Le succès du mariage repose sur deux choses : trouver la bonne personne et être la bonne personne
Le Bronx, ce n'est pas le quartier que je fréquente le plus souvent. Loin de là. Mais aujourd'hui j'avoue que j'ai une bonne raison de me trouver dans ce quartier. Un mois et trois semaines que notre mariage a été consommé, un mois et trois semaines qu'il est parti. Je me demande à quoi il pense, mon petit lapin. Pensait-il que le renard l'abandonnerait ?
J'avoue, je lui ai laissé du temps... bien trop de temps. Maintenant je viens réclamer ce qui m'est dû, et ce qui m'est dû... c'est lui. Je suis devant sa porte, devant son adresse où il n'est pourtant pas assez présent. Nous sommes dimanche et j'avoue que j'espère l'y trouver. Je n'aimerai pas être venu ici pour rien.
Vêtu d'un haut assez moulant tirant sur le mauve et d'un jeans foncé pas beaucoup plus large, je trouve que je présente assez bien. Sur mon nez, des lunettes noires pour parfaire l'ensemble. Lors de notre rencontre, il est loin d'avoir détesté ce qu'il a vu... jamais je n'avais vu un être me draguer de manière si désespérée et si éhontée, aujourd'hui, je me demande comment il va réagir en me trouvant devant sa porte.
•• Statut marital : Marié à un homme que j'ai épousé à Las Vegas alors que je n'ai aucun droit sur mon corps...
•• Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les hommes
•• Métier / études : Petite brebis rebelle - prostitué sous la protection de Silho
•• Quartier d'habitation : Lower MANHATTAN - Greenwich Village - #38 WASHINGTON STREET (maison de Harlan)
•• More about you :
Me, myself & i
Je suis un mec un peu atypique. Mes parents étaient le genre de personne qu'on appel "des déchets de la société". Père alcoolique, mère qui se drogue, voilà l'exemple que j'ai eu. Ma mère a choppé un putain de cancer et pour payer sa chimio, j'ai contracter des prêts auprès dealer en tout genre. Du coup, pour rembourser cette argent, je me suis prostitué et vendu de la drogue. Jusqu'au jour ou je me suis fait coincé. 3 ans de prison ou j'ai vécu l'enfer. Depuis, je suis clean niveau drogue, mais mes dettes ont augmenter. Je me retrouve sous la coupelle d'un berger qui a racheter mes dettes et qui s'occupe de me trouver des clients. A côté, je suis chanteur d'un groupe de rock, c'est ma bouffé d'oxygène !
---------------------------
LOVE ? SEXE ?
L'amour ça existe ça ? Franchement je n'y crois pas. L'amour, ce n'est pas pour moi, je n'ai jamais rencontré une personne qui me fera changer d'avis. J'aime le sexe, homme ou femme, je prend mon pied avec n'importe qui. Bon ok, j'ai une préférence pour les hommes mais le sexe, ça reste de la baise rien de plus.
---------------------------
MA FAMILLE
Pas de chance, j'ai bien un père mais ce dernier a toujours était violent avec ma mère. Ma mère, une femme qui abusé de la drogue pour occulter le plus possible sa condition de vie. Par contre, elle m'a craché au visage : "ce n'est pas ton père biologique". C'est cool, mais alors c'est qui mon père ? Le coup d'un soir ? Un putain de mec qui s'est taper une femme défoncer au crack ? Je l'ignore encore aujourd'hui...
---------------------------
HAPPY MARRIED ?
J'ignore totalement qui tu es, et pourtant on s'est retrouver dans le même lit, dans un motel de Las Vegas. On a la bague aux doigts, une photo qui nous montres entrain de s'embrasser, mais franchement, il s'est passé quoi ?
Je ne vais pas me plaindre, depuis mon escapade imprévue à Las Vegas, Silho à augmenter mes rendez-vous, mais depuis une semaine, le rythme semble s’être plutôt calmé. Avait-il idée de me punir pour un mois ? Un mois intense ou je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir à ce que j’ai pu faire durant cette virée de plusieurs jours. En-tout-cas, Silho n’a pas apprécié que je n’honore pas les rendez-vous à ce moment et le fait qu’il paie pour mon retour chez lui, en plus des annulations qu’il a dû gérer, je dois dire que la punition a été sévère. Mes fesses l’ont bien compris, car même mon meilleur ami Aiden avait remarqué mon coup de fatigue. Physique et morale, j’avais beau me donner à fond, je commence à avoir du mal à honorer correctement mes rendez-vous et c’est sans doute parce qu’il l’a remarqué que cette semaine, j’ai un planning plus calme. De toute façon, vu le dernier client et les marques qui sont encore apparentes sur mes fesses, je dois bien avoir le droit à plusieurs jours de repos. Du moins, c’est ce que moi, j’estime, mais quand un client spécifique me demande, en sachant que je serais marqué plusieurs jours, Silho s’arrange toujours pour que le suivant soit une femme ou un homme qui n’a besoin que de mes mains ou mes lèvres. Pour ce genre de détail, Silho gère très bien mon agenda. Je n’ai pas à me plaindre, car sans lui, j’aurais peut-être cumulé les clients sans réfléchir à certains détails pratiques.
En-tout-cas, je suis content qu’actuellement, je n’ai personne, car j’ai pu rentrer chez moi, dans mon petit studio dans le Bronx. Je n’y suis pas souvent, car c’est chez Silho que je vis et reçoit mes clients, mais j’ai besoin de cette échappatoire. Seul Aiden et Angel connaissent cette adresse, mes meilleurs amis savent où je crèche et ils savent ce que je fais de mes journées et mes nuits, sans pour autant connaître la présence de Silho. C’est bien une chose que j’ai appris à dissimuler, je n’ai pas le choix et si je veux garder ce job, je dois obéir et respecter les termes du contrat qui me lit à lui.
Pas de sexe sans son autorisation, sans ses conditions, pas d’amourette, pas de désobéissance ou annulation de client sous peine de punition... Ça je connais. Je ne suis pas le plus fidèle des brebis et ma dernière escapade à Las Vegas a mis Silho dans une rage que je n’avais jamais vue. Une rage... C’est vite dit car il n’est pas violent avec moi, mais il sait très bien me gérer, moi et mon comportement abusif.
D’ailleurs à Las Vegas... Ce qui s’est passé, c’est quelque chose que j’ai raconté à Aiden, il fallait que j’en parle, mais je ne sais que peu de chose. La drogue était mon amie, sinon pourquoi je doute sur ce que j’ai en tête ? Ce mec dans mon lit, cette bague à mon doigt, au sien et ses photos... Non non non, c’est un rêve, y a aucune chance que ce soit réel. La drogue a dû me faire délirer. Mais bon, ça fait déjà un moment que ça s'est passé, donc j’ai repris ma petite vie de bonne brebis, qui travaille dur pour rembourser ses dettes et avoir un semblant de vie normale.
Aujourd’hui, mon portable n’a pas encore sonné, donc pas encore de client de prévu. Je suis donc chez moi, dans le Bronx. Mon appartement sans le renfermé, c’est pourquoi j’ai ouvert toutes les fenêtres et que ma couette pendouille à ma fenêtre pour prendre l’air. Je suis là, allongé sur le sol, une cigarette entre les lèvres, j’ai passé un bon moment pour ranger mon bordel, car la dernière fois Aiden a passé la soirée avec moi et je n’avais pas pris le temps de ranger les canettes de bière et drogues qui traîne un peu partout. Du coup, au pied de ma porte d’entrée, se trouvent deux sacs remplis de canette vide, j’ai rempli mon frigo pour avoir de la bière au frais et j’en profite pour faire une pause. Tant que je n’ai pas de client de prévu, j’ai le temps de flemmarder chez moi. Je suis allongé sur le sol, position de l’étoile, en train de laisser mes pieds battre le rythme de la musique, lorsqu’on frappe chez moi.
Surpris, je me redresse et fixe ma porte étonnée. Qui peut venir à cette heure ? Aiden ? Angel ? Ils ne m’ont pas prévenu. Et même s’ils sont toujours les bienvenues, souvent, je reçois un message de leurs parts, histoire de préparer mon studio. On frappe encore et me voilà qui va baisser la musique et d’un pas assez rapide, je me retrouve la poignée de ma porte en main. Il n’y a pas de doute, ça ne peut être qu'eux. C’est pourquoi j’ouvre la porte avec un grand sourire. Vêtu d’un jean moulant d’un noir délavé et d’un t-shirt blanc, j’ai un look assez classique quand on me connaît. Mes ongles peints de noir et blanc, j’ai autant de bijoux et d’accessoires qu’à mon habitude. Même si je suis en mode “repos”, j’aime ce genre de chose et ça fait partie de mon style.
- "Yooooooo”
Je suis coupé dans mon élan quand je l’aperçois. Waouh, ce mec. Je n’ai pas besoin de me pincer pour le reconnaître. Même si je me rappelle l’avoir admiré en train de dormir, je sais où je l’ai déjà vu. À Las Vegas, dans mon lit... Et vu comme j’ai été nu, je ne doutais pas sur ce qui a pu se passer. Silho ignore ce détail, sinon j’ignore ce qu’il aurait pu me faire s’il avait appris toute la vérité sur ce voyage. Je ne vais pas mentir, ce mec est trop beau pour avoir accepté d’être mon amant d’un soir, je n’ai pas souvent d'aussi beaux hommes dans mon lit, et même parmi mes clients, il n’y en a pas un qui lui arrive à la cheville. Niveau beauté, car pour le reste, je n’ai pas vraiment de souvenir.
Je suis là, à le fixé, figé comme un gosse qui viendrait de voir le père Noël... Cet homme est magnifique, limite trop belle pour exister et je suis surpris de le voir venir à moi.
- “Salut... Tu...”
Moi qui suis bien plus loquace en principe, je suis bouche bée. Je ne comprends pas ce qu’il fait là. Chez moi... Si c’était un coup d’un soir, je ne comprendrais pas qu’il soit là, le mariage, cette bague, c’était une blague non ? Du coup, il a dû annuler tout ça, à moins que je doive signer des papiers pour l’annulation. Oui, c’est sûrement pour ça qu’il est là... Du coup, je pousse ma porte pour lui laisser le droit d’entrée. Je n’ai pas un studio grand luxe, mais pour y avoir passé quelques nuits, c’est assez confortable.
- “... Qu’est-ce que tu fou là mec ? ... Viens entre !”
Je me retourne et je le laisse entrer. Je vais baisser ma musique sans pour autant l’arrêté. Je ramasse mon cendrier qui était au sol avec moi y a quelques minutes, je reprends ma cigarette que je porte à mes lèvres et je tire dessus tout en allant vers mon canapé. Je pose mon cendrier sur la table basse et je m’assois tout en l’observant entré chez moi. Il n’a pas de papier en main, mais je doute qu’il soit venu pour autre chose...
Le succès du mariage repose sur deux choses : trouver la bonne personne et être la bonne personne
Il ouvre la porte d'une manière que je qualifierai de détendue et j'hausse clairement un sourcil devant sa salutation. J'avoue... c'est particulier. Mon regard le toise de haut en bas et je souris. Toujours appétissant. Il me fixe, totalement figé. Je crois qu'il me reconnait très nettement. L'homme qu'il a fui. Son mari. Je ne pense pas qu'il ait peur de moi, pas en cet instant en tout cas mais il bouge tellement peu que j'ai l'impression d'avoir un mime devant moi. Pourtant, il s'efface de l'entrée et m'invite. C'est plus que je ne pensais espérer de sa part. J'avais pensé que je devrai batailler mais... c'est une bonne chose.
J'entre et je découvre son domaine. C'est somme toute assez basique mais confortable j'imagine. Je laisse mon regard parcourir les lieux et je le regarde mettre sa cigarette en bouche en fronçant un peu les sourcils. Je n'ai jamais vraiment aimé embrasser un homme qui sent la fumée, mais soit. C'est un problème qui pourra se régler plus tard. Je ne suis pas là pour le dresser, pas encore.
« Et bien mon petit lapin, c'est comme ça que tu salues ton mari après l'avoir fui tout ce temps ? Je n'ai même pas le droit à un baiser ? »
Je fais face à son salon et lui se trouve près de son canapé. De ce que je peux voir, il m'a l'air plutôt sobre pour l'instant. Je trouverai presque cela dommage. Je le trouvais si amusant sous l'effet de sa petite poudre blanche, tellement plus lascif et tactile. Je serai presque déçu de son accueil, presque... parce qu'à vrai dire, s'il m'a fui tout ce temps, j'imagine qu'il ne pensait pas que je viendrais le chercher.
•• Statut marital : Marié à un homme que j'ai épousé à Las Vegas alors que je n'ai aucun droit sur mon corps...
•• Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les hommes
•• Métier / études : Petite brebis rebelle - prostitué sous la protection de Silho
•• Quartier d'habitation : Lower MANHATTAN - Greenwich Village - #38 WASHINGTON STREET (maison de Harlan)
•• More about you :
Me, myself & i
Je suis un mec un peu atypique. Mes parents étaient le genre de personne qu'on appel "des déchets de la société". Père alcoolique, mère qui se drogue, voilà l'exemple que j'ai eu. Ma mère a choppé un putain de cancer et pour payer sa chimio, j'ai contracter des prêts auprès dealer en tout genre. Du coup, pour rembourser cette argent, je me suis prostitué et vendu de la drogue. Jusqu'au jour ou je me suis fait coincé. 3 ans de prison ou j'ai vécu l'enfer. Depuis, je suis clean niveau drogue, mais mes dettes ont augmenter. Je me retrouve sous la coupelle d'un berger qui a racheter mes dettes et qui s'occupe de me trouver des clients. A côté, je suis chanteur d'un groupe de rock, c'est ma bouffé d'oxygène !
---------------------------
LOVE ? SEXE ?
L'amour ça existe ça ? Franchement je n'y crois pas. L'amour, ce n'est pas pour moi, je n'ai jamais rencontré une personne qui me fera changer d'avis. J'aime le sexe, homme ou femme, je prend mon pied avec n'importe qui. Bon ok, j'ai une préférence pour les hommes mais le sexe, ça reste de la baise rien de plus.
---------------------------
MA FAMILLE
Pas de chance, j'ai bien un père mais ce dernier a toujours était violent avec ma mère. Ma mère, une femme qui abusé de la drogue pour occulter le plus possible sa condition de vie. Par contre, elle m'a craché au visage : "ce n'est pas ton père biologique". C'est cool, mais alors c'est qui mon père ? Le coup d'un soir ? Un putain de mec qui s'est taper une femme défoncer au crack ? Je l'ignore encore aujourd'hui...
---------------------------
HAPPY MARRIED ?
J'ignore totalement qui tu es, et pourtant on s'est retrouver dans le même lit, dans un motel de Las Vegas. On a la bague aux doigts, une photo qui nous montres entrain de s'embrasser, mais franchement, il s'est passé quoi ?
Je n’aurais jamais pensé le revoir un jour. Entre Las Vegas et New York y’a de la distance et j’avoue que je pensais que ce qui s’était passé là-bas, ne viendrait pas me suivre ici. J’ai une vie totalement dépravée, une vie que personne n’aimerait, je le sais bien, mais je n’ai à la fois pas le choix et je m’en accommode sans problème, depuis le temps. Aiden, mon ami, il a su quitter ce monde de luxure, pour sa belle Asgard, mais moi, je n’ai pas cette personne qui me donne l’élan de m’affranchir, de récupérer tout droit sur moi, ma vie, mon corps. Je ne pense pas avoir quelqu’un qui aimerait l’homme que je suis. Et quand je le vois devant ma porte, je n’imagine pas une seule seconde qu’il vient pour moi. Pour moi, il est là pour tout au plus, mettre les choses au clair, sûrement a-t-il fait les démarches pour annuler l’union. Car, quel homme aurait réellement envie de moi dans sa vie ? Je ne vois personne et il est bien trop bien, trop beau pour moi. Je me résous à le faire entrer. Après tout, il va sûrement me faire signer des papiers, ou justement, il passe me dire cela ? En-tout-cas, je suis là assis sur mon canapé, à tirer sur ma cigarette quand je l’écoute parler. Et voilà que je m’étouffe avec la fumée. Mari ? Lapin ? Je me demande s’il se moque de moi ou s’il est sérieux. Je tousse, surpris par ses paroles, faisant aller ma main de droite à gauche pour faire partir la fumée, pendant que j’écrase ma cigarette, d’un geste nerveux.
- “Attends euh... Je crois que tu te trompes là... T’es sérieux là ?... Ce jour-là, je crois que j’ai déconné...”
Je n’en reviens pas, mon mari, sérieux ? Il se moque totalement de moi ? Je ne sais pas si je dois en rire ou m’enfuir. Je n’ai rien de bien pour être son mari, il vaudrait mieux qu’il le comprenne vite, car il est peut-être encore temps qu’il annule ce mariage. Je n’ai quasiment pas de souvenir de ce jour-là. Je me revois totalement coller à lui, j’ai comme un sentiment de joie qui m’avait totalement envahi, mais sûrement dû à la drogue. D’ailleurs, s’il ne le sait pas, rien que cette situation me rend nerveux et me voilà debout, à fouiller dans un tiroir ou divers sachets de drogue se trouve. Je n’aime pas être aussi stressé et la seule solution que je connais, c’est d’en prendre pour soulager ce mal-être.
Je jette un coup d’œil à cet homme et je secoue la tête. Non non, ce n’est pas possible, qu’est-ce que j’ai bien fait ce jour-là. Qu’est-ce que je lui ai dit pour qu’il accepte de se marier avec moi. Je choque une petite pilule verte que je pose direct sur ma langue et sans rien dire, je file vers mon frigo chercher une bière. Je sais que je dois affronter la situation et ce petit remontant va m’aider non ?
- “Vous êtes venu pour me faire signer des papiers non ? Ce jour-là, j’étais défoncé et je n’ai sûrement pas été honnête avec vous... Mais je ne peux pas être marié, ni appartenir à quelqu’un... j’avais besoin de souffler...”
Je me saisis d’une bière que je porte à mes lèvres pour faire passer cette petite pilule. Je m’approche de cet homme. Je sais que je vais décoller dans quelques petites minutes, mais je préfère qu’il voie réellement le déchet que je suis, ce qui le fera fuir et il pourra regagner sa liberté. Une liberté que je n’ai pas le droit d’avoir. Même s’il me plaît bien plus que ce que je pourrais le dire. Je pose ma bière en passant près d’un meuble et me voilà face à cet homme.
- “Je n’ai pas le droit, mais... je peux me faire pardonner, j’ai du temps libre... Petit lapin ? On ne m'avait jamais dit ça... j’ignore même ton nom, alors être ton mari... Ce n’est pas possible.”
J’ai chaud et je sais ce que c’est. Mon regard pétille, je sais que la drogue fait son effet, vu le changement de mon comportement, je suis bien plus détendu qu’il y a quelques secondes. J’ai bien dosé. Assez pour me détendre face à cette situation insensée, mais pas trop fort, car j’arrive à avoir des propos corrects.
Le succès du mariage repose sur deux choses : trouver la bonne personne et être la bonne personne
Déconné ? Peut-être, sans doute, mais est-ce que je vais le laisser se défiler ? Pas du tout. Cet homme, je l'avais bien compris, est à la dérive et... c'est justement le fait qu'il s'en est remis à moi qui m'a plu. Ce n'est donc pas pour le laisser filer si rapidement dans une pirouette enfantine. La seule chose que je n'aime pas, c'est cette fumée, cette cigarette qu'il tire et qui le fait tousser. Mais il finit par l'éteindre comme s'il avait tendu mes pensées. Chose heureuse que cela ne soit pas le cas cela dit.
« Humm non, je ne me trompe pas, ce n'est pas parce que tu as laissé ton alliance sur la table de nuit qu'elle n'existe pas. Tu noteras que moi aussi, j'existe »
Je le regarde un tantinet amusé me regarder comme si une deuxième tête m'était soudainement poussée. A quoi s'attendait-il ? Que je l'oublie ? Que je lui demande de signer des papiers et que ce serait terminé ? Mais... Cela serait un peu trop facile. Pauvre petit lapin qui a espéré échappé du renard en sortant juste de son terrier. Ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent.
Je le vois marcher nerveusement et je le suis du regard. Nerveux il l'est mais pas agressif, ça c'est certain. J'imagine qu'il ne devait pas en se levant ce matin s'attendre à ce que je revienne soudainement dans sa vie comme un boumerang lancé trop loin. Il fouille un de ses tiroirs et en sort un petit sachet. Je le vois prendre quelque chose dans ce sachet qu'il met à la bouche et je secoue la tête toujours amusé. Ce n'est pas un cachet qui va me faire cesser d'exister mais si ça peut lui faire du bien d'y croire.
Il agit comme si je n'étais pas vraiment là et va dans son frigo, pourquoi pas... Mais je suis toujours là, au milieu de son salon. Cela ne change rien aux faits.
« Voyons réfléchis bien, pourquoi est-ce que j'aurai pris la peine de venir voir mon cher mari, humm ? Ce n'est pas très correct de t'enfuir, tu noteras. Mais je suis bon prince, je suis venu te chercher. Parce que je me souviens très distinctement t'avoir entendu mainte et mainte fois me dire que tu m'appartenais »
Je décide d'avancer vers lui et de retirer sa cannette de bière de sa main avant de la reposer sur la table basse non loin. Puis je lui relève la tête de la main en soutenant son menton.
« Je suis déçu, Chéri... Tu n'as pas l'air heureux de me revoir, mais oui... il va falloir te faire pardonner. Je t'ai attendu mon petit lapin... j'ai longtemps attendu que tu reviennes »
•• Statut marital : Marié à un homme que j'ai épousé à Las Vegas alors que je n'ai aucun droit sur mon corps...
•• Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les hommes
•• Métier / études : Petite brebis rebelle - prostitué sous la protection de Silho
•• Quartier d'habitation : Lower MANHATTAN - Greenwich Village - #38 WASHINGTON STREET (maison de Harlan)
•• More about you :
Me, myself & i
Je suis un mec un peu atypique. Mes parents étaient le genre de personne qu'on appel "des déchets de la société". Père alcoolique, mère qui se drogue, voilà l'exemple que j'ai eu. Ma mère a choppé un putain de cancer et pour payer sa chimio, j'ai contracter des prêts auprès dealer en tout genre. Du coup, pour rembourser cette argent, je me suis prostitué et vendu de la drogue. Jusqu'au jour ou je me suis fait coincé. 3 ans de prison ou j'ai vécu l'enfer. Depuis, je suis clean niveau drogue, mais mes dettes ont augmenter. Je me retrouve sous la coupelle d'un berger qui a racheter mes dettes et qui s'occupe de me trouver des clients. A côté, je suis chanteur d'un groupe de rock, c'est ma bouffé d'oxygène !
---------------------------
LOVE ? SEXE ?
L'amour ça existe ça ? Franchement je n'y crois pas. L'amour, ce n'est pas pour moi, je n'ai jamais rencontré une personne qui me fera changer d'avis. J'aime le sexe, homme ou femme, je prend mon pied avec n'importe qui. Bon ok, j'ai une préférence pour les hommes mais le sexe, ça reste de la baise rien de plus.
---------------------------
MA FAMILLE
Pas de chance, j'ai bien un père mais ce dernier a toujours était violent avec ma mère. Ma mère, une femme qui abusé de la drogue pour occulter le plus possible sa condition de vie. Par contre, elle m'a craché au visage : "ce n'est pas ton père biologique". C'est cool, mais alors c'est qui mon père ? Le coup d'un soir ? Un putain de mec qui s'est taper une femme défoncer au crack ? Je l'ignore encore aujourd'hui...
---------------------------
HAPPY MARRIED ?
J'ignore totalement qui tu es, et pourtant on s'est retrouver dans le même lit, dans un motel de Las Vegas. On a la bague aux doigts, une photo qui nous montres entrain de s'embrasser, mais franchement, il s'est passé quoi ?
Alors là, si je m’attendais à avoir sa venue, si j’avais su que c'était lui qui avait frappé à ma porte, je ne sais pas si j’aurais ouvert... Non pas qu’il me fait peur, mais j’ai peur de ce qu’il me dit. Lui appartenir, il croit vraiment que je suis à lui, mais même si on imagine que j’aimerais l’être, je sais que ce n’est pas possible, Silho ne me laissera pas partir. J’ai vraiment dit ça ? Cette nuit-là ? Plus les secondes passent, plus je l’écoute, plus j’ai hâte que la drogue me fait quitter ce monde, j’ai l’estomac noué, stressé par ses mots, par l’idée de lui appartenir alors que j’ignore jusqu’à même son nom. Quand il me parle de la bague, je ne peux pas m’empêcher de regarder sa main. Il a son alliance ? Il est vraiment sérieux à propos du mariage ? J’ai tellement de questions qui trotte dans ma tête que je n’arrive pas à le repousser quand il vient prendre ma bière et saisir mon menton. S’il savait... Je suis loin d’être un mari fidèle, et j’ai totalement ignoré son existence jusqu’à aujourd’hui, a tels point que mon corps en porte encore les marques d’un client un peu particulier. Je n’ai pas envie de lui dire, de parler de mon métier, mais c’est peut-être ce qui le poussera loin de moi. Cependant, quelque chose ne me donne pas envie de fuir. Cette main qui tient mon menton ? Sa voix ? Sa prestance ? Il est bel homme et il impose quelque chose qui m’impressionne et qui raisonne en moi.
- “Je n’ai pas pu dire ça... Je ne m’en souviens pas... j’ai dû y aller trop fort ce soir-là. Le réveil était... Troublant pour moi... Je ne suis pas ce qu’il y a de mieux et je ne sais pas ce que j’ai dit pour te laisser croire que j’étais un bon choix..."
À chaque fois qu’il m’appelle chéri, mon cœur semble s’affoler. Je n’appartiens qu’à Silho et ce n’est que d’une certaine manière, mais ce mot tendre à mon encontre, c’est nouveau. J’ai plus tendance à recevoir des mots peu flatteurs, mais qui excite le client, alors l’entendre être doux alors que je n’ai rien fait pour mériter cette douceur, ça me perturbe. Je sais que la drogue fait son effet, je n’ai plus l’estomac noué par le stress, je ne panique pas face à la situation et j’irais même dire que cela m’amuse. Si Aiden était là, on serait sûrement en train de rire de la situation. Je ne me moquerais pas de cet homme, mais la situation est quand même amusante. Moi, marié ? Sérieux, qui le croirait... Moi-même, j’ai du mal le croire.
- “Je crois que tu aurais pu attendre encore longtemps... j’ai du mal à croire que réellement je me serais marié et même si j’ai vu les photos, c’était une blague non ? Je veux dire... Regarde-moi ! J’suis loin d’être ce qui peut donner envie de marié... Tu ferais mieux de tout annuler et d’oublier mon existence...”
Mais pourquoi je viens m’accrocher à son haut ? Je ne me dégage pas de sa main et au contraire, voilà que ma main agrippe le bas de son haut violet. Il est tellement beau que même si je ne peux pas, je ne dois pas laisser un homme me toucher, il est trop appétissant pour que je le laisse filer. Mais j’aime au fond de moi, l’idée d’appartenir à quelqu’un, autre que Silho qui ne voit qu’en moi, qu’une rentrée d’argent.
- “Tu portes vraiment la bague ?... Sérieusement ?”
Des bagues, j’en ai pas mal, mais celle-là a un sens particulier et si mes doigts son accrocher à son haut, mon regard ne le lâche pas une seconde. Je peux sentir le rouge à mes joues venir sous mes derniers mots. Je suis gêné à l’idée de comprendre que ce n’est pas une blague, qu’il est bien là, qu’il est sérieux à propos de moi.
Le succès du mariage repose sur deux choses : trouver la bonne personne et être la bonne personne
« Tu l'as dit, signé et écrit mais je suis ravi que le réveil ait été troublant pour toi. Pour moi le réveil était décevant, tu étais parti »
Le bon choix, j'ignorais si pour tout un chacun il aurait été le bon choix mais il était le mien. J'avais vu sa détresse, j'avais senti son abandon à moi et c'est ce qui m'avait plus. Il avait beau tenter de me faire changer d'avis, il lui en faudrait beaucoup plus pour que je cède à ses piètres tentatives.
« Tu n'as pas perdu tous tes souvenirs, c'est déjà une bonne chose. Je te regarde oui. Je peux difficilement faire autrement alors que tu es si proche »
Je souris et je caresse ses lèvres de mon pouce tout en gardant ma main sous son menton. Il a l'air complètement perdu et moi ça me fait juste sourire.
« Je crois que tu m'as mal compris, je ne vais pas partir d'ici, ou en tout cas pas sans toi, mon petit lapin »
Il s'agrippe au bas de mon haut et je me demande ce qu'il cherche à faire car de toute évidence ce n'est pas un geste pour me repousser, pas plus que pour me déshabiller d'ailleurs à mon grand damne. Je suis vraiment proche de lui et je sens son souffle sur ma main. Je me penche vers lui et de mon souffle je caresse ses lèvres.
« Tu devrais m'embrasser, j'attends toujours »
Lorsqu'il me demande si je porte toujours la bague, je ne réponds pas mais elle est effectivement à mon doigt. Quant à la sienne... Je la porte à mon cou en collier et je compte bien lui remettre à son doigt parmi les siennes. De toute évidence cette bague devrait s'y trouver bien à sa place. De l'or blanc, l'or que je préfère au doré.
•• Statut marital : Marié à un homme que j'ai épousé à Las Vegas alors que je n'ai aucun droit sur mon corps...
•• Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les hommes
•• Métier / études : Petite brebis rebelle - prostitué sous la protection de Silho
•• Quartier d'habitation : Lower MANHATTAN - Greenwich Village - #38 WASHINGTON STREET (maison de Harlan)
•• More about you :
Me, myself & i
Je suis un mec un peu atypique. Mes parents étaient le genre de personne qu'on appel "des déchets de la société". Père alcoolique, mère qui se drogue, voilà l'exemple que j'ai eu. Ma mère a choppé un putain de cancer et pour payer sa chimio, j'ai contracter des prêts auprès dealer en tout genre. Du coup, pour rembourser cette argent, je me suis prostitué et vendu de la drogue. Jusqu'au jour ou je me suis fait coincé. 3 ans de prison ou j'ai vécu l'enfer. Depuis, je suis clean niveau drogue, mais mes dettes ont augmenter. Je me retrouve sous la coupelle d'un berger qui a racheter mes dettes et qui s'occupe de me trouver des clients. A côté, je suis chanteur d'un groupe de rock, c'est ma bouffé d'oxygène !
---------------------------
LOVE ? SEXE ?
L'amour ça existe ça ? Franchement je n'y crois pas. L'amour, ce n'est pas pour moi, je n'ai jamais rencontré une personne qui me fera changer d'avis. J'aime le sexe, homme ou femme, je prend mon pied avec n'importe qui. Bon ok, j'ai une préférence pour les hommes mais le sexe, ça reste de la baise rien de plus.
---------------------------
MA FAMILLE
Pas de chance, j'ai bien un père mais ce dernier a toujours était violent avec ma mère. Ma mère, une femme qui abusé de la drogue pour occulter le plus possible sa condition de vie. Par contre, elle m'a craché au visage : "ce n'est pas ton père biologique". C'est cool, mais alors c'est qui mon père ? Le coup d'un soir ? Un putain de mec qui s'est taper une femme défoncer au crack ? Je l'ignore encore aujourd'hui...
---------------------------
HAPPY MARRIED ?
J'ignore totalement qui tu es, et pourtant on s'est retrouver dans le même lit, dans un motel de Las Vegas. On a la bague aux doigts, une photo qui nous montres entrain de s'embrasser, mais franchement, il s'est passé quoi ?
Je suis si désespéré que ça ? Je me retrouve à m’accrocher à lui, pour le garder là, dans mon studio, alors que de mes mots, je veux qu’il réalise que je ne suis pas le mieux pour lui. Je ne le connais pas, j’ai quelques souvenirs de cette nuit, mais rien de concret qui me permet de dire que je me rappelle de lui, de son corps et pourtant, je n’ai pas l’impression que je sois le meilleur choix pour lui. S’il reste sur ses choix, je ne peux pas dire qu’il avait envie de marié une femme, car il est bien conscient que je suis loin d’en être une. Et même s’il veut me faire porter des vêtements féminins, je n’en serais jamais une physiquement. J’ai déjà eu des clients avec des envies un peu particulières, mais là, il n’est pas un client. Si Silho sait ce qui se passe en cet instant, je redoute sa colère. Mais en cet instant, c’est le poids des mots de cet homme qui m’attire. Je rougis sous ses paroles, j’ouvre la bouche quand son doigt passe sur mes lèvres. Merde, il est si sexy, et à s’approcher de la sorte, j’ai plus qu’envie de craquer. J’étais censé me reposer aujourd’hui, mais je n’avais pas prévu cette visite.
Quand il me souffle de l’embrasser, je n’ai aucune once d’hésitation. Je me jette sur lui, comme si la tentation était trop grande. Si j’ai une main qui vient s’accrocher à sa nuque, laissant mes doigts se glisser dans ses cheveux noirs qui contraste à merveilles avec les miens, mes lèvres viennent s’emparer des siennes. Je suis faible face à ce genre d’homme, je sais que la drogue me rend plus tactile, plus facile d’accès, mais j’ai tendance à me laisser posséder par ce genre d’homme. C’est d’ailleurs ainsi que Silho a pris le dessus sur moi. Même si physiquement, il n’y aura jamais rien avec lui, car il n’est pas mon genre, et même s’il le voulait, je ne serais pas d’accord avec ça. Mais par chance, il ne s’intéresse pas à la marchandise.
Par contre, cet homme, qui semble vraiment être venu pour moi, me fait de l’effet et ça, j’ai du mal à le repoussé. C’est pour cela que je suis là, à l’embrassé sauvagement, m’agrippant à sa nuque comme si je n’ai pas envie de le laisser partir. Je sais que ma main ne reste pas sage, je la glisse sous son haut et au contact de sa peau, je sens un frisson parcourir mon échine. Je n’ai pas peur d'être pas de souvenir totalement de ce qui a bien pu se passer ce jour-là, mais j’ai la sensation de reconnaître ses lèvres. Et pourtant depuis un mois et trois semaines, je pourrais affirmer que j’en ai goûté d’autres. Mais ça me semble être familier, mais c’est sûrement moi qui me fais des films.
Mes lèvres, ma langue quitte la sienne, le souffle court et pourtant, j’arrive à murmurer quelques mots.
- “Je n’ai pas le droit de...”
Je me dois d’être honnête, mais en même temps, mon regard ne trompe pas, mes doigts qui se sont glissés sous son haut, ça prouve que j’ai déjà craqué pour lui. Je me suis collé à lui, sans vraiment m’en rendre compte, c’est comme si tout mon corps était attiré par cet homme. Ses mots, sont sans doute la raison qui me rend ainsi, jamais, on n'avait pas manifesté un intérêt pour moi, et même si j’ai de la drogue dans le sang, je sais que je suis conscient de mes gestes. Je ne suis pas dans le même état que la dernière fois, cette fois-ci, je suis certain de me rappeler de cet homme, mon mari... Rien que l’idée de pensé qu’il est vraiment mon mari, je peux sentir le feu naître en moi. C’est une chose que je n’aurais jamais crue. C’est pour cela que j’ai eu besoin d’en parler à mon meilleur ami, car si c’était un rêve, il m’a troublé de nombreuses semaines, jusqu’à ce que mon quotidien et la charge de travail qui avait augmenté, m'aient forcé à oublier, à perdre le contrôle sur mes sentiments, sur mon corps.
- “Je n’ai pas envie d’oublier...”
Je ne sais pas si mon corps répondra à ses attentes, même si à l’écouter, j’ai adoré m’accrocher à lui, mais depuis ce soir-là, je l’ai peut-être déçu et il ignore encore ce que je fais avec. Comment dire à un homme qui est venu me chercher, que je suis bien plus dépravé que ce qu’il imagine, que je suis loin d’être le petit saint qu’il s’attend peut-être à trouver. Et pourtant, quand je l’ai embrassé, j’ai l’impression qu’il me veut moi, avec mes défauts, ma détresse, un corps qui est loin d’être parfait, mais qui en cet instant, s’enflamme si facilement.
Je reviens l’embrasser, un chaste baisé, puis un second qui dévie pour venir sur sa mâchoire.
Le succès du mariage repose sur deux choses : trouver la bonne personne et être la bonne personne
Il semble surpris. Je me demande bien ce dont il peut se souvenir de notre rencontre. Personnellement je ne l'ai pas oubliée mais j'avoue que lui a sans doute plus de mal. L'alcool et la drogue ne font pas toujours bon ménage avec la mémoire. Par contre j'avoue que le comportement de ceux qui font ce genre de mélange est plutôt... intéressant. Lui en tout cas, je l'ai trouvé fascinant...
Il rougit sous mon approche et je suis étonné de tant de prudité de sa part lui qui était si entreprenant lors de nos premiers échanges mais cela me plait. Je crois que le perturber me plait vraiment. J'ai envie de jouer avec lui pour voir quels boutons fonctionnent. Il est comme un jouet que j'ai envie d'expérimenter encore et encore.
J'ignore si c'est la drogue qui influe sur son organisme ou son envie mais il finit par répondre à ma demande sans plus attendre et il glisse sa main dans mes cheveux alors que ses lèvres se posent de manière un peu abrupte sur les miennes. Sous son assaut, mon sourire s’épanouit et je glisse entre ses lèvres ma langue pour approfondir notre contact afin de reprendre le contrôle de la partie. S'en suit deux petits baisers papillons de sa part, comme s'il était en demande, comme s'il testait quelque chose. Est-ce pour cela qu'il dit qu'il n'en a pas le droit ?
Sa main se glisse sur ma peau et je souris devant cet empressement que je ne lui ai pas suggéré et je descends la mienne pour la saisir avant de la reporter à auteur de mon visage.
« Elle est agile mais il lui manque quelque chose »
Il s'est un peu collé à moi et je sens contre mon corps, le sien, ferme. Cette main que je tiens, je dépose un petit baiser dessus avant de sourire.
« Tu m'appartiens, tu te souviens, Joey ? Comment peux-tu ne même pas te souvenir de mon nom ? J'aimerai bien que tu ne l'oublies plus. Tu veux bien ? Je m'en voudrais de devoir te le rappeler encore et encore. C'est Harlan, Harlan Shepherd et au cas où tu l'aurais oublié aussi, ton nom à toi, maintenant, c'est Joey Shepherd »
J'ai l'impression de sentir quelque chose de dur qui pousse sur ma jambe et je me demande si toute cette situation ne l'excite pas finalement. Je relâche sa main et je descends la mienne entre nos corps pour la poser sur son excitation.
« On dirait qu'au moins une partie de toi est bien éveillée »
•• Statut marital : Marié à un homme que j'ai épousé à Las Vegas alors que je n'ai aucun droit sur mon corps...
•• Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les hommes
•• Métier / études : Petite brebis rebelle - prostitué sous la protection de Silho
•• Quartier d'habitation : Lower MANHATTAN - Greenwich Village - #38 WASHINGTON STREET (maison de Harlan)
•• More about you :
Me, myself & i
Je suis un mec un peu atypique. Mes parents étaient le genre de personne qu'on appel "des déchets de la société". Père alcoolique, mère qui se drogue, voilà l'exemple que j'ai eu. Ma mère a choppé un putain de cancer et pour payer sa chimio, j'ai contracter des prêts auprès dealer en tout genre. Du coup, pour rembourser cette argent, je me suis prostitué et vendu de la drogue. Jusqu'au jour ou je me suis fait coincé. 3 ans de prison ou j'ai vécu l'enfer. Depuis, je suis clean niveau drogue, mais mes dettes ont augmenter. Je me retrouve sous la coupelle d'un berger qui a racheter mes dettes et qui s'occupe de me trouver des clients. A côté, je suis chanteur d'un groupe de rock, c'est ma bouffé d'oxygène !
---------------------------
LOVE ? SEXE ?
L'amour ça existe ça ? Franchement je n'y crois pas. L'amour, ce n'est pas pour moi, je n'ai jamais rencontré une personne qui me fera changer d'avis. J'aime le sexe, homme ou femme, je prend mon pied avec n'importe qui. Bon ok, j'ai une préférence pour les hommes mais le sexe, ça reste de la baise rien de plus.
---------------------------
MA FAMILLE
Pas de chance, j'ai bien un père mais ce dernier a toujours était violent avec ma mère. Ma mère, une femme qui abusé de la drogue pour occulter le plus possible sa condition de vie. Par contre, elle m'a craché au visage : "ce n'est pas ton père biologique". C'est cool, mais alors c'est qui mon père ? Le coup d'un soir ? Un putain de mec qui s'est taper une femme défoncer au crack ? Je l'ignore encore aujourd'hui...
---------------------------
HAPPY MARRIED ?
J'ignore totalement qui tu es, et pourtant on s'est retrouver dans le même lit, dans un motel de Las Vegas. On a la bague aux doigts, une photo qui nous montres entrain de s'embrasser, mais franchement, il s'est passé quoi ?
Je ne comprends pas pourquoi je suis si attiré par cet homme. Si ce sont ses paroles ou si y a vraiment autre chose. Jamais aucun homme n’a témoigné de l’intérêt pour moi, ni aucune femme. Mon corps a connu bien des choses, mais qu’on vient me chercher, qu’on me veut moi, c’est une première. Quand il me souffle de l’embrasser, la proximité qui était encore entre nous, se réduit fortement. Je ne peux pas résister à ce genre d’homme, à ses mots. Mon corps frémis sous chacune de ses paroles, mon cœur s’emballe et ça me perturbe encore plus. Ses lèvres, sa langue, je la veux, je me jette littéralement sur lui, pour l’embrasser, pour découvrir les lèvres de mon mari. Un mari que j’ai occulté ces derniers temps, croyant limite à un rêve, un fantasme que j’aurais totalement imaginé. Surtout que des bribes de souvenir me reviennent par moment, quand généralement, je suis seul, dans mon lit, quand mon corps se repose. Je prends conscience de ma dépravation de plus en plus, non pas que j’en ai honte, mais ce sentiment que mon corps, ma vie ne m’appartiens pas, qu’un homme contrôle - ou veux le contrôle - jusqu’à mes partenaires, commence à être dur. C’est sans doute pour cela que j’ai fui la ville pour me rendre à Las Vegas. C’est ce ras de bol général qui m’a poussé à vouloir ma liberté, faire la fête, à vivre sans contrainte, sans Silho pour contrôler ma vie. J’ai sans doute offert le contrôle de mon avenir à Harlan, mais j’ai sans doute vu en lui, un avenir qui me plaît. De ce que je me rappelle, quand je suis venu à lui, quand j’ai fait la folie de l’épouser, j’ai fait le choix de ne plus avoir de partenaire aléatoire, je l’ai choisi lui, plutôt que des dizaines d’autre et pour moi, c’est une étape importante.
Je ne peux pas m’empêcher de me faire tactile, je suis comme ça et mes mains baladeuses se font curieuse, je n’y peux rien. Comme mes lèvres ou j’ose l’embrasser chastement sur le coin de ses lèvres et sur sa mâchoire. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il vienne prendre ma main curieuse pour l’apporter à la hauteur de nos visages et à venir l’embrasser. Je rougis, je le sais et je ne peux pas m’en empêcher, il me trouble, il m’excite, je ne le cache pas. Il manque quelque chose sur ma main ? Je ne tilte pas rapidement, car je suis troublé par son regard, par ses lèvres qui se pose sur ma main. Je n’ai jamais été courtisé, je ne suis pas spécialement romantique, on ne m’a jamais donné l’occasion de faire des choses plus normales” et se baiser sur ma main, son regard me trouble énormément.
Je le laisse faire, je ne peux pas m’empêcher de sourire, ses paroles ont un sacré effet sur moi. Lui appartenir, sérieusement ? Je pourrais fuir à nouveau la situation, mais vu comment je suis excité par ses mots, je n’ai pas vraiment envie de le fuir. Surtout que j’ai goûté à ses lèvres et vu comment je mordille ma lèvre inférieure, vu comment je souris, je ne serai pas crédible si je fuis sans raison. Et puis, je viens de le dire, je n’ai pas envie d’oublier, pas cette fois.
Harlan ? Mais oui, c’est bien un prénom que j’ai entendu, que je connais, mais je n’ai pas la meilleure des mémoires, surtout quand je suis sous emprise de drogue. Harlan Shepherd. Un nom que je n’ai pas l’intention d’oublier. Mais je ne comprends pas pourquoi j’ai zappé son existence. Enfin si, je sais que j’ai cru à un rêve, et même si j’avais une bague à mon doigt, même si j’étais nu dans ce lit, avec lui à mes côtés, je n’ai pas voulu croire que j’ai osé faire ça. Surtout quand on connaît l’existence de Silho, son emprise sur moi, le métier que j’ai et qui me permet de payer le loyer de ce studio, mais aussi ce qui me permet de vivre un minimum.
- “Shepherd ?... J’ai pris ton nom ?... Et tu es d’accord avec ça ? ...”
Quand sa main se pose sur moi, sur mon excitation, mes doigts s’agrippent à ses cheveux. Je ne suis pas un ange et ce genre de geste, j’ai l’habitude, mais là, la situation est différente, il n’est pas un client lambda. Mon regard fuit le sien, non pas que j’ai honte d’être excité de la sorte, mais parce que je n’ai pas le choix, je dois affronter la situation et lui parler de Silho. Il mérite de savoir où il met les pieds. Il mérite de savoir quel dépravé il a épousé et je lui offre ainsi la liberté de rompre ce serment et d’être dégoûté de moi.
- “Attends... Mon corps ne m’appartient pas... Silho n’approuverait pas ce mariage, et même si je suis excité... Tu as le droit de savoir que...”
Je m’échappe de ses mains, je sais que mon corps réclame bien plus et si je reste si proche de lui, je vais craquer, je le sais. En cet instant, j’ai envie de drogue, envie de m’échapper de la réalité, ne pas voir son dégoût, mais ça serait bien normal. Après tout, je ne suis pas aussi innocent. Déjà, il m’a vu me droguer, boire... Il a déjà un aperçu du drôle de gars que je peux être au quotidien...
- “J’ai des dettes envers un homme et c’est avec mon corps que je rembourse ce que je dois... Je n’ai aucun droit sur moi... je n’ai pas le droit d’en parler normalement...”
Fuyant son regard, ses mains, je retourne m’asseoir sur mon canapé, je regarde la pilule qui traîne sur le meuble qui est juste à mes côtés. J’ai envie de l’avaler, et je la saisis bien assez vite, mais je ne la porte pas à mes lèvres. Mes doigts jouent avec, j’ai l’esprit encore assez conscient pour ne pas monter en dose, mais je sais que j’en ai besoin, pour affronter la situation, pour ne pas me montrer si vulnérable. Je n’ai jamais parlé de Silho à quelqu’un, je cache son existence, son emprise sur moi depuis si longtemps...