, donc tu n'auras plus qu'à prendre un autre taxi pour t'y rendre. Tu lèves le nez de tes pensées quand la serveuse te rends ta monnaie en souriant. Merci beaucoup, Madame. siffles-tu en te décalant en attendant ta commande au fond de la file. Tu t'installe dans une place un peu à l'écart en sortant ton iPad afin de regarder des choses qui pourrait t'intéresser à découvrir de la ville, tu savais que tu allais poser tes bagages chez ton époux. Un nouveau départ pour votre couple, penses-tu. C'est peut-être quelque chose de positive, finalement. Tu restes pendant une petite heure en dégustant ton Pumpkin Spice Latte. Tu préfères malgré tout le thé d'Angleterre, heureusement tu avais pris soin d'en faire le plein et un stock avant de partir. Tu doutes de la qualité qui peuvent proposer en ville, puis tu as tes habitudes. Tu te demandes si Laura avait finis de tout préparer, elle allait te rejoindre dans les jours à venir vu qu'ils devaient finir de tout préparer pour amener dans la nouvelle demeure à Staten Island. Hâte de découvrir ta nouvelle maison ? Oui. Hâte de voir ton époux ? Oui afin de lui arracher la tête d'être partit comme un voleur.

Une main gracieuse pour demander un taxi pour la direction de l'université de Columbia. Milieu d'après-midi afin d'être sur qu'il soit présent dans son cabinet de psychologue. Deux billets au chauffeur et un sourire pour le remercier. Tu sors de la voiture en étant toujours si bien habillé, tu ne pouvais être en jogging pour le confort, c'est très mal vu. Tu t'avances vers l'entrée en regardant autour de toi, un sourire sur le visage en découvrant l'endroit où Cole travail. L'une des secrétaires te guide vers le bureau de Cole, tu la suis sagement en regardant l'état de l'université. C'est l'université de ta fille, elle avait tellement hâte d'étudier dans cette école. Une fois devant la porte, la jolie dame tape en ouvrant la porte et la suis à l'intérieur avant de te placer à ses côtés. Votre femme est présente, Mr D'Egerton. Elle sourit avant de s'éclipser ayant beaucoup de travaille en attente. Tu m'as aussi manquer, Cole. Siffles-tu en le regardant dans les yeux, en t'approchant de lui. Il pensait que tu ne serais pas capable de venir, eh bah te voila sur place.

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{  “ -  Plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semble immense et merveilleux.”
feat  Charles Lindbergh / Autobiography of Values}
crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Iris D'Egerton

Université de Columbia.

Assis dans ton fauteuil, une jambe replié sur l’autre, un carnet de note dessus et tes lunettes sur l’arrêt de ton nez, tu regardais l’étudiant qui était assis en face de toi. Non. Plutôt tu l’analysais. C’était sa première séance avec toi. Sa première séance de psychologue à en juger par ses réactions quand il était venu frapper à ta porte. Sa première fois. Non que ça te dérangeais. Tu adorais ça. Les nouveaux patients. Ceux que tu voulais décortiquer leur cerveau pour savoir la complexité de l’être humain. Tu étais un homme de science. Tu l’avais toujours été. Pour la plus grande joie de tes parents. Moins quand il savait que la personne que tu adorais le plus était celui qui avait inspiré le Docteur Frankenstein. Ouai y avait mieux comme idole. Mais c’était la tienne. Tu arquas un sourcil quand l’étudiant regardait de partout sauf vers toi. Timide ou c’était parce qu’il n’était pas venu de lui-même à cette séance ? Tu savais que c’était la deuxième solution quand tu avais vu son dossier scolaire sur ton bureau. Tu devais apprendre à être patient. Tu avais eu de tout en Angleterre et tu avais l’impression que les américains étaient encore plus fous que les anglais. Et tu aimais ça. Cette nouveauté. L’horloge faisait du bruit dans ton cabinet. Signe que le temps bougeait. Que vous n’étiez pas dans une bulle. Victime du temps. C’est par des déductions et une patience que tu arrivas à faire parler l’étudiant. A se confier petit à petit à toi. Te faisant griffonner ton calepin de note. Te mettant un prochain rendez-vous en fin du mois. Pour ne pas le brusquer. Tu poussas un soupire en enlevant tes lunettes. Tu n’avais aucun problème de vue mais tu adorais l’effet sérieux et professionnel qu’elle te donnait. Tu aimais l’image que tu renvoyais aux gens. Et tu devais l’être. Parfait. Question d’habitude. D’une éducatrice stricte mais surtout d’un mariage anticipé avec une marquise. L’image était primordiale. Et tu aimais ce silence radio des médias ici à New York. Personne ne viendrait te chercher ici. Tu marquas un temps d’arrêt sur la photo qui trônait sur ton bureau. Celle de ton épouse et de ta fille. Tu les avais laissés à Londres prétextant un deuil à faire. Ne leur disant pas la possibilité merveilleuse de faire ta thèse. Elles te manquaient. Et au fils du temps que tu trainais ici, tu regrettais limite la façon que tu leur avais dit au-revoir. Par un simple post it. Comme si tu avais fait une liste de course. Elles méritaient beaucoup mieux. Tu te passas une main dans tes cheveux en cherchant de ton autre main libre ton téléphone. Tu calculais l’heure. S’il faisait jour ici à Londres il devait être tard. C’est en cherchant dans tes contacts le prénom de ta femme qu’un tapotement à ta porte te fit sursauter. Le travail passait avant tout. Même avant ta femme. Tu relevas la tête en invitant la personne à rentrer et tu te levais de ton fauteuil. Tu étais persuadé accueillir ton futur rendez-vous et tu restas la bouche grande ouverte quand ta secrétaire t’indiqua que ta femme était la. Tu allais lui répondre que ce n’était pas possible jusqu’à qu’elle apparaisse devant ta porte avant d’entrer.  Tu étais clairement sur le cul et tu posas tes deux mains sur ta table pour éviter de tomber. « Iris ? Mais qu’est-ce que tu fais la ? »  Tu regardais derrière elle. Elle aurait pu être capable de faire venir Tess aussi mais tu ne trouvais que le vide derrière elle. « J’allais justement t’appeler. »  Tu lui montras d’un geste ton téléphone qui était sur le bureau avant de secouer la tête. Un sourire aux lèvres. « Je ne savais pas que l’imprévisibilité était un de tes traits de personnalité. »  Pourtant tu l’as connaissait. Vous étiez marié depuis si longtemps que tu la connaissais par cœur. Créant cette routine malsaine. Que tu t’étais échappé. Finalement elle pouvait encore te surprendre.

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{  “ -  Plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semble immense et merveilleux.”
feat  Charles Lindbergh / Autobiography of Values}
crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Cole d'Egerton

La secrétaire te salue d’un geste de la tête avant de s’éclipser de la pièce laissant un léger silence. Ton regard sur ton mari en penchant le visage en voyant sa posture, tu aurais clairement pu penser qu’il allait se ramasser la gueule. Tu te tournes un court instant afin de fermer la porte pour être tranquille en voyant la clef sur la porte, sûrement pour être tranquille durant ses séances. Tu poses un regard en travers vers lui en affichant un sourire ironique. Dois-je prendre mes précautions en fermant la porte au risque de te voir prendre la fuite ? siffles-tu dans un ton calme, beaucoup trop calme pour la situation. Tu décides de lui faire de nouveau confiance, de toute façon... Tu avais déjà amener tes affaires dans sa nouvelle demeure qui est un très beau coin, comme tu aimes. Tu t'approches calmement vers le bureau d'un pas lent en haussant doucement les épaules en croisant les bras contre ta poitrine. Je peux te retourner la question, Cole. Tu marques une pause en t'arrêtant à quelques mètre du bureau. Qu'est-ce que tu fais dans un bureau en travaillant, tu n'étais pas... genre partit pour faire ton deuil ? Demandes-tu en balayant la pièce d'une main avec délicatesse. Malgré la colère qui t'amine, tu ne peux pas nier qu'il t'avait manquer et que tes premières paroles fût malgré tout sincère. Tu éclates légèrement de rire en voyant son téléphone, tu t'installes sur la chaise en face de lui en croisant une jambe sur l'autre. Tu replaces une mèche derrière tes oreilles en le scrutant simplement durant un court moment. Cela fait deux mois que j'attends ce fameux "appel", Cole. Tu te moque de moi, en plus. c'était vraiment quelque chose qui te met en rogne qu'on te prennes pour une idiote. Tu arques un sourcil à la réplique de ton époux avant de te lever afin de faire le tour de la table afin de prendre place sur la table à quelque mètre de lui, toujours le regard vers lui. Mon mari m'a appris pas mal de chose, dont l'imprévisibilité. Tu en penses quoi ? déclares-tu simplement dans un sourire en coin avant de croiser les bras. Tu voulais simplement comprendre ses réactions et pourquoi être partit comme un voleur, mais être à ses côtés. Laura t'avait toujours appris à comment te comporter en tant qu'épouse, c'était tout nouveau pour toi en étant qu'une gamine de dix-sept ans prête à avoir un enfant. Ne jamais être loin de son mari, c'était la slogan de ta domestique et elle avait raison. D'ailleurs, j'ai une annonce à te faire et pas sûre qu'elle te plaise. tu te lèves du bureau en regardant le bureau de l'autre côté en apercevant une photo de famille, tu étires un sourire de tes lèvres. Cela te fait plaisir qu'il pense malgré tout à sa famille. On doit te manquer, n'est-ce pas ? En voyant la photo sur le bureau, c'est une déduction. tu peux te tromper, mais la pilule passera mieux ainsi, non ? Nous allons vivre à New-York, Cole. Tess est déjà à la maison en train de se reposer après ce voyage épuisant. Le reste des affaires ne devraient plus tarder à arriver. siffles-tu en t'arrêtant devant la fenêtre qui laisse la vue vers le terrain de basket, quelques élèves joues entre eux durant la pause. Tu tournes le visage pour appuyer sur le dernier point. Tess va faire ses études à cet université, également. beaucoup trop d'informations pour lui, mais c'est dit et ne peux plus s'échapper à nouveau.

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feat  Charles Lindbergh / Autobiography of Values}
crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Iris D'Egerton

Université de Columbia.

Est-ce qu’elle devrait fermer la porte à clé ? C’était la question qu’elle te posait dans un ton beaucoup trop calme. Qui pourrait être flippant si tu ne connaissais pas comment marchait Iris. Tu secouais la tête. « Pourquoi je m’enfuirais alors que je suis content de te voir ? Surpris oui mais content aussi. » Bon tu savais pourquoi elle penserait cela. Vu la façon que tu lui avais annoncé ton départ pour New York, elle pourrait penser plusieurs choses. Y avait mieux comme façon que de laisser un vulgaire post it. Mais tu n’avais jamais été quelqu’un de très pointilleux. Tu avais pris la première chose qui t’étais passé par la tête. Sans penser aux conséquences qu’il y aura derrière. Tu avais toujours pensé à toi avant de prendre en compte les émotions des autres. Pourtant c’était ton métier d’analyser les faits et gestes des personnes. Les aider. Mais personnellement, c’était une toute autre histoire. Même les plus brillants psychologues n’étaient pas les meilleurs partenaires de vie. Toi tu ne l’étais clairement pas. Mais Iris était la. Te supportait. Même si tu avais mis ça parce qu’un divorce au sein de la royauté faisait tache, tu savais qu’elle ne le faisait pas que pour ça. Elle t’appréciait. Aimait ? Et toi Cole, tu l’aimais toujours après des années de mariage ? Cette question passa dans ta tête quand Iris repris la parole en te redonnant les mots que tu avais mis sur le post it. Tu étais venu ici pour faire ton deuil et non pour travailler. « Chacun fait son deuil à sa façon. J’ai l’impression que si j’aide ses jeunes américains dans leur soucis, d’une certaine manière je me réconcilie avec moi-même. » Même si tu avais dit ça au début pour faire passer la pilule plus facilement, la sincérité avait coulé de ta bouche. Tu avais l’impression de te rapprocher de ta famille qui était venu vivre en Amérique. D’une certaine façon. Même si le mal était fait et que ton frère était mort. Tu avais vraiment l’impression d’aider. C’était pour ça que tu faisais ce métier la. Enfin une des raisons. La plus importante était de détorqué l’esprit humain américain. Pour la science. Mais ça tu le gardais pour toi. Tu portas un regard sur ton téléphone quand Iris te fit un reproche sur son manque d’appel. Est-ce que tu devrais t’excuser pour ce manque de réaction ? Jouer la carte du coupable ? A la place, tu misas sur une autre carte en portant un regard sur ton épouse. « Je ne te prendrai jamais pour une idiote Iris. T’es loin d’en être une. » Iris était intelligente. Bien trop. C’était ça qui t’avait séduit quand tu l’avais rencontré sur les bancs universitaires. Ça et sa fraicheur. « J’ai agis comme un con et je le reconnais à cent pourcent. Juste j’avais besoin de temps pour moi. C’est si dur à l’accepter ? » Bon. Ce n’était clairement pas la meilleure des façons de s’excuser. Mais c’était la tienne. Iris avait l’habitude que tu agissais personnellement. Et comme un con. Comme tu aimais lui rappeler. Elle avait signée pour le meilleur et pour le pire. Et en ce moment, elle était clairement dans le pire. Elle était pourtant détendue malgré qu’elle ne tienne pas en place. Si un moment elle était assise, elle fut debout et proche de toi en quelques minutes. Une vrai pile sur pieds. Tu inclinas la tête sur le côté quand elle parla d’imprévisibilité. « Que veux-tu dire par la ? » Tu n’attendais pas longtemps pour en connaitre la raison. Elle te la donna quelques minutes après quand elle te parla d’une annonce à te faire. Tu ne voyais clairement pas où elle allait en venir quand elle déduisait qu’elles te manquaient. « Bien sur que c’est le cas mais je ne vois pas le rapport. » Tu le compris quand elle te balança qu’elles étaient venu s’installé dans ton logement à Staten Island. Que leurs affaires étaient déjà chez toi. Et que Tess allait étudier ici. A Columbia. Dans cette ville où tu t’étais crée depuis plusieurs mois de nombreuses personnalités pour faire ta thèse. Ca allait compromettre tes affaires ça. Tes yeux s’ouvrirent et tu affichas une mine surprise. « Vous ici ? » Clairement tu étais surpris. Tu n’avais jamais pensé qu’elle quitterait l’Angleterre pour te suivre ici. Surtout que pour toi ce n’était qu’une affaire de quelques mois. D’avoir le maximum d’informations pour ta thèse et rentrer chez toi. New York n’était pas chez toi. L’Angleterre si. Et ta femme et ta fille étaient venues vivre ici. Avec toi. Pour toi. Tu te levas de ta chaise et parti vers ta femme. « C’est une superbe nouvelle ça. » Pour la prendre dans tes bras. Ce n’était pas prévu dans ton plan. Elles allaient être des obstacles mais tu étais malin. Elles ne s’en douteraient pas de ce que tu faisais. « Je n’aurai jamais pensé que tu voulais quitter Londres sinon je te l’aurai proposé même si ce n’est que provisoire. » Tu ne trouvais rien de beau à cette ville. Rien qui te donnait envie de rester comme certains de tes frères et sœurs. « Est-ce que ta famille est d’accord avec ça ? » Si ta famille était compliquée celle d’Iris était encore pire. Vu qu’elle devait tenir des comptes. Elle n’était pas Lady pour rien. Et c’était d’ailleurs pour cette raison que tu avais cru qu’elle resterait en Angleterre. Pour ses devoirs de Lady. Comme quoi tu t’étais trompée lourdement sur la question. Malheureusement.

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crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Cole d'Egerton

Affaibli par le voyage, tu te demandes si tu n’aurais pas dû prendre un hôtel afin d’être en forme pour faire face à ton époux. Cependant, tu ne peux pas nier qu’il t’avait manqué durant les deux derniers mois loin de ton mari. Tu te pinces alors les lèvres à sa réplique en ne disant rien de plus, bien que tu puisse douter de certaines de ses réponses, tu sais quand il est réellement sincère. Tu ne te doutes pas une seule seconde sa face cachée concernant sa thèse, tu ne saurais comment réagir en découvrant la vérité. Un point pour le brun lorsqu’il dit chacun gère son deuil comme il arrive, mais tu te sens piqué par sa réplique. Le ton de sa voix était limite comme s’il était en mode défensive et tu n’étais loin d’être un ennemi pour lui. Tu tripotes tes doigts comme à ton habitude quand tu te sens anxieuse, oui, depuis petite tu es sujet à crise d’angoisse, tu n’en fais plus depuis quelques années. La vie de marquise comme dirait ton époux être une Lady n’est pas toujours facile, surtout devoir sourire à chaque fois que tu mets un pied dehors. Tu es humaine avant d’être marquise, mais ce n’était pas ce que dit tes parents quand tu n’étais qu’une gamine. Tu écoutes toujours les paroles de Cole en contenant tes larmes, tu étais susceptible depuis quelque temps en sachant la raison. Les hormones ne t’aident absolument pas à contenir ses larmes, bien que votre couple soit au fond du gouffre, tu aimes ton époux. Le voir quitter le cocon familial pour un autre pays sans te prévenir était vraiment petit même en le connaissant. Ce n’était pas malveillant de son côté, mais il ne se met pas de l’autre côté. Comment aurait-il réagi si c’était toi qui avait fait cette action ? Tu te pinces les lèvres en reniflant légèrement. “Oui, c’est dur à accepter, Cole…” tu marques une pause pour te retourner afin d’enlever ta veste pour essuyer ta larme qui coule en même temps. Une fois à l’aise, tu te retournes vers ton époux en s’approchant doucement vers lui en gardant un espace entre vous deux. “Tu trouves cela de quitter ta maison en laissant ta femme et ta fille sans prévenir de vive-voix ? Malgré nos soucis… Tu sais très bien que je suis présente pour toi et que tu peux t'appuyer sur moi, donc oui… c’est dur d'accepter ce que tu as fait !” tu soupires en jetant la mèche derrière ton oreille brusquement. “Sachant que tu sais que je t’aurais suivis où que tu ailles, Cole.” Il est vrai que ta mère t’avait toujours dit de ne jamais quitter l’Angleterre pour vivre définitivement dans un autre pays, surtout les USA. Comme ton père disait c’est le pays de la tentation. Tu n’avais aucune attache, mais tu aurais fait un sacrifice par amour, pourtant tu remarques qu’il doute de ton amour. Tu ne peux pas lui en vouloir pour autant en voyant votre couple battre de l’aile.

La conversation se tourne lorsque tu annonces être venue pour vivre avec lui afin de ne pas être loin de lui. Tu hoches simplement le visage lorsqu’il te pose la question en restant à ta place près de la fenêtre en faisant face à ton mari. Tu poses alors ton doux regard vers Cole qui s’approche vers toi pour te prendre dans ses bras, cela te surprend, mais tu enroules doucement tes bras autour de son corps robuste contrairement au tien. Tu restes contre lui en profitant de cet instant, posant ton visage au creux de son épaule en soupirant de soulagement. Tu ne pouvait être trop en colère contre lui même si cela t’avait énormément blessé. “Cole, il suffit juste d’avoir la conversation et me le demandé… Tess voulait déjà faire ses études ici depuis quelques mois avant que tu décides de partir.” siffles-tu en fermant un instant les yeux avant de te décaler pour poser enfin ton regard vers lui. “Je te suivrais partout où tu vas, Cole… Pourquoi ai-je l’impression que tu doutes de moi sur ça.” malgré que ce soit un mariage afin de dissimuler la grossesse et éviter les mauvais commentaires. Tu as dû apprendre à vivre avec et développer un amour pur qui est devenu une routine pour votre couple. Il n’y avait plus trop d'étincelles entre vous, c’était monotone et personne n’y pouvait faire grand-chose au vu de comment cela à commencé. Lorsqu’il en vient à parler de tes parents, tu te renfermes directement en te souvenant de ce que tu venais d’apprendre. Tu te pinces les lèvres en détournant le regard, ils étaient pas très heureux d’apprendre, mais n’avait pas le choix. Tu savais être ferme quand il le fallait. “Je me suis disputée avec mes parents, mais rien à voir avec le fait de décider de venir te rejoindre.” dis-tu simplement en soupirant doucement avant d’aller t’installer sur la chaise.

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crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Iris D'Egerton

Université de Columbia.

Elle était la. Non à Londres comme elle aurait du. Mais ici à New York. Dans ton bureau. Toi qui était parti de l’Angleterre pour te refugier ici, jamais oh grand jamais tu aurais pensé qu’Iris viendrait d’elle-même ici. Car ses devoirs de marquise devaient être plus importants que toi. C’était votre quotidien à Londres. Une habitude que tu avais prise. Que tu avais accepté. Qui vous a éloigné. Doucement. Mais surement. Car ça avait fait l’effet inverse. Vous donner une routine. Et non une force dans votre couple qui avait eu une rapidité sans nom à cause d’un préservatif qui avait craqué. Car ta famille t’avait toujours dis d’assumer tes responsabilités. Encore plus quand il était question de la cour. Tu n’aurais jamais pensé être père aussi tôt. Toi qui voulait d’abord avoir un nom dans la branche scientifique, tu avais du élaboré tes plans d’avenir différemment. Tess ta fille te comblait. Comme Iris. Mais une partie de toi voulait reprendre la où tu avais mis tes projets entre parenthèse. Cette thèse qui te tenait énormément. Celle que tu aurais du faire quand tu avais rencontré Iris pour te donner une belle notoriété. Cette thèse que tu n’avais jamais pu faire car Iris n’était pas n’importe qui. Et tes faits et gestes étaient surveillés de près par la presse londonienne. Mais ici à New York loin de tout le monde, tu pensais vraiment pouvoir le faire. L’excuse du deuil de ton frère avait été parfaite. Tu pensais à toi-même si tu aurais du mieux gérer cette annonce à ta famille. Mais quand tu l’avais fait, tu ne pensais pas y avoir de problèmes. Ses devoirs comptaient énormément et elle devait les respecter. Mais on dirait bien que tu t’étais trompé vu le corps que tu entourais de tes bras. Iris était la. Sa famille. Toi. Etait finalement plus important que ses devoirs de Lady. Elle te le répéta deux fois. Qu’elle t’aurait suivi avec Tess surtout que cette dernière voulait étudier depuis longtemps à Columbia. Elle dans tes bras, tu fermas les yeux quelques secondes. Tu jouais cartes sur tables. Au moins pour cette partie de l’histoire. L’autre tu la gardais secrète car tu ne pouvais pas t’arrêter en si bon chemin. « Je ne doute pas de toi Iris. A Londres, tes devoirs de Lady passaient avant tout et je l’avais accepté. C’est pour ça que je pensais que le mieux était que je pars tout seul. Je ne voulais pas t’enlever à Londres. Puis au fond de moi je savais que tu viendrais et je n’avais pas besoin de ça à ce moment. » Chez vous, Iris était importante. Pour beaucoup de monde. Tu voyais le peuple être reconnaissant envers elle et l’aimer. Iris était une belle personne. Autant physiquement que mentalement. C’était ça qui t’avait plus chez elle. Cette sincérité et ce naturel. « J’avais besoin de me retrouver tout seul. Juste être Cole un psychologue et non être reconnu comme un mari d’une Lady et père d’une jeune femme. D’être personne et de faire mon deuil. » Tu savais que tes paroles étaient égoïstes. Tu l’étais pour avoir décidé d’un coup de tête de venir ici. Sans elles. Tu rajoutas. « Non que vous êtes un frein ou que je ne vous aime pas, au contraire vous êtes tout à mes yeux. J’avais juste ce besoin d’être seul puis jamais je ne serai resté ici très longtemps. » Tu ne supportais pas l’agitation new yorkaise. Ce n’était pas ton délire. Tu reculas un peu et pris de tes mains le visage de ta femme. « Car ma vie est avec Tess et toi à Londres. Et même si votre venue m’a surpris, je suis vraiment content que vous êtes la. Loin des yeux loin du cœur non ? » Elles t’avaient manquées. Même en faisant ta thèse en te créant des nouvelles identités, tu avais toujours eu une pensée envers elles. Tu savais juste maintenant que les choses allaient être plus compliquées. Que tu devais jouer plus finement pour éviter de te faire prendre. Sauf si tu trouvais le courage nécessaire de lui dire. Mais elle ne comprendrait pas. Elle détourna le regard en parlant de ses parents ce qui te ramena à l’instant présent. Elle parti de tes bras pour s’installé sur une chaise. « Qu’est-ce qu’il sait passé ? Ca ne devait pas être très beau à voir j’imagine. » Tes beaux parents étaient pires que tes propres parents. « Tu veux en parler ? » Tu n’avais personne derrière. Même si tu étais psychologue, tu étais pour Iris avant tout son mari. Et si elle souhaitait te confier la raison de sa dispute, tu l’écouteras.

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Être marquise était un titre très important et si durant ton enfance, tu ne le prenais guère en considération. C’est tout autre aujourd’hui, cela fait partie de ton identité et n’avait aucun droit à l’erreur, surtout à l’extérieur. Tes parents étaient vraiment stricts envers toi et n'avaient pas le temps pour te donner les bases des enfants lambda tel l’affection et l’amour, c’était des leçons de savoir-vivre et apprendre à sourire en toute circonstance. C’était vraiment quelque chose compliqué à encaisser pour une gamine, mais tu t’étais tourner vers Maria que tu considères comme une deuxième maman qui avait ton seul repère. Tu as su acquérir toutes les qualités grâce à elle et personne d’autre, pourtant… Tu es quelqu’un d’ouverte d’esprit contrairement à tes parents. Tu aurais pu comprendre et l’accompagner dans un pays neutre. Tu avais eu mal au cœur en voyant le mot sur la table de chevet, mais est-ce que votre couple n’était pas déjà en train de flancher ? Tu n’avais aucun droit de lui reprocher son comportement surtout après le décès de son frère. Tu n’avais jamais vécu un deuil d’une personne très proche de toi, tu ne pouvais donc comprendre sa peine. Tu avais pris ton mariage pour acquis en te concentrant qu’à tes devoirs de marquise, même si tu avais des doutes. Des doutes sur votre couple, était-il heureux auprès de toi ? Un soupir s’échappe de tes lèvres en secouant le visage pour éviter de te perdre encore plus dans tes pensées négatives. Cela faisait du bien d’être dans ses bras et te sentir si proche de lui, c’était complètement différent qu’à Londres. Tu ressens sa tendresse pour toi et un sourire étire tes lèvres contre son épaule en gardant tes mains sur son dos. Tu sens ton coeur se serrer aux révélations de ton époux, tu savais qu’être la femme d’une marquise n’était pas du tout repos, mais tu n’avais jamais pu penser que cela lui pèse autant. Tu restes muette durant de longues minutes en restant en sécurité dans ses bras avant de lever le visage pour croiser son regard que tu aimes tant. Il est vrai que votre couple avait dû être officialisé rapidement pour les parents respectifs, sans même vous donnez une chance de vous côtoyez afin de vous connaître en dehors de votre mariage. Il était donc normal de ressentir ce qu’il ressent, mais c’est dur à entendre. « Je suis désolée, Cole. Je n’avais pas forcément remarqué que mes devoirs te pèsent tant. » dis-tu en gardant ton regard sur le sien en continuant. « Je pense que je le savais depuis le début, mais tu sais aussi bien que moi… Mes parents auraient été derrière moi pour me rappeler ses devoirs. » siffles-tu en soupirant, tu aurais voulu ne pas hériter de ce titre, mais ce n’est pas toi qui choisis. Tu te sens limite coupable qu’il ressent cela, tu ne voulais pas qu’il s’empêche de vivre à cause de ton titre. « Je pense simplement que j’ai dû fermer les yeux sur les choses importantes, seulement… Je ne veux pas que tu aies de doute sur moi. » dis-tu en attrapant doucement ses mains en les serrant doucement. « Tu es le plus important à mes yeux, Cole. Vraiment. » seulement, il fallait accepter de lui donner du temps libre et ne pas être un fardeau. Tu étais capable de te débrouiller et te trouver un poste qui te plais même si cela sera difficile, tu refuses de te servir de ton titre pour l’obtenir. Tu finis par poser une main douce sur sa joue en souriant finement à ses propos qui te réchauffent le cœur « Exactement… Je ne serais pas un fardeau pour toi. Je vais essayer de me trouver un poste pour mettre mes compétences en route. » sous ses paroles, tu finis par t’asseoir sur l’une des chaises avant de taper du pied en ayant avouer la fameuse dispute avec tes parents. Tu ne sais pas si c’est réellement une dispute, mais tu as appris une nouvelle qui t’a chamboulée et te remet en question. Cole connaît tes parents. Scrupule, dur, stricte et vicieux. Tu aurais mieux fait de ne pas leur répondre sûrement et secoue le visage en posant un doigt sur tes lèvres en réfléchissant un instant à comment lui dire la nouvelle. « J’ai une grande sœur, Cole. Il me l’ont caché toute ma vie sous prétexte qu’elle se soit fait kidnapper lors de ses trois ans, ils n’ont pas jugé bon de m’en informer. » tu sais qu’on a chacun son jardin secret, mais il y a des choses qui se disent et d'autres non. Tu avais largement le droit de le savoir, tu n’étais pas fille unique, loin de là. Est-ce que tu souhaites en savoir plus ? Aucune idée. Tu n'avais guère l'envie de finir par être déçu ou triste.

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crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Iris D'Egerton

Université de Columbia.

Tu secouas la tête à ses paroles. Tu ne lui en voulais pas. Tu savais dans quoi tu t’étais embarquée quand tu avais posé tes yeux sur Iris. Quand tu avais su son grade dans la société. Que tu avais senti ton cœur battre davantage quand elle te souriait. Quand elle était tombée enceinte après seulement quelques mois de relation. Et ce qui engendrait derrière. Tu savais tout ça et tu l’avais accepté. Comme tu savais que tes faits et gestes allaient être scrutés à la loupe. Que tu ne pouvais pas faire tout et n’importe quoi. Car tes beaux parents y veillaient au grain. Et de ce fait tu devais mettre sur pause tes ambitions professionnelles. Ce que tu avais fais jusqu’à trouver l’excuse parfaite du décès de ton frère pour partir loin de l’Angleterre. Tu n’avais juste pas pensé que ta famille suivrait si vite. Tu ne savais plus quoi faire maintenant. Remettre encore une fois tes projets en pause ? Lui avouer ? Ou continuer à le faire en misant sur le facteur chance ? Tu étais perdu. Tu resserras tes bras autour de son corps et posa ta tête sur la sienne. « Je ne t’en veux pas Iris d’accord ? Un sourire glissa sur tes lèvres quand elle braqua son regard dans le sien pour te dire que pour elle tu étais la personne la plus importante à ses yeux. « Tu l’es aussi avec Tess. Ca a toujours été nous contre le reste du monde entier hein ? » Ce sentiment tu l’avais eu quand tu avais épousé Iris car elle était enceinte. Tu savais que ses parents voulaient quelqu’un d’un même grade pour leur fille et tu ne pouvais pas leur en devoir. Mais c’était comme ça et pas autrement. Et tu te battais toujours autant pour montrer qu’ils avaient tord. Que votre mariage allait durer malgré que la routine commençait à peser sur votre couple. Tu le savais. Elle le sentait aussi. Peut-être que finalement New York allait être la ville qui allait casser tout ça ? « Tu ne seras jamais un frein pour moi Iris. » Tu savais qu’elle avait de nombreuses qualités et les employeurs seraient inconscients de ne pas l’embaucher. « Le journalisme t’as toujours plut, je suis sur que le New York Times se ferait une joie de t’engager si tu leur demandes. Non grâce à ton grade mais par tes compétences. » Elle en avait. Déjà juste son grade de marquise lui avait donné des compétences que personne d’autres ne pouvaient avoir. Elle pouvait en jouer. Tu la regardas s’éloigné de toi et partir s’asseoir sur une chaise. Elle semblait chercher ses mots. Confuse. Et tu compris pourquoi quand elle te lança la bombe. Tu écarquillas des yeux. « Waow je n’imagine même pas l’effet que tu as du ressentir quand tu as su la vérité. » Tu ne sais clairement pas comment toi tu aurais réagis si tes parents t’auraient caché quelque chose de si important qu’une sœur. Quoique différemment car tu en avais plein contrairement à Iris qui s’était toujours comporté comme fille unique. Alors qu’elle ne l’était pas en réalité « Est—ce que sa va ? » Tu portas un regard sur ta femme. Forcément une nouvelle comme ça pouvait la secouer. Et pas qu’un peu.« Je suis désolé que tu l’apprennes que maintenant. Ils auraient pu te le dire avant. Tu as toujours été quelqu’un de forte et tu l’aurais encaissé à n’importe quel âge. » Iris même si elle avait la silhouette d’une femme fragile ce n’était qu’une façade. Elle était forte. Et tu ne comprenais pas pourquoi ce secret autour de cette disparition. « Ils ont fait des recherches ? Ou ils ont eu du nouveau que maintenant pour te le dire enfin ? » Tes beaux parents avaient toujours été des gens étranges. Préserver le titre était le plus important pour eux. Alors cacher la vérité d’une sœur disparu c’était bien leur genre quoi. Pour ça que forcément ils mettaient beaucoup d’espoir en Iris. « Tu veux quoi toi Iris ? » Car Iris avait son mot à dire la dessus. Elle en avait tous les droits.

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{  “ -  Plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semble immense et merveilleux.”
feat  Charles Lindbergh / Autobiography of Values}
crédit/ bricole gif : anitaxv feat. @Cole d'Egerton

L’amour pouvait être compliqué comme toute simple, Iris. La vie n’était pas toute rose comme l’amour, tant de sentiment et d’émotion qui envahissent l’esprit des citoyens. Tu n’avais jamais eu à choisir l’avenir de ta vie, car c’était déjà destinée à être marquise sur plusieurs générations. Pourtant, tes parents n’avaient pas prévu avoir une fille avec une ouverture d’esprit assez large acceptant les gens pour ce qu’ils sont. Tu savais qu’ils avaient beaucoup de mal avec la tolérance, mais tu l’avais acquis et appris par ta gouvernante, ta deuxième mère. Pourtant, sans t’en rendre compte, tu n’avais pas prévu de l’imposer à ton époux. Cole ne disait jamais rien sur ton titre et avait agit comme un homme en venant te demander de l’épouser, même si tu sais que c’était pour vos parents respectifs. Pourtant, tu l’aimes et c’est indéniable, donc voir que cela avait pu le blesser, ça te blesse également. Tu ne peux pas lui en vouloir s’il décide de t’en vouloir d’être sous les feux des projecteurs par ta faute, ça t’embête également de toujours faire attention aux moindre faits et gestes. Tes yeux se lèvent sur ton époux en croisant son regard et souris légèrement en hochant doucement le visage, gardant tes mains autour de sa taille. Malgré la routine sur ton couple, tu apprécies toujours autant te sentir entourée de ses bras, tu te sens en sécurité et chez toi. Tu avais toujours bataillé avec tes parents pour qu’ils acceptent réellement ton époux après autant d’années, ils font bonne figure pour te faire plaisir. Surtout pour les caméras à l’extérieur, mais tu sais qu’ils auraient préféré une personne du même statut, pourtant la famille D’Egerton n’était pas d’un monde modeste ou encore en précarité. Tu n’avais jamais su comprendre le raisonnement de tes parents, ils étaient l'opposé de toi. « J’ai fermé le magazine à Londres avant de venir, ils doivent finir la paperasse. J’irai postuler là-bas en tant qu'employé, cela m’empêchera de rester stoïque à la maison. » tu ne voulais pas être un fardeau sachant que tu avais aussi des devoirs en tant que marquise, tu n’avais pas renoncer à ce que tu étais. Tu savais très bien que tes parents allaient faire des événements à New-York afin de te mettre sous le projecteur. Tu étais chef d’un magazine, tu avais largement les compétences pour trouver une place même si cela serait dur d’embaucher une responsable et ancienne pdg, mais tu garde la tête haute. Tu as confiance en toi pour cela. Tu t’installes en réfléchissant avant de tout lâcher à ton époux, tu n’aimes pas les mensonges et secrets, puis tu savais que tu pouvais te confier. Qu’il allait t’épauler et être présent pour toi. Votre relation avait toujours été ainsi, toujours présente pour l’un et l’autre. Tu n’avais que lui et Laura en personne de confiance depuis gamine. « Une bombe le jour de mon départ et ne sait clairement pas comment réagir. C’est… » lâches-tu en tripotant tes doigts d’angoisse avant de soupirer longuement. Tu poses ton regard vers Cole et penche le visage sur le côté en le retenant d’une main « Je ne me sens pas forcément bien, je suis toute retournée, mais je devais garder la tête haute pour le voyage avec Tess. Néanmoins, je ne l’ai pas appris par mes parents, tu dois t’en douter. Il l’ont caché durant plus de trente ans, ce n’est pas aujourd'hui qu’ils vont me l’avouer. » dis-tu en haussant les épaules avant de sentir ta jambe tressaillir de stresse avant de taper doucement sur ta jambe. Tu essaies de ne pas craquer et d'éviter d’augmenter le risque qui n’était pas bon pour ta grossesse, une grossesse assez épuisante. Tu n’avais plus l’habitude de porter un enfant, alors tu oublies forcément la fatigue. Surtout qu’une grossesse à l’autre, c’est différent. « Je ne sais pas, Cole. J’ai peur de faire des recherches et d’apprendre de mauvaises nouvelles ou encore, qu’elle ne veut plus avoir à faire avec la famille — chose que je pourrais comprendre. Je ne sais même pas s’ils l’ont réellement cherché ou quoi. Je n’ai eu aucune réponse lors de la confrontation. » siffles-tu en te sentant impuissante face à la situation, tu te poses dix milles questions à la fois, sans réponse qui te viens. Laura n’avait pas toute l’histoire donc n’était pas en capacité de m’y répondre, surtout qu’elle était jeune au moment des faits et venait d’arriver pour s’occuper de toi.