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{  “ - La magie du premier amour est d'ignorer qu'il puisse finir un jour.  ”
feat Benjamin Disraeli }
crédit/ bricole gif : Lexopedia feat. @Ezekiel Cobbs-Ellis

Tu te faisais chier. Atrocement. C’était un de ses jours que malgré que tu aies une famille nombreuse, le résultat était le même. Tu t’ennuyais dans ta chambre. Tu avais pourtant bien essayé de t’occuper. Lire un livre que tu avais pris dans la chambre de ta sœur Nirvana. Mais que tu avais vite fait volé sur ton lit car tu n’arrivais pas à accrocher au roman que tu avais pris. Tu avais bien tenté de jouer à un jeu vidéo que tu adorais joué avec un de tes jumeaux. Mais jouer tout seul t’avais vite refroidis. Tu n’étais pas un solitaire. Juste un adolescent qui aimait le contact de l’autre. Et qui aimait se sentir important pour quelqu’un. Tes pupilles glissèrent vers ta fenêtre qui te donnait sur une immense maison au loin. Un sourire étira tes lèvres alors que tu te levais rapidement de ton lit. Cette maison était immense contrairement à celle où tu habitais avec toute ta famille. Montrant la différence de revenus entre ceux de tes parents et les leurs. Mais malgré ça, les personnes qui habitaient dedans certains s’en foutaient totalement du milieu que tu vivais. Surtout l’une d’elle. Ta meilleure amie. Tu étais tout le temps fourré chez elle et inversement. Inséparable au point que ta mère t’avais dis que tu allais finir par te marié avec elle tellement vous étiez trop mignon ensemble. A cette pensée, tu en rigolais encore. Non. Tu n’avais un regard pour la Cobbs-Ellis comme quand tu regardais une de tes sœurs. Rien de plus. Tu filas de ta chambre en prenant avec toi une fine veste. Tu criais à qui voulait entendre que tu partais chez les voisins. Le trajet ne dura pas longtemps à pied. C’était l’un que tu connaissais par cœur et que tu savais retrouver le chemin même la nuit tombée. Ce qui arrivait souvent vu qu’avec elle, tu ne voyais clairement pas le temps passé. Tu arrivas rapidement devant la grande porte d’entrée. Même si tu étais fourré ici tout le monde, tes parents t’avaient toujours inclus la politesse. Tu frappas quelques coups qui raisonnaient dans l’immense bâtisse avant d’ouvrir la porte. Le craquement d’un escalier arriva dans ton champ de vision. Un sourire s’affichait sur ton visage car tu pensais que c’était ta meilleure amie qui arrivait. Mais non. Un corps masculin pénétra dans ton champ de vision. Le grand frère. Ezekiel. Qui ne fut même pas surpris de te voir chez lui. Tellement il était habitué à te voir ici avec sa sœur. « Salut, est-ce qu’elle est la ? » Tu esquissas un sourire à sa salutation qui disparu quand il t’indiqua que sa sœur était absente. « Mince. Tu sais quand elle compte revenir ? » Son frère faisait une taille de plus que toi. Et au fond de toi, tu l’avais toujours trouvé envoutant. Certainement aussi parce que ta meilleure amie t’avais interdit d’y toucher. L’interdit était ta source d’envie. « Ca dérange si je l’attend ici ? » Ce n’était pas comme si tu ne connaissais pas la maison par cœur. Limite tu aurais pu avoir une chambre tellement tu passais du temps ici. Sauf que tes parents et les siens ne voudraient jamais. « Ah moins que je te dérange en pleine révision ou dans ta séance de muscu ? » Car tu étais sur que ce mec faisait du sport. Tu pouvais le deviner au t-shirt qu’il avait. « Promis, je serai me faire discret» Ouai. Tu étais vraiment têtu quand tu t’y mettais. Non que ta maison était loin. C’était juste qu’au moins ici, tu ne pouvais pas t’ennuyer. Et c'était le but recherché.

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crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Ezekiel Cobbs-Ellis

Le stand à bisous. C’était une de tes amis qui t’avais convaincu d’y participer. Même si au départ, tu avais refusé tout net de jouer le jeu comme candidat, elle avait su trouver les mots pour te convaincre. Même si c’était la fête de Salem annuelle de printemps, cette année ils avaient fait les choses différemment. Différents stands étaient ouverts avec le même but : récolter des gains pour diverses associations. Que ça soit pour les enfants hospitalisés ou pour celui de donner des repas à ceux qui sont dans le besoin, chaque association était cités. Tu avais trouvé l’idée bonne. Encore plus quand ton amie t’avais dis que l’un des stands permettaient d’aider un refuge animalier. Tu avais toujours été gaga des animaux même si tu ne pouvais clairement pas t’approcher des chats noirs. Le côté superstitieux de ta mère t’avait engloutit alors tu les regardais juste de loin. Tu t’étais dis que tu allais juste y participer en tant que client. Mais ton amie avait une autre idée. Les participants eux avait une participation plus importante pour les dons. Et c’était ça qui t’avais fais dire oui. Et aussi parce qu’elle t’avait eu à l’usure. Et par les sentiments. Surtout ça. C’est comme ça que tu t’étais retrouvé derrière le fameux stand à bisous. Il était décoré en rouge et avait des lumières partout avec écrit en gros « kiss ». Au moins, personne ne pouvait louper le stand. Et encore moins vu le discours de celui qui avais proposé ce stand. Il avait fait ça toute sa vie. Tu glissas un regard derrière le rideau pour regarder le monde. Il y en avait. T’en reconnaissais certains pour être en cours avec eux. D’autre pas du tout. Tu poussas un soupire en refermant le rideau alors qu’on te tendait un bandeau. C’était un de leurs critères. Que le candidat ne voit pas qui embrassaient l’autre. Pour plus de mystère ou de fun. Ou tout simplement pour éviter qu’on dise non. Ils étaient forts stratèges. Tu entendis ton nom derrière le rideau et tu te laissas enfiler ton bandeau sur les yeux. Le noir t’engloutit. Et on t’aida à entrer sur scène. Tu ne voyais rien. Tu ne pouvais juste entendre l’agitation autour du stand. Certains murmuraient. D’autres criaient. D’autres chantaient. Tu ne savais clairement pas si c’était à ton attention ou non. Tu savais juste que tu tendis les bras quand on te plaça derrière un pupitre. L’autre candidate que tu avais vu devait être aussi en face de toi et ne semblait pas anxieuse de la suite à venir. Tu regrettais déjà d’avoir dis oui. Mais tu repensas à la bonne action que tu avais fais. C’est comme ça que tu accueillis la première personne pour l’embrasser. La suivante également. Un de tes jumeaux t’avait aussi dis que tu avais de la chance car tu allais embrasser plein de monde. Tu lui avais bien rétorqué de participer également mais tu n’avais pas entendu sa réponse car les parents étaient piles arriver à ce moment la. Tu repris tes esprits en sentant une nouvelle personne en face de toi. Le même principe. Les minutes défilèrent à la même allure des baisers que tu offrais. Tu en aurais pratiquement mal aux lèvres d’avoir embrassé plein de personnes. Et tu avais la bouche qui avait un gout de mantelé que tu n’appréciais pas particulièrement.  Comme si le présentateur s’en doutait, tu l’entendis s’exclamer. « Nous allons bientôt passer aux prochains candidats. Qui veux être les derniers à embrasser ses deux la ? »  Enfin. Ton tour allait fini. Et bientôt tu allais retourner à tes occupations. A savoir faire un tir à la carabine pour choper une énorme peluche en forme d’ours pour ta meilleure amie. Elle en méritait bien une non ?

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Tu ne calculais plus le nombre de lèvres qui étaient posées sur les tiennes. Cinq ? Dix ? Quinze ? Pour toi, ça revenait au même. L’obscurité t’empêchait de voir leurs propriétaires. Et dans un coin de tête tu disais que faire ceci équivalait à faire une bonne action. Aider une association pour la défense des droits des animaux, ça valait bien quelques baisers non ? Tu n’étais pas à plaindre. Et à chaque baiser te laissa perplexe. La texture était différente d’une fille à un garçon. Et aucun vraiment n’éveillait  vraiment ta curiosité de savoir qui se cachait derrière ce mystère. C’est non sans un soupire que tu appréciais les paroles de l’hôte du stand à bisous qui sonnait la fin de ton bénévolat. Encore un. Et tu pourrais rejoindre tes amis. Tu pourras jouer à un stand pour récolter une énorme peluche. Taper le revers de ta main la tête d’un de tes jumeaux Arakiel juste pour le charrier de le voir dans ce genre d’endroit. Oui. Encore un baiser. Et tu serais libre. C’est dans cet esprit que tu accueillais le nouveau participant. Même si tu ne le voyais pas tu pouvais sentir qu’il ou elle était en face de toi. Tu accueillais ses lèvres comme les autres sans sous entendu particulier. Puis la. Il se passa quelque chose. D’étrange. Ce petit plus que les autres baisers n’avait pas. Ce petit quelque chose qui te fit gémir et répondre à ce baiser. Tu pouvais sentir sa paume glissé sur ta nuque. Pour apporter encore plus de profondeur à ce baiser. Pour apporter beaucoup plus. Cette sensation de bien être. De passion. D’interdit. Tu te fichais pas mal des regards qui étaient certainement posé sur vous deux. Ni des sifflements des gens qui applaudissaient le baiser enflammé qu’ils avaient en spectacle. Non. Toi tout ce qui t’importait était de l’embrasser. Tu avais l’impression de tourner dans votre bulle. Avec ce parfait inconnu. Il sentait bon la cannelle. Une odeur que tu adorais. Que tu raffolais quand tu l’avais découvert sur le grand frère de ta meilleure amie. Mais ça ne pouvait pas être lui. Pourtant en quelques secondes tu y pensas. A lui. A Ezekiel. Celui que tu voyais très souvent. Que tu étais attiré alors que tu ne le devais pas. Par respect avec ton pack de ta meilleure amie. Tu gardais ça pour toi. Silencieusement. L’enviant. Alors à cet instant, tu te giflas intérieurement de penser que c’était Ezekiel qui t’embrassais. Car ce n’était pas honnête envers celui qui t’embrassais. Mais qui pourrait te le faire oublier. Le manque d’air mis fin à ce baiser enflammé qui te fit pousser un soupire d’extase. Tu voulais voir cette personne. Et tu enlevas rapidement ton bandeau. L’obscurité disparue. Laissant apparaitre la lumière. Te laissant apparaitre l’identité de ses lèvres merveilleuses. Te laissant plonger ton regard dans un regard que tu aimais. Et reconnu immédiatement. Ezekiel. Il était devant toi. C’était lui qui t’avais embrassé. De son propre chef. Tu voulais dire quelque chose. Mais des applaudissements coupèrent tes paroles te faisant exploser votre bulle si chaleureuse. Pour la réalité. Vous étiez au stand à bisous. Devant des centaines de personnes. Qui sifflaient. Tu ne savais clairement pas comment réagir face à ça. Et sans doute l’hôte le sentit vu ses paroles. « Et bien messieurs vous nous avez donné le meilleur baisers de fin pour cette clôture de candidats. Je vous laisse sortir du stand. Merci de vos participations. Et je vous demande d’accueillir nos nouveaux candidats.. »   D’un mécanisme, ton corps sorti de la scène. La pensée que ta meilleure amie avait pu voir cette scène émergea dans ton esprit. Il fallait que tu ailles la voir et lui dire que ce n’était qu’un baiser pour récolter des fonds. Tu partis au pas de courses pour la chercher, n’écoutant pas les noms des prochains candidats. La pensée de vouloir embrasser Ezekiel ne quitta pas ton cerveau. Alors tu courais. Car tu savais que tu étais foutu. Que tu avais ressenti cette expression « avoir des papillons dans le ventre » en voyant que c’était Ezekiel qui t’avais embrassé. Tu avais embrassé l’interdit. Tu en étais tombé complètement amoureux. Contraire à ton pacte d'amitié avec la soeur d'Ezekiel.

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Un ballon de beach volley arrivait droit sur toi et d’un geste de la main tu le fis passer au dessus du filet pour l’envoyer dans le camp adverse. Tu ne te rappelais plus depuis quand tu étais à la plage. Juste que tu appréciais maintenant l’insistance de ta mère pour que tu emmènes de la crème solaire. Sinon sans ça, tu serais fini rouge vif. Un sourire satisfaisait coulait sur tes lèvres et tu frappas la main ouverte et tendue du reste de ton équipe. Comme chaque année, tu attendais avec impatience ton tour pour faire l’après-midi et feu de camps sur Good Harbor Beach. Et cette année c’était la tienne. Tu appréciais cette tradition. De fêter les vacances et la fin des examens pour certains. Tes yeux chercha une tête que tu trouvas rapidement pour l’avoir guetté une bonne partie de l’après-midi. Ezekiel le frère de ta meilleure amie s’amusait avec quelqu’un. Et tu notas une pointe de jalousie en les regardant. Depuis ce qu’il s’était passé au stand à bisous, tu ne voulais qu’une seule chose. Recommencer. Mais tu savais que c’était impossible. Car depuis ce jour, Ezeckiel te fuyait comme la peste. A chaque fois que tu essayais de le voir il disparaissait de la circulation. Tu avais bien tenté de te résoudre à garder à l’esprit de ne pas aller le voir mais tu avais du mal. Encore plus quand tu savais que c’était bientôt vous allez commencer votre dernière année de lycée. Et que tu ne le reverras sans doute pas. Un ballon qui rebondit dans ta direction te fit revenir à l’instant présent. Une grimace d’excuse s’afficha avant de le renvoyer à l’équipe adverse. Tu devrais te concentré. Sinon ta meilleure amie allait capter quelque chose. Du moins tu étais sur qu’elle se posait des questions sur ton comportement suspect. Tu reportas ton attention sur le match de beach volley que tu participais. L’après-midi passa tranquillement jusqu’à que la nuit engloba Salem. Libérant le feu de camps prévu pour l’occasion. Un verre à la main tu étais parti chercher ta meilleure amie mais tu te bloquas quand tu la vis en compagnie de quelqu’un. Vu le sourire qu’elle affichait, ce n’était pas seulement juste un ami. Tu secouais la tête et continua ta route. Sans t’en rendre compte tu t’étais éloigné de l’agitation. Tu portas le verre à tes lèvres et faillit avaler de travers quand tu tombas nez à nez avec l’objet de toutes tes pensées. Ezekiel était devant toi. Tout aussi surpris de te voir la. Tu le voyais subitement gêné. Ses paroles du moins le peu de mots te fit glisser la puce à l’oreille. Tu compris que s’il te fuyait c’était parce qu’il avait eu honte de t’embrasser. Et qu’il ne s’intéressait pas à toi et il l’avait fait juste pour la bonne action du stand. Et ça te brisait le cœur. « Tu sais que tu n’as pas besoin de me fuir. J’aurai compris. » Compris oui. L’accepter pas vraiment. « Que ce baiser ne signifiait rien à tes yeux et que je ne t’intéressais pas. » Tu disais le dernier mot difficilement. Blessé. Tu étais blessé. Mais tu devais vivre avec. Tu n’avais pas le choix. « Ne t’inquiète pas, je ne t’embêterai plus et je ferai tout pour taire mes sentiments que j’ai pour toi rapidement. » Sans doute l’alcool que tu avais bu te faisait dire la vérité. Quand tu le réalisas, tes joues rougissèrent. « Je vais y aller. Passe une bonne soirée Eze. » Tu baissas la tête et fit un pas sur le côté pour commencer à marcher. En commençant à le dépasser, tu l’imaginas t’arrêter pour t’embrasser et te dire qu’il avait les mêmes sentiments pour toi. Mais tu n’étais pas dans un film romantique Ace. Et c’était sans doute mieux comme ça. Par respect pour ton pacte avec ta meilleure amie. Qui est caduque maintenant vu que tu en étais tombé éperdument amoureux. D’un simple baiser.