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{  “ - Se marier s'est faire tout son possible pour se faire prendre en horreur par quelqu'un.”
feat Arthur Schopenhauer}
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Arya Hawkins

Mon fils tu vas te marié et tu n’as pas ton mot à te dire. C’était ce que tes parents t’avaient annoncé. Un jour comme un autre. Un de ses jours où tu aurais mieux fait de rester dans ton lit. Un de ses jours où tu avais senti que quelque chose clochait. Tu savais que tes parents avaient toujours eu de plus grosses attentes te concernant plutôt qu’à tes frères et sœurs. Car tu étais l’ainé. Et tu avais des responsabilités. Autant au niveau professionnel que niveau personnel. Si tes parents n’avaient rien dit concernant tes choix de carrière et de vie amoureuse, leur patience avait finalement atteint le maximum. Tu avais quarante ans et aucune envie de projet personnel. Tu ne voyais pas l’intérêt d’un mariage et encore plus avoir des enfants. Si tu t’écoutais, tu te verras très bien vieux tout seul avec tes chats. Mais tes parents n’étaient pas de cet avis la. Alors forcément quand tu étais arrivé au brunch familial, tes lunettes de soleil cachant une soirée très alcoolisé, tu avais recraché ton jus d’orange dans ton verre à cette annonce. Si tu ne voulais pas trouver le grand amour c’était ton choix. Tes parents se chercheraient de te le trouver pour toi. Tu n’aurais jamais pensé qu’ils seraient du genre à faire des mariages arrangés. Eux leur couple était d’une union d’amour. Du moins, c’était ce qu’ils t’avaient toujours raconté. Mais toi. Finalement tu n’avais pas cette chance la. Tu devais te marié et procréé pour que la lignée Messina continua sur plusieurs générations futures. Tu poussas un soupire en cherchant du regard ta boite de doliprane. Repensée à cette annonce t’avait donné mal à la tête. Heureusement pour toi, les employés de ce palace avait su répondre à ta demande rapidement. Tes pupilles tombèrent sur le cachet que tu pris d’une main avant de l’avaler. Tu le passas avec le café noir corsé que tu avais commandé. Autour de toi, plusieurs clients déjeunaient. Tranquillement. En couple ou en famille. Avec leurs problèmes. Avec leur sourire. Et toi tu étais au milieu de tout ça. Assis à une table à l’écart. Car tes parents t’avaient ordonné de te rendre au Island Palace pour prendre le brunch avec ta future épouse. Tu fermas les yeux cherchant à faire accélérer le processus du médicament que tu avais pris quelques minutes plus tôt. Ils ne t’avaient rien dit sur son identité. Juste que tu la connaissais. Et qu’elle était parfaite pour toi. Comme tu les aimais. Ca tu en doutais car tu n’avais jamais présenté quelqu’un à tes parents car tu n’avais jamais eu de vraies relations sérieuses. Ou quand ça l’était, tu préférais rompre. Tu adorais ton célibat. Cette liberté. Qui allait être cadenassé par ce mariage arrangé par vos deux familles. Tes yeux s’ouvrirent quand le serveur te donna si tu voulais encore un café. Tu hochas la tête à sa proposition. Tu lui aurais bien dis d’ajouter un quelconque alcool dedans pour mieux faire passer la pilule mais tu n’étais pas disposé à boire de bon matin. Ça tu réservais ça pour les soirs. Alors tu te contenterais de café. Et tu espérais qu’une chose. Que ta future promise se magne les fesses. Plus vite tu la rencontrera plus vite tu partiras d’ici et te satisfera de la durée courte de ton célibat.   

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{  “ - Se marier s'est faire tout son possible pour se faire prendre en horreur par quelqu'un.”
feat Arthur Schopenhauer}
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Lorenzo Messina

Cela faisait maintenant six mois que tu avais perdu l’enfant qui grandissait en toi depuis quelques mois, une mauvaise expérience. Une expérience très douloureuse, mais avec le recul, tu te dis que ce n’était pas plus mal. Aurais-tu pu offrir une belle vie à cette enfant ? Ton entourage avait bon te rassurer, tu doutes toujours de toi sur le sujet. Être maman s'apprend sur le tas, mais délicat de manier un petit être sans défense. Un long soupir s’échappe de tes lèvres en passant une main sur tes yeux pour les frotter énergiquement. Le regard sur le plafond en soupirant fortement en repensant à la réunion de famille de la veille, un repas chaque mois avec tes frères et ton père, mais c’est rare de voir ton père te prendre à part pour discuter. Le regard intense vers toi en laissant un silence pesant dans la pièce, tu pouvais entendre les mouches voler au-dessus de vos têtes. Il frotte l’arrête de son nez avant de s’appuyer contre le fauteuil en croisant les bras l’un à l’autre avant d’ouvrir la bouche « Tu as un rendez-vous demain à Island Palace, c’est un homme sérieux et correct. C’est avec lui que tu te marieras, Arya. » dit-il d’un ton froid et ferme, impossible de répliquer. Tu n”étais pas très proche de ton père, mais ton regard s'assombrit. Un mariage arrangé ? « Tu ne penses pas que j’ai mon mot à dire dans l’histoire ? » siffles-tu en croisant son regard, il hausse les épaules simplement en tendant une carte d’hôtel avec les coordonnées « Je compte sur toi pour faire bonne impression, c’est quelqu’un que tu connais. Simplement, vous vous êtes perdu de vue en grandissant. Tu devrais bien t’entendre, l’amour viendra avec le temps. » lâche-t-il en se levant pour mettre fin à la discussion sans possibilité d’ajouter quoi que ce soit. Tu te mords la lèvre en serrant les poings, c’est impensable.

Tu sors du lit en allant te doucher en réfléchissant à l’identité de la personne, rien ne vient. Tu avais décidé d’arrêter ton métier d’assistante en te réorientant dans un métier plus manuel, une vocation qui te conviendrait le mieux. Tu n’as toujours pas d’idée fixe, mais afin d’avoir une rentré d’argent afin de payer tes factures, tu donnes des cours de pâtisserie à des enfants. Une fois prête, tu prends la route pour le lieu de rendez-vous en ayant du retard comme d’habitude en ayant eu du mal à sortir du lit. Le moral va de mieux en mieux même si certains jours sont plus compliqués que d’autres.

Une fois à l’intérieur, tu te présente à la réception en disant avoir rendez-vous avec Lorenzo Messina et la serveuse te guide jusqu’à la table. Elle prend ta veste en souriant avant de te laisser en compagnie de ton partenaire. Ton regard se pose sur lui en plissant les yeux en te souvenant de lui, une ancienne amitié d’enfance. Tu t’installes en face de lui avant de poser ton regard vers lui « Désolée du retard ! Bonjour, je suis Arya Hawkins. » lâches-tu par politesse, tu ne savais pas comment aborder la conversation étant donné que c’était ton premier rendez-vous arrangé de toute ta vie. Il a certainement dû oublier vos années d'amitié vu que le temps passe vite, puis il ne doit pas être ici de son plein gré, non plus. « Je prendrais un mojito, s’il vous plaît. » dis-tu lorsque la serveuse vient prendre ta commande en lui souriant finement.

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{  “ - Se marier s'est faire tout son possible pour se faire prendre en horreur par quelqu'un.”
feat Arthur Schopenhauer }
crédit/ bricole gif : hypnoze feat. @Arya Hawkins

En retard. Ton rendez-vous était en retard. L’élue que tes parents t’avais envoyé te faisais patienter. Patienter et non désirer. Car tu n’avais vraiment aucune envie d’être ici. Si tes parents ne t’avaient pas forcé la main, tu serais entrain de te prélasser dans ton hamac. C’était rare que tu le fasses ne faisant que travailler mais quand tu le faisais, tu te sentais reposer. Ce que tu ne l’étais pas en ce moment. Tu poussas un soupire en regardant ton téléphone. Tu lui donnais encore cinq minutes. Si elle ne se bougerait pas et bah tu partirais. Certes tes parents te gueuleront dessus mais tu leur ferais remarquer que la ponctualité était essentielle dans votre milieu. Et la femme qu’il t’avait promis comme femme ne l’était pas du tout. Un SMS fit passer trois minutes du compte à rebours que tu t’étais mis dans la tête. Plus que deux et tu étais libre. Comme si ta « destinée » l’avait deviné c’est pile à la quatrième minute qu’elle arriva. Et s’installa en face de toi te faisant relever ton visage de ton téléphone. Ce visage. Il te disait vaguement quelque chose. Ton père t’avais parlé que tu jouais avec elle quand tu étais gamin puis la distance vous avez fait éloigné. Comment elle s’appelait déjà ? Ca aussi elle semblait le deviner vu qu’elle se présenta avec des excuses. Heureusement qu’elle était lucide. Un bon point pour elle. Comme de sa beauté. « Ce n’est rien, je n’ai pas entendu longtemps. » L’éducation des Messina. Etre galant même quand votre rendez-vous avait plus de dix voir quinze minutes de retard. « Enzo Messina. » Car depuis que tu avais vu l’homme que tu portais fièrement le prénom abuser de ta jeune sœur, tu t’étais promis que plus personne ne t’appellerai par ton prénom au complet. La serveuse arriva et tu demandas un rhum après qu’il est noté la commande d’Arya. Ce dernier s’éloigna te laissant ainsi de nouveau seule avec l’heureuse élue. Qui était dans la même galère que toi. Ça se voyait dans son attitude qu’elle n’avait pas eu le choix comme toi de venir à ce rendez-vous. Et encore moins avec ce que présageait ce rendez-vous. Ca vous faisait donc un point commun non ? « Toi aussi on t’as forcée la main pour venir la ? » Forcer le mot était trop faible mais autant jouer la prudence. « Je ne sais pas ce qu’ils sont passé dans la tête de nos parents pour avoir conclu à un truc pareil. » Le truc c’était un mariage arrangé entre vos deux familles. Tu te doutais qu’il y avait un enjeu aussi financier. Tes parents ne t’auraient jamais promis à quelqu’un dans un milieu pauvre. Question de fierté italienne. « Ton père te l’a annoncé quand ? » Arya tu ne l’avais pas vu depuis des lustres et tu ne savais rien de sa vie du passé et de maintenant. La serveuse arriva avec vos commandes et glissa vos verres à votre hauteur avant d’annoncer qu’elle reviendra plus tard pour prendre les plats. Tu avais bien besoin d’un alcool pour avaler la pilule : que tu ne parlais pas juste à une femme mais à la femme que tu allais passer la bague au doigt. Tout ça à cause de vos parents qui jugeaient bon qu’à un âge il fallait se marier. Alors que toi, tu aurais voulu vivre éternellement célibataire. Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir hein ? Même pour un Messina.