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{  “ -  Le vrai ami est celui dont le sourire est le parapluie de notre vie. ”
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crédit/ bricole gif : theships feat. @Nina Bianchi

A bord d’une navette, tu posas tes bras sur la barrière et posa ton regard au loin. Tu savais que ta meilleure amie Nina était de repos aujourd’hui et tu l’avais décidé de l’embarquer avec toi. Devant chez elle, tu n’avais pas encore trouvé ou l’emmener mais tu savais que les idées viendraient en contact avec elle. Nina. Elle avait été ton premier amour mais elle était devenue au fils des années ta meilleure amie. Ta confidente. Celle qui croyait en toi et qui ne jugeait pas de tes décisions. Elle seule était au courant qu’à une époque de ta vie, tu avais été donneur de sperme pour gagner de l’argent facilement. Qu’elle ne t’avait pas jugé quand tu avais fui ton mariage avec Aleksey Blake en la laissant planter devant l’autel. Non. Même quand elle était partie loin de New York, tu ne lui en avais pas voulu. Tu connaissais ses soucis. Et tu savais être présent pour elle. Quand elle était revenu chez elle, tu n’avais pas encore pris le temps de vraiment faire une journée rien que vous deux. Y avait toujours quelque chose qui bloquait. Surtout niveau professionnelle. Mais aujourd’hui, vous étiez au repos tous les deux et tu voulais passer cette journée avec elle. Pour rattraper le temps perdu. C’est comme ça qu’en marchant, tu avais eu l’idée d’aller voir la statue de la liberté ensemble. Comme avant. Là-bas aussi tu savais que vous serez tranquille. Pour parler de tout et surtout de rien. C’était ça aussi votre truc. Les discussions n’étaient jamais ennuyantes. Parfois sérieuses. Parfois amusantes. Mais toujours vivants. Tu savais que dans son métier dans le monde médical, elle avait besoin de se changer les idées. De voir autres choses. Et tu t’étais promis qu’aujourd’hui, tu allais lui donner tout ça. Comme tu l’aurais fait si tu avais une sœur finalement. Ton regard se posa sur Nina à tes côtés. Elle était toujours aussi rayonnante. « Alors on n’est pas bien ? Tu ne regrettes pas de m’avoir accompagné les yeux fermés ? » C’était une expression même si tu ne lui avais rien dit sur la destination. Car tu n’en savais foutrement rien. Tu avais été au talent. Et ça marchait plutôt bien. Le soleil était de la partie. L’océan calme. La navette il y avait peu de monde. Merci les vacances scolaires. Et les nombreuses festivités qui se passaient à New York en octobre avant de fêter Halloween. « Tu bosses d’ailleurs pour Halloween ? Je me suis dis que si ce n’est pas le cas, on pourrait faire comme avant. Faire la fête et avaler une tonne de bonbons. Ce n’est pas réservé pour les jeunes à ce que je sache ! » Même si ce n’était pas bon pour les dents. Que ça apporte plein de caries tu t’en fichait. Tu restais un éternel enfant. « Quoi de neuf dans ta vie sinon ? » Car tu avais beaucoup de choses à rattraper. Et le trajet pour aller jusqu’à la statue de liberté était long. Comme les années qui vous avez manqués à tous les deux. Et tu voulais vraiment rattraper le temps perdu. Et être la enfin pour elle.

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{  “ -  Le vrai ami est celui dont le sourire est le parapluie de notre vie. ”
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crédit/ bricole gif : theships feat. @Castiel Anderson

Castiel et ses petites escapades je ne suis jamais déçue, bien au contraire, il arrive toujours a faire de nos retrouvailles un moment très agréable, c’est d’ailleurs pour cela que le jeune homme est devenu mon meilleur ami. Oui Avec le beau gosse nous avons d’abord été en couple, une vague romance, une amourette d’adolescent qui s’est terminé quand nous avons comprit que nous étions plus ami que fou amoureux l’un de l’autre. C’est alors qu’il est devenu mon pilier, mon bras droit dans la vie, toujours présent l’un pour l’autre qu’importe les épreuves. C’est d’ailleurs le premier a qui j’ai téléphoné quand j’avais appris que j’étais enceinte durant ma jeunesse. C’est lui aussi que j’ai appelé pour déménager à Boston, pour m’accompagner à mes suivis gynécologiques durant ma grossesse et surtout pour m’épauler le lendemain de mon accouchement pour surmonter l’abandon de mon enfant. Oui Castiel est sans hésitation ma moitié, la personne a qui je peux tous dire sans peur, sans jugement. Tous les deux on a survécu a pas mal d’épreuve mais a deux on s’en est toujours relevé.
Les yeux fermé, les bras accoudés à la barrière de la navette, je profite de l’air marin qui viens balayer mon visage tandis que les rayons du soleil apportent de la chaleur à ce dernier. J’aime tellement New York, je regrette d’être partie autant d’années, j’aurais du revenir plus tôt au lieu de rester camper sur mes positions. Deux ans, déjà deux ans que j’étais revenue, deux ans que j’avais perdu mon père, le temps passe tellement vite c’est fou. J’ouvris les yeux quand la voix de mon ami se fit entendre, je me tourna vers lui et lui souris. « Je ne regrette jamais nos petites escapades, je ne suis jamais déçu, tu arrives toujours à me surprendre c’est fou. » A vrai dire j’aimais toujours être en compagnie de Castiel, il est comme un refuge pour moi à ses côtés rien ne peux m’arriver, je suis protégée.

C’est déjà Halloween, les mois s’écoulent à une vitesse folle, il faut dire que je suis pas mal occupé avec le boulot et que les journées défilent sans que je m’en rende vraiment compte. Mon ami me demanda si je travaillais pour Halloween, il comptait nous faire passer une petite soirée entre ami autour d’un bol de sucreries. « Attends-je vais te dire ça tous de suite. » Je sortis mon téléphone portable afin de vérifier mon planning. « Alors, voyons voir … Je suis en repos, je suis donc toute à toi et plus que parait à me gaver de sucre durant toute une soirée ! » J’avais hâte de passer cette soirée, nous pourrions même nous faire une petite frayeur en nous laissant tenter par un film d’horreur. « Alors par où commencer …. Tu as le choix entre ma partie de jambes en l’air avec une gamine d’une vingtaine d’année ou mon attirance pour un infirmier que je n’arrive pas du tout à expliquer et toi ? » Oui ma vie est assez mouvementée en ce moment, j’avoue avoir plusieurs conquêtes mais celle qui me dérange le plus est la jeune Ava, cette fille est beaucoup trop jeune pour moi mais je n’arrive pas à lui refusais.

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crédit/ bricole gif : theships feat. @Nina Bianchi

NB : changement d'identité/perso - même lien

Un sourire plana sur ton visage quand tes yeux se posèrent sur la statue de la liberté au loin. Même si tu adorais ton pays natal, tu trouvais quand même beaucoup de charme à New York. Quand tu avais annoncé vouloir porter la double nationalité à tes parents, ils n’étaient pas très emballés. De purs italiens. De purs romains. Mais tu l’avais fait. Car tu étais comme ça. Un chat sauvage difficile à dompter. Imprévisible car c’était la marque de fabrique de ta famille. Surprendre tout le temps les autres. Quitte à blesser. Tu portas une main dans tes cheveux que tu aimais les avoir long. Ça aussi une de tes sœurs t’avaient juré de venir te les couper mais tu avais toujours trouvé un stratagème pour l’éviter. Tu les aimais avoir long. Depuis que tu avais été victime de la tondeuse depuis ton enfance, tu avais horreur maintenant de les avoir court. La coupe militaire ce n’était clairement pas pour toi. Au plus grand malheur des siens. Tu revenais à toi quand Nina te disait que malgré les années que vous vous connaissez, tu arrivais toujours à la surprendre et qu’elle aimait ça. « C’est ce qui fait mon charme non ? » Même si pour beaucoup c’était surtout ta gueule de bad boy ou ton accent italien qui faisait ton charme. Un sacré mélange. « Et tu le mérites amplement ! » C’était une des personnes qui comptait le plus dans ta vie. Certes vous avez des visions différentes sur certains points mais ça faisait votre force. Votre amitié luttait avec le temps. Contre la distance également. Contre les obstacles de la vie. Derrière tes lunettes de soleil noir qui cachait ta précédente gueule de bois, tu la regardais farfouillé sur son téléphone pour regarder son planning. Si toi tu avais fais le choix d’avoir une vie où tu étais ton propre patron, elle ce n’était pas le cas. Elle était victime de l’être humain. Ce qui la rendait davantage plus belle et honorable. Toi jamais tu n’aurais fais médecine. Déjà que les études longues ce n’était clairement pas ton truc mais ouvrir des gens pour faire comme dans Docteur Maboul, ça ne l’était pas du tout. Il fallait une sacré force de caractère et de passion pour travailler dans le milieu que faisait Nina. Toi tu ne l’avais pas. Tu préférais le luxe de vendre des biens aux plus fortunés qui allaient bien à la vision de ta vie. « Parfait, je nous ai trouvé une maison d’horreur à Vegas qui pourrait être démentielle à faire ! » Tu aimais Halloween et avoir peur. Puis Las Vegas était devenu ton QG. Même si la dernière fois que tu y avais été, tu n’en étais pas ressorti indemne. Tu portas un regard à tes mains que tu avais posées devant toi. C’était aussi une raison que tu voulais voir Nina. Elle avait été la seule qui ne t’avait pas engueulé quand tu avais fuis ton mariage, laissant Aleksey toute seule devant l’autel de l’église. C’était celle que tu pouvais le plus confiée sans avoir peur d’être jugé. Un léger rire sorti de tes lèvres quand elle te parlait de ses nouveautés. « C’est du grand Nina Bianchi ça ! Tu ne fais jamais rien comme tout le monde hein ? » C’était aussi pour ça qu’elle était ta meilleure amie. Tu n’aimais pas les gens routiniers. Tu aimais les personnes comme toi. Surprenantes. Amusante. Franche. Ce qu’elle l’était. « Je votre pour l’infirmier car je te connais t’aime contrôler les choses et la cette situation tu ne la contrôle pas du tout et ça te fait chier. » Y avait des gens comme ça. Toi tu n’en faisais pas parti. Tu aurais du car si c’était le cas, tu ne t’aurais jamais réveillé dans une chambre d’hôtel à Vegas, totalement bourré et marié à une parfaite inconnue. Alors que tu avais fui le tiens des jours plus tôt. Tu ne savais d’ailleurs même que l’inconnu en question, Nina la connaissait très bien. Intimement. « La blouse blanche ne te laisse pas de marbre finalement. » Elle bossait à l’hôpital et le fantasme des blouses blanches ne laissaient finalement personne indifférentes. Même elle finalement. « Il est comment ? » Parler de sa vie te faisait oublier tes propres problèmes. Et ça t’allait parfaitement.

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crédit/ bricole gif : theships feat. @Lorenzo Messina

Ma vie sans Lorenzo n’aurait jamais eu la même tournure, il est mon pilier, il me fait rire, prends soin de moi, il est comme mon mec mais sans l’être, le meilleur ami parfait quoi. J’avoue que je ne sais plus vraiment pourquoi notre amourette n’a pas marché, parce que l’on s’entend super bien, peut être trop bien pour espérer être un couple. Nous venons de monde très différent lui et moi qui plus ai. Lui est assez à l’aise financièrement, sa famille n’est pas à plaindre alors que je viens d’un monde beaucoup plus modeste et assez ancré dans des notions de solidarité, de don de soi. C’est sûrement d’ailleurs pour cela que je me suis tourné vers le métier d’infirmière en plus de l’épisode d’urgence oui je l’avoue. Je complimenté mon mai sur sa capacité à toujours me surprendre, c’est vrai, il serait le petit ami parfait s’il le désirait, en tous cas, je trouve qu’il a toute les qualités pour. « Et bien étonnamment oui parce que ta belle gueule et ton accent italien c’est vu, vu et revu. Y’en a marre des beau goss bien foute, nous on veut des hommes improbables qui nous surprennent et nous fassent rêver. » J’avais dit ce discours sur un ton des plus déterminé et bien évidement pour finir mon discours humoristique je lâchai un rire. « Tu es trop mignon, c’est notamment pour ça que je t’aime, tes petits mots toujours trop gentils, je craque, moi j’aime la douceur et tu le sais donc c’est facile de m’avoir dans la poche. » Je ris à nouveau de ma bêtise, oui je suis une faible devant la mignonnerie : Un chaton, je craque, un bébé qui sourit je craque, je ne résiste pas à des yeux pleurnichards, non je suis faible.

Notre plan était désormais fait Vegas nous voilà ! C’est ça d’avoir un ami péter de tune, il vous emmène partout sans réfléchir. Je vous vois venir, j’ai déjà intimé à monsieur de ne pas dépenser sans compter pour moi, ça fait des années que j’essaye, je n’y arrive pas à force j’ai abandonné. Il est têtu comme une mule de toute façon. « Par contre me fais pas mourir de peur s’il te plait, tu sais que je suis un peu fliplette sur les bords Lolo. » Je pouvais être téméraire pour vaincre la douleur ou des araignées mais les esprits, clowns tous ça, je ne supporte pas trop trop moi, il a intérêt de me protéger !

Mon ami m’avait demandé ce qu’il pouvait se passer de neuf dans ma vie, je lui avais alors confier mes deux conquêtes ou du moins coup de cœur du moment. Oui deux rien que ça, oh ça va y’en a qui ont plusieurs vie caché et deux femmes, je ne fais rien de mal pour le moment. « Exactement, la simplicité n’est pas un mot qui fait partit de mon vocabulaire malgré moi. Pourquoi ma vie est toujours un réel merdier dis le moi ? Pourtant je ne choisis pas les problèmes, je les fuis mais non ils rappliquent toujours ! » Je détestais les histoires compliqué moi qui suis droite et honnête mais je me trouvais à chaque fois dans des situation improbables, l’histoire de ma vie écoutez. « Tu n’as pas tord, ce mec me déstabilise complètement et ça me perturbe beaucoup. Ava c’est différent, c’est sa jeunesse, sa beauté qui m’envoute et puis 25 ans c’est très jeune quand même. » Oui elle pourrait être ma fille après tout mais j’essaye de lui résister mais je n’y arrive pas ! « A croire que oui j’ai craqué comme toute les autres. » Je fis un petit rire. « Alors il est brun assez grand, gentil très gentil même, drôle, attentionné, beau mais il doit sûrement avoir une petite copine et de deux il est aussi plus jeune que moi, je ne sais pas de combien exactement mais jeune. » Oui Murphy devait avoir au moins 10 ans de moins que moi. « Et puis je ne dois être qu’une connaissance pour lui, on a discuté deux ou trois fois seulement mais à chaque fois qu’il est là, je me sens comme attiré. » Je ne savais pas expliquer ce sentiment, je ne l’avais jamais ressenti auparavant pour personne. « Et toi alors tu en es où ? » Il n’allait pas s’en tirer aussi facilement.

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S’il y avait bien une personne qui pouvait te surnommer Lolo c’était bien Nina. C’était la seule qui dans sa bouche traduisait d’une sincérité. Certainement pour ça que tu lui avais confié ton prénom complet. Les autres tu ne leur donnais que ton diminutif : Enzo. Non que tu n’aies pas confiance juste ton prénom tu en avais en horreur depuis que tu avais vu de tes propres yeux la personne dont tu as hérité le prénom faire des choses non censé faire à ta petite sœur. Depuis, tu refusais qu’on t’appelait Lorenzo. Juste Enzo. Tu marquas une mine boudeuse quand elle te fit promettre de ne pas la faire mourir de peur. « Ca ne serait clairement pas mon genre de faire ça. » Ou pas. Tu aimais cette fête et encore plus l’aspect d’oublier. Tu avais grandement besoin de ça. D’oublier que tu avais bousillé ta vie même si pour toi tu avais fais la meilleure preuve d’amour qu’il existait au monde. Laisser partir la personne qu’on aimait. La seule différence c’était qu’on le faisait en étant en couple et non en ne venant pas à son propre mariage. Oui. Tu ne faisais jamais les choses comme tout le monde Enzo. Ce qui faisait ton charme. Ou pas. Parler de la vie de Nina te faisait bien. Vous étiez pareil sur ce coup la. Une vie simple et tranquille ce n’était clairement pas fait pour vous deux. « Car tu sais que comme moi tu n’aimes pas les choses simples. Nous ce qui nous tiens en vie c’est l’adrénaline, le danger, la complication et tout le tralala qui va avec. » Vivre à cent pourcent. C’était devenu votre crédo. Même si parfois tu n’aurais pas dit non à un peu de simplicité. Sans ça, tu ne serais pas autant dans la merde que maintenant. Quand elle te parla de la jeunette en disant qu’elle s’appelait Ava, tu faillis t’étouffer. Tu toussas pour la forme en te disant qu’il y existait bien des centaines d’Ava dans le monde. C’était un prénom courant. Simple et efficace. Tu ne préféras rien dire sur le sujet, tu y reviendrais. Tu la laissas parler de son collègue infirmier. Qui l’intéressait vraiment vu le regard qu’elle avait quand elle te vantait ses qualités. « Oh on dirait bien que Nina Blanchi a vraiment un crush pour cet infirmier. » Tu connaissais comment elle agissait quand elle crushait sur quelqu’un. Tu glissas un regard sur la statut de la liberté que tu voyais au loin. « Arrête de dire que tu es vielle car ça me fait rappeler mon âge. Et on n’est pas vieux. » Vous êtes comme qui dirait certains dans la fleur de l’âge. Le plus bel âge pour un homme et pour une femme. Avec des rides ou des cheveux blancs en plus. « Tu devrais te faire confiance d’accord ? Essaye ça ne te coute rien d’essayer. Puis si jamais ce n’est pas réciproque bah vous en rigolerez autour d’un café non buvable à l’hôpital. » Tu détestais leur café sans doute pour ça que tu venais toujours avec le tien quand tu rendais visite à ta meilleure amie à son lieu de travail. Elle retourna la question d’où tu en étais dans la vie et tu poussas un long soupire. « Que dire de plus que tu ne le sais déjà ? » Tu étiras tes bras le long du bateau en portant un regard au loin. « Mes parents m’en veulent encore grave d’avoir planté Aleksey le jour de notre mariage. Et je peux comprendre. J’ai vraiment agis comme un con sur ce coup la. » Tu regardas de gauche à droite. Personne n’était proche de vous. Et c’était parfait. « Et tu sais quoi le pire ? Je me suis barré à Las Vegas pour me vider la tête et devine quoi ? Je me suis marié à une inconnue devant un type qui ressemblait à Elvis Presley tellement j’étais défoncé. » Tu savais qu’elle ne dirait rien. Que le secret serait bien gardé avec elle. « Ne le dis à personne d’accord ? De toute façon, ce n’est qu’une question de temps pour que j’annule ce contrat bidon. » Pourtant ce n’était pas un faux contrat mais un vrai. Et tu étais dans la merde. Vraiment dans la merde. Et ça te faisait du bien de te confier à ta meilleure amie.

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Enzo était mon frère, ma moitié, celui qui m’a toujours soutenue. On se connaît depuis tellement de temps, que pour moi, il s’est toujours appelé Lorenzo. Une habitude que j’ai eue du mal à me défaire, mais qu’accepte mon ami. Nous nous sommes mis d’accord sur Lolo, un compromis qui nous va à tous les deux. Aussi fusionnel que chien et chat, nous avons un lien très fort, où notre spécialité est assurément de se taquiner et de se faire des blagues, d’où mon inquiétude à ce que mon meilleure ami, me foute une trouille bleue. Je l’écoutais nier tout en n’étant absolument pas convaincue par ses paroles sachant exactement de quoi il est réellement capable. « Non absolument pas voyons, j’avais oublié que monsieur était un ange sans le moindre soupçon de mesquinerie ! » Dis-je de manière théâtrale tout en me rappelant de toutes les frasques que j’ai pu subir à cause de lui. Bon, j’avoue que je n’en suis pas sans reste, j’ai eu moi aussi mes moments de gloire dans le genre farce.

Oui, à nous deux, nous faisons le duo gagnant, nous n’aimons pas la simplicité, bien trop banale à notre goût. Non, nous aimons, la complexité, quelque chose d’étrange que nous n’avons jamais vécu, quelque chose d’unique en son genre. Oui commettre des erreurs, se rapprocher de l’interdit voilà ce qui anime notre cœur, mais pourquoi ? Pourquoi nous infliger ça alors qu’on pourrait être heureux. « Oui, j’aime ressentir ce petit quelque chose d’excitation, mais j’aimerais une histoire excitante mais simple pour une fois, car d’habitude ça finis toujours mal. » Je me confiais sur mes états d’âmes et surtout mes histoires amoureuses ou du moins sexuelles. Je n’étais pas une femme des plus sage, non, j’aime le sexe, j’aime prendre du plaisir. Je parlai d’Ava à mon ami et il manqua de s’étouffer, je ne dis rien attendre que ce dernier reprenne son souffle. Oui la belle brune qui me faisait beaucoup de charme et dont je n’arrivais pas à résister, mais qui je le sais est une histoire sans lendemain... Il y a aussi Murphy, le doux et beau Murphy qui me fait un effet de dingue. Je n’ai jamais ressenti ça, c’est très étrange. Oui, je me laissais aller à complimenter cet homme, ne me rendant pas compte que mon visage s’éclairer, mais Enzo lui le vit tout de suite. « Bon oui peut être, je ne vais pas mentir ça ne servirais à rien. » Oui, Lolo me connaissait et essayait de cacher la vérité serait une tentative vaine. « Oui pardon. » Dis-je en levant les yeux au ciel, de toute évidence, mon ami n’assumait pas non plus de prendre de l’âge.

Me faire confiance ? Oui, c’est une bonne idée, après tout mon instinct ne m’a jamais véritablement trompé. Oui, c’est une bonne idée, après tout mon instinct ne m’a jamais véritablement trompé. Oui Enzo à raison après tout, nous sommes des adultes plus des adolescents, on devrait pouvoir se dire les choses sans grande conséquence. « Oui, tu as sûrement raison après tout, mes intuitions ont toujours été bonnes par le passé. » Je m’interrogeai ensuite à mon ami, qu’il me raconte lui aussi où est-ce qu’il en était dans sa vie depuis que l’on ne s’était pas vu et surtout depuis son mariage. « Mais oui pourquoi tu es parti d’ailleurs, tu ne m’as jamais vraiment dit ce qu’il t’était passé par la tête ! » Oui, Lolo était parti sans me prévenir, j’avais l’air fine devant ses parents et sa future femme. La pire journée de ma vie, protéger mon ami, mais en même temps qu’est ce que j’ai pu pester contre lui. Et là, il me raconta son escapade, Las Vegas, Elvis, mariage. Je ne pus réprimer un rire face à l’aventure de mon ami. « Tu t’es marié ? Mais à qui ? » Je riais à nouveau trouvant hallucinant ce qui s’était passé. « Non bien sûr que je ne dirais rien enfin, mais Lolo sérieux un mariage ? Vegas est vraiment un piège alors ! » Je devrais éviter de m’y rendre sinon moi aussi, je risque de revenir mariée de cette ville.

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Derrière tes lunettes de soleil fumée type Aviateur que tu ne quittais jamais, encore plus maintenant où la gueule de bois était devenue ta plus fidèle des amies, tu écoutais ta meilleure amie. De vouloir une relation excitante et simple. Et non celle qu’elle avait l’habitude d’avoir et qui finissait essentiellement mal. Tu la comprenais. Mieux que quiconque. « Ca serait peut-être le cas avec ton infirmier. Ça doit être un homme bien et simple pour faire le métier qu’il fait. » C’était un métier valorisant. Un de ses métiers que tu n’aurais jamais pu faire car ce n’était pas assez bien pour un Messina. Et parce qu’il t’arrivait plus souvent de tourner de l’œil quand tu voyais du sang s’échappé d’un corps humain plutôt que l’inverse. C’était un métier de vocation. Nina l’avait en elle. Avec toute la panoplie d’une bonne personne qui avait de bonnes intuitions. Comme un flic ferait confiance à son instinct. Dans la santé c’était aussi le cas. Encore plus quand il s’agissait de sauver des vies. Tu hochais la tête alors que le ferry continuait sa course sur l’eau. Avec les commentaires d’un guide touristique qui était non loin de vous. « Il s’appelle comment d’ailleurs ? » Car le monde pouvait être petit. Tu ne disais pas que tu connaissais tout le monde à New York, c’était techniquement impossible vu la masse de population. Mais on ne sait jamais. La conversation tourna vers toi et tu lâchas un long soupire. Tu avais fuis comme un lâche. Sans rien ne dire à personne sur le pourquoi du comment. Pourtant ce mariage c’était toi qui étais à l’origine de la demande. Tu le voulais. Car tu aimais profondément Aleksey. Mais tu l’avais planté devant des centaines d’invités. Devant sa famille aussi nombreuse qu’était la tienne. Devant vos amis. Devant elle. En fuyant, tu n’avais jamais pris la peine de penser comment elle avait réagis. A ne te voyant pas arriver. En voyant quelqu’un lui dire que tu étais introuvable. Non. Car tu savais en faisant ça que tu n’aurais jamais fais demi tour. Et tu serais rentré dans l’église avec une excuse toute bête et tu l’aurais épousé comme prévu. Mais ça aurait été égoïste. Trop. Et par amour, tu ne devais pas l’être. « Parce que je ne l’aurai jamais rendu vraiment heureuse. Même si elle m’aurait dit le contraire, je savais qu’elle serait comblée en étant mère. Et ça, je ne peux pas lui donner. » Non que tu étais stérile au contraire ça marchait bien de ce côté la. Juste que tu étais ce genre de personne qui estimais pouvoir vivre heureux sans avoir une progéniture. « Je pensais qu’égoïstement en lui demandant sa main ça allait changer quelque chose mais non. Tu l’aurais vu quand mes parents lui demandait à chaque fois qu’il l’a voyait, c’était pour quand les enfants, son visage s’illuminait. Elle mérite quelqu’un qui lui donne une ribambelle d’enfant et non un homme lâche qui l’a jette le jour de son propre mariage. » Tu n’avais jamais été vraiment courageux. Fuir avait toujours été ta facilité. Et forcément le karma t’avait rattrapé. Avec ce mariage de Vegas. Tu lâchais un petit rire à ses paroles. « Le plus ironique c’est qu’elle s’appelle aussi Ava mais bon j’imagine qu’il n’y a pas qu’une Ava sur cette planète hein ? » Si tu savais. Vous n’étiez pas meilleurs amis pour rien. Vous avez les mêmes goûts. « Ne goûte jamais à leur absinthe c’est ça qui m’a achevé. Tellement que je n’ai que des flash back de cette soirée et non la totalité de la soirée. » Tu te revoyais enchainé les verres devant une machine à sous. Qu’une femme voulait que tu souffles sur ses dés pour lui porté chance. Que l’alcool avait coulé. Enormément. Que c’était parti en Very Bad Trip. Et le mariage en cadeau. « Je suis dans la merde Nina. » Et pas qu’un peu. C’était toi tout craché quoi. « Faut vraiment pas qu’Aleksey soit au courant de ça. Je ne veux pas la briser plus que je ne l’ai fait déjà. » Car malheureusement c’était aussi ton truc. D’agrandir le néant. Pour encore plus brisé quelqu’un. Ta putain marque de fabrique. Et ça, Aleksey ne le méritait pas.

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Murphy, mon doux Murphy, je le connaissais à peine mais je savais déjà qu’avec lui tout serait facile. Je ne sais pas mais on a cette facilité à communiquer, à se comprendre, on rit à chaque fois qu’on se croise. Cet homme à le don de réchauffer mon cœur à chacune de nos rencontres. J’écoute les paroles de mon ami et sourit sans y réfléchir. Il a sûrement raison, Murphy doit être quelqu’un de bien pour que je me sente aussi à l’aise à ses côtés. Puis je me mets à rire face à ces dernière paroles. « Le métier ne veut absolument rien dire. » Fis-je en le pointant du doigt. « J’en ai vu des tas des pourritures dans le domaine de la santé, non c’est finis le temps où les âmes dévoués se ranger dans le médical, désormais même les plus gros enfoirés sont des soignants. » J’avais eu mon lot de mésaventure avec certains soignants, en effet, les temps avaient changés, la bonté, la gentillesse, ont été mis au placard par bon nombres d’entre eux. Je pense faire encore partit des personnes les plus douces de l’hôpital, c’est pour dire ! Je suis peut être gentille mais il m’arrive à moi aussi d’être un véritable petit démon. Je profitais des rayons du soleil qui s’écrasait sur la peau de mon visage, la chaleur qu’ils me procuraient est si agréable. Puis Enzo m’interpella en me demandant le nom de mon infirmier. Je souris avant d’ouvrir la bouche. « Murphy, il s’appelle Murphy. » En m’écoutant dire ces mots de la sorte je compris, j’ai complètement craqué pour cette homme, c’est officiel.
Nous n’avions jamais vraiment abordé le sujet Aleskey depuis qu’il avait prit la fuite de son mariage. J’avoue qu’en tant que meilleure amie, je l’avais laissé agir en son âme et conscience, je ne l’avais nullement engueler. J’avais juste envoyé un message sur son téléphone pour qu’il me dise s’il allait bien ou non, après libre à lui de me parler de ce qu’il lui a passé par la tête. C’est donc aujourd’hui que j’avais droit à plus de précision, il faut dire que j’avais du gérer la famille hystérique de la mariée ainsi que la sienne alors qu’il avait pris la poudre d’escampette, je crois que je mérité des explications. « Oui mais sérieusement Enzo, tu pensais qu’un mariage allait réellement lui faire oublier l’envie d’avoir des enfants ? » Bon il avait bien agi en annulant le mariage car oui, cela aurait été un échec vu les conditions mais quand même il aurait pu agir autrement. « Par contre tu aurais pu lui parler à part, je ne sais pas lui donner des explications pas te barrer en courant comme un lâche. » J’ai vu la belle pleurer en le voyant partir et elle ne méritait pas ça, c’est une femme adorable, douce, je m’en voulais tellement que mon meilleur ami lui ait brisé le cœur de la sorte. Bon de toute façon c’était trop tard.
Enzo finis par me raconter sa rencontre à Vegas et son mariage avec une Ava. Cela m’amusa, Ava, oui ce prénom est si commun et puis à Vegas, il y a tellement de monde, la probabilité pour qu’il s’agisse de la même fille est infime. Je me mis à réfléchir, oui infime pour la population en générale mais nous et notre malchance ? « Et bien je te dirais que oui il y en a plusieurs sur terre mais devons nous prendre en compte notre malchance et nos goûts similaires en matière de rencontre ? ». J’avoue commencer à stresser à cette idée, il ne manquerait plus que ça. Puis je souris en l’entendant me compter sa merveilleuse cuite. Je vins déposer une main sur son épaule et le caresser pour le réconforter. « Je prends note de l’information mais si je peux me permettre de l’absinthe vraiment ? » Je fis un petit rire pour me moquer de lui gentiment. Puis l’atmosphère redevient sérieuse, il est stressé, je pouvais le comprendre. « Oui là tu as merdé en beauté. » Je ris quand un regard noir vient se déposer sur moi. « Quoi je dis simplement la vérité ?! » Fis-je l’air innocente avant de rire à nouveau. « Mais ne t’inquiète pas je vais t’aider à te sortir de ce merdier. Déjà la chose importante c’est de faire annuler ce foutu mariage ! Pour Aleksey, il faut que ton Ava garde sa bouche cousu et nous ne dirons rien non plus. On va y aller par étape. Mais la question la plus importante est, veut tu récupérer Alek ? » Oui parce qu’il allait devoir se confronter à elle, il lui devait des excuses, d’énormes excuses même !

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crédit/ bricole gif : theships feat. @Nina Bianchi

Quand tu entendis le prénom Murphy, tu portas ton regard directement vers elle. Tu connaissais un Murphy. Même très bien malgré que tu l’avais perdu contact depuis cet accident qui a brisé votre bande de potes. Tu secouas la tête. Il ne devait pas être le seul Murphy sur cette planète et encore moins à New York non ? Un regard curieux que tu glissas sur ta meilleure amie qui semblait vraiment accro à ce Murphy. D’où ta question. « Murphy comme Murphy Flemming ? » Il t’arrivait de le voir de temps en temps mais ce n’était pas comme avant. Tu ne savais pas le métier qu’il faisait. Ni de ce qu’il faisait de sa vie. Comme si se voir vous faisais penser à vos anciens souvenirs. Tu secouas la tête pour les chasser. Pour en avoir des nouvelles avec ta fuite à ton mariage avec Aleksey. Un soupire y répondit. « Bien sur que je le sais. Que j’ai grave merdé. » On ne t’avais pas éduqué comme ça. Et pourtant tu l’avais fais. Tu avais fuis le pire jour en soit. Le jour du mariage. « Je pensais vraiment le vouloir tu sais ce mariage mais devant l’église, j’ai flippé et ça m’as remis en doute toutes mes convictions. » Puis tu ne voulais pas détruire l’avenir d’Aleksey. Tu savais comment elle était. Ses projets. Et tu n’étais pas l’homme qui pourrait les lui donner. Tu te refusais à toi-même. Un énième soupire tomba à l’annonce d’Ava. Vu les dires de ta meilleure amie, elle avait raison. Vous étiez si similaire que ça ne te surprendrais même pas que ça soit la même. Une vague bougea le bateau en même temps de l’accusation de Nina qui lui valu un regard noir de ta part. Oubliant ta question. Tu croisas les bras. « Plus jamais j’en boirais de cet alcool la. » Car si à chaque fois tu te finissais mariée avec une inconnue, tu serais couvert de dettes toute ta vie. Merci mais non merci. Tes épaules s’affaissèrent. « Aucun risque la dessus, je ne l’ai pas revus depuis Las Vegas et je doute qu’elle va le criée à un journal local qu’elle s’est marié à Lorenzo Messina totalement bourré à Vegas. » Elle ne semblait pas être de ce genre la vu les souvenirs que tu avais d’elle. Vraiment pas. « Je serai vraiment maudit si elle connait Aleksey. » Le monde était petit comme dirait l’autre. Mais toi tu espérais bien que non. Si elle ne t’avait pas tué en fuyant de ton mariage, la elle te tuerait d’avoir fait ça avec une parfaite inconnue. Ton regard se posa sur l’horizon quand elle te demanda si tu voulais reconquérir Aleksey. « Même si je le voulais, ça serait impossible. Ce que j’ai fais est impardonnable. » Une relation était basée sur la confiance. Et toi tu l’avais brisé en milles morceaux. Comme une assiette que tu avais cassée. Même avec une super colle glue l’assiette restait toujours fragilisée. « Elle ne me fera plus jamais confiance et tu sais je ne lui en voudrais même pas. Car moi je n’ai plus confiance en moi alors je ne vois pas comment elle le pourrait. » Pour ça que tu t’étais réfugié dans le boulot. Dans l’alcool aussi. Pour oublier tout ça. Eviter d’y penser à tout ce merdier. « On devrait voir ça comme un nouveau départ hein ? » Toujours trouvé du positif la où c’était le trou noir. Mais le néant on pouvait trouver de la lumière dedans ?

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{  “ -  Le vrai ami est celui dont le sourire est le parapluie de notre vie. ”
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crédit/ bricole gif : theships feat. @Lorenzo Messina

Pourquoi je ne fus même pas étonné de la question que me posais Enzo, il connaissait Murphy, j’ouvris de grand yeux d’étonnement. Mais comment cela est il possible, pourquoi il faut toujours que nos connaissances se croisent, c’est tout de même dingue, à croire que nous fonctionnons exactement de la même manière et que nous sommes attirés par les mêmes personnes que ce soit amicalement parlant ou de manières plus privée. « Oui comme Murphy Flemming, c’est exactement lui. » J’étais un peu dépité et assez nerveuse, j’espère qu’Enzo a de bon rapport avec lui, je n’aimerais pas que mon meilleur ami et mon coup de cœur soit ennemi ou soit en tension, c’est bête mais je déteste les conflits c’est plus fort que moi. « Comment tu le connais ? Dis-moi que c’est un gentil garçon s’il te plait, j’en peux plus des plans foireux. » Je le priais telle une enfant de me dire ce que je voulais entendre même si au fond de moi, je n’avais pas de doute sur le jeune homme, il paraissait d’être un homme bien et posé.
Puis le sujet tourna autour de la plus belle connerie que mon meilleure ami ait pu faire, fuir son mariage, abandonnant sa fiancé à l’autel. Je connais Enzo, je sais qu’il n’a pas fait exprès de briser le cœur d’Aleskey, je sais qu’il s’en veut de son comportement mais je ne pense pas que la jeune femme lui pardonne aussi facilement que j’ai pu le faire. « Je comprends, la peur ça nous pousse à faire des choses vraiment stupide, regarde-moi, j’ai fui la ville sans me retourner enceinte sans un sous pour fuir un ex totalement fou au lieu de demander de l’aide à mes parents. » Je déposais une main sur l’épaule de mon meilleur ami, on était de sacré phénomène lui et moi, nous pensions nous calmer avec le temps mais je ne suis pas sûre que vieillir nous aide en quoique ce soit. Le point positif, c’est que nous prenons des leçons de nous erreurs, c’est déjà ça, on évite de se remettre dans le même bourbier, on en trouve des nouveaux, c’est beaucoup plus amusant en vérité.
Nous passâmes ensuite sur la deuxième connerie de mon amie, son mariage avec une inconnue à Las Vegas, inconnue qui soi-disant passant, j’ai fait l’amour quelque temps avec ce gros délire. Nous sommes irrécupérables lui et moi. « Non connaissant Ava, je ne pense pas qu’elle s’en vente mais si tu as un doute, je peux aller lui parler. » Je ne connais pas plus que ça Ava, la belle demoiselle, m’a séduite et à plusieurs reprises nous avions finis par coucher ensemble malgré mon envie d’arrêter au vu de notre différence d’âge. Je dois moi aussi avoir une conversation avec la jeune femme et m’assurais qu’elle ne trahira pas mon meilleur ami peut faire partie d’une bonne mise en bouche.
Aleskey était toujours dans le cœur d’Enzo, ça se voit quand il parle d’elle mais est-il prêt à la reconquérir, là est la question. Je l’observe alors qu’il regarde vers l’horizon, Enzo n’est pas un mauvais garçon, il lui arrive juste de prendre des décisions idiotes comme tous le monde. « Tout est pardonnable Enzo, il faut juste se donner la peine de se battre pour ce que l’on veut. » Oui l’amour peut faire des miracles mais il faut être sûr de soit et prêt à tout pour la personne qu’on aime sinon c’est un échec. « Le plus important c’est de savoir ce que toi tu veux pour ta vie, ce que tu es prêt à réaliser et surtout avec qui. Si c’est Aleskey fonce bas toi, si tu penses que s’en ait une autre par à sa recherche et sois heureux. On fait tous des erreurs Enzo, mais tu as le droit d’être heureux, peut être qu’Aleskey est en colère pour l’instant mais le jour où elle rencontrera le véritable amour elle te remerciera. » Tout est une question de perspective et de temps, chacun finis par trouver le bonheur, il faut y croire et l’accueillir quand il sonne à votre porte. « Je meurs de soif, ça te dit d’aller boire un verre pour fêter ce nouveau départ. » Je lui souris tendrement, je ne comptais pas le lâcher de sitôt, Enzo avait besoin de moi et je serais là.