Dialogue de Denis : # 996699
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Son vélo : BMX

" Repas en tête à tête "

feat. @Denis Gibson et @Jerahmeel Kahunaao-Dixon

J’aime me sentir dans les bras de Jerahmeel, c’est hallucinant comment je me sens bien contre lui et en plus, j’ai l’odeur de son maillot sur moi et ça me donne encore plus envie de le sentir contre moi.

A sa question sur le film et la durée du film, je tourne ma tête vers lui pour le regarder. Il y a bien des films que j’arrive à voir jusqu’au bout, mais là, sa présence, son contact me plaît un peu trop pour pouvoir être sage trop longtemps. Mais quand il prend ma main pour jouer avec mes mains, je comprends qu’on n'a pas forcément la même idée pour ce qui pourrait se passer.

J’essaie d’être calme, de ne pas avoir d’autres pensées même si ça va être très difficile pour moi. Je le laisse jouer avec ma main, ma tête vient se poser sur son épaule pour profiter de cet instant. Sauf quand il parle de films d’horreur, je me redresse direct.

- “Chic ? Tu n’as pas peur toi ? Alors on change de films…”

Je prends la télécommande et je mets un film d’horreur. Rien que le générique me fait frissonner. Et si j’étais côté à Jerahmeel, je ne compterais plus bouger. Les pieds nus viennent se mettre devant moi, j’ai le genou replié contre moi, et on peut voir ma tête qui rentre dans l’encolure du t-shirt. Le film commence et je ne suis pas à l’aise, pas rassuré.

Je l’avais dit, je n’aime pas ça. Et c’est bien un genre de films qui ne me fera pas penser au sexe. Donc si c’était ce que Jerahmeel voulait, il allait m’avoir à ses côtés, mais plus aucun désir ne viendra de moi. Juste la peur, les tremblements et sursaut suite aux scènes du film.

D’ailleurs, à peine, le film a commencé que je glisse ma tête sous le t-shirt. Je ne vois plus rien, mais vu l’action à l’écran, j’ai peur. Je me cache comme je peux. Et voilà que dans le film, l’actrice principale hurle de peur. Et même si je ne vois pas l’écran, je sursaute de peur et je ne peux pas m’empêcher de crier, toujours caché sous le t-shirt.

- “Préviens-moi quand y’a plus de meurtres...”

Dis-je à Jerahmeel, car j’attends pour sortir de ma cachette.

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L’odeur du t-shirt de Jeerahmeel est délicieuse. Même si j’ai peur du peu que je puisse entendre, j’arrive à me contrôler, du moins un peu. J’avais envie d’être dans ses bras, de me lover contre lui, mais la peur a été plus forte, je me retrouve recrovillé sur moi-même, cacher dans le t-shirt comme un gamin apeuré. Je suis loin d’être le mec attirant dans ses moments-là. Mais j’ai toujours été un trouillard et si j’avais eu l’idée de me coller à Jerahmeel, je n’ai pas su me contrôler et j’ai opté un peu trop vite pour son t-shirt. En même temps, il sent tellement bon, que j’ai cherché son odeur pour me sentir en sécurité. Oubliant trop vite que celui qui possède cette douce odeur est juste à côté de moi. D’ailleurs, je l’entends parler et quand la télé arrête de faire du bruit, des cri strident de l’actrice en mauvaise posture, j’ose sortir ma tête de ma cachette.

Je jette un coup d’œil à l’écran pour m’assurer que c’est stopper, histoire d’oser bouger sans prendre peur. D’ailleurs, je viens vite m’asseoir sur les genoux de Jerahmeel. Ma main se glisse dans ses cheveux et d’un sourire gêné, je viens à m’expliquer.  

- “J’aime bien les films d’horreur, c’est juste que... j’ai pris plus peur que prévu... Si je peux rester contre toi, tout me va !! Tu veux bien ?”

Je suis assis sur ses genoux, je viens déposer un baiser sur sa clavicule que je dégage de ses cheveux, je me veux tendre et j’avoue que je préfère ses moments de tendresse. Je pose mon front contre sa peau et je murmure quelques mots.

- “Tu veux bien me protéger ? On peut regarder la suite, mais j’ai besoin de toi...”

Je prends une de ses mains que je pose sur moi. J’ai besoin de sentir ses mains sur moi, pour me sentir protégé, et vu l’effet du t-shirt sur mon corps, ses mains seront bien plus à même de me rassurer.

- “J’aime ton odeur, tu m’apaises...”

Je ne peux pas m’empêcher de venir à nouveau embrasser sa clavicule.  

- “Tu me plais et j’ai envie de rester dans tes bras... C’est hallucinant comment je me sens si bien ainsi...”

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Rien ne me fait peur, enfin en principe, sauf peut-être ma mère, quand elle pique une colère noire. A vrai dire, j’ai peur de la musique des films d’horreur, c’est ce qui me fait trembler, du moins, c’est ce que je pense. Mais j’avoue que je ne regarde jamais de films d’horreur, sauf quand avec Harvey, on veut se faire peur, les soirs d’halloween par exemple. Mais je préfère largement être dans les bras de Jerahmeel que seul dans un coin du fauteuil.

D’ailleurs, je viens vite me mettre sur lui. Je n’ai jamais vraiment eu le droit à ce genre de moment de tendresse, j’ai déjà écouté Harvey en parler, mais aucun homme ne m’a laissé y avoir le droit. C’est pourquoi je m’apaise assez vite quand je me retrouve dans ses bras. Je ne peux m’empêcher de sourire quand il me dit qu’on risque de ne pas voir le film si je reste sur lui, mais je n’ai pas envie de bouger. Du moins, pas de suite.

- “Je me doute bien que ce soit trop tentant si je reste là, mais cinq minutes, tu veux bien ?”

Je sais que dans ses bras, je serais capable de tout, il me transmet une force qu’il n’imagine pas. Je ne peux pas dire que je l’ai ressenti le soir de l’incendie, mais j’ai la sensation que c’est ce qu’il me faut. Je sais qu’on n'est pas en couple, qu’on ne le sera peut-être jamais, mais j’ai besoin de ce moment de tendresse. J’ai toujours envié Harvey, qui me parler de tendre moment avec ses copains du moment, alors que moi, j’ai enchaîné les coups d’un soir, sans avoir le droit à ses moments. Je ne sais pas si j’ai le droit d’en vouloir plus, mais quand je suis dans ses bras, tout me parait possible.

J’écoute Jerahmeel parler et je ne peux m’empêcher de l’embrasser sur sa clavicule. Je soupire légèrement de bien-être avant de répondre à sa question.

- “Je crois que la musique me fait plus peur qu’autre chose. Avec mon frère, on aime regarder ce genre de films à Halloween, mais je ne pensais pas avoir si peur...”

Quelque part, je suis content de savoir que Jerahmeel n’aime pas trop ce type de films. Je n’ai rien contre les films d’horreur en général, mais il ne me forcera pas à voir la suite et ne sera pas déçu par moi, si on change... Je suis rassuré et je me laisse aller dans les confessions.

- “Je regarde plus les films de science-fiction, comme les Marvel. Je suis plus attiré par les super-héros que les super tueurs en série. Et toi, tu aimes quoi ? Je reste contre toi, tu es d’accord ? Tu m'as sauvé la vie, tu es mon héros à moi. Je te verrais bien dans le rôle de super-héros... Sans les collants de Superman, car je te préfère sans !”

Je sais que j’ai l’esprit perverti et que je suis bizarre par moment, mais je ne demande qu’à être aimé et à apprendre à évoluer. J’aimerais être spécial pour quelqu’un, ne serait-ce qu’un moment, mais je n’en ai jamais parlé à personnes, j’aurai l’air idiot si j’en parle, surtout à mon âge.

Je n’ai pas fait attention et je maintiens la main de Jerahmeel contre ma cuisse, mes doigts serrent les siens alors que je parle et que me colle contre lui, prenant de sa tendresse.

- “Alors un film plus doux que celui-là... Genre l’un des derniers fast and furious ? Ça te plaît ? Je vais me mettre à côté de toi, mais avant...”

Je ne dis rien et je viens l’embrasser. Je sais que je peux être chiant, mais j’aime me dire que j’ai le droit de l’embrasser et qu’il ne me mettra pas dehors si je le fais soudainement, comme maintenant. Je ne cherche pas à attiser son désir, je veux juste profiter du moment et me faire des souvenirs que j’ai envie de chérir indéfiniment.

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Ce soir je suis en mode bisounours, j’ai besoin de ses câlins, je le sens, il me fait tellement de bien. J’ai rarement des moments aussi tendres et je compte bien en profiter. D’ailleurs, me voilà entrain de lui avouer que je le vois comme mon héros et je ne suis pas le seul. Toute ma famille le voit aussi comme un héros, car sans lui, je ne serais plus là. Et je ne m’empêche pas de le lui dire.

- “Oh tu ignores la popularité que tu peux voir. Si je te suis reconnaissant de m’avoir sauvé, tu n’imagines pas ma famille. J'ai eu l'ordre de te remercier si je pouvais te revoir, mais c'est pas pour eux que je voulais te revoir. Et Je sais que c’est ton métier mais...”

Je viens l’embrasser sur son épaule et termine ma phrase, sourire aux lèvres.

- “Tu es plus que ça pour moi, pas qu’un simple pompier qui a fait son job.”

Je ne peux m’empêcher de sourire quand il me dit quel genre de films il aime et je trouve cela amusant car on a plus de point commun que prévu. Car je suis aussi un adepte des mêmes genres de films, sauf pour ceux sur l’amnésie et ça réponse m’intrigue. Pourquoi ce sujet le gêne ? J’ignore ce qui peut bien le mettre mal à l’aise mais je me demande si je peux lui poser la question ou si c’est un sujet qu’il ne voudra pas aborder avec moi.

- “Oh je suis totalement d’accord avec toi, je suis accro aux trois premiers, après j’avoue que ça devient un peu du n’importe quoi. La base des courses de rues sont vite remplacer par des cascades époustouflantes. Mais je suis comme toi, cela ne m’empêche pas d’aller voir les derniers.”

Je m’installe à côté de lui, mais j’avoue que je ne me décolle pas beaucoup, j’aime sentir sa chaleur et son contact. Je pose ma tête sur son épaule et pose ma main sur sa cuisse. Je sais que ça peut paraitre étrange, ou calculer quand on sait que je suis assez pervers par moment.

- “Ou alors on peut regarder un marvel, j’adore aussi tous les films ! Sauf le dernier, madame web, c’était un peu limite, ça m’a un peu perdu. Ou alors... tu me laisses te remercier mais alors ça implique un retour dans ta chambre...”

Je sais que c'est moi qui a voulu venir voir un film mais je lui offre plusieurs possibilité pour le déroulement de la soirée. Amuser par ma proposition, je laisse ma main grimper de sa cuisse à la limite de son entrejambe, mais je reste assis à côté de lui, cependant je me mordille la lèvre amusé.

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Regarder un film ne me déplaît pas du tout, mais j’ai quand même l’esprit assez tordu et c’est plus fort que moi. C’est peut-être une chose que je devrais changer chez moi, mais je n’ai jamais pensé à consulter un médecin pour ça. En même temps, aller parler de ses envies, sa perversité, c’est assez difficile. J’ai déjà du mal à en parler avec mon propre frère jumeau, comment pourrais-je aller voir un médecin et lui dire que je suis assez vite excité ? Que fera-t-il ? J’aurais un traitement qui brouillera mes pulsions ? Ah non, je n’ai pas envie d’être impuissant ou de ne plus jamais avoir envie d’un homme. En plus, ce n’est pas comme si j’ai facilement des copains. Mais c’est vrai que quand un homme me plaît, je m’enflamme vite. Et Jerahmeel est totalement ce que j’aime, si bien que j’ai l’impression de l’avoir senti dès qu’il a posé ses mains sur moi. Mon frère ignore mon homosexualité et pourtant, il a compris rapidement que j’étais accro à Jerahmeel. Il ignore à quel point je peux être accro, mais il m’a fait remarquer que depuis l’incendie, je ne fais que de parler de mon sauveur, de mon pompier. Je n’ai pas de difficulté à faire la différence entre un fantasme et ce que je ressens. Même si au début, j’étais à fond sur la tenue de pompier, c’est l’homme qui la porte qui me plaît.

Et même là, assez à ses côtés, je peux sentir l’abstraction qui existe entre nous. Je suis totalement envoûté par lui, mais je suis aussi conscient que je n’ai pas le droit de m’imposer dans sa vie et je profite du moment présent, sans savoir ce que demain sera fait.

Je sais que je suis coquin, et la remarque de Jerahmeel me fait rire. Un rire qui raisonne dans l’appartement et qui montre bien que je ne suis pas vexé par ses paroles, bien au contraire.

- “eh !!! Mais non !!! Bon en même temps, ce n’est pas ma faute si tu es sexy !”

J’essaie de faire comme j’étais un petit innocent, mais franchement, je crois que Jerahmeel a percé à jour mon petit côté coquin après cela ne semble pas vraiment lui déplaire.

Si mon attention se reporte sur la tv, je suis assez joueur et j’aime jouer l’innocent même si je suis mauvais acteur. Je sais que je ne pourrais pas faire carrière dans le théâtre ou cinéma, car il parait qu’on voit assez vite quand je mens ou cache quelque chose.

- “Oh oui y a le Spider-Man avec les 3 acteurs différents, je crois que c’est le dernier, mais je sais plus exactement le nom. Je ne sais pas ce qu’il vaut, mais vu la bande d’annonce, il semblait pas mal. Ça te dit ?”

Je dépose un petit baisé sur l’épaule à ma porter et je m’installe confortablement contre Jerahmeel. En même temps, je laisse ma main caresser sa cuisse, discrètement mis pas si innocente que ça. D’ailleurs, même si j’ai un petit sourire sur les lèvres, car si mon regard fixe la télé, mon esprit sait totalement ce que je fais et ça m’amuse. Donc quand ma main remonte doucement, je souris discrètement.

Pied nu, je glisse mes pieds sur le bord du canapé, repliant ainsi mes jambes vers moi, mais contrairement à tout à l’heure, je n’ai pas l’intention de me cacher, c’est juste une position que j’apprécie et que j’ai durant mes longues heures à jouer à la console.

Je jette un petit coup d’œil vers Jerahmeel, admirant ainsi son profil et je me perds quelques secondes à admirer ses lèvres, mais un bruit dans le film capture mon attention et me revoilà plongé dans le film que je n’avais pas encore vu.

Je sais que je suis un petit démon, mais si ma main remue sur la cuisse de mon partenaire de canapé, c’est à la fois naturel et non calculé. Sauf qu’au bout de quelques minutes de films, me voilà qui me penche pour déposer quelques petits bisous sur le pectoral à ma porter, laissant ma main se perdre sur le ventre, dans une caresse tendre et qui se veut innocente.

Je n’ai pas d’excuse, j’avais juste envie de le faire, là maintenant. Je relève mon regard et dans un sourire timide, je me justifie et après un dernier bisou, je me replace à côté de lui.

- “J’en avais juste envie...”