Dialogue de Joey : # ff3366
Sa tenue : photo

" M'aurais-tu déjà oublié, petit lapin ?

feat. @Joey Carter et @Harlan Shepherd

Dans mon entourage, je n’ai personne qui est marié et fier ou heureux de l’être. Mes parents... ce n’est pas un exemple que je peux prendre. Donc il y a plein de chose que j’ai à apprendre. Et la première chose, Harlan me l’apprend. Le doigt ou cette bague doit se trouver. J’ai instinctivement retiré les bagues d’une de mes mains et je n’ai pas choisi la bonne. Je serais la mettre moi-même la bague mais je suis joueur et quelque part, j’ai envie de le voir faire. J’ai le sourire aux lèvres, le regard pétillant, quand je lui demande s’il accepte de m’aider. Après tout, j’ai envie de me tester moi, de voir jusqu’où je suis prêt à me laisser porter et j’ai aussi envie de voir s’il va réellement aller jusqu’au bout de ses envies. J’ai toujours une petite voix qui me dit qu’il va renoncer à moi et même si je ne lui en voudrais pas, j’ai envie de voir s’il est vraiment sérieux. Il me le dit, il le montre mais je ne le connais pas assez pour lui offrir une confiance aveugle. Et pourtant je me laisse déjà bien aller, mon esprit est amusé par la situation, bien plus amusé que la première fois. Peut-être que je voudrais le fuir plus tard, mais là, il n’y a rien qui m’effraie. La situation est intrigante, amusante et je me demande bien ce que cela va apporter comme modification dans ma vie. Pour le moment, je prends plaisir à l’observer me passer la bague au doigt. Il est sérieux et je frisonne quand il vient déposer un petit bisou sur mon doigt avant d’y glissé l’anneau. C’est si sensuel, et son regard, il est vraiment magnifique. Riant un peu sous ses paroles, j’observe ma main ainsi décorée et je suis surpris que c’est pile ma taille. Mais j’aime ce qu’elle représente. Je suis à lui...

Harlan vient m’embrassé, pas un chaste baisé et j’aime ça. J’aime ses preuves d’amour, d’attention. Je ne suis pas habitué mais je sais que je risque d’y prendre goût. Je me laisse totalement faire, j’aime sentir cette sensation de lui appartenir et ce baisé à tout pour me conquérir. Je me laisse emporter par ce baisé, ma main libre s’agrippe à son haut le tenant ainsi contre moi et c’est tout sourire que je prends enfin la parole.

- “Mais j’aime bien te voir passé cette bague... méfie-toi, je risque de demander souvent ce genre de baisé ! Je suis un gourmand, tu n’as pas choisi le plus facile des maris.... Monsieur Shepherd...”

Je jette un coup d’œil à mon lit et je ne sais pas pourquoi, je suis en train de réfléchir à la vie à deux ici, dans ce studio. Ce n’est pas grand et je ne prends pas énormément de place, mais dans un lit, c’est autre chose et si l’idée de partager mon lit m’amuse, je ne m’empêche pas de dire ce qui me trotte dans ma tête.

- “Par contre, il va falloir partager mon lit, et je prends de la place... Sauf si tu aimes dormir coller serrer ? Ce n’est pas bien grand ici mais comme je n’y vis que de temps en temps, ça me convient. J’ai une chambre chez Silho et ...”

Je réalise soudainement que la situation va surement changer, que je n’aurais plus de boulot avec Silho et quelque part, quitter ce mode de vie me ferait du bien, mais je me demande si Harlan allait vraiment vouloir que j’arrête ou s’il veut que je bosse à son compte. Je ne pense pas que ce soit cela mais je me dois de lui demander. Après tout, je ne connais rien de sa vie privée et j’aurais été capable de m’accrocher à un homme qui veut juste profiter de mon corps pour s’enrichir. Je n’aurais pas eu de chance si c’était cela.

- “J’ai compris que je suis à toi mais... à toi seul ou... je vais devoir continuer à avoir des clients ?... Je ne sais rien de toi et je ne sais pas comment rembourser ce que je dois autrement que comme ça... tu vas me faire bosser comme ça aussi ?”

Je ne pense pas être malpoli, je suis juste perdu dans mon esprit et même si j’aime parfois vivre ainsi, acceptant les clients et clientes qu’on m’impose, j’ai espoir que Harlan soit différent.

Dialogue de Joey : # ff3366
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" M'aurais-tu déjà oublié, petit lapin ?

feat. @Joey Carter et @Harlan Shepherd

Il est clair que je ne suis pas le meilleur pour être le bon et gentil petit mari. J’ai mon côté foufou, j’ai mes défauts et je ne sais pas si j’ai ne serait-ce qu’une seule qualité que je pourrais me vanter. Je suis habitué à avoir des relations éphémères, qui n’aboutissent dans rien de particulier, surtout que c’est Silho qui les choisit pour moi. Mais même par le passé, je n’ai jamais fait de bons choix. On n’a jamais cherché à m’avoir, et quand je vois Harlan me passer la bague, avoir autant d’attention pour moi, je suis troublé et j’aime ça. J’ai même peur de devenir accro à ses attentions. Et si je le deviens, voudra-t-il encore de moi ? Je peux être chiant par moment, collant et gourmand et je ne sais pas s’il sait réellement ce qui l’attend à me vouloir dans sa vie.

J’ai peur d’être rejeté, ma vie n’a jamais été agréable et la seule sécurité que je connais, c’est celle de Silho, et ça n’a rien de romantique. C’est un échange de bon procédé, et il n’y a rien qui nous relis sauf des transactions. Alors quand Harlan me témoigne de l’attention, je suis totalement troublé et sous le charme. Il est bien loin d’être moche, au contraire, il est exactement ce que j’aime, autant physiquement que sa façon de se comporter avec moi, je sais que ça me plaît.

Je ne peux pas m’empêcher de sourire quand je l’entends m’appeler par son nom. Enfin, mon nom désormais... Mais c’est étrange de le penser. Je n’ai pas l’habitude de l’entendre et je ne sais pas si je le serai un jour. Mais je ne peux pas m’empêcher de trouver cela amusant. C’est perturbant de se dire que j’ai réellement épousé un homme, mais je reste amusé par la situation. Je n’aurai peut-être pas la même vision des choses demain, mais en attendant, je m’amuse.

J’arrive même à penser à vivre dans ce studio, de partager mon lit. J’ai déjà partagé le lit de pas mal de personne, homme et femme, voir les deux, mais jamais dans le cadre du privé. Ah si, Aiden a déjà dormi avec moi, mais on est des meilleurs amis, et même si on a démarré notre relation de façon torride, depuis il n’y a pas d’ambiguïté. C’est mon âme-sœur en amitié, rien de plus. Et il a partagé mon lit sans arrière-pensée et ça, c'est rare. Et l’idée que Harlan va partager mon lit me fait rire. Il n’est pas très grand et on devra dormir, coller, serrer et ça me plaît. Mais quand je parle de Silho qui est le propriétaire du lieu, je m’arrête. Je n’ai pas envie que Silho m’empêche d’avoir Harlan. Du moins, peut-être qu’entre nous ça ne collera pas, mais je suis attiré par lui, par son corps, par son regard, que je n’ai pas envie que Silho me le prend. Si Harlan, dit que je suis appartient, je peux être égoïste et le vouloir moi aussi ? Je ne connais rien de lui, mais je suis prêt à le vouloir, rien que lui et personne d’autre.

- “Mais je n’ai qu’ici... je n’ai rien d’autre à t’offrir... rien ne m’appartient ici, enfin, j’ai peu de chose mais rien de valeur suffisante pour pouvoir changer de logement... et je n’ai pas la possibilité de faire un emprunt...”

Je ne sais pas , pourquoi je ne pense pas à aller dans son logement, cela ne me vient pas à l’esprit. Et je ne réfléchis pas plus quand il vient me pincer les fesses.

- “Hey !”

Je lâche se mot et mon corps sursaute un instant, mais je ne peux pas empêcher mon sourire de quitter mes lèvres. J’aime l’idée que ce qu’il a dans les mains lui plaît. Et encore plus quand il confirme qu’il ne va pas me pousser dans les bras d’un autre. L’idée qu’il ne veut que moi et que dès aujourd’hui, je n’aurais plus à me forcer avec n’importe qui, me fait plaisir et je ne peux pas m’empêcher de le dire.

- “j'ai ta parole ?... Tu ne changeras pas d’avis demain ?... J’ai plus envie de... Enfin si, mais pas avec des clients qu’on m’impose…”

Je sais que c’est sans doute étrange, mais je suis arrivé à un point ou je n’ai plus la force de lutter pour vivre cette vie. Mon corps accepte les conditions, mais j’ai de plus en plus de mal à avancer, à me lever le matin et l’idée que Harlan me veut moi et pas pour du business me fait du bien. Je suis encore méfiant pour certaines choses, mais j’ai envie de m’abandonner à lui, bien plus qu’à n’importe qui.

D’ailleurs, quand sa main se pose sur moi, sur la bosse qui déforme mon pantalon, je ne peux pas m’en empêcher. Ma tête se penche en avant, se pose sur son épaule et je mords ma lèvre. Un grognement sourd raisonne dans la pièce, mais je sais que je suis en feu et le sentir posé ses mains sur moi, c’est impossible de les refuser.

- “Ne m’enflamme pas plus... si tu n’as pas l’intention de m’aider à me calmer... Mais j’en veux encore...”

Je sais que ce que je dis se contredit et c’est plus fort que moi. Je ne veux pas qu’il m’excite encore plus et pourtant, je ne veux pas qu’il s’arrête. Une main vient jouer dans sa nuque, avec ses cheveux, tandis que l’autre se glisse le long de son torse, prenant le temps de glisser jusqu’a sa ceinture de son pantalon.

- “Je peux moi aussi te toucher ?... Je veux découvrir mon mari... Sérieusement, ça me fait drôle de dire ça... Mon mari...”

Je ris sous mes derniers mots, car c’est la vérité, cela raisonne en moi et c’est perturbant. L’entendre me le dire et que je le dise, c’est comme un rêve qui va disparaître si je me réveille...