Rock, drinks, friends & seduction...

“L’amour ça vient, ça part comme une mélodie.”

@Harper Lovegood◊ ◊ ◊

(Tenue). Forgotten Words s’était réuni ce soir dans ce bar que Queens pour un concert qu’ils avaient décroché. Pour cela, il avant déclaré forfait pour une course urbaine à laquelle il aurait sinon participé. Il a privilégié sa bande d’amis musiciens pour passer une soirée conventionnelle dans une vie qui n’en avait que l’apparence. Personne dans son environnement proche avait connaissance de ses travers illégaux que ce soit sur le bitume de la ville au bord de sa moto de course ou en tant que bras droit d’un chef de gang. Depuis une heure la voix rauque de leur chanteur se superposait à la sienne alors que les sonorités émissent par leurs instruments de musique faisait vibrer les murs insonorisés de cet endroit, amortissant le son des mouvements passionnés des habitués du lieu qui prenaient plaisir à se laisser emporter par ces sonorités rocks. Une soirée simple qu’il savoure sans bouder son plaisir. Sa peau luit sous la chaleur qui l’habite par l’excitation et le contact des spots sur sa peau en effort. Il est satisfait qu’ils captivent l’assemblée présente, sourit de manière espiègle aux cris de certaines demoiselles qui cherchent à attirer leurs attentions. Il trouve cela toujours amusant. Peut-être qu’il ne finira pas sa nuit seul. L’idée ne lui déplait pas. Encore quelques morceaux sont joués avant qu’ils donnent tout dans le dernier morceau, le faisant trainer pour le plaisir de leurs spectateurs du jour. Un petit solo de chacun d’entre eux, qui fait grimper les décibels des cris qui les acclament. Leur groupe s’est fait un petit nom. Certaines aimeraient qu’ils se lancent dans des compositions, mais si les amis de longues dates ont des morceaux propres, ils n’ont pas encore acté de les faire connaitre au grand public. Ils préfèrent rester sur des valeurs sûres. C’est satisfait qu’ils terminent ce concert sous les applaudissements de la foule avant qu’ils quittent la scène. Il partage des poignées de mains, des étreintes viriles avec ses membres, mais retrouve rapidement les loges pour boire d’une traite une bouteille d’eau fraiche. Il éponge sa peau luisante, reprend sa respiration alors qu’il range sa guitare qu’il laissera ici jusqu’à son départ. L’envie d’une bonne pinte de bière le tente. Il est fort à parier que les quelques séducteurs du groupe sont déjà aux bars, profitant de leur succès auprès de la gent féminine qui auront su accaparer leurs attentions. Il n’est donc point surpris de les trouver au bar, en compagnie de quelques demoiselles, des étudiantes à première vue qui sont venues dans le coin pour bouger aux sonorités du rock. Il remarque que l’une d’entre elles se tient légèrement en retrait, observatrice, mais pas forcément à l’aise. Une demoiselle aux formes délicates. Un agneau au milieu d’une meute de loups carnassier. L’idée lui arrache un sourire amusé alors qu’il vient les retrouver. Il se glisse vers la demoiselle, l’effleure au passage.

« Pardon. » Il s’excuse dans un sourire indolent alors qu’il fait signe au barman pour qu’il lui donne une pinte de bière.

« Alors lequel d’entre nous a attiré ton attention ? » Il la taquine avec un regard luisant de malice, sachant par avance que sa remarque risque de la gêner. Son sourire se fait paresseux alors que ses prunelles se plongent dans celle de la demoiselle pour sonder sa réponse.

Ce soir, il n’est qu’un jeune homme parmi tant d’autres profitant d’une bière avec ses amis et peut-être une demoiselle qui saura titiller sa curiosité. Qui sait ?

(c) oxymort

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(Tenue). Zachary use d’un subterfuge vieux comme le monde. Il utilise la maladresse pour provoquer l’échange et la rencontre. La demoiselle semble se laisser duper par son initiative, ce qui l’amuse intérieurement, il doit bien se l’avouer. Un sourire indolent ourle ses lippes à sa taquinerie qui a l’effet escompté. Ses prunelles luisent de cette malice qui vient doucement envahir ses membres. Elle baisse le regard, pris d’une gêne que ses propos ont provoqués. C’est mignon il en convient, avive une envie de pousser l’espièglerie plus loin, mais il ne cherche pas à la faire fuir. Elle est une compagnie qui peut se révéler distrayante. Ce qui semble se vérifier lorsqu’elle finit par prendre la parole. Son regard vient retrouver le sien, s’y fixant avec une détermination qui dénote avec cette réserve affichée plus tôt. Ce qui ne lui déplait pas, il doit bien l’avouer. Son sourire se fait plus amuser alors qu’il hausse un sourcil sans la lâcher du regard.

« Je te dirai que je l’ai naturellement. » Il n’hésite pas à indiquer dans un sourire provocateur.

« Seulement, ce n’est jamais déplaisant de savoir qu’on plait. » Il lui indique en venant se rapprocher d’elle pour lui souffler dans le ton de la confidence.

Son sourire se fait plus charmeur alors qu’il vient se saisir de la bière que le barman dépose à ses côtés. Il le remercie par un geste de la main avant de reporter son attention sur la demoiselle.

« On se produit depuis quelques années maintenant. On a une petite renommée au fil des concerts. Rien d’extraordinaire, mais cela nous suffit. On adore juste jouer ensemble. J’espère que le concert t’a plu ? » Il la questionne naturellement par pure curiosité, car il est toujours avide d’avoir l’avis de nouvelles personnes sur leur jeu.

Ils n’ont rien du groupe du siècle, n’en ont absolument pas la prétention, mais ils s’efforcent d’être de bons musiciens, s’entrainant sans relâche pour recréer ces morceaux qu’ils affectionnent sans fausses notes.

« Tu as ce qu’il te faut ou je t’offre quelque chose à boire ? » Il la questionne pour savoir si elle souhaite boire quelque chose.

Il est prompt à engager la conversation avec cette demoiselle dont il apprécie la finesse des traits, ces taches de rougeurs qui ornent son épiderme. Cela lui confère un charme atypique, qui se dénote des autres demoiselles présentes ce soir et Zachary apprécie l’originalité tant qu’elle éveille sa curiosité.  

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(Tenue). Ce soir, Zachary souhaite pleinement profiter de la soirée sans s’accommoder de ses autres casquettes. Il redevient un jeune homme de trente et un ans qui profite d’une bonne soirée avec ses amis et à prendre plaisir à charmer quelques demoiselles ou damoiseaux s’ils parviennent à captiver son attention. A cet instant, c’est la demoiselle qu’il est venu rejoindre non loin de ses amis qui a toute son attention. Elle a ce genre de beauté qui lui plait. A voir où cela pourrait le conduire en sa compagnie. L’échange se fait léger. Il laisse sa malice s’exprimer naturellement sans fioritures.

« Plutôt pas mal ? Moi qui me pensais irrésistible, me voilà bien triste. » Il lance dans un ton faussement dépité alors qu’un sourire amusé ourle ses lèvres.

Il donne l’illusion d’être vexé, mais il n’en est rien. Zachary ne manque nullement de confiance en lui et s’il n’a pas la beauté considérée comme conventionnelle, il se sait pourvu d’un charisme qui lui permet d’être facilement identifié. Il doit plutôt s’empêcher de prendre de la place lorsqu’il souhaite passer inaperçu. C’est même une difficulté pour lui. Il finit par lui lâcher un clin d’œil malicieux alors que leur échange se concentre sur son groupe de musique. Elle lui partage que son frère est musicien également. Elle venait ici, souvent avec le groupe de son frère pour les entendre jouer. Cela lui a toujours fait du bien.

« Cela devait être top ! Il s’appelle comment son groupe et ton frère ? Je les ai peut-être croisés. » Il questionne spontanément par curiosité. Ils ont pu se croiser dans les lieux sans jamais se rencontrer. Le bar est assez grand et peuplé par une clientèle hétéroclite pour que cela soit possible.

« Merci, c’est toujours plaisant à entendre. » Il répond naturellement à son compliment alors qu’il lui propose un verre.

« Pas de soucis, prends ce que tu veux ! » Il rebondit naturellement alors qu’il la laisse prendre commande auprès du barman à qui il dépose un billet pour payer les consommations.

Cela ne le dérange pas que la demoiselle préfère une boisson sucrée ou non alcoolisée. Elle est assez grande pour savoir ce qu’elle veut et il n’est pas du genre à pousser les gens à la consommation. Du moins, sauf s’il a un intérêt à le faire, mais il préfère affronter une proie consciente que vulnérable. Cela a moins d’intérêt. Elle dévoile son identité. Il se dit que le prénom lui parle, mais il ne cherche pas plus loin. Il doit y en avoir plus d’une en ville et il côtoie trop de monde pour prendre le temps de chercher à la situer. En tout cas, c’est la première fois qu’il la voit. Concernant la physionomie, il est plutôt bon pour se rappeler des visages et du moment où il les a croisés.

« Mes potes me font toujours le coup également. » Il répond dans une attitude décontractée. « Même si parfois je fais partie des leurs. » Il ajoute sans gêne dans un petit sourire en coin. « C’est Zachary pour ma part. » Il lui indique simplement pour qu’il ne soit plus un inconnu pour elle, à moins qu’elle le sache déjà en s’étant renseignée sur eux.

Elle s’excuse de ne pas être une bonne compagnie ce soir du fait de l’absence de son meilleur ami qui est retourné à la base militaire. Il fronce légèrement les sourcils sous cette nouvelle donnée. Les connexions se font dans son cerveau. Matt. Son frère de cœur, celui avec qui il a grandi dans le foyer Parks. Harper. Cela lui parle. Il dirait même que sa meilleure amie s’appelle comme ça. Il a déjà entendu ce prénom glisser dans leurs conversations.

« Est-ce que par hasard, il s’appellerait Matthew ? Matt pour les proches ? » Il questionne sur le ton de la conversation juste pour voir s’il est sur une bonne voie.

L’esprit de Zachary fonctionne comme des tiroirs. Il y a une donnée dont il tire les fils pour rapidement avoir une vision globale dessus. Autant, il a tiré la bonne, autant, ce n’est pas le cas, mais autant essayer et voir ce que ça donne. Il serait dommage de passer à côté d’une telle information.

(c) oxymort

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(Tenue). La demoiselle semble prendre ses propos au pied de la lettre ce qui lui arrache un sourire amusé. Cela illumine l’éclat de ses prunelles qui deviennent malicieuses. C’est toujours amusant de rencontrer ce genre de personnalité qui ne sont pas familiarisée avec les âmes malicieuses et tombent dans les pièges qui peuvent lui être tendues. Il n’en profite jamais dans le cadre de sa vie personnelle, mais s’il était sous les traits de Snake, il est fort à parier qu’il n’hésiterait pas à s’immiscer dans une telle brèche pour en tirer parti. Fort heureusement ce n'est pas le cas présentement.

« Uniquement si tu me tiens compagnie. » Il la provoque gentiment alors qu’il lui offre un clin d’œil charmeur, qui lui vient naturellement.

Son sourire confirme ses propos alors qu’ils abordent le sujet de son groupe et notamment du grand frère de la demoiselle qui semble manquer à cette dernière. Il demande naturellement des informations sur ce dernier et effectivement, il voit parfaitement de qui elle parle. Tout comme il visualise totalement le profil de son père, qui est même connu du côté du monde de la pègre.

« Effectivement, ça m’est déjà arrivé de le croiser ici pour partager une scène ou une bière. Ils sont en tournée en ce moment, non ? Cela a l’air de bien marcher pour eux ? » Il ajoute naturellement alors que cette dernière lui indique qu’aux dernières nouvelles, ils étaient au Brésil.

« Eh bien, ils marchent même plus que bien. C’est top pour eux. Ils sont de vrais passionnés. Tu joues d’un instrument, toi ? » Il la questionne avec spontanéité, car il est curieux à ce sujet.

C’est toujours agréable de savoir si la personne avec qui on échange à la connaissance de la difficulté pour tout musicien d’apprendre à gérer son instrument. C’est un travail de longue haleine et d’endurance, qui nécessite de s’accrocher même lorsqu’on pense qu’on stagne. Elle se présente à lui et en vue des éléments qu’elle lui fournit, il se rend compte qu’elle est peut-être rattachée à Matt, son frère de cœur. En tout cas, cela lui parle. Ce que la demoiselle lui confirme. Tout comme le fait qu’elle est sa meilleure amie.

« Oui, c’est bien ce qu’il me semblait. On n’a juste jamais eu l’occasion de se rencontrer jusqu’à aujourd’hui. Comme quoi le monde est petit. » Il la taquine avec espièglerie en lui faisant un clin d’œil. Il vient boire une gorgée de sa bière.

« C’est ça, ouais. J’y suis resté que trois ans avant de devoir le quitter. Je suis arrivé au même moment que lui. Je lui ai sauvé ses fesses plus d’une fois à cette époque. C’est devenu mon petit frère par la force des choses, mais il aime se faire discret, comme moi. » Il lui indique, car ce n’est pas un secret. Elle doit avoir entendu parler de lui à quelques occasions.

Du moins à l’époque où il était présent dans le foyer. Cela leur fait un point commun et va faciliter leur échange de ce soir et la relation qu’ils vont en tirer. Ce qui n’est pas déplaisant.

(c) oxymort