Si on avait aperçu cette scène, on aurait pu penser à un couple, ou alors un vieil ami, je ne sais pas trop et je m’en contre fichais. Moi je savais ce que nous étions, des confidents, qui savent qu’ici , entre nous, nous pouvons tout nous dire, il m’avait avoué ses préférences, même s’il aimait aussi le corps d’une femme, mais ce n’était pas ce qu’il désirait pour son avenir. Mais surtout, il avait continuer, parlant de son job, de sa fatigue, de ses envies, on avait pu échanger en oute confiance, l’un avec l’autre, ami, oreille attentive. Mes candidats pour ce mariage arrangé que mon père désirait, mon ras-le-bol d’être vu comme ça, mes études, j’avais tout confier à Jakub, même une fois j’avais dû lui laisser entendre qu’un homme plus âgé m’avait tenté, mais c’était il y a un moment, et je n’avais pas donné le nom de mon maître de stage. Nous n’avions pas peur d’être nous même.

Et quand il vient contre moi, se lover dans mes bras, je sers mon étreinte, mes mains frottant son dos dans une caresse tendre, tout irait bien, il serait un père parfait. « Elle aurait dû te tenir au courant bien avant… Je sais que tu aurais assumé dès le départ… C’est une décision qui se prends à deux normalement tu sais… Mais c’est un joli cadeau… » Je finis dans un murmure.

Une de mes mains remonte vers sa nuque caressant ses cheveux à la naissance, j’aime la douceur de cette zone… « Elle fera ce qu’il faut, sinon je t’aiderais , on va monté un dossier et elle n’aura pas le choix de partager la garde. » Evidemment sur un petit enfant c’est plus compliqué, quoi que ça peut-être simple tout dépend de la mère à vrai dire. Et j'étais bien décidé à aider mon ami, ne pas le laisser perdre ce lien avec cet enfant, si c'était ce qu'il désirait. « Un mini toi qui fera craquer tout le monde. » Je ris doucement en continuant mes caresses dans son dos et sa nuque, c’est tellement relaxant.
La chaleur de son corps, son souffle dans mon cou… ..Même si on restait ici des heures, j'en serais pas déranger, c'était un moment si doux... Je me laisse tomber en arrière et entraine Jakub dans ma chute, il est toujours contre mon cou, au dessus de moi... "On est bien ici tu trouves pas..?"

Devenir mère était loin dans mes projets, il n'était même pas encore sur la liste même. Sans père ce n'était pas impossible, mais ce n'était pas ce que je désirais pour un tout petit. Alors si cette femme avait pris une décision seule, ce qui était un peu égoiste selon moi, elle avait au moins fini par le dire au père, Jakub. A le tenir au courant de l'existence de ce petit être et lui faire ce cadeau. Mon sourire se joint à la caresse pour le rassurer, tout irait bien, je l'aiderais et il sera un père parfait, je n'en doutais pas, on pouvait le sentir dans sa manière de se confier à moi que ce petit bout avait déjà un rôle important pour lui.

L'entraînant dans ma chute, nous sommes allongé sur le sol, l'herbe est sèche, nous pouvons en profiter, et puis ici personne ne nous verrait. Aucun soucis à être dans une position qui pouvait prêter à confusion. Jakub et moi savions ce que nous étions l'un pour l'autre. Certes nous aurions pu finir marié, vu que mon père avait tenté cette union, mais non, nous sommes amis, plus encore il était un confident, mais nos gestes étaient remplis de respect, même quand il dépose ses lèvres dans mon cou, ce qui me fait frissonner. Ses lèvres sont chaudes, et douces, c'est agréable. Je tente de me souvenir quand un homme à posé ses lèvres sur moi de la sorte et … Mince ça fait si longtemps que ça? Je ne m'en souviens pas, ce gars en soirée lors d'un gala? Ou alors ce date tinder...Je sais plus, mais là, mon corps tout entier semble se réchauffer à cette douceur.

"Avec plaisirs…" Je murmure d'une voix reconnaissable, celle qui tremble légèrement d'envie, même si nous étions amis, cette manière d'être, la bulle qui nous entourait pouvait laisser porter vers ses horizons…

Mon corps se tend vers lui doucement, fondant à ses contacts, quand il passe sur ma fesses, je ferme les yeux et étouffe un petit gémissement. Le froid s'installe, il semble reculer. Main toujours sur sa nuque, je ne le lâche pas du regard, continuant à caresser sa peau, sourire aux lèvres. "On ne fait rien de mal Jakub, tout va bien, on est deux amis, adultes, et … Si l'envie est là, nous devrions l'écouter, tu ne penses pas?" "Je mordille ma lèvre inférieur en plongeant dans ses iris. "Tu en as envie?" Je l'attire doucement à moi, mes lèvres non loin des siennes... " Je ne dirais pas non à continuer tu sais..." Il était loin d'être désagréable, et j'avais confiance en lui. Et maintenant le désir éveillé, j'aurais besoin de le liberer tôt ou tard.