Mardi 25 juin2024, vers 10h20...

Comme tous les jours, Garence passe la plupart de son temps à travail, même si rien n’est légale. Il gère son gang d’une main de maitre et aime avoir le contrôle sur les différentes filières qui sont sous sa garde. Il lui arrive d’avoir des activités privées mais elles ne sont pas si nombreuses que cela, surtout depuis qu’il a pris la tête du gang. Aujourd’hui encore, il sait que la journée va être longue. Ayant prévu son séjour dans une autre ville, plus précisément à Miami, afin d’y rencontrer un client bien précis et de mettre au point certaine chose, car il a beau être affilié à son gang, Garence se doit de jeter un œil à ce que ses clients font derrière son dos. Et il sait que les quatre heures de vol vont lui permettre de travailler à distance, du moins, tant qu’il peut allumer son pc. S’il est habitué à avoir son jet privé, pour un vol aussi court, il est également un habitué sur certain vol à longue distance. Il n’est pas rare qu’il croise le même personnel pour certain vol, vu qu’il séjourne régulièrement à l’étranger.  

Après avoir laissé son chauffeur lui sortir sa valise de voyage, il lui donne les dernières instructions avant d’entré dans l’aéroport. Avec sa valise de voyage à roulette et son sac de voyage qui contient son pc et quelques document, Garence met son sac sur son épaule, salue son chauffeur et par en direction du hall principal. Il n’est pas nécessaire de dire que le chauffeur est un des membres de son gang, et il est là à son service quand le chef ne décide pas de prendre sa propre voiture... Garence connait les lieux comme sa poche, il croise certains membres du personnel qu’il salut d’un hochement de tête, mais il se dirige vers le tableau qui affiche les horaires en fonction du vol prévu.  

Vêtu un peu plus simplement qu’a son quotidien, le voilà en jean sombre, un haut en col en V dont ses lunettes sont accrochées à son col, il arpente les allés de l’aéroport jusqu’au tableau d’affichage. Tirant sa valise de voyage, cette dernière reste à ses pieds alors qu’il regarde l’heure d’embarquement. Et quel ne fut pas la surprise lorsqu’il se rend compte que son vol va être retardé. Grimaçant un instant, il jette un coup d’œil à sa montre et voit qu’il a facilement une heure d’attente. Il aurait pu prévoir seulement il avait pris le temps de regarder sur internet. Cependant ce matin même, une conversation téléphonique avec Katherine, sa femme, lui a pris son attention et l’a mis quelques peu en retard. Pas assez on dirait car il va devoir patienter.  

N’ayant pas de billet car tout est informatisé en ce qui le concerne, Garence se saisit de son portable lorsqu’il entend sa sonnerie (titre : footloose). Sonnerie qui peut surprendre lorsqu’on ne le connait pas et quand on n’a pas son âge, mais il assume. Après tout, il peut être un chef de gang et avoir des goûts un peu particulier ou aimer danser. Oui il aime danser mais ce n’est pas le lieu n’est-ce pas ?  

Garence sourit en voyant que c’est un certain bras droit qu’il désir tant qui l’appel.  N’hésitant pas, il décroche et le voilà en plein aéroport entrain de discuté avec cet homme : snake. Ce dernier a toujours le chic pour le faire sourire, même si parfois ce n’est pas prévu. Il l’appel pour parler affaire, il n’est toujours que de ça mais leurs échanges lui plaisent plus que prévu. Il aurait aimé qu’il l’accompagne à Miami, si seulement il était son bras droit... Alors qu’il lui parle de son vol retardé, Garence saisit de sa main libre sa valise et fait un pas en arrière, pour rejoindre les sièges d’attente. Mais voilà qu’il ne regarde pas derrière lui et bouscule quelqu’un. Au bruit d’affaire qui tombe au sol, il se rend compte qu’il a fait une bêtise, peut être blessé quelqu'un...    

Se retournant rapidement, il ne fait pas attention à la personne, la chose qu’il voit ce sont les affaires au sol. Sans avoir raccrocher le téléphone, il pose sa sacoche à ses pieds et s’accroupit pour aider la personne à ramasser ses affaires.  

- “Je suis sincèrement désolé, j’espère que vous n’avez rien...”

Sans le vouloir, quoique, il aperçoit les pieds de la jeune femme.  Disons que vu les chaussures à talons, il ne peut s’agir que d’une jeune femme (en principe). Si ses paroles sont sincères, il a cependant un petit sourire lorsqu’il lève les yeux vers la jeune femme.  

Garence n’est pas le genre à être maladroit et encore moins à se faire remarquer. Même s’il a une certaine prestance et qu’il impose un certain respect, dans son monde tout du moins, il n’a pas besoin de faire quelque chose pour attirer les regards, d’homme ou de femme. Mais voilà que dans cet aéroport, il recule et bouscule quelqu’un. Premier coup d’œil rapide, il voit des talons, des jambes nues, pas de doute, il a affaire à une jeune femme. Sexy par sa tenue mais Garence ne s’attarde pas plus. Snake est au téléphone et alors qu’il s’excuse et ramasse ce qu’il voit au sol, il aperçoit l’écran de son téléphone s’éteindre. Snake venait de lui raccrocher au nez. Il est bien le seul à pouvoir faire ça et il n’hésitera pas à le lui faire remarquer dès qu’il l’aura à nouveau au téléphone. Glissant son téléphone dans sa poche de sa veste, Garence ramasse quelques CD jusqu’à ce que son regard avisé aperçoive le petit sachet de poudre qui est vite ramasser et cacher. Pas de bol, il l’a vu et en même temps, c’est quelque chose de courant dans son milieu. Un petit sourire aux lèvres, il ne dit rien à propos de cette poudreuse qu’il ne l’a jamais vraiment tenté. Il a déjà essayé mais s’était juste une fois, lors d’une partie de jambe en l’air un peu folle. Mais les effets au réveil ne lui ont pas plus. La perte de contrôle n’est pas une chose qu’il aime.

Gardant un cd en main, Garence est un peu curieux. Il voit bien que ce ne sont pas des cd standard mais de là à savoir qu’il s’agit de maquette, il ne l’aurait pas deviné. Alors qu’il les temps pour que la personne range ses affaires, il redresse enfin son regard. La voix n’avait rien de très féminine, du moins pour les femmes qu’il côtoie, cette voix est plus grave. Intrigué, perturbé, il ne montre rien de négatif mais seul son regard montre le trouble. Le corps, la tenue, ses jambes, il a vraiment cru avoir affaire à une demoiselle et réalisant qu’il s’agissait d’un homme, il trouve le style bien particulier et à la fois cela lui convient. Ok, Garence ainsi vêtu c’est impossible, il n’en a pas envie et même sous les supplices de Snake, jamais il n’essaierait. Par contre, lui, il aimerait bien le voir ainsi. Quoique, Snake est si beau sans vêtement, pour le peux qu’il ait déjà vu, il n’a pas besoin de vêtement féminin pour lui plaire. Mais là n’est pas la question de savoir si cet homme, ou cette femme, selon comment iel veut s’identifier, doit lui plaire, non, Garence tient juste à réparer son erreur, tels un gentlemen.

- “L’habitude ? Vous ne devriez pas. Pardonnez ma curiosité, mais vous êtes dans le monde de la musique ?”

Garence tend la main à cette personne, ne sachant pas s’il doit s’adresse en masculin ou féminin, il ne voudrait pas être impoli. Mais il lui tend la main afin de l’aider à se redresser. Homme ou femme, qui s’affirme comme tels, avec tels talons, se redresser et surement un exercice difficile. Du moins, pour Garence ça le serait.

- “Si je peux me permettre un conseil, je serais vous je remettrais cette poudreuse dans votre valise. Car les chiens renifleurs ont un flair assez développer et la valise passera plus facilement les contrôles. Que vos poches, c’est trop facile pour eux. Après, ça peut être du sucre, mais je me trompe rarement...”

Garence lui adresse un petit clin d’œil alors que ses dernières paroles, il était venu les chuchoter à l’oreille de ce jeune homme, afin que des oreilles indiscrètes ne se mêle pas de la conversation.

Garence n’est pas un homme qui se moque d’autrui. Surement dû à son enfance et ce qu’il a subi contre sa volonté. Et voilà ce jeune homme, vêtu en femme, ce n’est pas quelque chose qui le choque. Il est juste surpris d’avoir pensé en premier lieu à une jeune femme. Après tout, c’est un peu facile de cataloguer des chaussures à talons et une jupe à une femme. Mais il n’a pas pensé autrement et alors qu’il est intrigué par le contenu, il ne peut s’empêcher de poser la question.

Instinctivement, voilà que Garence se veut courtois et tend la main pour l’aider à se relever. Mais le refus, lui montre bien que ce jeune homme a du caractère et qu’il a dû avoir une vie qui le pousse à se protéger. D’ailleurs, quand Garence s’approche de lui, pour lui chuchoter à l’oreille quelques recommandations pour éviter de se faire prendre, il remarque son hésitation. En même temps, qui n’aurait pas un réflexe de méfiance face à un homme inconnu qui s’approche aussi facilement ? Garence ne craint rien, il sait se défendre et là, il est détendu, il ne cherche pas à faire des histoires. Il est même intrigué par ce jeune homme. Lui aussi à peut-être une attirance pour ce genre de style, même s’il l’ignore, ça a le don de l’intriguer. Mais courtois, il n’a aucun geste déplacer envers le jeune inconnu.

Ses paroles, sa réponse à le don de le faire sourire. Garence hausse un sourcil surpris par sa question. Aurait-il l’air si innocent que ça ? Oh non, il n’irait pas le dénoncer, cela reviendrait à prendre lui-même des risques.

- “Ai-je l’air d’être le genre d’homme à faire une telle chose ? Votre petit secret est bien gardé, ne vous inquiétez pas. Je n’ai pas à vous juger là-dessus, mais avez-vous tenté quelque chose de différent pour vous détendre ?”

À ce sujet, Garence connaît quelques petites choses qui peuvent faire passer le stress, certaine plus simple comme le café et d’autre plus perverse, mais il se retient de le dire.

Sortant son téléphone de sa poche, Garence regarde l’heure puis le panneau d’affichage. Son vol est retardé, il va devoir qu’il patiente et sans que le jeune inconnu le sache, il est un divertissement intéressant.

- “Mon vol est retardé, mais le vôtre...”

Garence montre le panneau d’affichage et reprend aussi vite la parole.

-  “je ne vous retarde pas ? Surtout si vous avez besoin d’un déstressant.”

Sans un regard pour le jeune homme, Garence envoi un sms à Snake, afin de l'informer qu'il l'appel plus tard. Un sms court, mais entre eux, c'est toujours ainsi. Pas besoin de paillette. Une fois le sms envoyé, il range son portable, et reporte son attention sur le jeune homme. Son regard passe un instant sur ses jambes qu'il trouve sublime. Pour un homme, il est vraiment bien fait.

- "On m'appel Wolf. Et vous ? vous avez déjà un nom de scène ?"

Garence est curieux ? Oui et non, il fait la conversation, par politesse et en même temps, ce jeune homme l'intrigue.

C’est rare de voir Garence aussi loquace avec un inconnu. Mais il lui arrive quand même d’être curieux et de s’accrocher son projet, surtout quand on a un look aussi atypique, ça l’amuse plus que prévu. En même temps, c’est lui qui l’a bousculé, donc il se devait de s’excuser et d’être poli. Mais il n’aurait pas cru être ainsi amusé par la situation, par cette personne. Garence se mêle de ce qu’il ne doit pas, à propos de la drogue, mais en même temps, il peut être de bon conseil si on l’écoute attentivement. Mais lorsque le jeune homme vient à parler de s’enfiler la poudreuse pour déstresser, Garence ne peut s’empêcher de lui proposer d’autres méthodes. Pas forcément plus honnête, plus légale et morale, mais bon, il est comme ça et n’hésite pas à le faire savoir. En même temps, il n’a pas vraiment dit ceux à quoi il pensait, il pouvait simplement s’agir de prendre un café, d’écouter de la musique, de prendre un médicament à base de plante... Mais il semblerait que le jeune homme qui d’ailleurs, s’appelle Aideen, à compris sa proposition, son allusion. D’ailleurs, Garence se présente à lui, sous Wolf bien sûr. Il ne donne rarement son identité, et même dans son gang, personne ne la connaît. Il y en a qu’un qu'il aimerait entendre prononcer son prénom, mais il ignore bien des choses sur lui et il ne compte pas lui donner trop d’autorisations en ce qui le concerne, il est déjà à ses pieds, c’est déjà pas mal. Snake sait qu’il a le monopole sur le chef de gang White Rats, sur son désir, d’ailleurs, il était avec lui au téléphone et il va sûrement lui faire payer son inattention à leur conversation, mais il sera se faire pardonner, quand ils seront enfin seuls. Mais là, ce jeune homme à toute son attention. Sa proposition ne le laisse pas insensible, il lui adresse un petit sourire, au coin des lèvres alors qu'il le voit tourner les talons et se diriger vers les toilettes. Un instant, Garence l’observe, il profite de la vue et en même temps, il sent son portable sonné et vibré.

Snake ! Il n’y en a qu’un pour cette sonnerie et il n’hésite pas à décrocher. La conversation est amusante, Snake lui reproche d’avoir coupé la conversation et fait comme si ça ne le dérangeait pas, mais au fond, il était vexé, Garence peut le sentir, à sa voix, sa façon de s’adresser à lui. D’ailleurs vu comment il parle, il doit être seul, chez lui, ou dans un endroit où on ne l’entend pas avoir ce genre de familiarité. Garence a du répondant, mais quand il l’a au téléphone, tout comme lorsqu’ils sont seul à seul, il est lui aussi plus familier, plus chaud, sans forcément tournée autour du pot. D’ailleurs cette conversation attisée son désir. Mais Snake n’est pas là... Mais un jeune homme lui a bien fait une proposition non ? Alors Garence n’hésite pas, il garde Snake au téléphone et se dirige aux toilettes, là où un jeune homme atypique vient d’y entrer.  

Garence n’est pas le genre d’homme à avoir froid aux yeux. Même s’il n’avait pas eu d’idée derrière la tête en ce qui concerne ce jeune homme, il se retrouve quand même à le suivre dans les toilettes. Un lieu insolite qu’il a déjà exploité par le passé, et qu’il connaît les limites d’un tel endroit, mais ce qui l’amuse plus que toi, c’est d’avoir un certain Snake au téléphone. S’il était vexé que Garence ne prête pas attention à lui lors du début de la conversation, il joue le jeu quand il comprend ce qui se passe derrière le téléphone. Peut-être que la situation n’aurait pas amusé plus d’un homme, mais entre Wolf et Snake, c’était naturel et en cet instant, Snake sait que c’est lui qui contrôle le plaisir du leader. Même si ce dernier était potentiellement intéressé par un jeune inconnu, Aiden de son prénom, son attention était occupée par Snake. De toute façon, quand il est dans les parages, même si c’est au téléphone, Snake a la priorité sur tout et ça se vérifie encore. Garence aime avoir le contrôle, mais il n’y a que le jeune homme qui est capable de prendre ainsi le contrôle sur son plaisir. Même à des dizaines de kilomètres, même sur un autre continent, Snake sera occupé son esprit. Cela fait un moment que Garence l’a compris.

Une fois dans les toilettes, Garence se veut joueur, il pensait avoir trouvé un partenaire de son niveau, c’est pour cela qu’il se dirige dans une cabine libre. Mais le refus soudain le surprend. Il ne lui imposera rien, ce n’est pas son genre et le laisse s’enfuir. Aiden ne va pas loin, Garence l’entend aller dans la cabine voisine et sans une once de colère, le voilà qui sort de la cabine. La porte principale s’ouvre, un homme entre et va directement dans une autre cabine. Même s’ils ne sont plus seuls, Garence avait remarqué la pâleur sur le visage du jeune Aiden, il ignore réellement son état d’esprit, mais ses mots, il l’avait compris et sans honte, il vient tapoter à sa porte. Il ne cherche pas à entrer, il lâche quelques mots pour le rassurer, du moins, il ne veut pas qu’il se mine pour ce genre de chose.

- “Ne te morfonds pas là-dedans. Il n’y a pas de mal. Je respecte ton choix. Bon courage pour ton rendez-vous. Bye”

Sur ses mots, il tourne les talons et quitte les toilettes. Pas besoin de rester là, il n’allait pas le prendre dans ses bras et le réconforter. Il n’était pas de ce genre, et il trouverait bien de quoi s’occuper en attendant son vol. D’ailleurs, Shake avait sûrement compris la situation et il n’hésite pas à le taquiner, lui disant que son charme n’avait pas fonctionné... Bref, il est peut-être ravie que rien ne s’est passé, car il n’était pas là. Et franchement, Garence aurait aimé que ce soit lui, qui le rejoigne dans la cabine des toilettes. Mais entre eux, ce n’est pas si facile...