Dialogue de Denis : # 996699
Sa tenue : PHOTO
Son vélo : BMX

" Repas en tête à tête "

feat. @Denis Gibson et @Jerahmeel Kahunaao-Dixon

J’aime tellement être dans ses bras, que me séparer de lui est difficile. Et pourtant, je le fais. Jerahmeel semble être quelqu’un de bien, du moins, c’est ce que j’ai ressenti la première fois que je l’ai vu et de ce que j’ai pu entrevoir, c’est le cas. Il me plaît, ça, c’est certain, mon cœur l’avait choisi bien avant que je ne le comprenne, et encore aujourd’hui, j’ai peur de ses sentiments. J’ai surtout peur d’être rejeté, comme bien des fois, car j’ai tendance à me laisser approcher trop vite, mais on ne désire que de moi, le plaisir de la chair, sans s’intéresser à moi. Et la conversation qui se passe dans cette chambre, me plaît encore plus. Il s’intéresse de moi, de ma vie, ma famille. Personne ne m’avait témoigné autant d’attention, pas depuis longtemps. Et chaque parole de Jerahmeel me fait du bien, il me comprend plus vite que n’importe qui et ça me fait plaisir. Je ne suis pas choqué par l’intonation qu’il a quand il m’entend dire qu’il m’arrive de dormir dehors, ni quand il me parle de mon frère, de ma famille. Il a totalement raison, j’aurais dû leur en parler, mais je me suis tellement habitué à me renfermer sur moi-même que je n’arrive pas à communiquer aussi facilement que mon frère par exemple. Mais j’aimerais y arriver, prendre du courage et affronter la situation, affronter leurs jugements, quitte à les décevoir. Mais seul, je n’y arrive pas. Qui me soutiendrait ? Qui m’aiderais pour ne pas sombrer si c’est ce qui me prend. J’aime sentir les mains de Jerahmeel dans mon dos, mais quand je m’assoie sur le bord du lit, je sais que j’ai besoin de lui parler, d’être honnête et si je reste contre lui, j’ai peur de ne pas y arriver. Peur d’aimer trop ses bras pour affronter la réalité, car je resterais bien dans ses bras toute ma vie. Mais ça, c’est un sentiment que je dissimule, comme tant d’autres choses.

Quand Jerahmeel me demande s’il a dit ou fait quelque chose de mal, je hoche la tête en signe que non. J’aime le sentir contre moi, sentir sa cuisse se coller à moi et j’aime savoir qu’il m’écoute, qu’il prend le temps de m’écouter, même s’il ne me connaît pas. J’ai envie de me confier à lui, il me donne envie de parler, qu’il soit le seul à savoir, à me voir réellement. On me voit toujours comme un mec pervers, impulsif et têtu. Mais ce côté vulnérable, il est le seul à le voir à ce point. Je viens déposer ma tête contre son épaule, mes doigts sont venus s’entrecroiser, posés sur mes cuisses, mais sentir sa main dans mon dos, sa présence contre moi, je me sens bien, en sécurité. Et je me livre à cœur ouvert, sans avoir peur de mes mots, mes sentiments.

- “j’ai tendance à m’oublier... Mais si je viens ici et que tu veux recevoir quelqu’un... Ça sera aussi problématique pour toi, comme pour Harvey. Tu vois, je suis un poids pour tout le monde, c’est compliqué en ce moment...”

J’apporte l’hypothèse de ma venue dans la colocation et je ne peux pas m’empêcher de lui demander si ma présence ne serait pas un souci. On m’a déjà dit qu’un coup, c’est un coup et c’est tout. Je suis habitué à ça, et je n’ai pas envie d’être une gêne dans la vie quotidienne de Jerahmeel. Et pourtant, je ne peux pas m’empêcher de lui dire qu’il me plaît. Oh oui il me plait et plus je l’écoute parler, plus je suis sûr de ce que je ressens. Quand il me dit que ma présence lui plairait, je ne peux pas m’empêcher de sourire. Et sa dernière phrase me fait rougir encore plus. Je ne m’attendais pas à ce qu’il ressente cela aussi. Il est tellement beau, il peut avoir n’importe qui n’importe quelle femme ou homme et je ne pensais pas que je pourrais être son genre. Mais ses paroles me font frissonner et sa main dans mon dos ne me laisse pas si insensible. Nu comme un ver, je sais que j’aurais du mal à me cacher et j’avoue que je ne cherche pas à le faire. Je relève ma tête et tout en lui souriant, faisant ressortir mes faussets, je pointe mon visage avec mon index et je lui parle d’un ton taquin.

- “Tu aimerais bien revoir ma bouille ? Je suis un petit démon méfie-toi ! J’ai tendance à vouloir mordre si on me cherche...”

Amuser, j’essaie de cacher le trouble qui s’éveille en moi, jouant une pirouette que je maîtrise assez bien. À mes paroles, je viens me pencher vers lui, posant une main sur sa cuisse pour prendre appui et je viens mordiller d’un coup le téton qui est à ma porter. Je lui prouve que je peux mordre, mais c’est tendre et joueur. Mes dents se sont resserrées sur ce petit bouton de chair assez pour se faire sentir, sans pour autant être douloureux. Du moins, je n’avais pas l’intention de le blesser. Et d’ailleurs, je donne un petit bisou juste avant que je me redresse. Mon regard vient chercher celui de Jerahmeel et je ne peux m’empêcher d’avoir ce petit sourire coquin.

Je viens lui voler un baiser et pour me contrôler, je lui propose une alternative. Car je me connais, je suis vite réactif, surtout qu’il me plaît.

- “Tu ne penses pas qu’on doit aller débarrasser dans la cuisine ?... Sinon on risque de se faire gronder non ?...”

Je fais glisser ma main de sa cuisse à son torse, jusqu’à son cou. Je viens l’embrasser dans le cou, alors que je lui demande qu’on aille ranger dans la cuisine. Je cherche un moyen de fuir, mais je n’ai pas vraiment envie en réalité.

- “Tu veux bien me le redire ?... Je crois... Que ça me fait un effet de fou...”

Ce sont les derniers mots que je murmure contre sa peau.

Dialogue de Denis : # 996699
Sa tenue : PHOTO
Son vélo : BMX

" Repas en tête à tête "

feat. @Denis Gibson et @Jerahmeel Kahunaao-Dixon

Je sais que je suis rempli de doute, qu’une partie sombre sommeil en moi et je lutte pour me sortir de là. Mais je sais que je suis assez têtue est, c’est un trait de caractère qui ne s’effacera jamais, mais je peux me dompter, à condition d’avoir une aide pour cela. Et en cet instant, c’est Jerahmeel qui a toute mon attention. J’aime l’entendre parler, il me réconforte par ses mots, par ses caresses et je sens que cela me fait du bien. Il ne s’en rend peut-être pas compte, mais ses paroles ont plus de poids que toute celle que j’ai pu entendre jusqu’à maintenant. Si Harvey le sait, il va sûrement m’en vouloir, mais je crois que mon cœur a fait son choix et c’est quelque chose que je ne maîtrise pas, que je ne contrôle pas.

Je me fais joueur et taquin. Je sais que je peux être naturel avec Jerahmeel, je veux qu’il me voie comme je suis réellement, je ne veux pas jouer un rôle, pas avec lui. Et il ne semble pas avoir peur de moi, de ma folie, de mon côté démoniaque et pervers. D’ailleurs, quand je viens lui mordiller son téton, je ne peux m’empêcher de rire à sa réaction. Je me doutais bien qu’il ne soit pas resté stoïque, après tout, je l’ai cherché. Tout comme je viens chercher ses lèvres, son contact.

- “Nannn pas ça…”

Je sais qu’il me taquine et ça me plaît. Je m’amuse aussi et quand je l’entends le redire, je sens ses papillons dans le creux du ventre se faire. Oh oui, ça me fait de l’effet, on ne me l’avait jamais dit, il a un tel pouvoir sur moi, je peux le sentir et je me laisse aller dans cette sensation de bien-être. Je pivote sur le lit et je me glisse doucement sur lui, à cheval. Je sais qu’on est dans une tenue d’adam, mais je n’ai pas honte d’être ainsi. Mes mains se glissent autour de son cou, je les glisse à travers ses magnifiques cheveux et je prononce quelques mots en frôlant ses lèvres des miennes.

- “J’aime te l’entendre dire... Rien que toi...”

Je n’hésite pas et je viens l’embrasser avec passion. Je soulève mes fesses pour être un peu plus haut que lui, mais je colle mon corps contre lui. Je suis totalement accro à lui, je ne le dis pas, mais ses mots, ça me fait craquer.

- “Au secours monsieur le pompier, vous allez me mettre en feu... Mais j’aime ça !”

Mes lèvres ont quitté leurs jumelles pour venir déposer de petits bisous sur sa mâchoire puis son cou. Je sais qu’il faut que je me calme, qu’on doit ranger la cuisine, mais c’est difficile, très difficile. J’avoue que rester dans cette chambre, ça va être difficile.

- “Tu veux qu’on aille se mater un film ?... Ça me calmera un peu... Je suis à résister... Te résister quelques minutes du moins... ”

Un peu, oui, car une fois allumé, le feu ne s’entend pas facilement et je sais qu’avoir Jerahmeel à côté de moi, ça peut être très difficile, mais je suis prêt à faire un test et voir combien de temps, je vais résister avant de lui réclamer de revenir dans sa chambre.

Je sais qu’ainsi installé, je donne la possibilité de plus, je sens l’excitation venir durcir mon corps, mais c’est encore assez sage, et même si je sais que ça ne restera pas ainsi trop longtemps, je reviens déposé un chaste baisé sur les lèvres que je convoite, et même si je me frustre moi-même, je me glisse hors de ses jambes, de ses mains. Je sais que mes vêtements sont là au sol et tout en dandinant des fesses, amusé par la vue que j’offre, me voilà qui enfile mon boxer, mon short, mais je pique le t-shirt de Jerahmeel.

- “Oups, ce n’est pas le mien ?”

Il est trop grand, mais je m’en fou, je fais semblant d’être innocent et tout en souriant, je regarde mon haut.

- “Je ne pense pas que tu rentreras dans le mien par contre... Désolé”

Je lui tire la langue tout en souriant, amusé à l’idée qu’il se retrouve sans haut par ma faute. Bon ok, on est dans sa chambre donc il a de quoi mettre, mais j’avais envie de sentir son odeur sur moi, encore un peu. D’ailleurs, je glisse une partie du haut dans le bord de mon short, histoire qu’on ne voit plus trop qu’il est trop grand pour moi. Heureusement que je ne lui ai pas piqué son sous-vêtement, j’aurais passé encore pour un vrai pervers, mais j’y avais pensé quand j’ai remis le mien.

Dialogue de Denis : # 996699
Sa tenue : PHOTO
Son vélo : BMX

" Repas en tête à tête "

feat. @Denis Gibson et @Jerahmeel Kahunaao-Dixon

Je sais que j’ai des envies et quand je suis en présence de quelqu’un qui me plaît, il ne faut pas grand-chose pour prendre feu. D’ailleurs, même si j’ai parfois la noirceur de mon esprit qui m’emporte, je sais aussi me laisser aller dans la joie et j’aime être ainsi avec Jerahmeel. Il me donne la sensation d’être à l’aise, en sécurité et de m’aimer. Je sais que ce n’est pas une chose que je peux demander, mais cette idée me plaît beaucoup et l’entendre dire que je lui plais m’excite. Mais je suis joueur et j’aime me torturer en me frustrant. Je crois que je suis un petit sadique par moment, car j’aurais pu accepter que Jerahmeel éteigne le feu qu’il provoque, mais étrangement, je veux encore le sentir, je veux garder ce sentiment de désir, qu’il fait naître en moi, j’aime sentir le feu prendre vie et me consumer petit à petit jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir. Et j’ai envie de me tester, de jouer un peu. Mais j’avoue que je ne sais pas si Jerahmeel apprécie cette idée, mais je m’échappe vite de ses mains.

- “Le feu est encore qu’une petite braise, il va falloir patienter, mais je retiens l’idée !”

Quand j’enfile mes vêtements et son t-shirt, je l’observe enfiler son pantalon et rien que ça. Je mordille ma lèvre à l’idée qu’il ne porte que ça et ça va être un élément de tentation, j’en suis certain.

- “Oh ? Tu crois ? Mais je suis tout innocent moi !”

Je ris à nouveau alors que je le suis dans le salon. J’avoue que quitter la chambre me fait bizarre, car je l’aime cette pièce, mais quand on se retrouve dans la cuisine, je regarde pour voir si un ou une coloc serait rentré. Aurions-nous la chance d’être encore seul ? Je n’ai pas le temps d’aider Jerahmeel qu’il a déjà tout rangé. Je fais une mine boudeuse parce que je n’ai rien fait et je n’ai pas l’habitude de me laisser porter ainsi. Ni chouchouter, c’est une sensation qui me plaît, mais je ne veux pas non plus qu’il pense que je suis incapable de l’aider.

À sa question, je reprends mon sourire et je file direct dans le salon. Je suis à pied nu, donc je me permets de m’asseoir sur une jambe et je laisse une place à mes côtés. Sauf s’il veut vraiment se mettre loin de moi.

- “On peut regarder le début... Ou tu veux qu’on retourne dans ta chambre ?”

C’est vrai que je suis venu me mettre au salon, mais je n’ai pas envie de lui imposer mes choix, il est chez lui après tout et je serais heureux peu importe où il veut aller. Je le suivrais comme un petit toutou, surtout quand je le vois aussi sexy aussi peu vêtue...

- “Ça sera peut-être plus intime et on ne nous verra pas ensemble, quoiqu’il n’y ait peut-être personne, mais c’est comme tu veux !”

Je sais que je suis bien avec lui, mais je réalise soudainement que rester dans le salon, c’est nous afficher et prendre le risque que quelqu’un nous voit. Déjà, la dernière fois, j’ai quitté sa chambre et j’ai croisé un mec, mais là... Du coup, je suis prêt à me relever et le suivre dans sa chambre.

Dialogue de Denis : # 996699
Sa tenue : PHOTO
Son vélo : BMX

" Repas en tête à tête "

feat. @Denis Gibson et @Jerahmeel Kahunaao-Dixon

J’étais loin de me douter que mes propos ne soient pas compris. Mais je ne suis pas doué pour m’expliquer et encore moins pour exprimer ce que je ressens. Je suis loin d’avoir honte d’être là, avec Jerahmeel et au fond de moi, j’aimerais être si important pour lui que je serais prêt à tout pour vivre au grand jour notre relation. Mais je suis encore en train de croire que je le dérange, si ses colocs nous voient ensemble. J’ai tellement l’habitude de me cacher, que je ne me rends pas compte que je suis en train de le blessé et peux être même de le perdre. Je n’ai peut-être pas gagné son cœur, mais j’avais cru avoir une petite place et quand il me demande si j’avais honte d’être vu avec lui, je le regarde totalement perdu.

Je me relève assez vite du canapé et je m’approche de lui. Mes pas ne sont pas aussi rapides que je le voudrais, j’ai peut-être honte de moi, de m’être mal exprimé. Et quand je prends la parole, je ne peux m’empêcher de rougir légèrement.

- “Je suis vraiment un idiot... je ne comprends pas pourquoi tu ne vois que ça de moi... Je suis désolé, je me suis mal exprimé...”

Quand je m’approche de lui, je pose une main sur son sternum, délicatement, timidement, peut-être que j’ai peur qu’il me repousse après ma bêtise. Mon regard se pose sur le torse face à moi. Et tout en continuant mon explication, je laisse mes doigts glisse jusqu’à son nombril.

- “Je n’ai pas honte d’être avec toi. Je n’ai peut-être jamais parlé à ma famille que je suis gay, mais je ne me cache pas spécialement. C’est... Pour toi que je dis ça... Peut-être que si je m’approche trop de toi et si quelqu’un arrive... je ne veux pas être un souci pour toi...”

Je reste timide, tels un enfant qui a peur de se faire gronder, même si au fond de moi, ce n’est pas de la peur physique que je ressens. Je n’ai pas peur de Jerahmeel, juste de l’avoir blessé et qu’il me rejetait.

Encore un pas et me voilà complètement face à lui, mes lèvres se dépose sur son pectoral, chastement, doucement, et contre sa peau, je souffle quelques mots.

- “Je n’ai pas l’habitude de pouvoir être proche de quelqu’un... j’ai juste peur de te gêner et que tu regrettes de m’avoir à tes côtés... Surtout que tu me plais et que je ne peux pas te résister...”

J’embrasse à nouveau son torse, mais je me penche légèrement pour venir embrasser son ventre. Mes mains sont posées sur ses hanches. J’aime sentir son corps sous mes mains et j’essaie d’être honnête et de m’expliquer et prouver que je ne mens pas. Il me plaît réellement et c’est le premier homme qui me fait autant d’effet. C’est si troublant que je suis maladroit. J’ai tellement besoin de lui, de sa sécurité, de sa confiance pour ne plus être aussi maladroit dans mes paroles.

- “Jerahmeel... je sais que j’ai proposé de voir un film... Mais j’ai peur de te sauter dessus si je reste si proche de toi... je ne sais même pas si je saurais voir le début d’un film... je ne voulais pas te refroidir, je voulais te montrer que je veux plus que faire l’amour avec toi... je veux tout de toi... Tout ce que tu veux bien me donner... si tu veux de moi... je peux te montrer bien plus... "

Je relève mon regard vers celui de Jerahmeel. Je suis troublé par mes propres mots, mais c’est bien ce que je ressens et je suis totalement perturbé. Excité par ce corps, par cette odeur qui remplis mes narines et j’ai envie qu’il me veut moi, qu’il apprend à me connaître de toutes les façons possibles.

Dialogue de Denis : # 996699
Sa tenue : PHOTO
Son vélo : BMX

" Repas en tête à tête "

feat. @Denis Gibson et @Jerahmeel Kahunaao-Dixon

Je suis complètement perturbé par mes propres paroles, mais aussi par cet homme. Je m’embrouille tout seul, je le sais et j’ai envie de me gifler sous ma bêtise. Harvey serait là, il m’aurait tapé sur la tête pour être aussi idiot. Surtout que je suis un peu trop idiot quand je suis avec Jerahmeel. Pourquoi je n’arrive pas à me montrer sous mon meilleur jour ? Franchement, je me fais honte. J’essaie de m’expliquer, de me faire pardonner et j’essaie de lui montrer le trouble qui existe en moi. Un désir naissance, une attirance intense et la peur de le gêné. Il vient à poser sa main à ma taille, à m’embrasser et je me laisse bercé par ce flot d’émotion, de sensation. Je sais que je suis faible face à lui, à ses mains, à son regard... Je vois bien qu’il ne m’avait pas compris et je le comprends. Moi-même, je ne suis pas sûr de bien comprendre les tourments qui existent en moi. Et je vais devoir faire attention, je dois apprendre à me contrôler, à ne plus avoir peur. J’ai peur de tout gâcher, et je n’ai pas envie. Cette fois, je ne veux pas le faire fuir avec mon côté bizarre. Déjà que je suis un pervers en puissance, alors si je montre que des mauvais côtés, c’est sûr que je ne vais pas le conquérir. Oui, c’est bien ce dont j’ai envie. J’ai envie de le conquérir même si je ne sais pas vraiment comment, car je n’ai jamais fait l’effort de le faire. Mais j’en ai envie, je le veux lui et personne d’autre.

Je me laisse entraîner jusqu’au canapé et je n’ai aucun souci à venir me lover contre lui. Au contraire, être si proche, son bras qui reste sur moi, j’adore ça. Je ne connais que les moments de complicité avec mes frères, surtout avec Harvey et j’avoue que je préfère largement être avec Jerahmeel.

Quand il vient me murmurer à l’oreille de choisir le programme, je ne peux pas m’empêcher de frissonner. C’est bien ce que je craignais, même si on est dans un autre endroit que sa chambre, je ne suis pas insensible à son charme. Mais j’essaie de ne rien dire, je lui souris et je fais mine de regarder les divers films qui se présentent à nous. Mais j’avoue que j’ai un peu de mal à me concentrer.

Je pose délicatement une main sur sa cuisse et je fais mine de ne pas faire exprès, mais je ne suis pas un petit innocent.

- "Ce film-là, ça te va ?”

Je tourne ma tête vers lui et je ne peux pas résister, je viens embrasser la clavicule qui est à ma hauteur.

- “Combien de temps crois tu que l’on va regarder le film ?”

Je laisse mes doigts faire de fines caresses sur sa cuisse, et je viens lui murmurer à l’oreille…

- “15 minutes ? Pour ma part...Heureusement que ce n'est pas un film d'horreur car j'ai la trouille facilement."