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{  “ - LA MANIPULATION DES ÉLITES EST ENCORE
PLUS FACILE QUE CELLE DES MASSES.  }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Zachary Smith

Clic. Clac. Clic. Clac. La pendule de ton horloge raisonnait au sein de ton bureau. Si tu l’aimais pour son côté vintage et venant d’une industrie richissime, à ce moment même tu ne voulais qu’une chose. Faire tard cette pendule. Tes yeux se fermèrent. Même en fermant les yeux, tu pouvais entendre le bruit de ta pendule. Celle qui annonçait que les minutes filèrent. Que le temps ne t’attendait pas. Qu’il était bientôt l’heure de ton rendez-vous. Car c’était ça qui te mettait dans tous tes états depuis ce matin. Ton rendez-vous de 10h. Si encore c’était un rendez-vous professionnel normal, tu aurais maitrisé la chose. Mais la ce n’était clairement pas normal. Tu devais rembourser la dette de ta sœur Kimmy. Tu avais bien émis l’idée dans ta tête de lui donner directement la somme qu’il voulait, tu avais la main facilement sur les comptes de ton casino pour sortir une somme importante mais tu l’avais rayé de tes pensées. Tu l’avais trop piqué au vif. Jouer de sa curiosité. Provoquer. Merci ton impulsivité et ta guète du grand frère protecteur. Et tu ne pouvais pas reculer. Reculer voulait dire abandonner. Perdre. Baisser les armes. Et tu ne voulais aucunement le faire devant cet homme. Il t’intriguait avec son surnom de serpent. Tu avais bien essayé de glaner des informations sur son identité. Tu avais même engagé un bon détective mais tu n’avais rien eu en retour pour le moment. L’homme savait se montrer discret. Et toi, ça ne faisait qu’accroitre ta curiosité pour lui. C’est à cause de cette curiosité que tu ne lui avais pas signer un chèque du montant qu’il voulait. Ca ou l’impossible qu’il dégageait. Tu avais toujours aimé les paris. Rien de plus commun sinon tu n’aurais jamais fini comme patron d’un casino. Et Snake était un parfait jeu de cartes dont tu ne connaissais aucune règle. Pas encore du moins. Clic clac. Clic clac. Tes yeux s’ouvrirent quand la voix de ta secrétaire raisonna dans ton bureau. Ton rendez-vous était arrivé. Snake était la. 10h. Pile à l’heure. Tu pivotas sur ta chaise pour regarder les caméras de sécurité après avoir informé à tes employés de le faire monter. Tu avais accès à toutes les caméras dans ton bureau. Privilège d’en être le patron. Tes yeux le suivirent en silence. Il était naturel. Nonchalant. Mais tu savais très bien qu’il prenait le maximum d’information sur les lieux. Tu n’étais pas dupe. Tu le savais intelligent et il serait idiot de ne pas le reconnaitre. Tu parias même qu’il savait que tu l’examinais de la où tu étais. Et il aimait ça. Tu attrapas ta souris et éteignais l’écran. C’était ce qu’il cherchait. Et toi bêtement tu lui donnais ce qu’il voulait. Tu réajustas ta chemise blanche qui mettait en valeur les muscles de tes biceps et la couleur halé des premiers coups de soleil. Tu allais le recevoir dans ton bureau. Où tu en étais le maitre. S’il t’avait pris au dépourvu avec Kimmy, ça n’allait pas être le cas la. Tu savais de quoi ça allait en résoudre. Et si tu pouvais le faire céder ou gagner du terrain, tu n’hésiterais pas. Un léger coup à la porte et la vision de son corps à l’entrée de ton bureau te remis les choses en place. Il marchait comme un serpent. Silencieusement. Vif. Prêt à attaquer. Mais tu allais lui montrer qu’ici que c’était lui la proie. Tes traits se tirèrent au son de ton prénom entre ses lèvres. Tu te posais la question pourquoi ton prénom dans sa bouche était une invitation à de la luxure. Mais ça tu mis sur le compte que tu n’avais pas couché avec une fille hier. Non que tu n’avais pas trouvé. Juste que tu voulais avoir toutes les forces pour l’affronter. « Snake. » Tu croisais une jambe par-dessus l’autre alors que certain s’installa sans demander l’autorisation sur le fauteuil prévu à cet effet. Mettant son pouvoir en exécution. Te provoquant au souvenir du pourquoi tu étais dans cette histoire la. A cause de Kimmy. Ou grâce à elle ? Difficile de te décider pour le moment. « On se porte comme si cette rencontre n’avait jamais eu d’importance pour nous. » Provoquant à ton tour, tu t’affaissas sur ton fauteuil. Agissant de la même manière. Il ne te perturbait pas. Tu avais l’esprit d’un compétiteur. Tu étais à ton avantage ici. Tu devais le prendre. « Et vous ? Vous arrivez à dormir sur vos deux oreilles après avoir fait des menaces de morts à des personnes respectables ? » Car tes parents t’avaient appris la politesse. Gentleman même dans les pires situations qui soit. Comme celle-ci. Tu en profitais pour te lever et partir vers ton mini bar. Tu lui tournais le dos. Position de faiblesse pour certain. Pas pour toi.. « Je vous offre quelque chose à boire ou vous préférez seulement les billets vers comme liquide ? » Besoin de distraction. D’une énième provocation. Le mini bar s’ouvrait et plusieurs bouteilles étaient à l’intérieur. Il était 10h du matin mais tu n’étais jamais contre pour boire un verre. Car tu ne savais clairement pas avec quel sauce tu allais manger le serpent.

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La tension était à son comble. Tu pouvais la ressentir dans chacun de tes traits. A chacun de tes gestes. A chacune de tes respirations. Elle était la. Depuis qu’il t’avait imposé un rendez-vous dans ton bureau. Ordonné serais le mot le plus juste. Tu aurais pu l’envoyer chier mais tu n’étais mis dans la merde tout seul. Enfin non. Techniquement c’était ta sœur qui s’était mis les deux pieds dedans en magasinant des dettes importantes. Et qu’au lieu d’arrêter ou demander de l’aide, elle avait continuée à devoir de l’argent à des gens malhonnêtes. Le vice de ta sœur. Et toi tu avais joué ton rôle de grand frère. D’intervenir de Cowper pour sa dette. D’où la préférence de Snake dans ton bureau. Si tu avais été égoïste ou radin comme ton ainé, tu aurais laissé ta sœur dans la merde. Mais ce n’était pas ton genre. Et puis cet homme vachement avachit dans ton fauteuil avait ce petit quelque chose qui t’intriguais. Te fascinait. Cette lueur mystérieuse. Cette inaccessibilité. Ce danger. Cette curiosité. Malsaine ou non. Et tu étais jeté en plein dedans. Tu serras les dents quand Snake te rappela justement le pourquoi de sa présence ici. « Si vous attendez des remerciements pour votre acte « généreux » j’ai peur que vous pouvez les attendre longtemps. » Plutôt te faire une vielle moche avec plein de rides et un dentier plutôt que de lui dire merci de n’avoir pas tué ou faire autre chose à ta petite sœur. Il ne fallait pas pousser non plus ta générosité. Surtout qu’une petite voie intérieure te faisait dire que ce marché allait porter plus de satisfaction et de profits à Snake qu’à toi-même. Tu savais reconnaitre les bons joueurs et les bluffeurs. D’où ton rôle de patron d’un Casino. Et Snake lui n’avait rien d’un bluffeur. Il savait calculer les coups d’avance. Trouver le meilleur jeu. Et important le jackpot. Et toi dans l’histoire c’était toi la machine à sous. Pour ça que tu t’étais levé pour aller te prendre un verre ou plusieurs d’alcool. Education de gentleman oblige, tu lui avais proposé quelque chose à boire. La porte du mini bar était ouverte et ton geste resta en suspens une infime seconde quand il te provoqua. C’était toi ou on avait mis le chauffage dans ton bureau sans que tu en as fais la demande ? Car c’était clairement une provocation. Un sous-entendu qu’il répéta encore. Que tu avais l’impression qu’il te l’avait glissé sous la nuque. Tu n’avais jamais été attiré par un homme. Alors pourquoi ses paroles te faisaient de l’effet ? Reprend toi ! Par chance, tu étais de dos et tu gardais une expression calme. Quelque soit les situations. Même celle que tu ne comprenais pas. « De l’eau ? Je ne vous voyais clairement pas boire de l’eau. » Il donnait plus l’impression de boire du vin ou un alcool type rhum à tes yeux. Tu attrapas une bouteille d’eau. « Mais soit, je n’ai que de l’eau minérale. J’espère que ça donnera satisfaction à votre soif. » Pourquoi tu le provoquais déjà ? Tu n’en savais clairement rien. Tu trouvas une mini bouteille de whisky que tu attrapas. Les verres arrivèrent très vite dans tes mains alors que tu l’entendais parler d’une proposition. D’où sa présence ici. Attisant ta curiosité. « Je suis tout ouïe. » Les verres remplis de leurs liquides, tu retrouvas ton siège. Tu glissas celui le plus clair en face de ton interlocuteur. Gardant le tien en main. « En quoi la consiste-t-elle ? J’imagine que ce n’est celle pas d’aller à ma banque pour leur demander une mallette d’argent de la somme de la dette qui vous intéresse ? » Ca serait trop facile. Trop rapide. Et tu ne le voyais clairement pas jouer comme ça. « Ca dois être plus sadique que ça. » Tu plantas tes yeux dans les siens et apporta ton verre à ta bouche. Sadique. Ce Snake devait l’être. Et tu étais bien curieux de savoir où ça allait mener cette histoire de proposition. Car après tout ce n’était pas toi qui lui avais dis que rien ne te faisait peur ?

PS: