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{  “ - La famille est la chose la plus importante au monde. ”
feat Lady Diana }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lelio Messina

Une soirée. Encore une où tu avais picolé plus que de raison. Encore une où celle tu t’étonnais toujours à quel point tu absorbais bien l’alcool. Contrairement à tes potes que tu avais retrouvés raide mort dans les canapés de la boite. Et que tu avais eu temps de mal à les faire mettre dans un taxi. Tu secouas la tête alors que le taxi fila dans les ruelles de New York. Tu aimais ce nouveau train de vie que tu avais pris. Te faisant oublier tes regrets. Ta propre lâcheté. Les soucis de la vie. Une voix masculine t’interpella et tu sortis de la contemplation de New York. Tu étais arrivé chez toi. L’immense bâtisse te faisait face. N’attendant qu’une seule chose. Que tu y pénètres à l’intérieur. Après avoir régler la course et un pourboire conséquent, tu fis claquer la porte du taxi avant de partir vers l’entrée du bâtiment. Même si ton quotidien avoir toujours été dans le luxe, tu aimais les choses simples de la vie. Enfin simple. Tu avais deux logements à New York. Tu n’étais pas un Messina pour rien. L’ascenseur arriva et tu appuyas sur le dernier étage. Celui qui donnait sur la plus belle vue de ce bâtiment. Te donnant cette liberté que tu aimais tant. Le bip te signala que tu étais arrivé à ton étage et tu en sortis. Il n’y avait qu’un seul appartement à cet étage. Le tien. La porte d’entrée était à quelques mètres que tu restas bloqué quelques secondes en voyant une silhouette allongé contre. Silhouette d’un parfait inconnu qui devait dormir vu l’immobilité du corps. Tu fis un pas en arrière. Puis un pas en avant. Ta curiosité te poussa à savoir qui était l’intru et surtout de savoir par quel miracle il se retrouvait devant ton appartement. Tu marchas dans sa destination et tes pas semblaient faire réveiller l’endormi. Il te remarqua et c’est qu’en t’approchant mieux de lui que tu reconnus ce visage. Un de ceux que tu n’avais pas vu depuis longtemps. Un de ceux qui portaient certains traits de ton caractère. Lelio. Un de tes petits frères. Car même si le temps l’avait marqué, c’était bel et bien lui. Et sa voix le confirma. Un des seul qui t’appelait Lo car tu détestais ton prénom depuis que l’homme que tu portais le prénom avait fait à Ruben, votre sœur. « Lelio mais qu’est-ce que tu fais la ? » Depuis combien de temps tu ne l’avais pas vu ? Depuis trop longtemps. Tu cédas les derniers mètres et t’accroupi devant lui. Le temps ou la vie l’avait marqué. Et vu l’odeur il empestait l’alcool. « Tu étais passé où bon sang ? » Quand tu demandais au reste de ta famille s’ils avaient des nouvelles de Lelio, personne ne t’en donnait. Car personne n’en avait. Et par on ne sait quel miracle, il était accolé à ta porte d’entrée. Bourré. Mais survivant. Tu passas un bras autour de sa taille pour le tenir debout après avoir inséré ta clé pour ouvrir ta porte d’entrée. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Tu entras en le portant comme tu l’avais fais avec tes potes. Mais la c’était plus important. C’était la famille. Et la famille à tes yeux, il n’y avait rien de plus sacré.

HJ:

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{  “ - La famille est la chose la plus importante au monde. ”
feat Lady Diana }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lelio Messina

Lelio. Ton petit frère que tu n’avais pas vu depuis cinq ans surgissait tel un fantôme devant la porte de ton appartement. Fantôme dont il avait la couleur. Lui si dynamique, tu pouvais voir son teint blanchâtre. Même s’il sentait totalement l’alcool, tu doutais qu’il n’y avait pas que ça. Qu’est-ce qui t’es arrivé Lelio bordel. Cette pensée glissa dans ton esprit alors que tu agrippais le corps de ton frangin pour le faire rentrer chez toi. Tu savais qu’il était resté à Seattle après que les parents l’avaient forcé à aller en pensionnat. Ce qu’ils avaient aussi fait à Ruben. Finalement derrière le sourire de parents parfaits, ils ne l’étaient pas du tout. Tu poussas un soupire quand il tomba sur une chaise. Tu avais l’impression que ton frère était en sucre et vachement maigris depuis la dernière fois que tu l’avais vu. Il commença un récit qui te fit lever les sourcils. C’était du charabia son histoire. « Attend Lelio va doucement, je pige que dalle. » Tu tournas le dos et farfouilla dans tes tiroirs. Tu y trouvas deux verres que tu remplis d’eau fraiche. Toi aussi tu étais de soirée la veille. Et forcément ça laissait des traces. Et vu ce que tu voyais, tu savais une chose. Tu devais être vraiment réveillé pour comprendre ce qu’il était advenu de ton frère. Frère qui te montra un petit sac contenait une poussière blanche. Divine pour certain. Merdique pour d’autre dont Lelio ne voulait plus prendre. Tu lui tendis le verre d’eau en mettant son sachet loin de lui. « Bois ça d’abord ça va te faire du bien. Ce n’est que de l’eau. » Il était déjà assez bourré pour boire autre chose. Tu fis la même action que tu lui demandais. L’eau glissa dans ta gorge ce qui a pour effet de bien te réveiller. Tes prunelles ne quittèrent pas ton frère. « Reprenons du début tu veux ? » Tu posas ton verre vide sur la table en verre basse et t’agroupa devant ton frère. Cherchant ce qu’il t’avait balancé quelques minutes plus tôt. Faisant le tri. Faisant des phrases. « Quelqu’un te force à coucher avec des femmes ? » Tu inclinas la tête sur le côté. « Ce il c’est qui ? Pas les parents hein ? » Ils n’étaient pas les parents parfaits mais de la à faire ça à leur fils, non ce n’était pas leur genre. « Si tu veux coucher qu’avec des mecs, t’as le droit. Personne n’a le droit de dire ce que tu dois faire Lelio. Personne tu m’attends ? » Non parce qu’il était ton frère et un Messina. Mais parce qu’il était humain. Chacun avait des droits. Et Lelio était maitre de sa vie.

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Tu étais tombé des nus quand ton frère était venu chez toi. Alcoolisé. Au bout de sa vie. Après tant d’années. Et qu’il t’avait tout déballé. Qu’il était tombé sous la coupe d’un homme. Pervers. Qui l’avais prostitué à ses profits. La colère était montée. Cruelle. Tu voulais aller voir ce type et lui faire la peau. Mais Lelio t’avais retenu. Tu avais même pensé que ton frère était amoureux de son bourreau mais tu avais secoué la tête à cette pensée. A la place, tu avais été cette épaule rassurante auprès de Lelio. Lui affirmant que tout irais bien. Maintenant. Qu’il pouvait compter sur toi. Et que tu pouvais lui payer cette dette. Pour le libérer de son bourreau. Mais ton frère n’avais rien voulu savoir. Repartant comme il était venu te voir. Comme ça. Et il était revenu quelques temps plus tard chez toi. Tambourinant encore à ta porte. Comme la première fois. Tu lui avais ouvert. Marquant un temps de surprise en le retrouvant de nouveau dans ta porte. Avant de l’avoir dans tes bras. Une seconde fois. Et tu l’écoutas après avoir fermé la porte d’entrée sur eux. Ce qu’il t’apprit te fit sourire. Son bourreau avait été attrapé et mis en prison. « C’est une excellente nouvelle que ce connard soit enfin en taule Lelio. » Tu lui avais promis de rien faire. Et tu avais tenu ta promesse. Comme quoi la roue tournait. Même si ton frère ne voyait clairement pas ça comme ça. « Tu es enfin libre Lelio. » Mais il ne semblait pas l’apprécier. Comme si sa vie avait été anéantie. Et tu pouvais comprendre. Cet homme l’avait pris sous son contrôle. Le coupant du monde. Lui montrant que sa vie était lui et pas d’autres personnes. « Tu n’es pas tout seul d’accord ? Tu as des amis, de la famille sur qui tu peux compter ok ? » Bon tu étais moins sur par rapport à vos parents mais ce n’était qu’un détail sans importance. « Je suis la moi d’accord ? » Car tu avais été toujours été le grand frère protecteur. Celui qui avait sauvé Leonora de son bourreau. Et tu allais en faire de même pour ton petit frère. « J’ai plusieurs chambres ici. Tu peux habiter ici aussi longtemps que tu en ressens le besoin d’accord ? » Tu ne savais d’ailleurs pas pourquoi tu avais acheté cet appartement avec autant de chambres alors que tu étais tout seul et tu aimais ça. La solitude. Mais enfin bref. Ça te servirait enfin à quelque chose. « Et je connais de bons médecins pour t’aider aussi. » En référence à sa consommation d’alcool et surtout de drogue. « Tu vas t’en sortir ok ? Je te le promets. » Car tu étais la pour lui. et qu’il allait renaitre de ses cendres. Tu en étais persuadé.

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Quand il parlait de vos parents, tu poussas un soupire. Tu savais à quel point ils étaient vieux jeux. Pour eux, leurs enfants devaient faire un boulot respectable. Et s’il fallait enterrer des secrets, ils le faisaient sans hésiter. Ce qu’ils avaient fait avec Leonora. Sans scrupule. Cette histoire t’avait marqué au fer rouge. Au point de changer carrément ton prénom pour ne plus être associé à celui que tu devais fièrement ton prénom. Alors, tu pouvais comprendre que ton frère ne voulait pas que votre père le sache. De sa vie de prostitué. « Tu peux me faire confiance. Personne ne sera rien d’accord ? Ca reste entre nous. » Puis tu voyais mal dire ce genre d’informations lors d’un diner de familles. La vie de tes frères et sœurs ne te regardaient pas. Si Lelio voulait leur dire c’était à lui de leur dire. Pas à toi. Même si clairement tu en doutais. Lelio était buté. Avait sa fierté aussi. Et c’était un secret que tu emmènerais avec toi dans ta tombe. Quand tu lui proposas de dormir ici, d’habiter quelques temps ici, tu sentis le corps de ton frère se détendre. Il avait une porte de sortie. Que tu lui donnais. Vite rattrapé quand tu parlais de médecin. Il se referma dessus. Forcément. « Ok pas de centre de désintox. » Tu secouas la tête. Songeur. « Et si c’est un médecin qui viens ici faire la consultation et repars après ? » Une meilleure solution. Pour lui. Pour se reprendre en main. « Ce n’est pas une honte tu sais de se faire aider. T’es jeune Lélio. » Trop jeune pour ce qu’il a subit. Trop jeune pour les merdes qu’il avait pris. « Même si tu crois que tu as toute la vie devant toi, elle peut s’arrêter à un seul instant. Alors autant être au meilleur de ta forme non ? » Tu cherchais des arguments pour le maintenir en vie. Pour l’aider. Tu poussas un soupire. « Est-ce que tu veux que je vienne avec toi pour récupérer tes affaires ? » Tu ne savais même pas où il habitait avant. « Ou mieux si tu veux demain on va faire les boutiques et on te rachète une nouvelle garde robe. Pour une nouvelle vie. » Pour mieux rebondir. « Qu’est-ce que tu en penses ? » Tu portas un regard sur lui. Il était si jeune et ça te faisais clairement chier que tu n’avais pas pu être la quand il en avait le plus besoin. Tu te promettais d’être la maintenant pour lui.